Centre de Ressources et de Documentation de l'Espace Éthique PACA-Corse
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Ouvrez quelques cadavres / Philippe Charlier
Titre : Ouvrez quelques cadavres : une anthropologie médicale du corps mort Type de document : texte imprimé Auteurs : Philippe Charlier (1977-....), Auteur ; Yves Coppens, Préfacier, etc. Editeur : Paris : Buchet-Chastel Année de publication : impr. 2015, cop. 2015 Collection : Essai Importance : 1 vol. (226 p.) Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-283-02880-3 Prix : 18 EUR Note générale : Texte remanié de : Thèse de doctorat : éthique médicale : Paris 5 : 2013 Mots-clés : "Dissection_du_corps_humain" Autopsie "Corps_humain--Anthropologie" "Anthropologie_médico-légale" Mort Résumé : .
« Ouvrez quelques cadavres : vous verrez aussitôt disparaître l’obscurité que la seule observation n’avait pu dissiper. » Ce conseil, donné par Xavier Bichat en 1801, est-il toujours d’actualité alors que nos sociétés modernes s’interrogent sur le sens à donner au corps mort ?
Exposition de cadavres humains, restitution de restes anatomiques aux peuples premiers, multiplication des études médico-historiques, rénovation complète du musée de l’Homme à Paris, intensification des autopsies judiciaires…, chaque fois se pose la même question : quelle place et quel sens faut-il donner à ces « patients atypiques », ces morts utiles aux vivants ?
Ce regard change-t-il selon le praticien (anthropologue, médecin, biologiste, etc.) ? Est-il influencé par la société du moment ? S’applique-t-il dans les mêmes termes selon l’aspect et le degré de conservation du corps ? Que peuvent nous apporter des moines bénédictins, des étudiants béninois en médecine, un chef de Papouasie Nouvelle-Guinée, une ancienne Kumari népalaise, etc. ? En quoi l’autopsie sert-elle le bien commun ?
Pour autant, et c’est tout l’objet de cet ouvrage, il est aujourd’hui important, en l’absence de norme précise, de questionner les approches généralement admises. En réfléchissant à la place des sciences humaines dans la démarche du praticien vis-à-vis du corps mort, ce livre remet au centre des préoccupations le respect dû au cadavre comme aux familles. Car en rendant le corps mort présentable et/ou accessible au non-initié, que ce corps soit récent ou ancien, le praticien (et a fortiori le médecin légiste) redonne une identité à l’individu.
Philippe Charlier est maître de conférences à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, chercheur au laboratoire d’éthique médicale et de médecine légale de l’université Paris Descartes et praticien hospitalier à l’Assistance publique des hôpitaux de Paris. Il est spécialisé en anthropologie médicale et médico-légale.Note de contenu : Notes bibliogr. Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7211 Ouvrez quelques cadavres : une anthropologie médicale du corps mort [texte imprimé] / Philippe Charlier (1977-....), Auteur ; Yves Coppens, Préfacier, etc. . - Paris : Buchet-Chastel, impr. 2015, cop. 2015 . - 1 vol. (226 p.) ; 21 cm. - (Essai) .
ISBN : 978-2-283-02880-3 : 18 EUR
Texte remanié de : Thèse de doctorat : éthique médicale : Paris 5 : 2013
Mots-clés : "Dissection_du_corps_humain" Autopsie "Corps_humain--Anthropologie" "Anthropologie_médico-légale" Mort Résumé : .
« Ouvrez quelques cadavres : vous verrez aussitôt disparaître l’obscurité que la seule observation n’avait pu dissiper. » Ce conseil, donné par Xavier Bichat en 1801, est-il toujours d’actualité alors que nos sociétés modernes s’interrogent sur le sens à donner au corps mort ?
Exposition de cadavres humains, restitution de restes anatomiques aux peuples premiers, multiplication des études médico-historiques, rénovation complète du musée de l’Homme à Paris, intensification des autopsies judiciaires…, chaque fois se pose la même question : quelle place et quel sens faut-il donner à ces « patients atypiques », ces morts utiles aux vivants ?
Ce regard change-t-il selon le praticien (anthropologue, médecin, biologiste, etc.) ? Est-il influencé par la société du moment ? S’applique-t-il dans les mêmes termes selon l’aspect et le degré de conservation du corps ? Que peuvent nous apporter des moines bénédictins, des étudiants béninois en médecine, un chef de Papouasie Nouvelle-Guinée, une ancienne Kumari népalaise, etc. ? En quoi l’autopsie sert-elle le bien commun ?
Pour autant, et c’est tout l’objet de cet ouvrage, il est aujourd’hui important, en l’absence de norme précise, de questionner les approches généralement admises. En réfléchissant à la place des sciences humaines dans la démarche du praticien vis-à-vis du corps mort, ce livre remet au centre des préoccupations le respect dû au cadavre comme aux familles. Car en rendant le corps mort présentable et/ou accessible au non-initié, que ce corps soit récent ou ancien, le praticien (et a fortiori le médecin légiste) redonne une identité à l’individu.
Philippe Charlier est maître de conférences à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, chercheur au laboratoire d’éthique médicale et de médecine légale de l’université Paris Descartes et praticien hospitalier à l’Assistance publique des hôpitaux de Paris. Il est spécialisé en anthropologie médicale et médico-légale.Note de contenu : Notes bibliogr. Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7211 Exemplaires
Code-barres Cote Support Disponibilité 10022 01 CHA Ouvrage Disponible
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