Titre : | Vous avez dit santé ? : réflexions philosophiques | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Samy Abtroun, Auteur ; Thierry Colin, Photographe | Editeur : | Paris : Maisonneuve et Larose | Année de publication : | 1996 | Importance : | 143 p. | Présentation : | ill., couv. ill. | Format : | 20 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 2-7068-1221-4 | Langues : | Français | Catégories : | Enseignements - Communications:Actes de colloques, Congrès ... Médecine:Organisation de la santé:Santé Médecine:Relation entre professionnels de santé et patients Philosophie
| Mots-clés : | "Cancérologie--Congrès" "Soins_en_phase_terminale--Aspect_moral--Congrès" "Santé--Philosophie--Congrès" "Relations_médecin_patient--Congrès" "Santé_et_maladie--congrès" "Santé--Aspect_psychologique" "Santé--Aspect_social" "Médecine--Philosophie--20e_siècle" | Résumé : | .
Du gros rhume à la fièvre de cheval, de la blessure anodine au mal qui cache son nom, il est toujours un moment où, l'œil en coin et le sourire plus ou moins adroit, on découvre son médecin. Personnage plutôt sérieux, stéthoscope à la place du cœur et une ordonnance sur les lèvres, le médecin n'est pour ainsi dire ni très bon parleur, ni grand sentimental. Dans ce métier, où le temps passe toujours trop vite, il lui faut complètement se donner au soin, au geste qui sauve. Face à l'extension des grandes pathologies, les techniques de santé ont considérablement progressé. Mais l'homme est devenu transparent: Son cœur? deux ventricules et deux oreillettes! Son corps? des molécules! Son comportement? une empreinte génétique! Ainsi, débordés par la connaissance, on assiste au reniement de tout ce qui est humain en nous. Et pour le prochain millénaire, de grands rêveurs ou de dangereux utopistes s'engagent déjà à créer l'homme parfait... ou plus vulgairement, la machine. Pourtant, derrière les termes incongrus de la science et les murs glacés des hôpitaux, les médecins sont aussi des êtres humains que la détresse de l'autre émeut, et qui ne peuvent qu'être touchés par les maux de celui qu'ils soignent. Ils sont l'ami, le parent ou simplement la voix, qui manquent lorsqu'on a tragiquement besoin d'amour.
Comment alors échapper à cette sclérose des cœurs qui chaque jour nous menace davantage? Ne peut-on plus croire à une santé de l'homme qui serait d'abord une santé humaine?
| Permalink : | http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1019 |
Vous avez dit santé ? : réflexions philosophiques [texte imprimé] / Samy Abtroun, Auteur ; Thierry Colin, Photographe . - Paris : Maisonneuve et Larose, 1996 . - 143 p. : ill., couv. ill. ; 20 cm. ISBN : 2-7068-1221-4 Langues : Français Catégories : | Enseignements - Communications:Actes de colloques, Congrès ... Médecine:Organisation de la santé:Santé Médecine:Relation entre professionnels de santé et patients Philosophie
| Mots-clés : | "Cancérologie--Congrès" "Soins_en_phase_terminale--Aspect_moral--Congrès" "Santé--Philosophie--Congrès" "Relations_médecin_patient--Congrès" "Santé_et_maladie--congrès" "Santé--Aspect_psychologique" "Santé--Aspect_social" "Médecine--Philosophie--20e_siècle" | Résumé : | .
Du gros rhume à la fièvre de cheval, de la blessure anodine au mal qui cache son nom, il est toujours un moment où, l'œil en coin et le sourire plus ou moins adroit, on découvre son médecin. Personnage plutôt sérieux, stéthoscope à la place du cœur et une ordonnance sur les lèvres, le médecin n'est pour ainsi dire ni très bon parleur, ni grand sentimental. Dans ce métier, où le temps passe toujours trop vite, il lui faut complètement se donner au soin, au geste qui sauve. Face à l'extension des grandes pathologies, les techniques de santé ont considérablement progressé. Mais l'homme est devenu transparent: Son cœur? deux ventricules et deux oreillettes! Son corps? des molécules! Son comportement? une empreinte génétique! Ainsi, débordés par la connaissance, on assiste au reniement de tout ce qui est humain en nous. Et pour le prochain millénaire, de grands rêveurs ou de dangereux utopistes s'engagent déjà à créer l'homme parfait... ou plus vulgairement, la machine. Pourtant, derrière les termes incongrus de la science et les murs glacés des hôpitaux, les médecins sont aussi des êtres humains que la détresse de l'autre émeut, et qui ne peuvent qu'être touchés par les maux de celui qu'ils soignent. Ils sont l'ami, le parent ou simplement la voix, qui manquent lorsqu'on a tragiquement besoin d'amour.
Comment alors échapper à cette sclérose des cœurs qui chaque jour nous menace davantage? Ne peut-on plus croire à une santé de l'homme qui serait d'abord une santé humaine?
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