Titre : | La Famille contre les pouvoirs : De Louis XIV à Mitterrand | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Pierre-Patrick Kaltenbach, Auteur | Editeur : | Paris : Nouvelle cité | Année de publication : | 1985 | Collection : | Rencontres | Importance : | 206 p. | Format : | 22 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 2-85313-114-9 | Langues : | Français | Catégories : | Société et éthique:Dimension politique Société et éthique:Dimension sociale:Famille Société et éthique:Dimension sociale:Religions - Sacré
| Mots-clés : | "Protestants--France--Histoire" "Église_et_État--France--Histoire" Familles "Famille--France--Attitudes--Histoire" | Résumé : | .
Octobre 1985. Il y a trois siècles Louis XIV révoquait l’Edit de Nantes. Les protestants ne pourraient pas plus rester eux-mêmes que s’expatrier, un peu comme les juifs aujourd’hui en U.R.S.S. Les enfants protestants se voyaient donner la majorité à sept ans, manière de les séparer de leurs parents. Sinistre anticipation de ce que feront plus tard les pires des totalitarismes.
Pierre-Patrick Kaltenbach choisit cette date symbolique pour réfléchir sur la lame de fond culturelle qui, depuis dix ans, boulverse l’équilibre complexe des relations entre famille, associations, école, action sociale, attitudes religieuses et engagements politiques.
Aux professionnels du «Tout social-Tout politique» il suggère de réfléchir à trois «oublis».
Oubli du fait que les transformations lourdes des relations familiales ont tôt ou tard des conséquences électorales. S'il existe un rapport entre les barricades de 1968 et la victoire de la Gauche en 1981, quelles pourraient être en 1988 les conséquences du cri «Touche pas à mes gosses»?
Oubli que, passé un certain seuil, toute «socialisation» mal conduite suscite effets pervers et réflexes hostiles aux appareils même les mieux intentionnés.
Sous-estimation des surprenantes conséquences politiques en France et dans le monde, des attitudes religieuses inconscientes alors même que les églises officielles entrent en grave déclin. D'où la proposition centrale de l'ouvrage.
Quoique minoritaire et dispersé, le protestantisme a conservé sa seule différence utile: une préférence pour la laïcité si l'on entend ce mot au sens de garant de la société civile. Et l'auteur de suggérer des alliances entre laïcs, catholiques, francs-maçons, juifs, étrangers, musulmans, etc., pour constituer une force d'un genre nouveau opposant davantage le Bas et le Haut que la Gauche et la Droite.
Pierre-Patrick Kaltenbach, protestant, ancien élève de l'ENA, conseiller à la Cour des Comptes, est l'actuel président des Associations Familiales Protestantes. C'est à son initiative que s'est tenu, en octobre 1984, le Congrès de Fontevraud sur la famille (dont nous reproduisons ici les interventions essentielles) et qui réunissait Jean Carbonnier, Jacques Ellul, France Quéré, Evelyne Sullerot, Nelly Viallaneix...
| Note de contenu : | En appendice, "Mariage, famille et société civile", actes du colloque de Fontevraud, octobre 1984 | Permalink : | http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1071 |
La Famille contre les pouvoirs : De Louis XIV à Mitterrand [texte imprimé] / Pierre-Patrick Kaltenbach, Auteur . - Paris : Nouvelle cité, 1985 . - 206 p. ; 22 cm. - ( Rencontres) . ISBN : 2-85313-114-9 Langues : Français Catégories : | Société et éthique:Dimension politique Société et éthique:Dimension sociale:Famille Société et éthique:Dimension sociale:Religions - Sacré
| Mots-clés : | "Protestants--France--Histoire" "Église_et_État--France--Histoire" Familles "Famille--France--Attitudes--Histoire" | Résumé : | .
Octobre 1985. Il y a trois siècles Louis XIV révoquait l’Edit de Nantes. Les protestants ne pourraient pas plus rester eux-mêmes que s’expatrier, un peu comme les juifs aujourd’hui en U.R.S.S. Les enfants protestants se voyaient donner la majorité à sept ans, manière de les séparer de leurs parents. Sinistre anticipation de ce que feront plus tard les pires des totalitarismes.
Pierre-Patrick Kaltenbach choisit cette date symbolique pour réfléchir sur la lame de fond culturelle qui, depuis dix ans, boulverse l’équilibre complexe des relations entre famille, associations, école, action sociale, attitudes religieuses et engagements politiques.
Aux professionnels du «Tout social-Tout politique» il suggère de réfléchir à trois «oublis».
Oubli du fait que les transformations lourdes des relations familiales ont tôt ou tard des conséquences électorales. S'il existe un rapport entre les barricades de 1968 et la victoire de la Gauche en 1981, quelles pourraient être en 1988 les conséquences du cri «Touche pas à mes gosses»?
Oubli que, passé un certain seuil, toute «socialisation» mal conduite suscite effets pervers et réflexes hostiles aux appareils même les mieux intentionnés.
Sous-estimation des surprenantes conséquences politiques en France et dans le monde, des attitudes religieuses inconscientes alors même que les églises officielles entrent en grave déclin. D'où la proposition centrale de l'ouvrage.
Quoique minoritaire et dispersé, le protestantisme a conservé sa seule différence utile: une préférence pour la laïcité si l'on entend ce mot au sens de garant de la société civile. Et l'auteur de suggérer des alliances entre laïcs, catholiques, francs-maçons, juifs, étrangers, musulmans, etc., pour constituer une force d'un genre nouveau opposant davantage le Bas et le Haut que la Gauche et la Droite.
Pierre-Patrick Kaltenbach, protestant, ancien élève de l'ENA, conseiller à la Cour des Comptes, est l'actuel président des Associations Familiales Protestantes. C'est à son initiative que s'est tenu, en octobre 1984, le Congrès de Fontevraud sur la famille (dont nous reproduisons ici les interventions essentielles) et qui réunissait Jean Carbonnier, Jacques Ellul, France Quéré, Evelyne Sullerot, Nelly Viallaneix...
| Note de contenu : | En appendice, "Mariage, famille et société civile", actes du colloque de Fontevraud, octobre 1984 | Permalink : | http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1071 |
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