Titre : | Soins curatifs, soins palliatifs : leurs différences, leur complémentarité | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Claire Kebers, Auteur | Editeur : | Bruxelles : Éd. Racine | Année de publication : | 2005 | Collection : | Les racines de la science | Importance : | 172 p. | Présentation : | couv. ill. en coul. | Format : | 23 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 2-87386-429-X | Langues : | Français | Catégories : | Médecine:Relation entre professionnels de santé et patients Neurosciences - Santé mentale:Psychologie Réanimation - Fin de vie:soins de fin de vie - Soins palliatifs
| Mots-clés : | "Soins_palliatifs" "Malades--Psychologie" "Soins_aux_malades--Aspect_psychologique" "Relations_personnel_médical_patient" "Soins_aux_mourants" "Soins_palliatifs_et_accompagnement" | Résumé : | .
Pourquoi rassembler soins curatifs et soins palliatifs dans un même ouvrage? Parce qu'il n'y a pas d'endroits, pas de services hospitaliers, pas de disciplines médicales où les artisans de la médecine puissent se permettre de négliger la dimension humaine de leur métier, de leurs travaux, de leurs recherches. C'est d'ailleurs à partir des préoccupations scientifiques et techniques volontairement ou involontairement séparées des préoccupations de soins et d'accompagnement que la médecine s'est déshumanisée jusqu'à ne plus connaître et nommer le malade que sous l'angle de sa pathologie.
C'est sur ce terrain miné de la déshumanisation de la médecine que, comme l'on sait, les soins palliatifs se sont mobilisés en faveur de l'écoute et de l'accompagnement des grands malades en fin de vie. Mais ceci étant, la tentation existe pour la médecine curative d'enkyster la mort dans des lieux spécifiques, ce qui la dispense d'avoir à se soucier d'un accompagnement qu'elle juge ou qu'elle croit n'être réservé qu'à des malades en fin de vie. Il en résulte une dichotomie entre médecine curative et médecine palliative dont les patients, et jusqu'aux familles, font les frais. Non qu'ils se plaignent d'être mal soignés, mais bien d'être peu accueillis, mal écoutés, pas compris en tant que personnes à part entière.
La poursuite des progrès en médecine dont personne ne conteste la nécessité, dont tout le monde salue les extraordinaires développements, doit aujourd'hui avoir pour contrepartie indispensable l'accompagnement humain et spirituel des malades et des mourants, quel que soit le service où il est pris soin des uns et des autres.
Claire Kebers
Psychothérapeute, membre fondateur de l'asbl CEFEM (Centre de formation à l'écoute du malade), formatrice à l'Association pluraliste de soins palliatifs région Bruxelles-Capitale et animatrice de lieux de deuil et de supervisions, elle est également intervenante dans la formation en "Soins Palliatifs et qualité de vie" de l'Ecole de Santé publique de l'Université catholique de Louvain, en collaboration avec l 'unité d'éthique biomédicale de la faculté de médecine et de l'unité de soins continus des Cliniques universitaires Saint-Luc. | Permalink : | http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3557 |
Soins curatifs, soins palliatifs : leurs différences, leur complémentarité [texte imprimé] / Claire Kebers, Auteur . - Bruxelles : Éd. Racine, 2005 . - 172 p. : couv. ill. en coul. ; 23 cm. - ( Les racines de la science) . ISBN : 2-87386-429-X Langues : Français Catégories : | Médecine:Relation entre professionnels de santé et patients Neurosciences - Santé mentale:Psychologie Réanimation - Fin de vie:soins de fin de vie - Soins palliatifs
| Mots-clés : | "Soins_palliatifs" "Malades--Psychologie" "Soins_aux_malades--Aspect_psychologique" "Relations_personnel_médical_patient" "Soins_aux_mourants" "Soins_palliatifs_et_accompagnement" | Résumé : | .
Pourquoi rassembler soins curatifs et soins palliatifs dans un même ouvrage? Parce qu'il n'y a pas d'endroits, pas de services hospitaliers, pas de disciplines médicales où les artisans de la médecine puissent se permettre de négliger la dimension humaine de leur métier, de leurs travaux, de leurs recherches. C'est d'ailleurs à partir des préoccupations scientifiques et techniques volontairement ou involontairement séparées des préoccupations de soins et d'accompagnement que la médecine s'est déshumanisée jusqu'à ne plus connaître et nommer le malade que sous l'angle de sa pathologie.
C'est sur ce terrain miné de la déshumanisation de la médecine que, comme l'on sait, les soins palliatifs se sont mobilisés en faveur de l'écoute et de l'accompagnement des grands malades en fin de vie. Mais ceci étant, la tentation existe pour la médecine curative d'enkyster la mort dans des lieux spécifiques, ce qui la dispense d'avoir à se soucier d'un accompagnement qu'elle juge ou qu'elle croit n'être réservé qu'à des malades en fin de vie. Il en résulte une dichotomie entre médecine curative et médecine palliative dont les patients, et jusqu'aux familles, font les frais. Non qu'ils se plaignent d'être mal soignés, mais bien d'être peu accueillis, mal écoutés, pas compris en tant que personnes à part entière.
La poursuite des progrès en médecine dont personne ne conteste la nécessité, dont tout le monde salue les extraordinaires développements, doit aujourd'hui avoir pour contrepartie indispensable l'accompagnement humain et spirituel des malades et des mourants, quel que soit le service où il est pris soin des uns et des autres.
Claire Kebers
Psychothérapeute, membre fondateur de l'asbl CEFEM (Centre de formation à l'écoute du malade), formatrice à l'Association pluraliste de soins palliatifs région Bruxelles-Capitale et animatrice de lieux de deuil et de supervisions, elle est également intervenante dans la formation en "Soins Palliatifs et qualité de vie" de l'Ecole de Santé publique de l'Université catholique de Louvain, en collaboration avec l 'unité d'éthique biomédicale de la faculté de médecine et de l'unité de soins continus des Cliniques universitaires Saint-Luc. | Permalink : | http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3557 |
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