Titre : | La fêlure du monde : éthique et sida | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | André Glucksmann, Auteur | Editeur : | Paris : Flammarion | Année de publication : | 1994 | Importance : | 294 p. | Présentation : | couv. ill. en coul. | Format : | 22 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 2-8-08066720-3 | Langues : | Français | Catégories : | Ethique:Ethique biomédicale Maladies:Etude des maladies:SIDA, VIH, Hépatites Philosophie:Philosophie des sciences
| Mots-clés : | Sida "Sciences--Aspect_moral" "Morale_politique" "Éthique_médicale" "Sida--Aspect_social" Responsabilité | Résumé : | .
Oui, il existe une responsabilité humaine, éthique et juridique du savant face aux formidables pouvoirs que la science moderne lui confère. Ni Einstein, ni Sakharov, ni Oppenheimer n'ont estimé déshonorant de rendre compte, en citoyens, des capacités dont ils dotaient, en chercheurs, les États.
Oui, il existe une responsabilité propre au corps médical et à l'ensemble des spécialistes de la santé, qui manipulent des puissances vitales et létales. Le transfuseur, au même titre que l'employé de Tchernobyl, décide, pour partie, du futur de l'humanité.
Oui, il existe une responsabilité de chacun: le sida réveille les questions fondamentales; la plus intime, celle de la confiance que se portent deux êtres qui s'aiment; la plus sociale, dans une situation où, fût-ce à son insu, tout homme, toute femme peut en même temps aimer et tuer.
| Permalink : | http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=68 |
La fêlure du monde : éthique et sida [texte imprimé] / André Glucksmann, Auteur . - Paris : Flammarion, 1994 . - 294 p. : couv. ill. en coul. ; 22 cm. ISSN : 2-8-08066720-3 Langues : Français Catégories : | Ethique:Ethique biomédicale Maladies:Etude des maladies:SIDA, VIH, Hépatites Philosophie:Philosophie des sciences
| Mots-clés : | Sida "Sciences--Aspect_moral" "Morale_politique" "Éthique_médicale" "Sida--Aspect_social" Responsabilité | Résumé : | .
Oui, il existe une responsabilité humaine, éthique et juridique du savant face aux formidables pouvoirs que la science moderne lui confère. Ni Einstein, ni Sakharov, ni Oppenheimer n'ont estimé déshonorant de rendre compte, en citoyens, des capacités dont ils dotaient, en chercheurs, les États.
Oui, il existe une responsabilité propre au corps médical et à l'ensemble des spécialistes de la santé, qui manipulent des puissances vitales et létales. Le transfuseur, au même titre que l'employé de Tchernobyl, décide, pour partie, du futur de l'humanité.
Oui, il existe une responsabilité de chacun: le sida réveille les questions fondamentales; la plus intime, celle de la confiance que se portent deux êtres qui s'aiment; la plus sociale, dans une situation où, fût-ce à son insu, tout homme, toute femme peut en même temps aimer et tuer.
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