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Histoire naturelle et artificielle de la procréation / Jacques Gonzalès
Titre : Histoire naturelle et artificielle de la procréation Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Gonzalès, Auteur Editeur : Paris : Bordas Année de publication : 1996 Collection : Cultures Importance : 400 p.-XXXII p. de pl. en coul. Présentation : ill., couv. ill. Format : 27 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-04-27186-4 Langues : Français Catégories : Reproduction - Sexualité:Assistance médicale à la procréation
Reproduction - Sexualité:Procréation
Société et éthique:Dimension sociale:HistoireMots-clés : "Procréation_médicalement_assistée--Histoire" "Reproduction_humaine--Histoire" "REPRODUCTION--HISTOIRE" Résumé : .
Découvrir et comprendre quels furent et sont encore les intérêts qui poussèrent l'homme à interpréter, régler et peut-être maîtriser sa propre génération telle est l'ambition de l'Histoire naturelle et artificielle de la procréation.
Ni livre de médecine, ni histoire de la sexualité ou de la génétique, l'ouvrage se veut d'abord une exploration à travers les siècles des mythes, des croyances, des représentations peu à peu scientifiques qui se mêlent encore aux avancées contemporaines de l'assistance médicale à la procréation.
Des premiers cultes de la fécondité à la Renaissance, procréation et naissance du monde sont les deux pôles de la réflexion pré-scientifique où microcosme et macrocosme sont supposés se correspondre : les substances primordiales, puis la notion de semence sont censées expliquer la génération de l'homme et la genèse du monde, mais malgré les balbutiements de l'anatomie, aucun mécanisme n'est vraiment mis à jour.
Il faut attendre le XVIIe siècle pour découvrir le mécanisme de l'ovulation: mais la querelle entre «ovistes» et «animalculistes» va considérablement obscurcir, jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, le débat où philosophes, théologiens et hommes de science s'affrontent: de l'œuf ou de l'«homoncule» lequel peut rendre compte de la genèse de l'individu?
La science ne se libère que peu à peu de la croyance: au XVIIe siècle, à la veille de la Révolution, un médecin anglais affirme qu'une femme venait d'accoucher de lapins! Et à la même époque, de savants traités assurent que pour faire des enfants, on peut se passer de mâle!
En 1838, la formulation de la théorie cellulaire déplace le débat: l'ovule, l'embryon sont des cellules; mais qu'est-ce que le spermatozoïde? Un parasite du sperme né par génération spontanée? L'apport de Pasteur, la découverte du mécanisme de la fécondation, la reconnaissance de la division cellulaire et des chromosomes sont autant d'avancées fécondes; mais à nouveau le débat se déplace: le darwinisme focalise la compréhension de la reproduction sur la question de l'hérédité. Du singe à l'homme, des théories raciales aux fantasmes eugénistes, la science s'égare et ignore pendant trente-cinq ans les travaux de Mendel.
Vers 1860, un journal médical américain rapporte qu'une balle perdue a fécondé une femme parce qu'elle avait au préalable traversé le testicule d'un soldat... L'entrelacs de la science et de théories ou croyances vaguement étayées se poursuit jusqu'à l'époque contemporaine.
Si l'endocrinologie et la génétique bouleversent, au XXe siècle, la compréhension de la procréation et permettent la mise au point des procédures de fécondation in vitro, la congélation d'embryon et l'ICSI, les croyances et les mythes continuent de polluer le débat éthique: la crainte d'une nouvelle forme d'eugénisme doit-elle l'emporter sur l'acquis d'une certaine maîtrise des naissances et de quelques milliers de victoires sur la stérilité?
Jacques Gonzalès
Docteur en médecine, docteur en biologie humaine, Jacques Gonzalès est biologiste à l'hôpital Pitié-Salpêtrière, spécialiste de la stérilité du couple et de l'assistance médicale à la procréation.
Il est professeur de biologie du développement et de la reproduction à l'université Pierre et Marie Curie (Paris VI). Il y enseigne aussi l'histoire de la médecine et est responsable du Centre de documentation d'histoire de la médecine de Pans VI.
Chargé de mission pour la diffusion de la culture scientifique auprès du président de l'université, directeur de l'université dans la cité (université inter-âges de Paris VI), il est fortement impliqué dans la transmission au public des connaissances universitaires et mène de front des programmes d'information tant au niveau national qu'international.
Note de contenu : Bibliogr. p. 391-394. Index Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1057 Histoire naturelle et artificielle de la procréation [texte imprimé] / Jacques Gonzalès, Auteur . - Paris : Bordas, 1996 . - 400 p.-XXXII p. de pl. en coul. : ill., couv. ill. ; 27 cm. - (Cultures) .
ISSN : 2-04-27186-4
Langues : Français
Catégories : Reproduction - Sexualité:Assistance médicale à la procréation
Reproduction - Sexualité:Procréation
Société et éthique:Dimension sociale:HistoireMots-clés : "Procréation_médicalement_assistée--Histoire" "Reproduction_humaine--Histoire" "REPRODUCTION--HISTOIRE" Résumé : .
Découvrir et comprendre quels furent et sont encore les intérêts qui poussèrent l'homme à interpréter, régler et peut-être maîtriser sa propre génération telle est l'ambition de l'Histoire naturelle et artificielle de la procréation.
Ni livre de médecine, ni histoire de la sexualité ou de la génétique, l'ouvrage se veut d'abord une exploration à travers les siècles des mythes, des croyances, des représentations peu à peu scientifiques qui se mêlent encore aux avancées contemporaines de l'assistance médicale à la procréation.
Des premiers cultes de la fécondité à la Renaissance, procréation et naissance du monde sont les deux pôles de la réflexion pré-scientifique où microcosme et macrocosme sont supposés se correspondre : les substances primordiales, puis la notion de semence sont censées expliquer la génération de l'homme et la genèse du monde, mais malgré les balbutiements de l'anatomie, aucun mécanisme n'est vraiment mis à jour.
Il faut attendre le XVIIe siècle pour découvrir le mécanisme de l'ovulation: mais la querelle entre «ovistes» et «animalculistes» va considérablement obscurcir, jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, le débat où philosophes, théologiens et hommes de science s'affrontent: de l'œuf ou de l'«homoncule» lequel peut rendre compte de la genèse de l'individu?
La science ne se libère que peu à peu de la croyance: au XVIIe siècle, à la veille de la Révolution, un médecin anglais affirme qu'une femme venait d'accoucher de lapins! Et à la même époque, de savants traités assurent que pour faire des enfants, on peut se passer de mâle!
En 1838, la formulation de la théorie cellulaire déplace le débat: l'ovule, l'embryon sont des cellules; mais qu'est-ce que le spermatozoïde? Un parasite du sperme né par génération spontanée? L'apport de Pasteur, la découverte du mécanisme de la fécondation, la reconnaissance de la division cellulaire et des chromosomes sont autant d'avancées fécondes; mais à nouveau le débat se déplace: le darwinisme focalise la compréhension de la reproduction sur la question de l'hérédité. Du singe à l'homme, des théories raciales aux fantasmes eugénistes, la science s'égare et ignore pendant trente-cinq ans les travaux de Mendel.
Vers 1860, un journal médical américain rapporte qu'une balle perdue a fécondé une femme parce qu'elle avait au préalable traversé le testicule d'un soldat... L'entrelacs de la science et de théories ou croyances vaguement étayées se poursuit jusqu'à l'époque contemporaine.
Si l'endocrinologie et la génétique bouleversent, au XXe siècle, la compréhension de la procréation et permettent la mise au point des procédures de fécondation in vitro, la congélation d'embryon et l'ICSI, les croyances et les mythes continuent de polluer le débat éthique: la crainte d'une nouvelle forme d'eugénisme doit-elle l'emporter sur l'acquis d'une certaine maîtrise des naissances et de quelques milliers de victoires sur la stérilité?
Jacques Gonzalès
Docteur en médecine, docteur en biologie humaine, Jacques Gonzalès est biologiste à l'hôpital Pitié-Salpêtrière, spécialiste de la stérilité du couple et de l'assistance médicale à la procréation.
Il est professeur de biologie du développement et de la reproduction à l'université Pierre et Marie Curie (Paris VI). Il y enseigne aussi l'histoire de la médecine et est responsable du Centre de documentation d'histoire de la médecine de Pans VI.
Chargé de mission pour la diffusion de la culture scientifique auprès du président de l'université, directeur de l'université dans la cité (université inter-âges de Paris VI), il est fortement impliqué dans la transmission au public des connaissances universitaires et mène de front des programmes d'information tant au niveau national qu'international.
Note de contenu : Bibliogr. p. 391-394. Index Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1057 Exemplaires
Code-barres Cote Support Disponibilité 10936 06GON Ouvrage Disponible L'homme maître de la vie? / François Dagognet
Titre : L'homme maître de la vie? : penser le vivant Type de document : texte imprimé Auteurs : François Dagognet, Auteur Editeur : Paris : Bordas Année de publication : 2003 Collection : Philosophie présente Importance : 239 p. Présentation : ill., couv. ill. en coul. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-04-729812-1 Langues : Français Catégories : Philosophie:Philosophie des sciences
Sciences:Sciences:BiologieMots-clés : "Biologie--Philosophie" "Vie_biologie--Origines" Bioéthique Résumé : .
On a cru, longtemps, que le soleil tournait autour de la Terre. La «révolution copernicienne» a changé notre regard sur l'univers. Aujourd'hui, la «révolution biogénomique» impose d'autres bouleversements. L'homme cesse d'être entièrement soumis à la vie, mais la vie commence à dépendre de l'homme, qui peu à peu en devient le maître. Le bio-pouvoir, assailli par des fantasmes de toute nature, se veut libre, et, sous couvert de scientificité, désirerait échapper aux contrôles. Convient-il de lui fixer des limites? La philosophie a toujours tenté de comprendre la vie, mais ne peut pas ne pas se soucier de ce qu'entraînerait, sur le plan social, humain, le déploiement d'une telle «puissance prométhéenne». Il vaut la peine, assurément, d'écouter sa voix.
Note de contenu : Bibliogr. p. 237-238 Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1137 L'homme maître de la vie? : penser le vivant [texte imprimé] / François Dagognet, Auteur . - Paris : Bordas, 2003 . - 239 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 22 cm. - (Philosophie présente) .
ISBN : 2-04-729812-1
Langues : Français
Catégories : Philosophie:Philosophie des sciences
Sciences:Sciences:BiologieMots-clés : "Biologie--Philosophie" "Vie_biologie--Origines" Bioéthique Résumé : .
On a cru, longtemps, que le soleil tournait autour de la Terre. La «révolution copernicienne» a changé notre regard sur l'univers. Aujourd'hui, la «révolution biogénomique» impose d'autres bouleversements. L'homme cesse d'être entièrement soumis à la vie, mais la vie commence à dépendre de l'homme, qui peu à peu en devient le maître. Le bio-pouvoir, assailli par des fantasmes de toute nature, se veut libre, et, sous couvert de scientificité, désirerait échapper aux contrôles. Convient-il de lui fixer des limites? La philosophie a toujours tenté de comprendre la vie, mais ne peut pas ne pas se soucier de ce qu'entraînerait, sur le plan social, humain, le déploiement d'une telle «puissance prométhéenne». Il vaut la peine, assurément, d'écouter sa voix.
Note de contenu : Bibliogr. p. 237-238 Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1137 Exemplaires
Code-barres Cote Support Disponibilité 10445 03DAG Ouvrage Disponible
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