Centre de Ressources et de Documentation de l'Espace Éthique PACA-Corse
En raison de circonstances exceptionnelles, l'accès au centre de documentation n'est possible que sur réservation.
A partir de cette page vous pouvez :
Retourner au premier écran avec les étagères virtuelles... | Votre compte |
Détail de l'auteur
Auteur D. Rodriguez-Arias |
Documents disponibles écrits par cet auteur
Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche Interroger des sources externes
Le débat bioéthique sur le don d’organes : est-ce que tout s’arrête lorsque le cœur cesse de battre ? / I. Ortega-Deballon ; A.-M. Lagacé ; D. Rodriguez-Arias in Ethique et santé, Vol.12 N°3 (Septembre 2015)
[article]
Titre : Le débat bioéthique sur le don d’organes : est-ce que tout s’arrête lorsque le cœur cesse de battre ? Type de document : texte imprimé Auteurs : I. Ortega-Deballon, Auteur ; A.-M. Lagacé, Auteur ; D. Rodriguez-Arias, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 156-165 Langues : Français Mots-clés : "Don_organes" "Don_non_contrôlé" "Détermination_de_la_mort" "Mort_circulatoire" "Mort_neurologique" Réanimation "Arrêt_cardiaque" Bioéthique "Urgences_préhospitalières" Résumé : .
Déterminer le moment exact où se produit la mort humaine a été un défi constant tout au long de l’Histoire. Hélas, généralement la mort ne survient pas de manière abrupte, à un moment précis ni à toutes les parties de l’organisme de façon simultanée. La résistance des cellules humaines à la dégradation due à une privation d’oxygène varie en fonction du type de cellule. Il est possible, par exemple, de greffer avec succès les cornées d’un défunt jusqu’à sept jours après qu’il soit déclaré mort. En fait, l’absence absolue de toute activité résiduelle dans l’organisme ne pourrait se confirmer que beaucoup plus de temps après la perte du pouls, une fois que le processus de putréfaction est généralisé. Naturellement, il est peu souhaitable d’attendre jusqu’à ce moment-là pour pouvoir enfin déclarer la mort d’un individu. Nous, les personnes, avons des raisons pour déclarer la mort beaucoup plus tôt. Par exemple, nous avons besoin de faire le deuil et de ne pas repousser les rites funéraires en excès. Traditionnellement, pour s’assurer que la mort des malades était bien réelle, on attendait plusieurs jours avant de procéder à l’inhumation. De telles mesures de précaution s’avéraient un peu risquées en périodes d’épidémie, parce que les cadavres sont un vecteur dans la transmission de maladies. D’après Winslow, la peur d’être enterré vivant augmentait pendant ces périodes. De nos jours, il y a d’autres raisons qui nous poussent à déclarer la mort plus tôt. Par exemple, l’accès à des lits de soins de santé pour des patients avec pronostic de récupération qui attendent la ressource rare et la possibilité de sauver des vies grâce au don d’organes. D’un côté, il n’est pas permis d’extraire des organes vitaux à des personnes en vie, mais, de l’autre, attendre trop longtemps pourrait compromettre la qualité des organes à extraire et les probabilités de succès du greffon. Les problèmes théoriques et pratiques issus de la déclaration de la mort dans le contexte du don d’organes ont leur origine dans le défi d’obtenir des organes en conditions optimales sans que cela n’affecte la fin de vie des donneurs potentiels.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6996
in Ethique et santé > Vol.12 N°3 (Septembre 2015) . - p. 156-165[article] Le débat bioéthique sur le don d’organes : est-ce que tout s’arrête lorsque le cœur cesse de battre ? [texte imprimé] / I. Ortega-Deballon, Auteur ; A.-M. Lagacé, Auteur ; D. Rodriguez-Arias, Auteur . - 2015 . - p. 156-165.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.12 N°3 (Septembre 2015) . - p. 156-165
Mots-clés : "Don_organes" "Don_non_contrôlé" "Détermination_de_la_mort" "Mort_circulatoire" "Mort_neurologique" Réanimation "Arrêt_cardiaque" Bioéthique "Urgences_préhospitalières" Résumé : .
Déterminer le moment exact où se produit la mort humaine a été un défi constant tout au long de l’Histoire. Hélas, généralement la mort ne survient pas de manière abrupte, à un moment précis ni à toutes les parties de l’organisme de façon simultanée. La résistance des cellules humaines à la dégradation due à une privation d’oxygène varie en fonction du type de cellule. Il est possible, par exemple, de greffer avec succès les cornées d’un défunt jusqu’à sept jours après qu’il soit déclaré mort. En fait, l’absence absolue de toute activité résiduelle dans l’organisme ne pourrait se confirmer que beaucoup plus de temps après la perte du pouls, une fois que le processus de putréfaction est généralisé. Naturellement, il est peu souhaitable d’attendre jusqu’à ce moment-là pour pouvoir enfin déclarer la mort d’un individu. Nous, les personnes, avons des raisons pour déclarer la mort beaucoup plus tôt. Par exemple, nous avons besoin de faire le deuil et de ne pas repousser les rites funéraires en excès. Traditionnellement, pour s’assurer que la mort des malades était bien réelle, on attendait plusieurs jours avant de procéder à l’inhumation. De telles mesures de précaution s’avéraient un peu risquées en périodes d’épidémie, parce que les cadavres sont un vecteur dans la transmission de maladies. D’après Winslow, la peur d’être enterré vivant augmentait pendant ces périodes. De nos jours, il y a d’autres raisons qui nous poussent à déclarer la mort plus tôt. Par exemple, l’accès à des lits de soins de santé pour des patients avec pronostic de récupération qui attendent la ressource rare et la possibilité de sauver des vies grâce au don d’organes. D’un côté, il n’est pas permis d’extraire des organes vitaux à des personnes en vie, mais, de l’autre, attendre trop longtemps pourrait compromettre la qualité des organes à extraire et les probabilités de succès du greffon. Les problèmes théoriques et pratiques issus de la déclaration de la mort dans le contexte du don d’organes ont leur origine dans le défi d’obtenir des organes en conditions optimales sans que cela n’affecte la fin de vie des donneurs potentiels.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6996 Recherche biomédicale et populations vulnérables / Christian Hervé
Titre : Recherche biomédicale et populations vulnérables Type de document : texte imprimé Auteurs : Christian Hervé, Editeur scientifique ; Grégoire Moutel, Auteur ; D. Rodriguez-Arias, Auteur Editeur : Paris : L'Harmattan Année de publication : 2006 Collection : L' Éthique en mouvement, ISSN 1275-3653 Importance : 156 p. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-296-01461-5 Prix : 14,50 € Langues : Français Catégories : Sciences:Recherche:Expérimentation
Sciences:Recherche:Recherche biomédicaleMots-clés : "Médecine--Recherche--Aspect_moral" "Éthique_médicale" "Recherche_biomédicale" "Consentement_éclairé--droit_médical" "Expérimentation_humaine_en_médecine" Résumé : .
Un nouveau corpus est né: l’éthique de la recherche biomédicale.
Pourrait-il être absent de la réflexion et de la formation de ceux qui font et qui régulent la recherche clinique?
Dans ce contexte, la protection des personnes, en particulier quand elles sont vulnérables, nécessite une vigilance particulière.
Serait-il satisfaisant que tous les acteurs impliqués dans une chaîne de responsabilités n’évoquent pas ce corpus, de la conception jusqu’à la mise en pratique des protocoles de recherche?
L’objectif de ce livre n’est pas de répondre à toutes ces questions.
Son objectif est plutôt d’informer le lecteur sur les aspects et les enjeux éthiques, historiques, juridiques et philosophiques de la recherche biomédicale sur l’humain.
Ce livre s’inspire de l’expérience de près de 20 ans de travaux du Laboratoire d’Ethique Médicale de la Faculté de Médecine de l’Université Paris 5 et des études réalisées avec ses partenaires européens et internationaux. Ainsi, il associe des principes théoriques à des données issues d’évaluation des pratiques de terrain dans le cadre de la réalisation de mémoires de 3e cycle et de thèses disponibles pour la majorité sur le site www.ethique.inserm.fr.
Ce livre a été conçu à partir des travaux du laboratoire d’éthique médicale, de médecine légale, de droit de la santé de la Faculté de Médecine de l’Université Paris 5. Ce travail d’analyse et de synthèse fort documenté a été réalisé par David RODRIGUEZ-ARIAS, philosophe, professeur assistant à l’Université de Salamanque et doctorant en éthique médicale à l’Université Paris 5, le Dr. Grégoire MOUTEL, médecin, hospitalo-universitaire, maître de conférence, coordonnateur du Master de Recherche en éthique de Paris 5 et le Pr. Christian HERVE, Directeur du Laboratoire d’éthique médicale et de l’institut International de Recherche en Bioéthique (IIREB)Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3537 Recherche biomédicale et populations vulnérables [texte imprimé] / Christian Hervé, Editeur scientifique ; Grégoire Moutel, Auteur ; D. Rodriguez-Arias, Auteur . - Paris : L'Harmattan, 2006 . - 156 p. ; 24 cm. - (L' Éthique en mouvement, ISSN 1275-3653) .
ISBN : 2-296-01461-5 : 14,50 €
Langues : Français
Catégories : Sciences:Recherche:Expérimentation
Sciences:Recherche:Recherche biomédicaleMots-clés : "Médecine--Recherche--Aspect_moral" "Éthique_médicale" "Recherche_biomédicale" "Consentement_éclairé--droit_médical" "Expérimentation_humaine_en_médecine" Résumé : .
Un nouveau corpus est né: l’éthique de la recherche biomédicale.
Pourrait-il être absent de la réflexion et de la formation de ceux qui font et qui régulent la recherche clinique?
Dans ce contexte, la protection des personnes, en particulier quand elles sont vulnérables, nécessite une vigilance particulière.
Serait-il satisfaisant que tous les acteurs impliqués dans une chaîne de responsabilités n’évoquent pas ce corpus, de la conception jusqu’à la mise en pratique des protocoles de recherche?
L’objectif de ce livre n’est pas de répondre à toutes ces questions.
Son objectif est plutôt d’informer le lecteur sur les aspects et les enjeux éthiques, historiques, juridiques et philosophiques de la recherche biomédicale sur l’humain.
Ce livre s’inspire de l’expérience de près de 20 ans de travaux du Laboratoire d’Ethique Médicale de la Faculté de Médecine de l’Université Paris 5 et des études réalisées avec ses partenaires européens et internationaux. Ainsi, il associe des principes théoriques à des données issues d’évaluation des pratiques de terrain dans le cadre de la réalisation de mémoires de 3e cycle et de thèses disponibles pour la majorité sur le site www.ethique.inserm.fr.
Ce livre a été conçu à partir des travaux du laboratoire d’éthique médicale, de médecine légale, de droit de la santé de la Faculté de Médecine de l’Université Paris 5. Ce travail d’analyse et de synthèse fort documenté a été réalisé par David RODRIGUEZ-ARIAS, philosophe, professeur assistant à l’Université de Salamanque et doctorant en éthique médicale à l’Université Paris 5, le Dr. Grégoire MOUTEL, médecin, hospitalo-universitaire, maître de conférence, coordonnateur du Master de Recherche en éthique de Paris 5 et le Pr. Christian HERVE, Directeur du Laboratoire d’éthique médicale et de l’institut International de Recherche en Bioéthique (IIREB)Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3537 Exemplaires
Code-barres Cote Support Disponibilité 10826 05HER Ouvrage Disponible
pour une recherche utilisant le catalogue AMU: