Centre de Ressources et de Documentation de l'Espace Éthique PACA-Corse
En raison de circonstances exceptionnelles, l'accès au centre de documentation n'est possible que sur réservation.
A partir de cette page vous pouvez :
Retourner au premier écran avec les étagères virtuelles... | Votre compte |
Ethique et santé . Vol.12 N°3Tensions au coeur du soinMention de date : Septembre 2015 Paru le : 13/10/2015 |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panierEditorial - Patients, soignants, entre espoir et angoisse / Catherine Draperi in Ethique et santé, Vol.12 N°3 (Septembre 2015)
[article]
Titre : Editorial - Patients, soignants, entre espoir et angoisse Type de document : texte imprimé Auteurs : Catherine Draperi, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 153-155 Langues : Français Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6995
in Ethique et santé > Vol.12 N°3 (Septembre 2015) . - p. 153-155[article] Editorial - Patients, soignants, entre espoir et angoisse [texte imprimé] / Catherine Draperi, Auteur . - 2015 . - p. 153-155.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.12 N°3 (Septembre 2015) . - p. 153-155
Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6995 Le débat bioéthique sur le don d’organes : est-ce que tout s’arrête lorsque le cœur cesse de battre ? / I. Ortega-Deballon ; A.-M. Lagacé ; D. Rodriguez-Arias in Ethique et santé, Vol.12 N°3 (Septembre 2015)
[article]
Titre : Le débat bioéthique sur le don d’organes : est-ce que tout s’arrête lorsque le cœur cesse de battre ? Type de document : texte imprimé Auteurs : I. Ortega-Deballon, Auteur ; A.-M. Lagacé, Auteur ; D. Rodriguez-Arias, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 156-165 Langues : Français Mots-clés : "Don_organes" "Don_non_contrôlé" "Détermination_de_la_mort" "Mort_circulatoire" "Mort_neurologique" Réanimation "Arrêt_cardiaque" Bioéthique "Urgences_préhospitalières" Résumé : .
Déterminer le moment exact où se produit la mort humaine a été un défi constant tout au long de l’Histoire. Hélas, généralement la mort ne survient pas de manière abrupte, à un moment précis ni à toutes les parties de l’organisme de façon simultanée. La résistance des cellules humaines à la dégradation due à une privation d’oxygène varie en fonction du type de cellule. Il est possible, par exemple, de greffer avec succès les cornées d’un défunt jusqu’à sept jours après qu’il soit déclaré mort. En fait, l’absence absolue de toute activité résiduelle dans l’organisme ne pourrait se confirmer que beaucoup plus de temps après la perte du pouls, une fois que le processus de putréfaction est généralisé. Naturellement, il est peu souhaitable d’attendre jusqu’à ce moment-là pour pouvoir enfin déclarer la mort d’un individu. Nous, les personnes, avons des raisons pour déclarer la mort beaucoup plus tôt. Par exemple, nous avons besoin de faire le deuil et de ne pas repousser les rites funéraires en excès. Traditionnellement, pour s’assurer que la mort des malades était bien réelle, on attendait plusieurs jours avant de procéder à l’inhumation. De telles mesures de précaution s’avéraient un peu risquées en périodes d’épidémie, parce que les cadavres sont un vecteur dans la transmission de maladies. D’après Winslow, la peur d’être enterré vivant augmentait pendant ces périodes. De nos jours, il y a d’autres raisons qui nous poussent à déclarer la mort plus tôt. Par exemple, l’accès à des lits de soins de santé pour des patients avec pronostic de récupération qui attendent la ressource rare et la possibilité de sauver des vies grâce au don d’organes. D’un côté, il n’est pas permis d’extraire des organes vitaux à des personnes en vie, mais, de l’autre, attendre trop longtemps pourrait compromettre la qualité des organes à extraire et les probabilités de succès du greffon. Les problèmes théoriques et pratiques issus de la déclaration de la mort dans le contexte du don d’organes ont leur origine dans le défi d’obtenir des organes en conditions optimales sans que cela n’affecte la fin de vie des donneurs potentiels.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6996
in Ethique et santé > Vol.12 N°3 (Septembre 2015) . - p. 156-165[article] Le débat bioéthique sur le don d’organes : est-ce que tout s’arrête lorsque le cœur cesse de battre ? [texte imprimé] / I. Ortega-Deballon, Auteur ; A.-M. Lagacé, Auteur ; D. Rodriguez-Arias, Auteur . - 2015 . - p. 156-165.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.12 N°3 (Septembre 2015) . - p. 156-165
Mots-clés : "Don_organes" "Don_non_contrôlé" "Détermination_de_la_mort" "Mort_circulatoire" "Mort_neurologique" Réanimation "Arrêt_cardiaque" Bioéthique "Urgences_préhospitalières" Résumé : .
Déterminer le moment exact où se produit la mort humaine a été un défi constant tout au long de l’Histoire. Hélas, généralement la mort ne survient pas de manière abrupte, à un moment précis ni à toutes les parties de l’organisme de façon simultanée. La résistance des cellules humaines à la dégradation due à une privation d’oxygène varie en fonction du type de cellule. Il est possible, par exemple, de greffer avec succès les cornées d’un défunt jusqu’à sept jours après qu’il soit déclaré mort. En fait, l’absence absolue de toute activité résiduelle dans l’organisme ne pourrait se confirmer que beaucoup plus de temps après la perte du pouls, une fois que le processus de putréfaction est généralisé. Naturellement, il est peu souhaitable d’attendre jusqu’à ce moment-là pour pouvoir enfin déclarer la mort d’un individu. Nous, les personnes, avons des raisons pour déclarer la mort beaucoup plus tôt. Par exemple, nous avons besoin de faire le deuil et de ne pas repousser les rites funéraires en excès. Traditionnellement, pour s’assurer que la mort des malades était bien réelle, on attendait plusieurs jours avant de procéder à l’inhumation. De telles mesures de précaution s’avéraient un peu risquées en périodes d’épidémie, parce que les cadavres sont un vecteur dans la transmission de maladies. D’après Winslow, la peur d’être enterré vivant augmentait pendant ces périodes. De nos jours, il y a d’autres raisons qui nous poussent à déclarer la mort plus tôt. Par exemple, l’accès à des lits de soins de santé pour des patients avec pronostic de récupération qui attendent la ressource rare et la possibilité de sauver des vies grâce au don d’organes. D’un côté, il n’est pas permis d’extraire des organes vitaux à des personnes en vie, mais, de l’autre, attendre trop longtemps pourrait compromettre la qualité des organes à extraire et les probabilités de succès du greffon. Les problèmes théoriques et pratiques issus de la déclaration de la mort dans le contexte du don d’organes ont leur origine dans le défi d’obtenir des organes en conditions optimales sans que cela n’affecte la fin de vie des donneurs potentiels.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6996 Entre patience et inquiétude : ce qui fonde l’éthique au lit du patient / Michel Geoffroy in Ethique et santé, Vol.12 N°3 (Septembre 2015)
[article]
Titre : Entre patience et inquiétude : ce qui fonde l’éthique au lit du patient Type de document : texte imprimé Auteurs : Michel Geoffroy, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 166-170 Langues : Français Mots-clés : "Soins_palliatifs" Temporalité Patience Inquiétude Résumé : .
L’exemple des soins palliatifs et la prise de conscience qu’ils permettent – la temporalité des divers protagonistes (malade, famille, soignant) se structure différemment pour chacun d’eux – montrent que la pratique du soin nécessite la patience, vertu que l’on peut définir comme « attente du temps de l’autre ». Cette patience du soignant rétablit une symétrie entre le patient (celui qui souffre) et le Patient (doué de la vertu de patience) et constitue, grâce à l’in-quiétude (non-adéquation de soi à soi) qui en est la condition, le fondement même de l’interrogation éthique.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6997
in Ethique et santé > Vol.12 N°3 (Septembre 2015) . - p. 166-170[article] Entre patience et inquiétude : ce qui fonde l’éthique au lit du patient [texte imprimé] / Michel Geoffroy, Auteur . - 2015 . - p. 166-170.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.12 N°3 (Septembre 2015) . - p. 166-170
Mots-clés : "Soins_palliatifs" Temporalité Patience Inquiétude Résumé : .
L’exemple des soins palliatifs et la prise de conscience qu’ils permettent – la temporalité des divers protagonistes (malade, famille, soignant) se structure différemment pour chacun d’eux – montrent que la pratique du soin nécessite la patience, vertu que l’on peut définir comme « attente du temps de l’autre ». Cette patience du soignant rétablit une symétrie entre le patient (celui qui souffre) et le Patient (doué de la vertu de patience) et constitue, grâce à l’in-quiétude (non-adéquation de soi à soi) qui en est la condition, le fondement même de l’interrogation éthique.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6997 La personne de confiance : analyse de sa posture dans notre pratique / M. Khetta ; E. Guédon ; D. Martin ; A. Bounacer ; Sophie Haas in Ethique et santé, Vol.12 N°3 (Septembre 2015)
[article]
Titre : La personne de confiance : analyse de sa posture dans notre pratique Type de document : texte imprimé Auteurs : M. Khetta, Auteur ; E. Guédon, Auteur ; D. Martin, Auteur ; A. Bounacer, Auteur ; Sophie Haas, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 171-176 Langues : Français Mots-clés : "Personne_de_confiance" "Connaissances_des_lois" "Droits_des_patients" Responsabilité Autonomie Résumé : .
Le cadre législatif français permet à tout patient de désigner une personne de confiance, qui sera amenée à soutenir et à accompagner le malade tout au long de son parcours médical. Elle a également un rôle consultatif majeur si le patient ne peut s’exprimer. Cette fonction soulève la question de l’autonomie du patient inconscient, et implique des responsabilités potentiellement importantes, que les personnes désignées sous-estiment. Ce travail a pour but de comparer les rôles théoriques aux rôles exercés en pratique quotidienne par les personnes désignées, au sein de plusieurs services hospitaliers et à domicile. Les objectifs secondaires sont d’évaluer les connaissances des textes par les patients et leurs personnes de confiance, et de faire le point sur le vécu de la personne désignée. Les résultats des 129 questionnaires révèlent une grande discordance entre la loi et la pratique, en lien avec une mauvaise connaissance des textes législatifs, aussi bien par les malades que par les personnes désignées. Cette carence est probablement en partie due à un manque d’informations de la part des soignants (61 % des patients et 56 % des personnes de confiance disent ne pas avoir reçu d’information). Les conditions de désignation ne sont peut-être pas propices à un choix éclairé, beaucoup d’informations médicales et administratives étant demandées à l’arrivée du patient, fragilisé par une situation imposant une hospitalisation. Les personnes désignées semblent plus souvent correspondre aux personnes « à prévenir », et en qui les malades « ont confiance », plus qu’aux personnes de confiance telle que la loi le propose. Soixante et onze pour cent d’entre elles ont déjà aidé leur proche à prendre une décision médicale, et 69 % ont déjà accompagné leur proche plus de trois fois à des entretiens médicaux lors d’annonce diagnostique, de suivi et/ou d’aggravation. Ces chiffres montrent une certaine implication dans le parcours de santé de leur proche. La plupart des personnes désignées ont accepté d’emblée ce rôle, qu’elles vivent de façon légitime, naturelle, évidente. Cependant, seules 8 personnes de confiance évoquent spontanément la notion de responsabilité à propos de leur ressenti sur leur statut. Pourtant, devant les progrès incessants de la médecine, provoquant parfois des situations complexes sur le plan éthique, la mission de la personne de confiance est renforcée. Des améliorations sont à envisager afin de faire appliquer cette loi, au service des patients. Il en est de même pour faire connaître la notion de directives anticipées, rédigées par seulement 3 des patients interrogés…Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6998
in Ethique et santé > Vol.12 N°3 (Septembre 2015) . - p. 171-176[article] La personne de confiance : analyse de sa posture dans notre pratique [texte imprimé] / M. Khetta, Auteur ; E. Guédon, Auteur ; D. Martin, Auteur ; A. Bounacer, Auteur ; Sophie Haas, Auteur . - 2015 . - p. 171-176.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.12 N°3 (Septembre 2015) . - p. 171-176
Mots-clés : "Personne_de_confiance" "Connaissances_des_lois" "Droits_des_patients" Responsabilité Autonomie Résumé : .
Le cadre législatif français permet à tout patient de désigner une personne de confiance, qui sera amenée à soutenir et à accompagner le malade tout au long de son parcours médical. Elle a également un rôle consultatif majeur si le patient ne peut s’exprimer. Cette fonction soulève la question de l’autonomie du patient inconscient, et implique des responsabilités potentiellement importantes, que les personnes désignées sous-estiment. Ce travail a pour but de comparer les rôles théoriques aux rôles exercés en pratique quotidienne par les personnes désignées, au sein de plusieurs services hospitaliers et à domicile. Les objectifs secondaires sont d’évaluer les connaissances des textes par les patients et leurs personnes de confiance, et de faire le point sur le vécu de la personne désignée. Les résultats des 129 questionnaires révèlent une grande discordance entre la loi et la pratique, en lien avec une mauvaise connaissance des textes législatifs, aussi bien par les malades que par les personnes désignées. Cette carence est probablement en partie due à un manque d’informations de la part des soignants (61 % des patients et 56 % des personnes de confiance disent ne pas avoir reçu d’information). Les conditions de désignation ne sont peut-être pas propices à un choix éclairé, beaucoup d’informations médicales et administratives étant demandées à l’arrivée du patient, fragilisé par une situation imposant une hospitalisation. Les personnes désignées semblent plus souvent correspondre aux personnes « à prévenir », et en qui les malades « ont confiance », plus qu’aux personnes de confiance telle que la loi le propose. Soixante et onze pour cent d’entre elles ont déjà aidé leur proche à prendre une décision médicale, et 69 % ont déjà accompagné leur proche plus de trois fois à des entretiens médicaux lors d’annonce diagnostique, de suivi et/ou d’aggravation. Ces chiffres montrent une certaine implication dans le parcours de santé de leur proche. La plupart des personnes désignées ont accepté d’emblée ce rôle, qu’elles vivent de façon légitime, naturelle, évidente. Cependant, seules 8 personnes de confiance évoquent spontanément la notion de responsabilité à propos de leur ressenti sur leur statut. Pourtant, devant les progrès incessants de la médecine, provoquant parfois des situations complexes sur le plan éthique, la mission de la personne de confiance est renforcée. Des améliorations sont à envisager afin de faire appliquer cette loi, au service des patients. Il en est de même pour faire connaître la notion de directives anticipées, rédigées par seulement 3 des patients interrogés…Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6998 Justice et paternalisme dans les essais précoces en cancérologie / R. Merrill in Ethique et santé, Vol.12 N°3 (Septembre 2015)
[article]
Titre : Justice et paternalisme dans les essais précoces en cancérologie Type de document : texte imprimé Auteurs : R. Merrill, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 177-181 Langues : Français Mots-clés : "Éthique_de_la_recherche_clinique" "Essais_précoces_en_cancérologie" Justice Paternalisme Résumé : .
Certaines discussions récentes sur la recherche clinique comme celle sur l’éthique des essais précoces en cancérologie ont attiré l’attention sur la nature paternaliste du cadre éthique nécessaire à la protection des intérêts des personnes. Plus particulièrement, il a été suggéré par certains auteurs que tout essai clinique qui impose un niveau élevé de risque sur des sujets de recherche devrait être considéré comme éthiquement inacceptable. Dans cet article, je commence par exposer un argument en faveur de la restriction paternaliste de la liberté des personnes de participer à des essais précoces. Je poursuis en formulant deux objections à cet argument paternaliste. J’explique ensuite de quelle manière cet argument paternaliste peut être défendu lorsqu’il est fondé sur des considérations de justice distributive. Je termine en observant que même si l’argument paternaliste fondé sur la justice distributive doit être rejeté, le fait est que de toute façon le paternalisme est inévitable dans les politiques publiques de santé.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6999
in Ethique et santé > Vol.12 N°3 (Septembre 2015) . - p. 177-181[article] Justice et paternalisme dans les essais précoces en cancérologie [texte imprimé] / R. Merrill, Auteur . - 2015 . - p. 177-181.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.12 N°3 (Septembre 2015) . - p. 177-181
Mots-clés : "Éthique_de_la_recherche_clinique" "Essais_précoces_en_cancérologie" Justice Paternalisme Résumé : .
Certaines discussions récentes sur la recherche clinique comme celle sur l’éthique des essais précoces en cancérologie ont attiré l’attention sur la nature paternaliste du cadre éthique nécessaire à la protection des intérêts des personnes. Plus particulièrement, il a été suggéré par certains auteurs que tout essai clinique qui impose un niveau élevé de risque sur des sujets de recherche devrait être considéré comme éthiquement inacceptable. Dans cet article, je commence par exposer un argument en faveur de la restriction paternaliste de la liberté des personnes de participer à des essais précoces. Je poursuis en formulant deux objections à cet argument paternaliste. J’explique ensuite de quelle manière cet argument paternaliste peut être défendu lorsqu’il est fondé sur des considérations de justice distributive. Je termine en observant que même si l’argument paternaliste fondé sur la justice distributive doit être rejeté, le fait est que de toute façon le paternalisme est inévitable dans les politiques publiques de santé.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6999 Une réalité institutionnelle du tri en médecine ou comment faire au mieux ? / Karine Bréhaux in Ethique et santé, Vol.12 N°3 (Septembre 2015)
[article]
Titre : Une réalité institutionnelle du tri en médecine ou comment faire au mieux ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Karine Bréhaux (1976-....), Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 182-189 Langues : Français Mots-clés : Soin "Logique_utilitariste" Libéralisme Égalitarisme Tri Résumé : .
Comment peut-on faire du soin aujourd’hui ? Comment substituer une logique égalitariste à une logique utilitariste ? Le triage est à la fois une promesse et une épreuve : un fondement de l’identité et de la profession médicale moderne et une intrusion menaçante des contraintes économiques et politiques dans la décision médicale. Comment maintenir une offre de soins efficace avec nos fondements libéraux et sociétaux ? Ce double mouvement économique libéral-égalitariste fait du triage le pivot de débats autour des pratiques médicales. Cela pose aussi la question des critères éthiques et médicaux qui définissent l’accès des patients individuels à des ressources rares. Ce devoir de secours mobilise les citoyens, autour de valeurs et entre dans le champ des questions politiques. L’évaluation de la performance d’un système de santé et de ses moyens où il existe une pluralité de valeurs peut tromper la rationalité utilitariste. Nous superposons aux questions politiques du vivre ensemble les questions de principes qui se tranchent au cas par cas.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7000
in Ethique et santé > Vol.12 N°3 (Septembre 2015) . - p. 182-189[article] Une réalité institutionnelle du tri en médecine ou comment faire au mieux ? [texte imprimé] / Karine Bréhaux (1976-....), Auteur . - 2015 . - p. 182-189.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.12 N°3 (Septembre 2015) . - p. 182-189
Mots-clés : Soin "Logique_utilitariste" Libéralisme Égalitarisme Tri Résumé : .
Comment peut-on faire du soin aujourd’hui ? Comment substituer une logique égalitariste à une logique utilitariste ? Le triage est à la fois une promesse et une épreuve : un fondement de l’identité et de la profession médicale moderne et une intrusion menaçante des contraintes économiques et politiques dans la décision médicale. Comment maintenir une offre de soins efficace avec nos fondements libéraux et sociétaux ? Ce double mouvement économique libéral-égalitariste fait du triage le pivot de débats autour des pratiques médicales. Cela pose aussi la question des critères éthiques et médicaux qui définissent l’accès des patients individuels à des ressources rares. Ce devoir de secours mobilise les citoyens, autour de valeurs et entre dans le champ des questions politiques. L’évaluation de la performance d’un système de santé et de ses moyens où il existe une pluralité de valeurs peut tromper la rationalité utilitariste. Nous superposons aux questions politiques du vivre ensemble les questions de principes qui se tranchent au cas par cas.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7000 Sentiment d’insécurité à l’hôpital psychiatrique : enjeux cliniques et thérapeutiques – Réflexions à partir d’une étude qualitative et quantitative portant sur le ressenti de soignants et non-soignants / F. Agneray ; M. Loget ; Catherine Draperi in Ethique et santé, Vol.12 N°3 (Septembre 2015)
[article]
Titre : Sentiment d’insécurité à l’hôpital psychiatrique : enjeux cliniques et thérapeutiques – Réflexions à partir d’une étude qualitative et quantitative portant sur le ressenti de soignants et non-soignants Type de document : texte imprimé Auteurs : F. Agneray, Auteur ; M. Loget, Auteur ; Catherine Draperi, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 190-197 Langues : Français Mots-clés : Insécurité Hôpital Psychiatrie Clinique Soin Résumé : .
Introduction
Une hospitalisation en psychiatrie relève de difficultés où se mêlent sentiments de honte, de peur ou de colère. Les angoisses qui circulent émanent des patients, mais aussi des soignants. Ainsi, avons-nous tenté de réaliser un travail touchant aux représentations de l’insécurité qui règne à l’hôpital psychiatrique, ceci dans une perspective clinique.
Méthode
Au total, 456 sujets dont 283 soignants et 173 non soignants ont été recrutés par mail. Ils répondaient à un auto-questionnaire disponible sur Internet pendant 3 semaines.
Résultats
Pour 67 % des sujets, il existe de l’insécurité à l’hôpital psychiatrique et pour 55 % de ces derniers, elle serait plus importante dans ces services qu’à l’extérieur de l’hôpital. La cause principale avancée est le « manque de personnel » (24 %), laquelle est suivie par la « pathologie psychiatrique » (21–23 %). Les soignants semblent ensuite mettre en cause le « manque de formation » (11 %) ; tandis que pour les non soignants ce sont les items « violence des patients » (9 %) et « services regroupant des patients avec tous types de pathologies » (6 %) qui sont évoqués juste avant la « formation des soignants » (6 %).
Discussion
Les items « manque de personnel » et « formation des soignants » apparaissent clairement autour des items « pathologies psychiatriques » et « violence des patients ». Nous y voyons une attente de rapports humains plus ajustés, plus contenants, plus à même de recevoir l’expression d’une souffrance. Être en mesure psychiquement de métaboliser ce vécu ne va pas de soi et, à l’instar de toute profession, cela s’acquiert quelles que soient les qualités individuelles de chacun.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7001
in Ethique et santé > Vol.12 N°3 (Septembre 2015) . - p. 190-197[article] Sentiment d’insécurité à l’hôpital psychiatrique : enjeux cliniques et thérapeutiques – Réflexions à partir d’une étude qualitative et quantitative portant sur le ressenti de soignants et non-soignants [texte imprimé] / F. Agneray, Auteur ; M. Loget, Auteur ; Catherine Draperi, Auteur . - 2015 . - p. 190-197.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.12 N°3 (Septembre 2015) . - p. 190-197
Mots-clés : Insécurité Hôpital Psychiatrie Clinique Soin Résumé : .
Introduction
Une hospitalisation en psychiatrie relève de difficultés où se mêlent sentiments de honte, de peur ou de colère. Les angoisses qui circulent émanent des patients, mais aussi des soignants. Ainsi, avons-nous tenté de réaliser un travail touchant aux représentations de l’insécurité qui règne à l’hôpital psychiatrique, ceci dans une perspective clinique.
Méthode
Au total, 456 sujets dont 283 soignants et 173 non soignants ont été recrutés par mail. Ils répondaient à un auto-questionnaire disponible sur Internet pendant 3 semaines.
Résultats
Pour 67 % des sujets, il existe de l’insécurité à l’hôpital psychiatrique et pour 55 % de ces derniers, elle serait plus importante dans ces services qu’à l’extérieur de l’hôpital. La cause principale avancée est le « manque de personnel » (24 %), laquelle est suivie par la « pathologie psychiatrique » (21–23 %). Les soignants semblent ensuite mettre en cause le « manque de formation » (11 %) ; tandis que pour les non soignants ce sont les items « violence des patients » (9 %) et « services regroupant des patients avec tous types de pathologies » (6 %) qui sont évoqués juste avant la « formation des soignants » (6 %).
Discussion
Les items « manque de personnel » et « formation des soignants » apparaissent clairement autour des items « pathologies psychiatriques » et « violence des patients ». Nous y voyons une attente de rapports humains plus ajustés, plus contenants, plus à même de recevoir l’expression d’une souffrance. Être en mesure psychiquement de métaboliser ce vécu ne va pas de soi et, à l’instar de toute profession, cela s’acquiert quelles que soient les qualités individuelles de chacun.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7001 Débat sur la fin de vie : quelle place pour les personnes souffrant de pathologies mentales ? / G. Huguet ; P. Brunault ; B. Birmelé ; V. Camus in Ethique et santé, Vol.12 N°3 (Septembre 2015)
[article]
Titre : Débat sur la fin de vie : quelle place pour les personnes souffrant de pathologies mentales ? Type de document : texte imprimé Auteurs : G. Huguet, Auteur ; P. Brunault, Auteur ; B. Birmelé, Auteur ; V. Camus, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 198-201 Langues : Français Mots-clés : Euthanasie "Suicide_assisté" "Trouble_mental" Vulnérabilité Résumé : .
Le débat sur la fin de vie fait émerger de manière prégnante la question de la légalisation du suicide médicalement assisté. Une telle évolution législative constituerait un bouleversement du cadre de la pratique médicale, particulièrement en psychiatrie. Bien que la législation des pays ayant légalisé ou dépénalisé l’euthanasie et le suicide médicalement assisté exclut encore aujourd’hui de cet accès à la mort volontaire, les patients souffrant de maladies mentales, des évolutions récentes des pratiques font apparaître qu’ils ont pu y avoir recours. On peut voir en cette évolution, une non-discrimination l’extension de ce droit aux personnes souffrant de maladie mentale. L’exclusion des personnes souffrant de troubles mentaux du débat actuel sur la fin de vie nous semble témoigner du rapport que notre société entretient vis-à-vis de la vulnérabilité. La rencontre avec un patient souffrant d’une maladie mentale sévère est toujours l’occasion d’une confrontation avec les fragilités propres du patient et avec l’impuissance du soignant face à la complexité et la sévérité de la pathologie. C’est seulement au prix de cette expérience partagée de la vulnérabilité que le soignant pourra quitter la position d’expertise dans laquelle il risque d’être enfermé s’il ne veut répondre qu’à la question de la rationalité ou l’irrationalité de l’intentionnalité de mourir. Elle l’oblige alors à s’engager aux côtés du patient, à maintenir un lien qui garantit la continuité du soin et le respect de sa dignité.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7002
in Ethique et santé > Vol.12 N°3 (Septembre 2015) . - p. 198-201[article] Débat sur la fin de vie : quelle place pour les personnes souffrant de pathologies mentales ? [texte imprimé] / G. Huguet, Auteur ; P. Brunault, Auteur ; B. Birmelé, Auteur ; V. Camus, Auteur . - 2015 . - p. 198-201.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.12 N°3 (Septembre 2015) . - p. 198-201
Mots-clés : Euthanasie "Suicide_assisté" "Trouble_mental" Vulnérabilité Résumé : .
Le débat sur la fin de vie fait émerger de manière prégnante la question de la légalisation du suicide médicalement assisté. Une telle évolution législative constituerait un bouleversement du cadre de la pratique médicale, particulièrement en psychiatrie. Bien que la législation des pays ayant légalisé ou dépénalisé l’euthanasie et le suicide médicalement assisté exclut encore aujourd’hui de cet accès à la mort volontaire, les patients souffrant de maladies mentales, des évolutions récentes des pratiques font apparaître qu’ils ont pu y avoir recours. On peut voir en cette évolution, une non-discrimination l’extension de ce droit aux personnes souffrant de maladie mentale. L’exclusion des personnes souffrant de troubles mentaux du débat actuel sur la fin de vie nous semble témoigner du rapport que notre société entretient vis-à-vis de la vulnérabilité. La rencontre avec un patient souffrant d’une maladie mentale sévère est toujours l’occasion d’une confrontation avec les fragilités propres du patient et avec l’impuissance du soignant face à la complexité et la sévérité de la pathologie. C’est seulement au prix de cette expérience partagée de la vulnérabilité que le soignant pourra quitter la position d’expertise dans laquelle il risque d’être enfermé s’il ne veut répondre qu’à la question de la rationalité ou l’irrationalité de l’intentionnalité de mourir. Elle l’oblige alors à s’engager aux côtés du patient, à maintenir un lien qui garantit la continuité du soin et le respect de sa dignité.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7002
Exemplaires
Code-barres | Cote | Support | Disponibilité |
---|---|---|---|
3903 | E & S | périodique | Exclu du prêt |
pour une recherche utilisant le catalogue AMU: