Centre de Ressources et de Documentation de l'Espace Éthique PACA-Corse
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Euthanasie et responsabilité médicale / Coll.
Titre : Euthanasie et responsabilité médicale Type de document : texte imprimé Auteurs : Coll., Auteur ; Institut de criminologie, Editeur scientifique Editeur : Paris : Éd. Eska Année de publication : 2005 Collection : Essais de philosophie pénale et de criminologie num. n° 5 Importance : 204 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-7472-0894-X Note générale : La p. de titre porte: "Revue de l'Institut de criminologie de Paris, n°5, 2005-2006" - Notes bibliogr. Langues : Français Catégories : Droit - Législation:Responsabilité juridique
Réanimation - Fin de vie:Attitude envers la mort
Réanimation - Fin de vie:EuthanasieMots-clés : "Personnel_médical--Responsabilité_professionnelle" "Euthanasie--Philosophie" "Euthanasie--Aspect_juridique" Euthanasie "Éthique_médicale" Mort "Responsabilité_légale" "Euthanasie--Droit--Congrès" "Éthique_médicale--Congrès" Résumé : .
Ce nouveau volume des Essais de philosophie pénale et de criminologie réunit les études présentées lors de la journée d'études "Droit et fin de vie" organisée par l'Institut de criminologie à l'Université de Paris II, le 30 novembre 2004. Dans un souci d'ouverture, les personnalités invitées étaient des spécialistes de diverses disciplines: théologie, philosophie, médecine et droit. En outre, les différents courants d'opinion sur cette question ont été représentés. En effet, la recherche ne peut être véritablement scientifique qu'en étant dégagée de tout a priori et de tout sectarisme. Ce volume entend illustrer la méthode dialectique: le lecteur y lira le pro et le contra; il y découvrira, peut-être, le dictum.
Il semble possible de tirer des études réunies ici la problématique suivante: puisque le suicide a été dépénalisé, l'individu ne devrait-il pas disposer (ce que le droit positif ne reconnaît pas encore) d'un droit subjectif à la mort qu'il pourrait transmettre à un tiers? La question de l'euthanasie conduit à retrouver l'alternative entre le droit moderne conçu comme un attribut de l'homme, sujet de droit, et le droit classique, se réalisant dans une relation d'altérité, analysé comme une attribution à chaque personne en fonction de ses mérites. Dans la pensée moderne, l'homme est un être absolu possédant la faculté de disposer de soi. En revanche, pour la philosophie classique, la personne est un être en relation et sujet de l'ordre naturel. Les partisans de l'euthanasie, motivés par la philosophie moderne, invoquent le principe de l'égalité: celui qui n'a pas la faculté de se suicider lui-même doit pouvoir transmettre un droit subjectif à un tiers pour ne pas subir de discrimination. En revanche, les opposants à l'euthanasie, inspirés par la pensée classique, considèrent que ne pas accéder à la demande du malade réclamant l'euthanasie permet de préserver la société d'un mal plus grand encore: la reconnaissance sociale d'un permis de tuer un être innocent de toute infraction pénale.
En outre, ce numéro réunit les études les plus représentatives du séminaire annuel de philosophie du droit pénal. Infraction pénale et ordre social, bioéthique et responsabilité médicale sont la matière des recherches proposées ici.Note de contenu : Issu de la journée d'étude "Droit et fin de vie" organisée par l'Institut de criminologie à Paris, le 30 novembre 2004 et des études du Séminaire annuel de philosophie et droit pénal Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3576 Euthanasie et responsabilité médicale [texte imprimé] / Coll., Auteur ; Institut de criminologie, Editeur scientifique . - Paris : Éd. Eska, 2005 . - 204 p. : couv. ill. en coul. ; 24 cm. - (Essais de philosophie pénale et de criminologie; n° 5) .
ISBN : 2-7472-0894-X
La p. de titre porte: "Revue de l'Institut de criminologie de Paris, n°5, 2005-2006" - Notes bibliogr.
Langues : Français
Catégories : Droit - Législation:Responsabilité juridique
Réanimation - Fin de vie:Attitude envers la mort
Réanimation - Fin de vie:EuthanasieMots-clés : "Personnel_médical--Responsabilité_professionnelle" "Euthanasie--Philosophie" "Euthanasie--Aspect_juridique" Euthanasie "Éthique_médicale" Mort "Responsabilité_légale" "Euthanasie--Droit--Congrès" "Éthique_médicale--Congrès" Résumé : .
Ce nouveau volume des Essais de philosophie pénale et de criminologie réunit les études présentées lors de la journée d'études "Droit et fin de vie" organisée par l'Institut de criminologie à l'Université de Paris II, le 30 novembre 2004. Dans un souci d'ouverture, les personnalités invitées étaient des spécialistes de diverses disciplines: théologie, philosophie, médecine et droit. En outre, les différents courants d'opinion sur cette question ont été représentés. En effet, la recherche ne peut être véritablement scientifique qu'en étant dégagée de tout a priori et de tout sectarisme. Ce volume entend illustrer la méthode dialectique: le lecteur y lira le pro et le contra; il y découvrira, peut-être, le dictum.
Il semble possible de tirer des études réunies ici la problématique suivante: puisque le suicide a été dépénalisé, l'individu ne devrait-il pas disposer (ce que le droit positif ne reconnaît pas encore) d'un droit subjectif à la mort qu'il pourrait transmettre à un tiers? La question de l'euthanasie conduit à retrouver l'alternative entre le droit moderne conçu comme un attribut de l'homme, sujet de droit, et le droit classique, se réalisant dans une relation d'altérité, analysé comme une attribution à chaque personne en fonction de ses mérites. Dans la pensée moderne, l'homme est un être absolu possédant la faculté de disposer de soi. En revanche, pour la philosophie classique, la personne est un être en relation et sujet de l'ordre naturel. Les partisans de l'euthanasie, motivés par la philosophie moderne, invoquent le principe de l'égalité: celui qui n'a pas la faculté de se suicider lui-même doit pouvoir transmettre un droit subjectif à un tiers pour ne pas subir de discrimination. En revanche, les opposants à l'euthanasie, inspirés par la pensée classique, considèrent que ne pas accéder à la demande du malade réclamant l'euthanasie permet de préserver la société d'un mal plus grand encore: la reconnaissance sociale d'un permis de tuer un être innocent de toute infraction pénale.
En outre, ce numéro réunit les études les plus représentatives du séminaire annuel de philosophie du droit pénal. Infraction pénale et ordre social, bioéthique et responsabilité médicale sont la matière des recherches proposées ici.Note de contenu : Issu de la journée d'étude "Droit et fin de vie" organisée par l'Institut de criminologie à Paris, le 30 novembre 2004 et des études du Séminaire annuel de philosophie et droit pénal Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3576 Exemplaires
Code-barres Cote Support Disponibilité 11726 10COL Ouvrage Disponible
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