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Non-racism as a core value in bioethics / A.A. van Niekerk in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016)
[article]
Titre : Non-racism as a core value in bioethics : Le non-racisme comme valeur prépondérante en bioéthique Type de document : texte imprimé Auteurs : A.A. van Niekerk, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 263-271 Langues : Anglais Mots-clés : "Non-racisme" "Race_et_bioéthique" "Idéologie_blanche" "Race_et_recherche" "Valeurs_prépondérantes_en_bioéthique" Résumé : .
Dans cet article, le non-racisme en tant que valeur prépondérante en bioéthique est analysé et débattu. Il est frappant de constater que l’essor de la bioéthique aussi bien aux États-Unis de l’après seconde guerre mondiale qu’en Afrique du Sud des années 1980 ait été étroitement associé à des incidents racistes et aux réactions consécutives à ces incidents. Aux États-Unis, il s’agit en l’occurrence du célèbre procès de l’étude de Tuskegee sur la syphilis et en Afrique du Sud, de la torture et du décès de Steve Biko suite aux sévices infligés par la Police, en connivence avec des professionnels médicaux. La signification des termes clés tels que : « valeur », « race », « blanc », « racisme » et « idéologie raciale » est analysée. Il s’agit plus particulièrement de la manière significative dont « l’idéologie blanche » a dominé et semble encore dominer la discipline de la bioéthique, les dangers que cela entraîne étant débattus avec référence à l’ouvrage de Samantha Vice et Catherine Myser. Vient ensuite l’essentiel de l’argument selon lequel le racisme n’a pas sa place dans les sciences en général et en bioéthique en particulier. La bioéthique comme discipline émane d’une croyance profonde ancrée sur la conviction selon laquelle il y a une différence entre les bons et les mauvais actes, que le bien peut en principe être distingué du mal, et que notre capacité à soumettre tous nos actes et jugements au critère d’obligation révèle le fait que nous ne nous percevons pas comme de simples robots qui fonctionnent selon les lois inexorables de la nature, mais comme des êtres humains, et qu’en tant que tels nous nous conférons des valeurs qui régissent notre conduite par rapport aux autres créatures (plus particulièrement les animaux qui ont des caractéristiques avancées tels que les primates) et à l’environnement en général. Ce qui est intolérable, c’est l’idée d’un double ou de multiples standards de valeurs, basés sur rien de plus que la race pour différents groupes d’êtres humains. L’essence des valeurs que nous nous attribuons et que nous attribuons aux autres fait que nous considérons chaque être humain comme un centre unique de valeurs qui demandent et justifient le respect. Le racisme est une idéologie qui, en termes de ce qu’il est fondamentalement, se propage et met l’accent sur de prétendues différences biologiques entre des groupes de personnes qui, d’une façon ou d’une autre, justifient le traitement inférieur ou le mauvais traitement infligé à certaines personnes et à certains groupes. Une telle idéologie viole tous les principes de l’éthique biomédicale, plus particulièrement le principe du respect de l’autonomie des personnes. L’article se conclut par un débat sur le problème lié à la notion de « race » comme variable dans la recherche biomédicale, avec un accent particulier sur la question de savoir comment les comités d’éthique de la recherche devraient s’y prendre pour aborder ce phénomène lorsqu’ils exploreront ou débattront des protocoles de recherche. Dans cette discussion, l’utilité d’une distinction entre le « racisme » et « l’idéologie raciale » est explorée. De nombreux auteurs soutiennent que cette distinction est obscure et qu’elle n’empêche finalement pas le renforcement des stéréotypes raciaux, perpétuant ainsi l’emprise qu’un concept tel que celui de « blancheur » a sur la plupart des sociétés (tel que stipulé ci-dessus). D’autre part, la distinction pourrait être utile ou même inévitable pour ce qui est de la question des comités d’éthique de la recherche ayant la race comme variable dans la recherche. Il semblerait que pour les besoins de certains types de recherches biomédicales, reconnaître que la race joue un certain rôle dans la propagation d’une certaine maladie et que les groupes raciaux nécessitent donc une attention particulière dans la conceptualisation d’un remède soit inévitable. Dans ce dernier cas, il est sans doute plus juste d’affirmer que la nécessité d’une distinction raciale à des fins de recherche biomédicale spécifique découle de considérations raciales et certainement pas par de considérations racistes. De grandes lignes directrices ainsi que des recommandations succinctes pour ce qui est du travail des comités d’éthique de la recherche dans le traitement de cette question ont finalement été formulées.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7249
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 263-271[article] Non-racism as a core value in bioethics : Le non-racisme comme valeur prépondérante en bioéthique [texte imprimé] / A.A. van Niekerk, Auteur . - 2016 . - p. 263-271.
Langues : Anglais
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 263-271
Mots-clés : "Non-racisme" "Race_et_bioéthique" "Idéologie_blanche" "Race_et_recherche" "Valeurs_prépondérantes_en_bioéthique" Résumé : .
Dans cet article, le non-racisme en tant que valeur prépondérante en bioéthique est analysé et débattu. Il est frappant de constater que l’essor de la bioéthique aussi bien aux États-Unis de l’après seconde guerre mondiale qu’en Afrique du Sud des années 1980 ait été étroitement associé à des incidents racistes et aux réactions consécutives à ces incidents. Aux États-Unis, il s’agit en l’occurrence du célèbre procès de l’étude de Tuskegee sur la syphilis et en Afrique du Sud, de la torture et du décès de Steve Biko suite aux sévices infligés par la Police, en connivence avec des professionnels médicaux. La signification des termes clés tels que : « valeur », « race », « blanc », « racisme » et « idéologie raciale » est analysée. Il s’agit plus particulièrement de la manière significative dont « l’idéologie blanche » a dominé et semble encore dominer la discipline de la bioéthique, les dangers que cela entraîne étant débattus avec référence à l’ouvrage de Samantha Vice et Catherine Myser. Vient ensuite l’essentiel de l’argument selon lequel le racisme n’a pas sa place dans les sciences en général et en bioéthique en particulier. La bioéthique comme discipline émane d’une croyance profonde ancrée sur la conviction selon laquelle il y a une différence entre les bons et les mauvais actes, que le bien peut en principe être distingué du mal, et que notre capacité à soumettre tous nos actes et jugements au critère d’obligation révèle le fait que nous ne nous percevons pas comme de simples robots qui fonctionnent selon les lois inexorables de la nature, mais comme des êtres humains, et qu’en tant que tels nous nous conférons des valeurs qui régissent notre conduite par rapport aux autres créatures (plus particulièrement les animaux qui ont des caractéristiques avancées tels que les primates) et à l’environnement en général. Ce qui est intolérable, c’est l’idée d’un double ou de multiples standards de valeurs, basés sur rien de plus que la race pour différents groupes d’êtres humains. L’essence des valeurs que nous nous attribuons et que nous attribuons aux autres fait que nous considérons chaque être humain comme un centre unique de valeurs qui demandent et justifient le respect. Le racisme est une idéologie qui, en termes de ce qu’il est fondamentalement, se propage et met l’accent sur de prétendues différences biologiques entre des groupes de personnes qui, d’une façon ou d’une autre, justifient le traitement inférieur ou le mauvais traitement infligé à certaines personnes et à certains groupes. Une telle idéologie viole tous les principes de l’éthique biomédicale, plus particulièrement le principe du respect de l’autonomie des personnes. L’article se conclut par un débat sur le problème lié à la notion de « race » comme variable dans la recherche biomédicale, avec un accent particulier sur la question de savoir comment les comités d’éthique de la recherche devraient s’y prendre pour aborder ce phénomène lorsqu’ils exploreront ou débattront des protocoles de recherche. Dans cette discussion, l’utilité d’une distinction entre le « racisme » et « l’idéologie raciale » est explorée. De nombreux auteurs soutiennent que cette distinction est obscure et qu’elle n’empêche finalement pas le renforcement des stéréotypes raciaux, perpétuant ainsi l’emprise qu’un concept tel que celui de « blancheur » a sur la plupart des sociétés (tel que stipulé ci-dessus). D’autre part, la distinction pourrait être utile ou même inévitable pour ce qui est de la question des comités d’éthique de la recherche ayant la race comme variable dans la recherche. Il semblerait que pour les besoins de certains types de recherches biomédicales, reconnaître que la race joue un certain rôle dans la propagation d’une certaine maladie et que les groupes raciaux nécessitent donc une attention particulière dans la conceptualisation d’un remède soit inévitable. Dans ce dernier cas, il est sans doute plus juste d’affirmer que la nécessité d’une distinction raciale à des fins de recherche biomédicale spécifique découle de considérations raciales et certainement pas par de considérations racistes. De grandes lignes directrices ainsi que des recommandations succinctes pour ce qui est du travail des comités d’éthique de la recherche dans le traitement de cette question ont finalement été formulées.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7249
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