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Ethics, Medicine & Public Health / Société française et francophone d'éthique médicale, (S.F.F.E.M.) . Vol.2 N°2Dossier: "Valeurs fondamentales et bioéthique"Mention de date : Avril-Juin 2016 Paru le : 23/06/2016 |
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Ajouter le résultat dans votre panierQuelle est la place des professionnels de la santé dans la réflexion éthique des pratiques et la bioéthique ? / Christian Hervé in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016)
[article]
Titre : Quelle est la place des professionnels de la santé dans la réflexion éthique des pratiques et la bioéthique ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Christian Hervé, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 159-161 Langues : Français Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7183
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 159-161[article] Quelle est la place des professionnels de la santé dans la réflexion éthique des pratiques et la bioéthique ? [texte imprimé] / Christian Hervé, Auteur . - 2016 . - p. 159-161.
Langues : Français
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 159-161
Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7183 Situer les valeurs fondamentales en matière de bioéthique / David N. Weisstub in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016)
[article]
Titre : Situer les valeurs fondamentales en matière de bioéthique Type de document : texte imprimé Auteurs : David N. Weisstub, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 162-164 Langues : Anglais Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7184
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 162-164[article] Situer les valeurs fondamentales en matière de bioéthique [texte imprimé] / David N. Weisstub, Auteur . - 2016 . - p. 162-164.
Langues : Anglais
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 162-164
Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7184 La machine et l’hospitalité : un dilemme incessant tout au long des parcours-patients / R. Chvetzoff ; G. Chvetzoff ; Jean-Philippe Pierron in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016)
[article]
Titre : La machine et l’hospitalité : un dilemme incessant tout au long des parcours-patients Type de document : texte imprimé Auteurs : R. Chvetzoff, Auteur ; G. Chvetzoff, Auteur ; Jean-Philippe Pierron, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 165-169 Langues : Français Mots-clés : "Parcours-patients" "Événement_indésirable" "Machines_à_guérir_hospitalières" Hospitalité Résumé : .
Dans un souci d’efficience des soins, les établissements de santé doivent (ré)organiser les flux de patients entrants et sortants au sein de parcours-patients. Car les établissements pour être efficaces doivent savoir parler de la maladie d’un point de vue épistémologique, mais aussi d’un point de vue réglé. Cette rationalisation des soins doit permettre de penser l’action avant ou après-coup, et non dans la surprise de l’agir, et éviter la survenue d’un événement indésirable (Éi). Un Éi qu’il faut anticiper, cartographier, déclarer dans des fiches incidents et analyser en Comité pluridisciplinaire afin d’éviter qu’il ne se reproduise. Ici apparaît notre principale inquiétude face au dispositif qualité et gestion des risques : que va-t-il rester de l’Événement au sein des machines à guérir hospitalières ? Un Événement en médecine défini comme « ce qui est et ne devrait pas être, mais dont nous ne pouvons pas dire pourquoi il est ». Mais dans notre société technicienne, l’Événement n’est plus vécu comme un événement fort du soin, mais comme un Éi, un grain de sable qu’il s’agit ensuite d’éradiquer. Un risque majeur surgit alors : que plus rien ne puisse arriver. Un avenir programmé, calculable par des ingénieurs des machines à guérir, ce serait l’annulation de l’avenir. Et pour que l’on ait foi dans cet avenir, il faut qu’il puisse rester incertain, irréductible à aucun programme ou machine pouvant mettre à mal l’accueil de l’autre, l’hôte et in fine l’hospitalité. Une hospitalité conditionnelle et une hospitalité inconditionnelle qui doivent rester indissociables, s’auto-prescrire, mais qu’à une seule condition : que l’on puisse penser et la machine et l’Événement comme deux concepts compatibles, indissociables.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7185
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 165-169[article] La machine et l’hospitalité : un dilemme incessant tout au long des parcours-patients [texte imprimé] / R. Chvetzoff, Auteur ; G. Chvetzoff, Auteur ; Jean-Philippe Pierron, Auteur . - 2016 . - p. 165-169.
Langues : Français
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 165-169
Mots-clés : "Parcours-patients" "Événement_indésirable" "Machines_à_guérir_hospitalières" Hospitalité Résumé : .
Dans un souci d’efficience des soins, les établissements de santé doivent (ré)organiser les flux de patients entrants et sortants au sein de parcours-patients. Car les établissements pour être efficaces doivent savoir parler de la maladie d’un point de vue épistémologique, mais aussi d’un point de vue réglé. Cette rationalisation des soins doit permettre de penser l’action avant ou après-coup, et non dans la surprise de l’agir, et éviter la survenue d’un événement indésirable (Éi). Un Éi qu’il faut anticiper, cartographier, déclarer dans des fiches incidents et analyser en Comité pluridisciplinaire afin d’éviter qu’il ne se reproduise. Ici apparaît notre principale inquiétude face au dispositif qualité et gestion des risques : que va-t-il rester de l’Événement au sein des machines à guérir hospitalières ? Un Événement en médecine défini comme « ce qui est et ne devrait pas être, mais dont nous ne pouvons pas dire pourquoi il est ». Mais dans notre société technicienne, l’Événement n’est plus vécu comme un événement fort du soin, mais comme un Éi, un grain de sable qu’il s’agit ensuite d’éradiquer. Un risque majeur surgit alors : que plus rien ne puisse arriver. Un avenir programmé, calculable par des ingénieurs des machines à guérir, ce serait l’annulation de l’avenir. Et pour que l’on ait foi dans cet avenir, il faut qu’il puisse rester incertain, irréductible à aucun programme ou machine pouvant mettre à mal l’accueil de l’autre, l’hôte et in fine l’hospitalité. Une hospitalité conditionnelle et une hospitalité inconditionnelle qui doivent rester indissociables, s’auto-prescrire, mais qu’à une seule condition : que l’on puisse penser et la machine et l’Événement comme deux concepts compatibles, indissociables.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7185 Core values in bioethics: A natural law perspective / L. Steffen in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016)
[article]
Titre : Core values in bioethics: A natural law perspective : Valeurs fondamentales en bioéthique: sous l’angle de la loi naturelle Type de document : texte imprimé Auteurs : L. Steffen, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 170-180 Langues : Anglais Mots-clés : "Loi_naturelle" "Accords_moraux_communs" "Acharnement_thérapeutique" "Modèle_de_la_guerre_juste" "Critères_de_justice" Principes Valeurs "Les_biens_de_la_vie" Autonomie Bienfaisance Résumé : .
L’éthique du droit naturel peut contribuer à une évaluation des valeurs fondamentales en matière de bioéthique. Dans l’éthique du droit naturel, la raison reconnaît les biens intrinsèques nécessaires pour s’épanouir. Parmi ces biens on trouve la vie elle-même, une raison pratique, l’expérience esthétique, le jeu, l’intégrité physique, l’amitié, et d’autres; et la loi naturelle affirme qu’il existe une structure de signification morale qui présente à la raison des « principes moraux objectifs » qui aident à l’intégrité de ces biens. Ce sont des accords moraux communs que les gens raisonnables de bonne volonté peuvent affirmer. Même s’ils sont décrits comme « objectifs », ces accords moraux communs ne sont pas des absolus moraux. Les personnes raisonnables de bonne volonté les considèrent comme universels, et tout le travail du raisonnement moral est d’examiner comment fonctionnent ces principes dans des situations particulières. Des problèmes moraux surgissent lorsque certaines circonstances suggèrent qu’il peut y avoir des exceptions à un accord moral commun. Il suffit de penser à la guerre, produit de l’éthique du droit naturel, comme un exemple de base de la façon dont fonctionne une éthique de la loi naturelle – l’accord moral commun que la force ne devrait pas être utilisée pour régler les conflits est accompagné de plusieurs critères liés à la justice, qui, s’ils sont soulevés, permettent qu’exceptionnellement il puisse y avoir une utilisation (limitée) de la force. La guerre fournit ici un modèle de la manière dont une éthique de la loi naturelle aborde les problèmes moraux, et c’est applicable aux questions de bioéthique. La question de l’acharnement médical illustre comment une éthique de la loi naturelle œuvre dans le domaine de la bioéthique. Les gens raisonnables de bonne volonté conviendront que les personnes confrontées à de terribles conditions de santé en fin de vie doivent recevoir des soins, mais l’acharnement soulève la question de l’étendue de ces soins. Le cas de Baby K est pris en exemple. Baby K était un bébé anencéphale, né sans cortex cérébral. Sa situation était médicalement catastrophique, sans aucune perspective raisonnable d’épanouissement. La vie elle-même n’avait pas de valeur pour elle. Sa mère, cependant, mettant en avant le caractère sacré de la vie, a demandé des soins agressifs, notamment chirurgicaux, que le personnel médical ne voulait pas accomplir étant donné l’état de santé du bébé. Les tribunaux, à la suite d’une loi fédérale américaine qui oblige les hôpitaux à fournir des soins d’urgence à tout patient, ont suivi la mère et le bébé a reçu un traitement agressif, et a vécu plus longtemps que les bébés avec la même pathologie. L’affaire soulève des questions de bioéthique liées à l’acharnement thérapeutique. Baby K a reçu un traitement parce que les gens raisonnables de bonne volonté conviennent universellement que même les patients gravement en détresse doivent recevoir des soins médicaux. Sur le modèle loi naturelle de la « guerre juste », cependant, étant donné la situation désastreuse de Baby K, plusieurs critères peuvent être avancés qui permettraient un refus de traitement en faveur des soins palliatifs. Ces critères tiennent compte d’un ensemble d’éléments tels que l’appréciation des médecins pour qui les interventions thérapeutiques ne peuvent plus améliorer l’état du patient, une communication claire avec les familles et les décideurs de substitution sur le pronostic médical, et la prise en compte du genre ou des préjugés raciaux qui pourraient avoir une incidence sur la fourniture de soins et sur les prises de décisions dans les cas graves. L’approche de la loi naturelle met l’accent sur la délibération motivée en tant que professionnels médicaux traitent des questions identifiées dans les critères de « juste acharnement » en considérant les prochaines étapes dans les soins aux patients. Les valeurs liées aux biens de la vie émergent dans les débats sur l’acharnement. Le patient comme personne et sa vie sont clairement des valeurs fondamentales comme est également raisonnable de considérer, ce qui, en tant que bien de la vie, entre en conflit avec le bien de la vie lui-même dans les cas d’acharnements. L’éthique du droit naturel tend vers une prise de décision se fondant sur des délibérations rationnelles et éclairées sur des questions éthiques, des valeurs comme l’équité et l’égalité des personnes, une communication sans masque, et une considération de la mort comme une étape naturelle dans le processus de la vie. L’attention est donnée aux soins centrés sur le patient, sur un dialogue et une communication claire entre le personnel médical et les familles, ainsi qu’à la possibilité que la volonté de bien faire peut annuler l’autonomie devrait faire résister les familles à la tentation des soins agressifs. Les valeurs fondamentales liées à l’acharnement et aux soins des patients en général peuvent être identifiés dans cette discussion d’une approche naturelle de la loi de bioéthique.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7186
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 170-180[article] Core values in bioethics: A natural law perspective : Valeurs fondamentales en bioéthique: sous l’angle de la loi naturelle [texte imprimé] / L. Steffen, Auteur . - 2016 . - p. 170-180.
Langues : Anglais
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 170-180
Mots-clés : "Loi_naturelle" "Accords_moraux_communs" "Acharnement_thérapeutique" "Modèle_de_la_guerre_juste" "Critères_de_justice" Principes Valeurs "Les_biens_de_la_vie" Autonomie Bienfaisance Résumé : .
L’éthique du droit naturel peut contribuer à une évaluation des valeurs fondamentales en matière de bioéthique. Dans l’éthique du droit naturel, la raison reconnaît les biens intrinsèques nécessaires pour s’épanouir. Parmi ces biens on trouve la vie elle-même, une raison pratique, l’expérience esthétique, le jeu, l’intégrité physique, l’amitié, et d’autres; et la loi naturelle affirme qu’il existe une structure de signification morale qui présente à la raison des « principes moraux objectifs » qui aident à l’intégrité de ces biens. Ce sont des accords moraux communs que les gens raisonnables de bonne volonté peuvent affirmer. Même s’ils sont décrits comme « objectifs », ces accords moraux communs ne sont pas des absolus moraux. Les personnes raisonnables de bonne volonté les considèrent comme universels, et tout le travail du raisonnement moral est d’examiner comment fonctionnent ces principes dans des situations particulières. Des problèmes moraux surgissent lorsque certaines circonstances suggèrent qu’il peut y avoir des exceptions à un accord moral commun. Il suffit de penser à la guerre, produit de l’éthique du droit naturel, comme un exemple de base de la façon dont fonctionne une éthique de la loi naturelle – l’accord moral commun que la force ne devrait pas être utilisée pour régler les conflits est accompagné de plusieurs critères liés à la justice, qui, s’ils sont soulevés, permettent qu’exceptionnellement il puisse y avoir une utilisation (limitée) de la force. La guerre fournit ici un modèle de la manière dont une éthique de la loi naturelle aborde les problèmes moraux, et c’est applicable aux questions de bioéthique. La question de l’acharnement médical illustre comment une éthique de la loi naturelle œuvre dans le domaine de la bioéthique. Les gens raisonnables de bonne volonté conviendront que les personnes confrontées à de terribles conditions de santé en fin de vie doivent recevoir des soins, mais l’acharnement soulève la question de l’étendue de ces soins. Le cas de Baby K est pris en exemple. Baby K était un bébé anencéphale, né sans cortex cérébral. Sa situation était médicalement catastrophique, sans aucune perspective raisonnable d’épanouissement. La vie elle-même n’avait pas de valeur pour elle. Sa mère, cependant, mettant en avant le caractère sacré de la vie, a demandé des soins agressifs, notamment chirurgicaux, que le personnel médical ne voulait pas accomplir étant donné l’état de santé du bébé. Les tribunaux, à la suite d’une loi fédérale américaine qui oblige les hôpitaux à fournir des soins d’urgence à tout patient, ont suivi la mère et le bébé a reçu un traitement agressif, et a vécu plus longtemps que les bébés avec la même pathologie. L’affaire soulève des questions de bioéthique liées à l’acharnement thérapeutique. Baby K a reçu un traitement parce que les gens raisonnables de bonne volonté conviennent universellement que même les patients gravement en détresse doivent recevoir des soins médicaux. Sur le modèle loi naturelle de la « guerre juste », cependant, étant donné la situation désastreuse de Baby K, plusieurs critères peuvent être avancés qui permettraient un refus de traitement en faveur des soins palliatifs. Ces critères tiennent compte d’un ensemble d’éléments tels que l’appréciation des médecins pour qui les interventions thérapeutiques ne peuvent plus améliorer l’état du patient, une communication claire avec les familles et les décideurs de substitution sur le pronostic médical, et la prise en compte du genre ou des préjugés raciaux qui pourraient avoir une incidence sur la fourniture de soins et sur les prises de décisions dans les cas graves. L’approche de la loi naturelle met l’accent sur la délibération motivée en tant que professionnels médicaux traitent des questions identifiées dans les critères de « juste acharnement » en considérant les prochaines étapes dans les soins aux patients. Les valeurs liées aux biens de la vie émergent dans les débats sur l’acharnement. Le patient comme personne et sa vie sont clairement des valeurs fondamentales comme est également raisonnable de considérer, ce qui, en tant que bien de la vie, entre en conflit avec le bien de la vie lui-même dans les cas d’acharnements. L’éthique du droit naturel tend vers une prise de décision se fondant sur des délibérations rationnelles et éclairées sur des questions éthiques, des valeurs comme l’équité et l’égalité des personnes, une communication sans masque, et une considération de la mort comme une étape naturelle dans le processus de la vie. L’attention est donnée aux soins centrés sur le patient, sur un dialogue et une communication claire entre le personnel médical et les familles, ainsi qu’à la possibilité que la volonté de bien faire peut annuler l’autonomie devrait faire résister les familles à la tentation des soins agressifs. Les valeurs fondamentales liées à l’acharnement et aux soins des patients en général peuvent être identifiés dans cette discussion d’une approche naturelle de la loi de bioéthique.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7186 Médecine bucco-dentaire et valeurs éthiques : quelles spécificités ? / H. Denost ; Alessandra Blaizot ; T. Trentesaux ; O. Hamel in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016)
[article]
Titre : Médecine bucco-dentaire et valeurs éthiques : quelles spécificités ? Type de document : texte imprimé Auteurs : H. Denost, Auteur ; Alessandra Blaizot, Auteur ; T. Trentesaux, Auteur ; O. Hamel, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 181-185 Langues : Français Mots-clés : Odontologie "Enjeux_éthiques" Évolution Résumé : .
L’interrogation conduit dans un premier temps à considérer les évolutions de la relation soignant–soigné dans les dernières décennies. Ces changements tracent les perspectives de réflexions multiples sur les pratiques odontologiques et interpellent sur les engagements individuels et collectifs nécessaires.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7187
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 181-185[article] Médecine bucco-dentaire et valeurs éthiques : quelles spécificités ? [texte imprimé] / H. Denost, Auteur ; Alessandra Blaizot, Auteur ; T. Trentesaux, Auteur ; O. Hamel, Auteur . - 2016 . - p. 181-185.
Langues : Français
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 181-185
Mots-clés : Odontologie "Enjeux_éthiques" Évolution Résumé : .
L’interrogation conduit dans un premier temps à considérer les évolutions de la relation soignant–soigné dans les dernières décennies. Ces changements tracent les perspectives de réflexions multiples sur les pratiques odontologiques et interpellent sur les engagements individuels et collectifs nécessaires.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7187 Réhabilitation d’un syndrome fréquent et méconnu : Ehlers-Danlos. À propos d’une cohorte de 2500 cas / Claude Hamonet ; A. Métlaine in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016)
[article]
Titre : Réhabilitation d’un syndrome fréquent et méconnu : Ehlers-Danlos. À propos d’une cohorte de 2500 cas Type de document : texte imprimé Auteurs : Claude Hamonet, Auteur ; A. Métlaine, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 186-196 Langues : Français Mots-clés : "Ehlers-Danlos_type_III" "Syndrome_d’hypermobilité" "Maladie_du_collagène" Éthique "Critères_diagnostiques" "Transmission_génétique_autosomique" "Transmission_génétique_non_mendélienne" Iatrogénie Psychiatrisation "Importance_de_la_clinique" "Médecine_basée_sur_les_preuves" "Protocole_thérapeutique" Oxygénothérapie "Vêtements_compressifs" "Maladie_fréquente" Résumé : .
Le syndrome d’Ehlers-Danlos (SED) apparaît aujourd’hui comme une maladie héréditaire systémique du collagène responsable d’une diminution de la résistance et de modifications de la réactivité du tissu conjonctif. Cette maladie, malgré sa fréquence élevée, 135 ans après ses premières descriptions, n’est jamais diagnostiquée ou très tardivement par ignorance généralisée de ses symptômes. La fragilité tissulaire et l’altération des propriétés biomécanique du tissu collagène expliquent les manifestations cliniques dominées par les lésions cutanées, les désordres proprioceptifs, la dysautonomie et l’hypersensorialité qui permettent de faire, avec certitude, un diagnostic clinique, surtout si d’autres cas familiaux sont découverts, ceci en l’absence de test génétique. Décrite par les rhumatologues comme syndrome d’hypermobilité articulaire, il est encore considéré par la plupart d’entre eux, « comme une autre façon d’être normal… Ils pensent que c’est une maladie mineure, une maladie qui n’est pas “,sérieuse”, bref une maladie négligeable » (Grahame, 2016). Dans la pratique ils portent, à tort, le diagnostic de fibromyalgie ou d’une autre maladie rhumatismale douloureuse. Les généticiens, eux, s’appuient sur une classification clinique qui tient compte du collagène qui a subi la mutation génétique. Leurs critères cliniques négligent une grande partie des symptômes que l’on observe dans la forme identifiée comme type III ou hypermobile décrite par les rhumatologues comme syndrome d’hypermobilité articulaire. La réaction habituelle des médecins face à la profusion, l’intensité et la variabilité des symptômes contrastant avec l’absence d’anomalies à l’imagerie et une biologie normale est de psychiatriser, parfois de façon violente avec internements ou a minima par le biais de la psychosomatique. L’absence de traitements adaptés est flagrante et n’apparaît pas comme la préoccupation majeure dans un contexte de biomédecine qui prône la médecine des preuves oubliant que les manifestations cliniques sont des preuves même si elles sont exprimées « par le patient qui, si on l’écoute, fait le diagnostic » (Osler). L’absence de diagnostic a des conséquences lourdes pour les patients qui sont porteurs d’une maladie à transmission autosomique très large, non mendélienne, sans le savoir.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7188
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 186-196[article] Réhabilitation d’un syndrome fréquent et méconnu : Ehlers-Danlos. À propos d’une cohorte de 2500 cas [texte imprimé] / Claude Hamonet, Auteur ; A. Métlaine, Auteur . - 2016 . - p. 186-196.
Langues : Français
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 186-196
Mots-clés : "Ehlers-Danlos_type_III" "Syndrome_d’hypermobilité" "Maladie_du_collagène" Éthique "Critères_diagnostiques" "Transmission_génétique_autosomique" "Transmission_génétique_non_mendélienne" Iatrogénie Psychiatrisation "Importance_de_la_clinique" "Médecine_basée_sur_les_preuves" "Protocole_thérapeutique" Oxygénothérapie "Vêtements_compressifs" "Maladie_fréquente" Résumé : .
Le syndrome d’Ehlers-Danlos (SED) apparaît aujourd’hui comme une maladie héréditaire systémique du collagène responsable d’une diminution de la résistance et de modifications de la réactivité du tissu conjonctif. Cette maladie, malgré sa fréquence élevée, 135 ans après ses premières descriptions, n’est jamais diagnostiquée ou très tardivement par ignorance généralisée de ses symptômes. La fragilité tissulaire et l’altération des propriétés biomécanique du tissu collagène expliquent les manifestations cliniques dominées par les lésions cutanées, les désordres proprioceptifs, la dysautonomie et l’hypersensorialité qui permettent de faire, avec certitude, un diagnostic clinique, surtout si d’autres cas familiaux sont découverts, ceci en l’absence de test génétique. Décrite par les rhumatologues comme syndrome d’hypermobilité articulaire, il est encore considéré par la plupart d’entre eux, « comme une autre façon d’être normal… Ils pensent que c’est une maladie mineure, une maladie qui n’est pas “,sérieuse”, bref une maladie négligeable » (Grahame, 2016). Dans la pratique ils portent, à tort, le diagnostic de fibromyalgie ou d’une autre maladie rhumatismale douloureuse. Les généticiens, eux, s’appuient sur une classification clinique qui tient compte du collagène qui a subi la mutation génétique. Leurs critères cliniques négligent une grande partie des symptômes que l’on observe dans la forme identifiée comme type III ou hypermobile décrite par les rhumatologues comme syndrome d’hypermobilité articulaire. La réaction habituelle des médecins face à la profusion, l’intensité et la variabilité des symptômes contrastant avec l’absence d’anomalies à l’imagerie et une biologie normale est de psychiatriser, parfois de façon violente avec internements ou a minima par le biais de la psychosomatique. L’absence de traitements adaptés est flagrante et n’apparaît pas comme la préoccupation majeure dans un contexte de biomédecine qui prône la médecine des preuves oubliant que les manifestations cliniques sont des preuves même si elles sont exprimées « par le patient qui, si on l’écoute, fait le diagnostic » (Osler). L’absence de diagnostic a des conséquences lourdes pour les patients qui sont porteurs d’une maladie à transmission autosomique très large, non mendélienne, sans le savoir.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7188 Mental health, public health and depression, a bioethical perspective / Jennifer Radden in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016)
[article]
Titre : Mental health, public health and depression, a bioethical perspective : La santé mentale, la santé publique et la dépression : une perspective bioéthique Type de document : texte imprimé Auteurs : Jennifer Radden, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 197-204 Langues : Anglais Mots-clés : Prévention Dépression "Santé_publique" Contagion Bioéthique Australie Beyondblue "Black_Dog" Résumé : .
Cet article est une première approche de ce à quoi la santé publique pourrait ressembler lorsqu’elle est appliquée aux problèmes particuliers qui impliquent les désordres mentaux et comportementaux. Ces problèmes sont pratiques et méthodologiques, mais aussi éthiques. Il semble qu’une épidémie mondiale de dépression, comportant des coûts élevés en termes de maladie et de mortalité, soit devenue le souci de la politique de santé. Au même moment, la critique a attiré l’attention sur les limites contenues dans les fondements éthiques et philosophiques de l’éthique biomédicale. Angus Dawson rejette la prédominance de l’autonomie comme valeur centrale de la bioéthique, et la prédominance des obligations contractuelles comme étant son fondement ; et l’idée que le droit et la régulation dépassent son champ de compétence, par exemple. Ces limites suggèrent que l’éthique biomédicale devrait prendre comme modèle la santé publique. Ma discussion qui concerne la prise en compte de la santé mentale publique d’un point de vue bioéthique est axée sur trois caractéristiques de la santé publique ordinaire : l’accent sur la prévention ; une coutume de protéger tout le monde pour le bien de certains ; et l’objectif de limiter la contagion. Chacune de ces caractéristiques trouve ses parallèles quand on s’intéresse aux désordres mentaux et comportementaux. Eu égard aux vulnérabilités particulières de la population cible, et à l’éventail, à la variété et à la nature des désordres concernés, certaines applications sont particulières au cadre de la santé mentale. On peut illustrer ceci en considérant des politiques importantes et novatrices : les stratégies préventives développées par l’initiative australienne Beyondblue et par l’Institut Black Dog. On voit ainsi que le concept de prévention a des ambiguïtés qui compliquent son application à la dépression. On voit que la coutume de protéger tout le monde pour le bien de certains est particulièrement pertinente pour les désordres mentaux et comportementaux à cause à la fois des caractéristiques de ces désordres eux-mêmes et des attitudes sociales les concernant. Et l’on note des parallèles significatifs avec des maladies physiques contagieuses dans la façon dont les « memes » se répandent dans la culture d’aujourd’hui, affectant et engendrant des désordres comportementaux et probablement émotionnels. Avec l’émergence de la santé mentale publique, nous voyons désormais des initiatives telles que ces intitiatives australiennes, en même temps qu’une évolution des attitudes concernant les causes environnementales des troubles mentaux. Je conclus que la santé publique offre un modèle qui comporte à la fois des promesses et des problèmes pour la santé mentale. Ses principes philosophiques ne pourront jamais remplacer les modèles libéraux qui sous-tendent une bioéthique plus traditionnelle, mais pourront s’y adjoindre. Cependant même les programmes préventifs bien conçus qui utilisent une approche éducative très recevable pour les traditions libérales contiennent des dangers éthiques potentiels concernant ce qui est enseigné, et la façon dont cela est enseigné.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7189
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 197-204[article] Mental health, public health and depression, a bioethical perspective : La santé mentale, la santé publique et la dépression : une perspective bioéthique [texte imprimé] / Jennifer Radden, Auteur . - 2016 . - p. 197-204.
Langues : Anglais
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 197-204
Mots-clés : Prévention Dépression "Santé_publique" Contagion Bioéthique Australie Beyondblue "Black_Dog" Résumé : .
Cet article est une première approche de ce à quoi la santé publique pourrait ressembler lorsqu’elle est appliquée aux problèmes particuliers qui impliquent les désordres mentaux et comportementaux. Ces problèmes sont pratiques et méthodologiques, mais aussi éthiques. Il semble qu’une épidémie mondiale de dépression, comportant des coûts élevés en termes de maladie et de mortalité, soit devenue le souci de la politique de santé. Au même moment, la critique a attiré l’attention sur les limites contenues dans les fondements éthiques et philosophiques de l’éthique biomédicale. Angus Dawson rejette la prédominance de l’autonomie comme valeur centrale de la bioéthique, et la prédominance des obligations contractuelles comme étant son fondement ; et l’idée que le droit et la régulation dépassent son champ de compétence, par exemple. Ces limites suggèrent que l’éthique biomédicale devrait prendre comme modèle la santé publique. Ma discussion qui concerne la prise en compte de la santé mentale publique d’un point de vue bioéthique est axée sur trois caractéristiques de la santé publique ordinaire : l’accent sur la prévention ; une coutume de protéger tout le monde pour le bien de certains ; et l’objectif de limiter la contagion. Chacune de ces caractéristiques trouve ses parallèles quand on s’intéresse aux désordres mentaux et comportementaux. Eu égard aux vulnérabilités particulières de la population cible, et à l’éventail, à la variété et à la nature des désordres concernés, certaines applications sont particulières au cadre de la santé mentale. On peut illustrer ceci en considérant des politiques importantes et novatrices : les stratégies préventives développées par l’initiative australienne Beyondblue et par l’Institut Black Dog. On voit ainsi que le concept de prévention a des ambiguïtés qui compliquent son application à la dépression. On voit que la coutume de protéger tout le monde pour le bien de certains est particulièrement pertinente pour les désordres mentaux et comportementaux à cause à la fois des caractéristiques de ces désordres eux-mêmes et des attitudes sociales les concernant. Et l’on note des parallèles significatifs avec des maladies physiques contagieuses dans la façon dont les « memes » se répandent dans la culture d’aujourd’hui, affectant et engendrant des désordres comportementaux et probablement émotionnels. Avec l’émergence de la santé mentale publique, nous voyons désormais des initiatives telles que ces intitiatives australiennes, en même temps qu’une évolution des attitudes concernant les causes environnementales des troubles mentaux. Je conclus que la santé publique offre un modèle qui comporte à la fois des promesses et des problèmes pour la santé mentale. Ses principes philosophiques ne pourront jamais remplacer les modèles libéraux qui sous-tendent une bioéthique plus traditionnelle, mais pourront s’y adjoindre. Cependant même les programmes préventifs bien conçus qui utilisent une approche éducative très recevable pour les traditions libérales contiennent des dangers éthiques potentiels concernant ce qui est enseigné, et la façon dont cela est enseigné.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7189 Basic ethical principles as symbolic foundations and core values of European biolaw / J. Dahl Rendtorff in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016)
[article]
Titre : Basic ethical principles as symbolic foundations and core values of European biolaw : Des principes éthiques fondamentaux comme des fondations symboliques et des valeurs fondamentaux du bio-droit européen Type de document : texte imprimé Auteurs : J. Dahl Rendtorff, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 205-212 Langues : Anglais Mots-clés : Bioéthique Bio-droit Autonomie Intégrité Dignité Vulnérabilité "Corps_humain" Résumé : .
L’article présente une analyse des principes éthiques fondamentaux d’autonomie, de dignité, d’intégrité et de vulnérabilité comme l’essence de la fonction symbolique de la bioéthique et du bio-droit européen et aussi de la fondation de ces bio-droits impliqués dans ce droit européen. Cela est montré dans la considération des droits de l’individu à son propre corps comme des droits de l’homme. La méthodologie est une herméneutique critique d’analyse des présuppositions de la pratique juridique dans la fonction symbolique des principes comme le fondement du droit. La gouvernance des problèmes biomédicaux est considérée comme un exercice du jugement réfléchissant et du jugement législatif informé par des principes fondamentaux et fondé sur un univers symbolique de protection de la personne humaine dans le bio-droit. L’idéal bioéthique du respect de l’autonomie a été introduit dans le droit par la notion de consentement éclairé comme le fondement d’autodétermination. En plus, les principes de dignité, d’intégrité et de vulnérabilité deviennent plus en plus important comme des principes juridiques. Dans ce sens, ils sont plus que des principes juridiques et aussi des symboles forts de l’humanité. Cela se manifeste dans le cas du développement des droits de l’homme pour inclure des droits par rapport au corps humain et ses parties. Cette approche peut être considérée comme une conception symbolique du droit fondé sur des principes qui se manifeste derrière la conception pragmatique et positive du droit. Une zone spéciale de la protection des personnes humaines entre personne et choses peut être définie. Les principes de la non-commercialisation et de l’anonymat de la donation des parties du corps humain sont des idées importantes. Ces principes sont généralement reconnus, mais ils sont quand même toujours des principes controverses qui peuvent être conçues comme des visions de l’humanité de l’homme et de l’humanité en tension avec la sous-humanité et la trans-humanité dans le progrès de la technologie biomédicale. Nous pouvons également observer une sorte de besoin de légitimité concernant la définition du corps humain et c’est pourquoi il est nécessaire de développer le bio-droit comme un narratif symbolique fondé sur les principes fondamentaux du respect pour la dignité, l’intégrité et la vulnérabilité de la personne humaine. C’est le fondement pour la compréhension du rôle du corps entre personne et chose dans le bio-droit. On peut observer un double statut du corps entre sujet et objet qui est conçu en termes de fonction symbolique du corps comme un symbole important du futur de l’humanité. Sur le fondement des interprétations de législations et de la pratique juridique en Europe nous pouvons définir le concept d’humanité au bio-droit comme un droit orienté vers les principes et comme une pensée symbolique juridique qui prend l’autonomie, la dignité, l’intégrité et la vulnérabilité comme des principes important pour protéger la personne humaine dans le développement biotechnologique. Le corps humain comme objet symbolique a reçu une position spéciale dans la sphère de justice de la biomédecine qui implique des générations futures des êtres humains. Les nouveaux bio-droits incluent des droits de l’individu à son corps en même temps que les limites de ces droits sont imposées par l’État. L’intervention par l’État dans le corps humain se manifeste alors dans l’espace symbolique entre le biopouvoir de l’État et la protection de la sphère privée et de la dignité du corps humain dans la législation et dans la création de la loi. Les visions de l’humanité, exprimées dans la fonction symbolique du bio-droit, exprime un humanisme qui cherche à être concerné avec l’humanité de dans le but d’assurer qu’il existera de la vie humaine réelle et authentique sur la terre. Cette vision de l’humanité se réalisera dans la nature réflexive des principes de bio-droit a une fonction symbolique qui nous donne un sens d’une signification plus profonde du respect pour l’humanité. C’est la signification de la protection symbolique de l’humanité de la personne à travers le respect pour les principes fondamentaux de l’autonomie, de la dignité, de l’intégrité dans le bio-droit et dans la pratique juridique et de la législation concernant la protection du corps humain dans le développement de la biotechnologie et de la biomédecine.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7190
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 205-212[article] Basic ethical principles as symbolic foundations and core values of European biolaw : Des principes éthiques fondamentaux comme des fondations symboliques et des valeurs fondamentaux du bio-droit européen [texte imprimé] / J. Dahl Rendtorff, Auteur . - 2016 . - p. 205-212.
Langues : Anglais
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 205-212
Mots-clés : Bioéthique Bio-droit Autonomie Intégrité Dignité Vulnérabilité "Corps_humain" Résumé : .
L’article présente une analyse des principes éthiques fondamentaux d’autonomie, de dignité, d’intégrité et de vulnérabilité comme l’essence de la fonction symbolique de la bioéthique et du bio-droit européen et aussi de la fondation de ces bio-droits impliqués dans ce droit européen. Cela est montré dans la considération des droits de l’individu à son propre corps comme des droits de l’homme. La méthodologie est une herméneutique critique d’analyse des présuppositions de la pratique juridique dans la fonction symbolique des principes comme le fondement du droit. La gouvernance des problèmes biomédicaux est considérée comme un exercice du jugement réfléchissant et du jugement législatif informé par des principes fondamentaux et fondé sur un univers symbolique de protection de la personne humaine dans le bio-droit. L’idéal bioéthique du respect de l’autonomie a été introduit dans le droit par la notion de consentement éclairé comme le fondement d’autodétermination. En plus, les principes de dignité, d’intégrité et de vulnérabilité deviennent plus en plus important comme des principes juridiques. Dans ce sens, ils sont plus que des principes juridiques et aussi des symboles forts de l’humanité. Cela se manifeste dans le cas du développement des droits de l’homme pour inclure des droits par rapport au corps humain et ses parties. Cette approche peut être considérée comme une conception symbolique du droit fondé sur des principes qui se manifeste derrière la conception pragmatique et positive du droit. Une zone spéciale de la protection des personnes humaines entre personne et choses peut être définie. Les principes de la non-commercialisation et de l’anonymat de la donation des parties du corps humain sont des idées importantes. Ces principes sont généralement reconnus, mais ils sont quand même toujours des principes controverses qui peuvent être conçues comme des visions de l’humanité de l’homme et de l’humanité en tension avec la sous-humanité et la trans-humanité dans le progrès de la technologie biomédicale. Nous pouvons également observer une sorte de besoin de légitimité concernant la définition du corps humain et c’est pourquoi il est nécessaire de développer le bio-droit comme un narratif symbolique fondé sur les principes fondamentaux du respect pour la dignité, l’intégrité et la vulnérabilité de la personne humaine. C’est le fondement pour la compréhension du rôle du corps entre personne et chose dans le bio-droit. On peut observer un double statut du corps entre sujet et objet qui est conçu en termes de fonction symbolique du corps comme un symbole important du futur de l’humanité. Sur le fondement des interprétations de législations et de la pratique juridique en Europe nous pouvons définir le concept d’humanité au bio-droit comme un droit orienté vers les principes et comme une pensée symbolique juridique qui prend l’autonomie, la dignité, l’intégrité et la vulnérabilité comme des principes important pour protéger la personne humaine dans le développement biotechnologique. Le corps humain comme objet symbolique a reçu une position spéciale dans la sphère de justice de la biomédecine qui implique des générations futures des êtres humains. Les nouveaux bio-droits incluent des droits de l’individu à son corps en même temps que les limites de ces droits sont imposées par l’État. L’intervention par l’État dans le corps humain se manifeste alors dans l’espace symbolique entre le biopouvoir de l’État et la protection de la sphère privée et de la dignité du corps humain dans la législation et dans la création de la loi. Les visions de l’humanité, exprimées dans la fonction symbolique du bio-droit, exprime un humanisme qui cherche à être concerné avec l’humanité de dans le but d’assurer qu’il existera de la vie humaine réelle et authentique sur la terre. Cette vision de l’humanité se réalisera dans la nature réflexive des principes de bio-droit a une fonction symbolique qui nous donne un sens d’une signification plus profonde du respect pour l’humanité. C’est la signification de la protection symbolique de l’humanité de la personne à travers le respect pour les principes fondamentaux de l’autonomie, de la dignité, de l’intégrité dans le bio-droit et dans la pratique juridique et de la législation concernant la protection du corps humain dans le développement de la biotechnologie et de la biomédecine.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7190 Blood donation and/or donated blood acceptance: The different stakeholders’ ethical considerations / O. Garraud ; J.-D. Tissot in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016)
[article]
Titre : Blood donation and/or donated blood acceptance: The different stakeholders’ ethical considerations Type de document : texte imprimé Auteurs : O. Garraud, Auteur ; J.-D. Tissot, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 213-219 Langues : Anglais Mots-clés : Sang "Transfusion_sanguine" Éthique "Don_de_sang" Ajournement Sécurité Résumé : .
La transfusion sanguine dépend de dons de sang et donc de donneurs. Ces donneurs sont essentiellement des volontaires bénévoles, anonymes et non rémunérés, dont la motivation est d’aider les plus faibles et les malades. Bien que le volontariat soit en général considéré comme la pierre angulaire du don bénévole et de l’éthique associée au don de sang, et donc qu’il soit reconnu comme essentiel, il ne suffit pas puisque le sang donné (offert) doit l’être sans qu’il porte de défaut ou de caractère vicié, comme par exemple une infection transmissible. Ce paradigme — né après les affaires dites du sang contaminé — a complètement modifié la primauté de l’altruisme pour satisfaire un autre type d’équilibre. Qui doit porter par exemple la faute d’un sang vicié ? Est-ce sur l’établissement de transfusion qui en a accepté le don, ou sur le candidat au don qui n’a pas su s’interdire de donner ? Aucun don de sang ne saurait être totalement dénué de risque pour le receveur ; cela étant, principes de et de réalité s’intriquent pour limiter les situations considérées comme « à risque ». En général, on considère que l’ajournement au don de candidats jugés « à risque » est première pour garantir la qualité et la sécurité de la composante « don » de la chaîne transfusionnelle ; ceci fonctionne à quelques exceptions près. Une exception notable est la fin de précaution pour le risque lié aux relations sexuelles entre hommes ; cette fin d’ajournement tend en effet à diffuser pays à pays, avec une réévaluation nouvelle des risques induits. Cet essai tente de revisiter les grands principes éthiques du don de sang, de prendre en considération non seulement l’ajournement au don mais la non-acceptation de la candidature au don, ce qui est différent ; des points de vue, parfois contradictoires, des différentes parties prenantes seront évoqués sur ce sujet.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7191
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 213-219[article] Blood donation and/or donated blood acceptance: The different stakeholders’ ethical considerations [texte imprimé] / O. Garraud, Auteur ; J.-D. Tissot, Auteur . - 2016 . - p. 213-219.
Langues : Anglais
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 213-219
Mots-clés : Sang "Transfusion_sanguine" Éthique "Don_de_sang" Ajournement Sécurité Résumé : .
La transfusion sanguine dépend de dons de sang et donc de donneurs. Ces donneurs sont essentiellement des volontaires bénévoles, anonymes et non rémunérés, dont la motivation est d’aider les plus faibles et les malades. Bien que le volontariat soit en général considéré comme la pierre angulaire du don bénévole et de l’éthique associée au don de sang, et donc qu’il soit reconnu comme essentiel, il ne suffit pas puisque le sang donné (offert) doit l’être sans qu’il porte de défaut ou de caractère vicié, comme par exemple une infection transmissible. Ce paradigme — né après les affaires dites du sang contaminé — a complètement modifié la primauté de l’altruisme pour satisfaire un autre type d’équilibre. Qui doit porter par exemple la faute d’un sang vicié ? Est-ce sur l’établissement de transfusion qui en a accepté le don, ou sur le candidat au don qui n’a pas su s’interdire de donner ? Aucun don de sang ne saurait être totalement dénué de risque pour le receveur ; cela étant, principes de et de réalité s’intriquent pour limiter les situations considérées comme « à risque ». En général, on considère que l’ajournement au don de candidats jugés « à risque » est première pour garantir la qualité et la sécurité de la composante « don » de la chaîne transfusionnelle ; ceci fonctionne à quelques exceptions près. Une exception notable est la fin de précaution pour le risque lié aux relations sexuelles entre hommes ; cette fin d’ajournement tend en effet à diffuser pays à pays, avec une réévaluation nouvelle des risques induits. Cet essai tente de revisiter les grands principes éthiques du don de sang, de prendre en considération non seulement l’ajournement au don mais la non-acceptation de la candidature au don, ce qui est différent ; des points de vue, parfois contradictoires, des différentes parties prenantes seront évoqués sur ce sujet.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7191 A broad ethics model for mental health practice / G. Young in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016)
[article]
Titre : A broad ethics model for mental health practice : Un vaste modèle éthique pour la pratique de la santé mentale Type de document : texte imprimé Auteurs : G. Young, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 220-237 Langues : Anglais Mots-clés : Éthique Psychiatrie Psychologie Science Droit Résumé : .
L’article présente un vaste modèle éthique dans le contexte de travail psychiatrique/psychologique qui s’applique à la santé mentale en général. Également, il étend les cinq principes du code éthique de l’Association psychologique américaine (2002, 2010) en ajoutant cinq nouveaux. Les cinq principes existants dans le code éthique de l’APA comprennent : bienfaisance/non-malfaisance ; fidélité/responsabilité ; intégrité ; justice et le respect pour les droits/dignité. Les cinq nouveaux qui sont suggérés comme addition impliquent : éthique comme un système ; éthique comme science/la science comme éthique ; éthique et droits ; éthique et procédures d’évaluation (ainsi que leurs limites) et éthique dans la vérification de validité de symptômes et de performance. L’article discute des raisons pourquoi les cinq nouveaux principes éthiques soutenus sont nécessaires et leurs avantages dans la révision de n’importe quel code éthique actuel dans le domaine de la santé mentale. Ensemble, la suite de 10 principes construits à propos l’éthique est applicable à tous domaines de la santé mentale. De plus, l’article présente un modèle de la croissance en pensé éthique selon le modèle néo-piagétien de Young (2011), qui implique le stade abstrait formel de Piaget, ainsi qu’un stade abstrait super-ordonné qui s’ensuit (et il inclut cinq sous-stages – coordination, hiérarchisation, systématisation, multiplication et intégration). Les stages impliqués dans la croissance en pensé éthique concernent : la contemplation de dilemmes ; le développement de règles ; l’initiation de codes et de principes et théories globales. Ceci prend place dans le singulier et subséquemment en multiple (alors nous pouvons discuter des métathéories aussi). À part de son applicabilité à des individuels, la séquence indiquée peut être utilisée pour structurer le processus de construction de code éthique institutionnel (qui inclus des principes et possiblement un quasi – plutôt qu’une théorie formelle). La séquence est consistante avec le travail de Cottone (2014) et Kitchener et Kitchener (2012), ainsi que les intègre. Le présent modèle éthique est utilisé pour aider à construire une version révisée de la règle d’or en reflétant un concept éthique moral et universel, qui pourrait guider la construction de la pensée éthique personnelle ainsi que celle des institutions. Cette règle d’or révisée est assez compliquée, car elle considère plusieurs complexités, mais reste qu’en même en ligne avec la morale impérative de base de l’originale. La revue de la littérature appuie les cinq nouveaux principes éthiques pour la santé mentale qui ont été formulés. Spécifiquement, il examine la littérature portant sur les valeurs fondamentales dans plusieurs domaines de santé mentale et démontre qu’il n’existe pas une liste universelle. De plus, l’article démontre comment les étapes dans la croissance en pensée éthique peuvent être appliquées à l’accroissement de la compréhension de thérapies de santé mentale. Également, l’article présente un vaste modèle éthique et thérapeutique pour la pratique de santé mentale. Ce modèle comprend l’importance de la pensée éthique globale tout au long de sa carrière, débutant pendant les jours d’étudiant, et en continu durant chaque rencontre avec un patient, y compris l’évaluation, le diagnostic et le traitement. Une section de l’article examine le processus de la prise de décision éthique d’un point de vue de modèles ainsi qu’un point de vue de prise de décision. La prise de décision éthique est vue comme un processus pragmatique dans le contexte qui est informé et structurée par le processus de raisonnement intuitif/émotionnel et délibérant/réflectif. Globalement, l’article met emphase sur la responsabilité personnelle que les professionnels de santé mentale portent en construisant, satisfaisant et appliquant de hautes valeurs et morales éthiques.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7192
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 220-237[article] A broad ethics model for mental health practice : Un vaste modèle éthique pour la pratique de la santé mentale [texte imprimé] / G. Young, Auteur . - 2016 . - p. 220-237.
Langues : Anglais
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 220-237
Mots-clés : Éthique Psychiatrie Psychologie Science Droit Résumé : .
L’article présente un vaste modèle éthique dans le contexte de travail psychiatrique/psychologique qui s’applique à la santé mentale en général. Également, il étend les cinq principes du code éthique de l’Association psychologique américaine (2002, 2010) en ajoutant cinq nouveaux. Les cinq principes existants dans le code éthique de l’APA comprennent : bienfaisance/non-malfaisance ; fidélité/responsabilité ; intégrité ; justice et le respect pour les droits/dignité. Les cinq nouveaux qui sont suggérés comme addition impliquent : éthique comme un système ; éthique comme science/la science comme éthique ; éthique et droits ; éthique et procédures d’évaluation (ainsi que leurs limites) et éthique dans la vérification de validité de symptômes et de performance. L’article discute des raisons pourquoi les cinq nouveaux principes éthiques soutenus sont nécessaires et leurs avantages dans la révision de n’importe quel code éthique actuel dans le domaine de la santé mentale. Ensemble, la suite de 10 principes construits à propos l’éthique est applicable à tous domaines de la santé mentale. De plus, l’article présente un modèle de la croissance en pensé éthique selon le modèle néo-piagétien de Young (2011), qui implique le stade abstrait formel de Piaget, ainsi qu’un stade abstrait super-ordonné qui s’ensuit (et il inclut cinq sous-stages – coordination, hiérarchisation, systématisation, multiplication et intégration). Les stages impliqués dans la croissance en pensé éthique concernent : la contemplation de dilemmes ; le développement de règles ; l’initiation de codes et de principes et théories globales. Ceci prend place dans le singulier et subséquemment en multiple (alors nous pouvons discuter des métathéories aussi). À part de son applicabilité à des individuels, la séquence indiquée peut être utilisée pour structurer le processus de construction de code éthique institutionnel (qui inclus des principes et possiblement un quasi – plutôt qu’une théorie formelle). La séquence est consistante avec le travail de Cottone (2014) et Kitchener et Kitchener (2012), ainsi que les intègre. Le présent modèle éthique est utilisé pour aider à construire une version révisée de la règle d’or en reflétant un concept éthique moral et universel, qui pourrait guider la construction de la pensée éthique personnelle ainsi que celle des institutions. Cette règle d’or révisée est assez compliquée, car elle considère plusieurs complexités, mais reste qu’en même en ligne avec la morale impérative de base de l’originale. La revue de la littérature appuie les cinq nouveaux principes éthiques pour la santé mentale qui ont été formulés. Spécifiquement, il examine la littérature portant sur les valeurs fondamentales dans plusieurs domaines de santé mentale et démontre qu’il n’existe pas une liste universelle. De plus, l’article démontre comment les étapes dans la croissance en pensée éthique peuvent être appliquées à l’accroissement de la compréhension de thérapies de santé mentale. Également, l’article présente un vaste modèle éthique et thérapeutique pour la pratique de santé mentale. Ce modèle comprend l’importance de la pensée éthique globale tout au long de sa carrière, débutant pendant les jours d’étudiant, et en continu durant chaque rencontre avec un patient, y compris l’évaluation, le diagnostic et le traitement. Une section de l’article examine le processus de la prise de décision éthique d’un point de vue de modèles ainsi qu’un point de vue de prise de décision. La prise de décision éthique est vue comme un processus pragmatique dans le contexte qui est informé et structurée par le processus de raisonnement intuitif/émotionnel et délibérant/réflectif. Globalement, l’article met emphase sur la responsabilité personnelle que les professionnels de santé mentale portent en construisant, satisfaisant et appliquant de hautes valeurs et morales éthiques.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7192 La consultation médicale à l’épreuve d’une nouvelle humanisation : quelle évolution éthique pour le médecin et son patient ? / Christian Hervé ; Marie-France Mamzer-Bruneel in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016)
[article]
Titre : La consultation médicale à l’épreuve d’une nouvelle humanisation : quelle évolution éthique pour le médecin et son patient ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Christian Hervé, Auteur ; Marie-France Mamzer-Bruneel, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 238-245 Langues : Français Mots-clés : Consultation "Souci_de_soi" Sollicitude Littératie "Médecine_narrative" "Éducation_thérapeutique" Résumé : .
La consultation médicale est ce moment particulier durant lequel le patient, soit de façon directe, soit à l’aide des examens complémentaires qu’il a subis et par le questionnement de son médecin, présente son état de santé, à la recherche d’une amélioration de celui-ci. Comment ce temps essentiel de la prise en charge médicale a-t-il évolué depuis une trentaine d’années, avec l’apparition de nouvelles façons de penser et d’organiser la relation médecin–malade ? Comment les sciences humaines, les lois de bioéthique, l’éducation thérapeutique, la médecine narrative, le partage des données, la médecine personnalisée, etc. interfèrent (tantôt positivement, tantôt négativement) avec cet échange humain essentiel ?Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7193
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 238-245[article] La consultation médicale à l’épreuve d’une nouvelle humanisation : quelle évolution éthique pour le médecin et son patient ? [texte imprimé] / Christian Hervé, Auteur ; Marie-France Mamzer-Bruneel, Auteur . - 2016 . - p. 238-245.
Langues : Français
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 238-245
Mots-clés : Consultation "Souci_de_soi" Sollicitude Littératie "Médecine_narrative" "Éducation_thérapeutique" Résumé : .
La consultation médicale est ce moment particulier durant lequel le patient, soit de façon directe, soit à l’aide des examens complémentaires qu’il a subis et par le questionnement de son médecin, présente son état de santé, à la recherche d’une amélioration de celui-ci. Comment ce temps essentiel de la prise en charge médicale a-t-il évolué depuis une trentaine d’années, avec l’apparition de nouvelles façons de penser et d’organiser la relation médecin–malade ? Comment les sciences humaines, les lois de bioéthique, l’éducation thérapeutique, la médecine narrative, le partage des données, la médecine personnalisée, etc. interfèrent (tantôt positivement, tantôt négativement) avec cet échange humain essentiel ?Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7193 Memento mori ou comment l’éthique, qui est une pensée de la vie, peut-elle inclure l’idée de la mort ? / Jean-Pierre Cléro in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016)
[article]
Titre : Memento mori ou comment l’éthique, qui est une pensée de la vie, peut-elle inclure l’idée de la mort ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Pierre Cléro, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 246-255 Langues : Français Mots-clés : Croyance Imaginaire Sagesse Savoir Symbolique Résumé : .
Nombreuses sont les doctrines qui, sous les noms de sagesses ou de religions, cherchent à nous accommoder de notre mort, qui ne peut être ni objet de connaissance, ni ne laisse le sujet en état de connaître. Pourtant, ce non-savoir de la mort qui, lorsqu’il est symbolique, n’a guère d’imaginaire, et qui, lorsqu’il est imaginaire ne peut pas se symboliser, est essentiel à l’éthique. On distingue souvent, non sans raison, l’événement mortel, qui met fin à notre vie, du principe de néantisation qu’on a parfois appelé « instinct de mort », qui diffuse dans notre vie et l’essentialise. Il ne faut ignorer en éthique ni la mort comme événement, ni la mort comme soumettant la vie à sa loi. On examinera particulièrement ici comment l’événement mortel, dont on estime qu’il se rapproche, modifie les conceptions que l’on se fait de la mort pour s’en accommoder, alors même qu’elles ont été formées loin de cet événement. Ce faisant, nous prenons le contrepied d’une opinion courante qui veut que ce n’est pas quand la mort est présente, sous la forme de la mort de l’autre, que nous sommes en meilleure position pour la penser et l’admettre. Nous n’ignorons pas que notre texte ne prend en compte la mort que lorsque son événement qui se rapproche est constamment envisagé. Dans un très grand nombre de cas, la question ne se pose pas dans ces termes.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7247
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 246-255[article] Memento mori ou comment l’éthique, qui est une pensée de la vie, peut-elle inclure l’idée de la mort ? [texte imprimé] / Jean-Pierre Cléro, Auteur . - 2016 . - p. 246-255.
Langues : Français
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 246-255
Mots-clés : Croyance Imaginaire Sagesse Savoir Symbolique Résumé : .
Nombreuses sont les doctrines qui, sous les noms de sagesses ou de religions, cherchent à nous accommoder de notre mort, qui ne peut être ni objet de connaissance, ni ne laisse le sujet en état de connaître. Pourtant, ce non-savoir de la mort qui, lorsqu’il est symbolique, n’a guère d’imaginaire, et qui, lorsqu’il est imaginaire ne peut pas se symboliser, est essentiel à l’éthique. On distingue souvent, non sans raison, l’événement mortel, qui met fin à notre vie, du principe de néantisation qu’on a parfois appelé « instinct de mort », qui diffuse dans notre vie et l’essentialise. Il ne faut ignorer en éthique ni la mort comme événement, ni la mort comme soumettant la vie à sa loi. On examinera particulièrement ici comment l’événement mortel, dont on estime qu’il se rapproche, modifie les conceptions que l’on se fait de la mort pour s’en accommoder, alors même qu’elles ont été formées loin de cet événement. Ce faisant, nous prenons le contrepied d’une opinion courante qui veut que ce n’est pas quand la mort est présente, sous la forme de la mort de l’autre, que nous sommes en meilleure position pour la penser et l’admettre. Nous n’ignorons pas que notre texte ne prend en compte la mort que lorsque son événement qui se rapproche est constamment envisagé. Dans un très grand nombre de cas, la question ne se pose pas dans ces termes.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7247 Ethics and governance in translational research / M.T. López de la Vieja in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016)
[article]
Titre : Ethics and governance in translational research : Éthique et gouvernance dans la recherche translationnelle Type de document : texte imprimé Auteurs : M.T. López de la Vieja, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 256-262 Langues : Anglais Mots-clés : Éthique "Recherche_translationnelle" Gouvernance Efficience Responsabilité Résumé : .
Résumé: Ce document analyse trois implications d’éthique et gouvernance pour la recherche translationnelle : quelques arguments pragmatiques en faveur d’une gouvernance efficiente ; normes et principes d’éthique, comme la responsabilité, pour élaborer bonnes pratiques ; et pourquoi l’éthique et les principes de gouvernance ont relevance dans la recherche translationnelle. En décades précédentes, la distance entre les innovations scientifiques et les avances cliniques a été notée, des récents débats sur l’inefficience et la possible perte des connaissances justifient le tournant translationnelle pour la recherche scientifique de qualité.
Objectifs: Clarifier le rôle du model translationnel ou de transfert en biomédecine et dans la recherche scientifique. Identifier les arguments pragmatiques et normatifs en faveur de l’efficience, la justice et la responsabilité dans le tournant translationnel.
Méthode: Une revue de la récente littérature concernant l’éthique de la recherche, la gouvernance et la recherche de transfert.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7248
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 256-262[article] Ethics and governance in translational research : Éthique et gouvernance dans la recherche translationnelle [texte imprimé] / M.T. López de la Vieja, Auteur . - 2016 . - p. 256-262.
Langues : Anglais
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 256-262
Mots-clés : Éthique "Recherche_translationnelle" Gouvernance Efficience Responsabilité Résumé : .
Résumé: Ce document analyse trois implications d’éthique et gouvernance pour la recherche translationnelle : quelques arguments pragmatiques en faveur d’une gouvernance efficiente ; normes et principes d’éthique, comme la responsabilité, pour élaborer bonnes pratiques ; et pourquoi l’éthique et les principes de gouvernance ont relevance dans la recherche translationnelle. En décades précédentes, la distance entre les innovations scientifiques et les avances cliniques a été notée, des récents débats sur l’inefficience et la possible perte des connaissances justifient le tournant translationnelle pour la recherche scientifique de qualité.
Objectifs: Clarifier le rôle du model translationnel ou de transfert en biomédecine et dans la recherche scientifique. Identifier les arguments pragmatiques et normatifs en faveur de l’efficience, la justice et la responsabilité dans le tournant translationnel.
Méthode: Une revue de la récente littérature concernant l’éthique de la recherche, la gouvernance et la recherche de transfert.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7248 Non-racism as a core value in bioethics / A.A. van Niekerk in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016)
[article]
Titre : Non-racism as a core value in bioethics : Le non-racisme comme valeur prépondérante en bioéthique Type de document : texte imprimé Auteurs : A.A. van Niekerk, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 263-271 Langues : Anglais Mots-clés : "Non-racisme" "Race_et_bioéthique" "Idéologie_blanche" "Race_et_recherche" "Valeurs_prépondérantes_en_bioéthique" Résumé : .
Dans cet article, le non-racisme en tant que valeur prépondérante en bioéthique est analysé et débattu. Il est frappant de constater que l’essor de la bioéthique aussi bien aux États-Unis de l’après seconde guerre mondiale qu’en Afrique du Sud des années 1980 ait été étroitement associé à des incidents racistes et aux réactions consécutives à ces incidents. Aux États-Unis, il s’agit en l’occurrence du célèbre procès de l’étude de Tuskegee sur la syphilis et en Afrique du Sud, de la torture et du décès de Steve Biko suite aux sévices infligés par la Police, en connivence avec des professionnels médicaux. La signification des termes clés tels que : « valeur », « race », « blanc », « racisme » et « idéologie raciale » est analysée. Il s’agit plus particulièrement de la manière significative dont « l’idéologie blanche » a dominé et semble encore dominer la discipline de la bioéthique, les dangers que cela entraîne étant débattus avec référence à l’ouvrage de Samantha Vice et Catherine Myser. Vient ensuite l’essentiel de l’argument selon lequel le racisme n’a pas sa place dans les sciences en général et en bioéthique en particulier. La bioéthique comme discipline émane d’une croyance profonde ancrée sur la conviction selon laquelle il y a une différence entre les bons et les mauvais actes, que le bien peut en principe être distingué du mal, et que notre capacité à soumettre tous nos actes et jugements au critère d’obligation révèle le fait que nous ne nous percevons pas comme de simples robots qui fonctionnent selon les lois inexorables de la nature, mais comme des êtres humains, et qu’en tant que tels nous nous conférons des valeurs qui régissent notre conduite par rapport aux autres créatures (plus particulièrement les animaux qui ont des caractéristiques avancées tels que les primates) et à l’environnement en général. Ce qui est intolérable, c’est l’idée d’un double ou de multiples standards de valeurs, basés sur rien de plus que la race pour différents groupes d’êtres humains. L’essence des valeurs que nous nous attribuons et que nous attribuons aux autres fait que nous considérons chaque être humain comme un centre unique de valeurs qui demandent et justifient le respect. Le racisme est une idéologie qui, en termes de ce qu’il est fondamentalement, se propage et met l’accent sur de prétendues différences biologiques entre des groupes de personnes qui, d’une façon ou d’une autre, justifient le traitement inférieur ou le mauvais traitement infligé à certaines personnes et à certains groupes. Une telle idéologie viole tous les principes de l’éthique biomédicale, plus particulièrement le principe du respect de l’autonomie des personnes. L’article se conclut par un débat sur le problème lié à la notion de « race » comme variable dans la recherche biomédicale, avec un accent particulier sur la question de savoir comment les comités d’éthique de la recherche devraient s’y prendre pour aborder ce phénomène lorsqu’ils exploreront ou débattront des protocoles de recherche. Dans cette discussion, l’utilité d’une distinction entre le « racisme » et « l’idéologie raciale » est explorée. De nombreux auteurs soutiennent que cette distinction est obscure et qu’elle n’empêche finalement pas le renforcement des stéréotypes raciaux, perpétuant ainsi l’emprise qu’un concept tel que celui de « blancheur » a sur la plupart des sociétés (tel que stipulé ci-dessus). D’autre part, la distinction pourrait être utile ou même inévitable pour ce qui est de la question des comités d’éthique de la recherche ayant la race comme variable dans la recherche. Il semblerait que pour les besoins de certains types de recherches biomédicales, reconnaître que la race joue un certain rôle dans la propagation d’une certaine maladie et que les groupes raciaux nécessitent donc une attention particulière dans la conceptualisation d’un remède soit inévitable. Dans ce dernier cas, il est sans doute plus juste d’affirmer que la nécessité d’une distinction raciale à des fins de recherche biomédicale spécifique découle de considérations raciales et certainement pas par de considérations racistes. De grandes lignes directrices ainsi que des recommandations succinctes pour ce qui est du travail des comités d’éthique de la recherche dans le traitement de cette question ont finalement été formulées.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7249
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 263-271[article] Non-racism as a core value in bioethics : Le non-racisme comme valeur prépondérante en bioéthique [texte imprimé] / A.A. van Niekerk, Auteur . - 2016 . - p. 263-271.
Langues : Anglais
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 263-271
Mots-clés : "Non-racisme" "Race_et_bioéthique" "Idéologie_blanche" "Race_et_recherche" "Valeurs_prépondérantes_en_bioéthique" Résumé : .
Dans cet article, le non-racisme en tant que valeur prépondérante en bioéthique est analysé et débattu. Il est frappant de constater que l’essor de la bioéthique aussi bien aux États-Unis de l’après seconde guerre mondiale qu’en Afrique du Sud des années 1980 ait été étroitement associé à des incidents racistes et aux réactions consécutives à ces incidents. Aux États-Unis, il s’agit en l’occurrence du célèbre procès de l’étude de Tuskegee sur la syphilis et en Afrique du Sud, de la torture et du décès de Steve Biko suite aux sévices infligés par la Police, en connivence avec des professionnels médicaux. La signification des termes clés tels que : « valeur », « race », « blanc », « racisme » et « idéologie raciale » est analysée. Il s’agit plus particulièrement de la manière significative dont « l’idéologie blanche » a dominé et semble encore dominer la discipline de la bioéthique, les dangers que cela entraîne étant débattus avec référence à l’ouvrage de Samantha Vice et Catherine Myser. Vient ensuite l’essentiel de l’argument selon lequel le racisme n’a pas sa place dans les sciences en général et en bioéthique en particulier. La bioéthique comme discipline émane d’une croyance profonde ancrée sur la conviction selon laquelle il y a une différence entre les bons et les mauvais actes, que le bien peut en principe être distingué du mal, et que notre capacité à soumettre tous nos actes et jugements au critère d’obligation révèle le fait que nous ne nous percevons pas comme de simples robots qui fonctionnent selon les lois inexorables de la nature, mais comme des êtres humains, et qu’en tant que tels nous nous conférons des valeurs qui régissent notre conduite par rapport aux autres créatures (plus particulièrement les animaux qui ont des caractéristiques avancées tels que les primates) et à l’environnement en général. Ce qui est intolérable, c’est l’idée d’un double ou de multiples standards de valeurs, basés sur rien de plus que la race pour différents groupes d’êtres humains. L’essence des valeurs que nous nous attribuons et que nous attribuons aux autres fait que nous considérons chaque être humain comme un centre unique de valeurs qui demandent et justifient le respect. Le racisme est une idéologie qui, en termes de ce qu’il est fondamentalement, se propage et met l’accent sur de prétendues différences biologiques entre des groupes de personnes qui, d’une façon ou d’une autre, justifient le traitement inférieur ou le mauvais traitement infligé à certaines personnes et à certains groupes. Une telle idéologie viole tous les principes de l’éthique biomédicale, plus particulièrement le principe du respect de l’autonomie des personnes. L’article se conclut par un débat sur le problème lié à la notion de « race » comme variable dans la recherche biomédicale, avec un accent particulier sur la question de savoir comment les comités d’éthique de la recherche devraient s’y prendre pour aborder ce phénomène lorsqu’ils exploreront ou débattront des protocoles de recherche. Dans cette discussion, l’utilité d’une distinction entre le « racisme » et « l’idéologie raciale » est explorée. De nombreux auteurs soutiennent que cette distinction est obscure et qu’elle n’empêche finalement pas le renforcement des stéréotypes raciaux, perpétuant ainsi l’emprise qu’un concept tel que celui de « blancheur » a sur la plupart des sociétés (tel que stipulé ci-dessus). D’autre part, la distinction pourrait être utile ou même inévitable pour ce qui est de la question des comités d’éthique de la recherche ayant la race comme variable dans la recherche. Il semblerait que pour les besoins de certains types de recherches biomédicales, reconnaître que la race joue un certain rôle dans la propagation d’une certaine maladie et que les groupes raciaux nécessitent donc une attention particulière dans la conceptualisation d’un remède soit inévitable. Dans ce dernier cas, il est sans doute plus juste d’affirmer que la nécessité d’une distinction raciale à des fins de recherche biomédicale spécifique découle de considérations raciales et certainement pas par de considérations racistes. De grandes lignes directrices ainsi que des recommandations succinctes pour ce qui est du travail des comités d’éthique de la recherche dans le traitement de cette question ont finalement été formulées.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7249 A few concerns about bioethics / L. Temkin in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016)
[article]
Titre : A few concerns about bioethics : Quelques préoccupations au sujet de la bioéthique Type de document : texte imprimé Auteurs : L. Temkin, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 272-287 Langues : Anglais Mots-clés : Efficacité Équité Égalité Prioritarisme Bioéthique "Indice_d’Atkinson" "Coefficient_de_Gini" "Politique_de_la_santé" Résumé : .
De nombreux bioéthiciens et responsables en matière de politique de santé cherchent à incorporer des considérations d’efficacité et d’équité dans leurs évaluations de différents états et politiques de santé. À mon sens, cela est tout à fait justifié. Mais je pense aussi que les bioéthiciens ont malheureusement tendance à ignorer un certain nombre de problèmes théoriques importants propres à cette tâche, et que cette négligence a des conséquences pratiques importantes pour un grand nombre de questions bioéthiques. Dans cet article, j’émets plusieurs réserves à ce sujet. Dans la première partie, Efficacité et bioéthique, je soulève certains problèmes concernant la façon dont les bioéthiciens prennent en compte des considérations d’efficacité dans leur évaluation des états et politiques de santé, à savoir en cherchant à déterminer la manière la moins coûteuse de minimiser la mauvaise santé ou de maximiser la bonne santé. Je soutiens que pour accomplir cette tâche, il nous faut d’abord déterminer si notre intérêt pour la santé reflète un intérêt fondamental pour les personnes, et/ou s’il reflète un intérêt fondamental pour la santé ou le bien-être en eux-mêmes ; et, dans la mesure où il reflète un intérêt fondamental pour les personnes, ce que cela implique exactement. En particulier, j’identifie et distingue quatre positions différentes qui pourraient entrer en compte dans nos évaluations du rapport coût/efficacité de différents états et politiques de santé : l’approche centrée sur les personnes actuelles, l’approche étroite centrée sur les personnes, l’approche large centrée sur les personnes et l’approche neutraliste impersonnelle. Je montre par des exemples que la première position est peu plausible, et que chacune des trois autres positions est plausible dans certains cas mais peu convaincante dans d’autres. Par conséquent, les bioéthiciens et responsables politiques qui cherchent à classer les politiques, systèmes et états de santé en termes d’efficacité doivent déterminer pour chacun des cas qui les intéressent quel poids donner à ces différentes positions. À mon sens, ma discussion a des implications considérables, en particulier sur des questions telles que les mérites de différents systèmes de santé ; le traitement des conditions dites de premier groupe, qui incluent les maladies transmissibles, maternelles, périnatales et nutritionnelles ; des questions concernant certaines améliorations, notamment certains types de manipulation ou ingénierie génétique au niveau des individus et des populations ; des questions liées à la reproduction, notamment le droit à la procréation, la régulation des naissances, les tests prénataux, l’avortement, et les technologies reproductives ; et des questions épidémiologiques et de santé des populations, notamment celles en rapport avec les déterminants sociaux de la santé. Malheureusement, comme mon article le montre, résoudre ces questions nécessite beaucoup de travail théorique complexe et abstrait. Mais tant que ces questions ne seront pas directement adressées et tant que ce difficile travail théorique restera inaccompli, il y aura toujours des raisons de mettre en doute n’importe quelle proposition de classement du rapport coût/efficacité de différents systèmes, états et politiques de santé. Dans la seconde partie, Équité et bioéthique : égalité et priorité, j’émets certaines réserves quant à la façon dont les bioéthiciens prennent en compte un souci d’équité dans leurs évaluations d’états et politiques de santé. Je me concentre principalement sur les manières dont certains bioéthiciens tentent d’incorporer ce souci d’équité dans leurs évaluations par la prise en compte de considérations égalitaristes, et dans une moindre mesure sur la façon dont d’autres tentent d’incorporer ce souci d’équité dans ces évaluations par la prise en compte de considérations prioritaristes (le prioritarisme accordant une priorité plus ou moins grande à un individu dans la mesure où celui-ci est plus ou moins défavorisé en termes absolus). Il me semble que certaines personnes ont tendance à trop rapidement refuser une quelconque utilité au raisonnement égalitariste dans les débats bioéthiques, parce qu’ils se concentrent sur des raisons philosophiques qui n’ont aucun impact sur la valeur instrumentale de l’égalité dans la promotion d’états de santé positifs. Je note aussi que la plupart des bioéthiciens soucieux de promouvoir l’égalité en matière de santé ou de soins ont eu tendance à faire appel à une mesure unique de l’égalité, telle que le coefficient de Gini ou l’indice d’Atkinson. Je soutiens qu’ils ont par-là échoué à reconnaître à quel point la notion d’égalité est incroyablement complexe, et qu’ils ont par conséquent échoué à donner aux nombreux aspects différents qui sous-tendent notre concept d’égalité l’importance qui est la leur. Je suggère également que la plupart des mesures classiques de l’égalité aboutissent à une conclusion incorrecte quant à l’impact des augmentations proportionnelles de la taille ou des niveaux d’une population sur l’égalité. En m’appuyant sur le travail de Dennis McKerlie, je soutiens qu’en ce qui concerne l’évaluation de résultats en termes d’égalité ou de priorité, il existe au moins quatre théories différentes de la cible privilégiée de notre souci d’équité. Chacune de ces approches est plausible dans certains cas et peu convaincante dans d’autres. L’une de ces approches évalue les résultats en termes de la qualité globale de la vie complète des gens ; les trois autres évaluent les résultats en termes des différents segments de vie des gens. Je note que ce fait est resté largement inaperçu ou ignoré par la plupart des bioéthiciens. Cela met en doute la pertinence de leurs tentatives d’incorporer des considérations distributives dans leurs évaluations de différents états et politiques de santé. Je note que pour la plupart des égalitaristes ou prioritaristes, il n’y a aucune justification ou raison particulière de classer divers états possibles selon une seule des dimensions du bien-être global, même une dimension aussi importante que la santé. Je suggère même que dans de nombreux cas, les efforts pour réduire les inégalités de santé ou pour donner une priorité spéciale aux plus défavorisés en matière de santé conduisent en fait à un résultat global qui s’avère bien pire, évalué selon les critères les plus chers aux égalitaristes ou aux prioritaristes. Mon article reconnaît qu’il est extrêmement difficile d’appliquer les résultats de la philosophie théorique à des domaines appliqués tels que la bioéthique. Mais j’arrive à la conclusion que pour un grand nombre de problèmes bioéthiques importants, nous ne pouvons faire l’économie d’un travail patient, sérieux et minutieux de prise en compte de ces résultats théoriques. C’est à cette seule condition que nous pouvons espérer faire des progrès véritables sur les problèmes bioéthiques en question.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7250
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 272-287[article] A few concerns about bioethics : Quelques préoccupations au sujet de la bioéthique [texte imprimé] / L. Temkin, Auteur . - 2016 . - p. 272-287.
Langues : Anglais
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 272-287
Mots-clés : Efficacité Équité Égalité Prioritarisme Bioéthique "Indice_d’Atkinson" "Coefficient_de_Gini" "Politique_de_la_santé" Résumé : .
De nombreux bioéthiciens et responsables en matière de politique de santé cherchent à incorporer des considérations d’efficacité et d’équité dans leurs évaluations de différents états et politiques de santé. À mon sens, cela est tout à fait justifié. Mais je pense aussi que les bioéthiciens ont malheureusement tendance à ignorer un certain nombre de problèmes théoriques importants propres à cette tâche, et que cette négligence a des conséquences pratiques importantes pour un grand nombre de questions bioéthiques. Dans cet article, j’émets plusieurs réserves à ce sujet. Dans la première partie, Efficacité et bioéthique, je soulève certains problèmes concernant la façon dont les bioéthiciens prennent en compte des considérations d’efficacité dans leur évaluation des états et politiques de santé, à savoir en cherchant à déterminer la manière la moins coûteuse de minimiser la mauvaise santé ou de maximiser la bonne santé. Je soutiens que pour accomplir cette tâche, il nous faut d’abord déterminer si notre intérêt pour la santé reflète un intérêt fondamental pour les personnes, et/ou s’il reflète un intérêt fondamental pour la santé ou le bien-être en eux-mêmes ; et, dans la mesure où il reflète un intérêt fondamental pour les personnes, ce que cela implique exactement. En particulier, j’identifie et distingue quatre positions différentes qui pourraient entrer en compte dans nos évaluations du rapport coût/efficacité de différents états et politiques de santé : l’approche centrée sur les personnes actuelles, l’approche étroite centrée sur les personnes, l’approche large centrée sur les personnes et l’approche neutraliste impersonnelle. Je montre par des exemples que la première position est peu plausible, et que chacune des trois autres positions est plausible dans certains cas mais peu convaincante dans d’autres. Par conséquent, les bioéthiciens et responsables politiques qui cherchent à classer les politiques, systèmes et états de santé en termes d’efficacité doivent déterminer pour chacun des cas qui les intéressent quel poids donner à ces différentes positions. À mon sens, ma discussion a des implications considérables, en particulier sur des questions telles que les mérites de différents systèmes de santé ; le traitement des conditions dites de premier groupe, qui incluent les maladies transmissibles, maternelles, périnatales et nutritionnelles ; des questions concernant certaines améliorations, notamment certains types de manipulation ou ingénierie génétique au niveau des individus et des populations ; des questions liées à la reproduction, notamment le droit à la procréation, la régulation des naissances, les tests prénataux, l’avortement, et les technologies reproductives ; et des questions épidémiologiques et de santé des populations, notamment celles en rapport avec les déterminants sociaux de la santé. Malheureusement, comme mon article le montre, résoudre ces questions nécessite beaucoup de travail théorique complexe et abstrait. Mais tant que ces questions ne seront pas directement adressées et tant que ce difficile travail théorique restera inaccompli, il y aura toujours des raisons de mettre en doute n’importe quelle proposition de classement du rapport coût/efficacité de différents systèmes, états et politiques de santé. Dans la seconde partie, Équité et bioéthique : égalité et priorité, j’émets certaines réserves quant à la façon dont les bioéthiciens prennent en compte un souci d’équité dans leurs évaluations d’états et politiques de santé. Je me concentre principalement sur les manières dont certains bioéthiciens tentent d’incorporer ce souci d’équité dans leurs évaluations par la prise en compte de considérations égalitaristes, et dans une moindre mesure sur la façon dont d’autres tentent d’incorporer ce souci d’équité dans ces évaluations par la prise en compte de considérations prioritaristes (le prioritarisme accordant une priorité plus ou moins grande à un individu dans la mesure où celui-ci est plus ou moins défavorisé en termes absolus). Il me semble que certaines personnes ont tendance à trop rapidement refuser une quelconque utilité au raisonnement égalitariste dans les débats bioéthiques, parce qu’ils se concentrent sur des raisons philosophiques qui n’ont aucun impact sur la valeur instrumentale de l’égalité dans la promotion d’états de santé positifs. Je note aussi que la plupart des bioéthiciens soucieux de promouvoir l’égalité en matière de santé ou de soins ont eu tendance à faire appel à une mesure unique de l’égalité, telle que le coefficient de Gini ou l’indice d’Atkinson. Je soutiens qu’ils ont par-là échoué à reconnaître à quel point la notion d’égalité est incroyablement complexe, et qu’ils ont par conséquent échoué à donner aux nombreux aspects différents qui sous-tendent notre concept d’égalité l’importance qui est la leur. Je suggère également que la plupart des mesures classiques de l’égalité aboutissent à une conclusion incorrecte quant à l’impact des augmentations proportionnelles de la taille ou des niveaux d’une population sur l’égalité. En m’appuyant sur le travail de Dennis McKerlie, je soutiens qu’en ce qui concerne l’évaluation de résultats en termes d’égalité ou de priorité, il existe au moins quatre théories différentes de la cible privilégiée de notre souci d’équité. Chacune de ces approches est plausible dans certains cas et peu convaincante dans d’autres. L’une de ces approches évalue les résultats en termes de la qualité globale de la vie complète des gens ; les trois autres évaluent les résultats en termes des différents segments de vie des gens. Je note que ce fait est resté largement inaperçu ou ignoré par la plupart des bioéthiciens. Cela met en doute la pertinence de leurs tentatives d’incorporer des considérations distributives dans leurs évaluations de différents états et politiques de santé. Je note que pour la plupart des égalitaristes ou prioritaristes, il n’y a aucune justification ou raison particulière de classer divers états possibles selon une seule des dimensions du bien-être global, même une dimension aussi importante que la santé. Je suggère même que dans de nombreux cas, les efforts pour réduire les inégalités de santé ou pour donner une priorité spéciale aux plus défavorisés en matière de santé conduisent en fait à un résultat global qui s’avère bien pire, évalué selon les critères les plus chers aux égalitaristes ou aux prioritaristes. Mon article reconnaît qu’il est extrêmement difficile d’appliquer les résultats de la philosophie théorique à des domaines appliqués tels que la bioéthique. Mais j’arrive à la conclusion que pour un grand nombre de problèmes bioéthiques importants, nous ne pouvons faire l’économie d’un travail patient, sérieux et minutieux de prise en compte de ces résultats théoriques. C’est à cette seule condition que nous pouvons espérer faire des progrès véritables sur les problèmes bioéthiques en question.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7250 Parler avec mystère. La contribution de Pascal à une pensée de la personne / Bruno Pinchard in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016)
[article]
Titre : Parler avec mystère. La contribution de Pascal à une pensée de la personne Type de document : texte imprimé Auteurs : Bruno Pinchard, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 288-292 Langues : Français Mots-clés : Personne Mystère Métaphysique Anthropologie Herméneutique Résumé : .
Au-delà des mythologies homériques et des doctrines trinitaires, la personne a été trop vite capturée par un «personnalisme» mal partagé entre l’idéalisme militant et le spiritualisme de compensation. Les souffrances du monde contemporain et l’acharnement sur les corps nous obligent à un retour sur ce concept. Il n’y a pas plus lucide que Blaise Pascal pour préparer le terrain vers de nouvelles approches.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7251
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 288-292[article] Parler avec mystère. La contribution de Pascal à une pensée de la personne [texte imprimé] / Bruno Pinchard, Auteur . - 2016 . - p. 288-292.
Langues : Français
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 288-292
Mots-clés : Personne Mystère Métaphysique Anthropologie Herméneutique Résumé : .
Au-delà des mythologies homériques et des doctrines trinitaires, la personne a été trop vite capturée par un «personnalisme» mal partagé entre l’idéalisme militant et le spiritualisme de compensation. Les souffrances du monde contemporain et l’acharnement sur les corps nous obligent à un retour sur ce concept. Il n’y a pas plus lucide que Blaise Pascal pour préparer le terrain vers de nouvelles approches.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7251 L’espace et l’acte ultime. Explications d’un lieu et d’un détournement : le soin et l’espace de soins palliatifs / Bernard Troude in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016)
[article]
Titre : L’espace et l’acte ultime. Explications d’un lieu et d’un détournement : le soin et l’espace de soins palliatifs Type de document : texte imprimé Auteurs : Bernard Troude, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 293-301 Langues : Français Mots-clés : Mort Palliatif Soins Séparation Trouble Chaos Expérimentation Complexité Résumé : .
Il me faut revenir sur la fin d’un précédent texte et à ce texte, va s’ajouter la notion de « soins palliatifs » qui revient constamment à chaque conversation sur les modes de fin de vie. Insister sur l’importance de l’écoute apparaît clairement dans les paroles d’un malade auprès de qui, Sœur Emmanuelle s’investira en Inde. Cet homme lui confiera : « Quand je suis venu ici, vous m’avez écouté, et il m’a semblé que la douleur cessait en vous parlant ». Comment définir au mieux ce temps indéfini décidé par un entourage au sujet d’une fin de vie ? La question revient à ceci : comment assister un être en fin de vie dans la plus grande sérénité ? Comment, dans les heurts et les troubles provoqués par une fin de vie, ceux qui restent peuvent-ils affronter la séparation définitive ? Un nouveau raisonnement est pour les êtres dans la continuité de leur vie plutôt que pour le futur dans le néant de ceux que nous voulons assister. Ce terme que je crois mal utilisé, mal approprié vient signifier la complexité (c’est-à-dire : l’impossibilité d’expliquer) du moment et adjectivé pour la représentation d’un espace. Dans cette recherche expérimentale, au risque des silences, l’espace neuronal s’emploie à combler le vide par d’autres besoins dont le « religieux » et toutes les formes de sublimations dans la joie, le malheur ou la douleur. Arrive ensuite l’auto-punition jusqu’à la destruction à la manière si exhaussée des saints et saintes de l’église catholique romaine, hallucination reconnue dans des examens très loin du vivant. La mortalité est à prouver, l’immortalité est l’essence de nos vies. Nous avons à prétendre croire sans faire entrer les formes paranoïaques et psychodramatiques de la peur, des inquiétudes et des angoisses menant aux jalousies et aux dépits (aigreurs et déconvenues). Pour l’accompagnement ultime, nous vivons avec nos images, images de nous-mêmes faites par le regard de l’autre.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7252
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 293-301[article] L’espace et l’acte ultime. Explications d’un lieu et d’un détournement : le soin et l’espace de soins palliatifs [texte imprimé] / Bernard Troude, Auteur . - 2016 . - p. 293-301.
Langues : Français
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 293-301
Mots-clés : Mort Palliatif Soins Séparation Trouble Chaos Expérimentation Complexité Résumé : .
Il me faut revenir sur la fin d’un précédent texte et à ce texte, va s’ajouter la notion de « soins palliatifs » qui revient constamment à chaque conversation sur les modes de fin de vie. Insister sur l’importance de l’écoute apparaît clairement dans les paroles d’un malade auprès de qui, Sœur Emmanuelle s’investira en Inde. Cet homme lui confiera : « Quand je suis venu ici, vous m’avez écouté, et il m’a semblé que la douleur cessait en vous parlant ». Comment définir au mieux ce temps indéfini décidé par un entourage au sujet d’une fin de vie ? La question revient à ceci : comment assister un être en fin de vie dans la plus grande sérénité ? Comment, dans les heurts et les troubles provoqués par une fin de vie, ceux qui restent peuvent-ils affronter la séparation définitive ? Un nouveau raisonnement est pour les êtres dans la continuité de leur vie plutôt que pour le futur dans le néant de ceux que nous voulons assister. Ce terme que je crois mal utilisé, mal approprié vient signifier la complexité (c’est-à-dire : l’impossibilité d’expliquer) du moment et adjectivé pour la représentation d’un espace. Dans cette recherche expérimentale, au risque des silences, l’espace neuronal s’emploie à combler le vide par d’autres besoins dont le « religieux » et toutes les formes de sublimations dans la joie, le malheur ou la douleur. Arrive ensuite l’auto-punition jusqu’à la destruction à la manière si exhaussée des saints et saintes de l’église catholique romaine, hallucination reconnue dans des examens très loin du vivant. La mortalité est à prouver, l’immortalité est l’essence de nos vies. Nous avons à prétendre croire sans faire entrer les formes paranoïaques et psychodramatiques de la peur, des inquiétudes et des angoisses menant aux jalousies et aux dépits (aigreurs et déconvenues). Pour l’accompagnement ultime, nous vivons avec nos images, images de nous-mêmes faites par le regard de l’autre.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7252 Knowledge translation and ethics in public and population health from a knowledge management perspective / S. Acadia in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016)
[article]
Titre : Knowledge translation and ethics in public and population health from a knowledge management perspective : L’application des connaissances et l’éthique en santé publique et vers les populations dans une perspective de gestion des connaissances Type de document : texte imprimé Auteurs : S. Acadia, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 302-309 Langues : Anglais Mots-clés : "L’application_des_connaissances" "La_gestion_des_connaissances" "Santé_publique" "Santé_de_la_population" "Communautés_de_pratique" "Déterminants_de_santé" Résumé : .
Les applications théoriques et empiriques de valorisation des connaissances (KT) se développent dans les écrits en santé publique et en santé de la population. Cependant, peu d’écrits se sont penchés sur les considérations éthiques de la valorisation des connaissances dans ce contexte. L’article revient brièvement sur les définitions des termes « valorisation des connaissances », « gestion des connaissances », « santé publique » et « santé de la population », puis traite de ces thèmes sous l’angle des considérations éthiques. Deux exemples spécifiques — communauté de pratiques et « populomics » — sont développés. L’article a pour objet de commencer à combler ces deux vides existants dans les publications en santé traitant de valorisation des connaissances en attirant, tout d’abord, l’attention sur le besoin de prendre davantage en considération les questions éthiques dans les activités de valorisation des connaissances et, ensuite, de suggérer qu’il y a un vrai besoin au sein des communautés de pratiques et des « populomics », en se rapportant aux déterminants de santé des êtres humains dans le cadre de la recherche et des processus de prises de décisions.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7253
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 302-309[article] Knowledge translation and ethics in public and population health from a knowledge management perspective : L’application des connaissances et l’éthique en santé publique et vers les populations dans une perspective de gestion des connaissances [texte imprimé] / S. Acadia, Auteur . - 2016 . - p. 302-309.
Langues : Anglais
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 302-309
Mots-clés : "L’application_des_connaissances" "La_gestion_des_connaissances" "Santé_publique" "Santé_de_la_population" "Communautés_de_pratique" "Déterminants_de_santé" Résumé : .
Les applications théoriques et empiriques de valorisation des connaissances (KT) se développent dans les écrits en santé publique et en santé de la population. Cependant, peu d’écrits se sont penchés sur les considérations éthiques de la valorisation des connaissances dans ce contexte. L’article revient brièvement sur les définitions des termes « valorisation des connaissances », « gestion des connaissances », « santé publique » et « santé de la population », puis traite de ces thèmes sous l’angle des considérations éthiques. Deux exemples spécifiques — communauté de pratiques et « populomics » — sont développés. L’article a pour objet de commencer à combler ces deux vides existants dans les publications en santé traitant de valorisation des connaissances en attirant, tout d’abord, l’attention sur le besoin de prendre davantage en considération les questions éthiques dans les activités de valorisation des connaissances et, ensuite, de suggérer qu’il y a un vrai besoin au sein des communautés de pratiques et des « populomics », en se rapportant aux déterminants de santé des êtres humains dans le cadre de la recherche et des processus de prises de décisions.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7253 Les valeurs économiques de notre médecine post-moderne ! / K. Laaribi in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016)
[article]
Titre : Les valeurs économiques de notre médecine post-moderne ! Type de document : texte imprimé Auteurs : K. Laaribi, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 310-318 Langues : Français Mots-clés : "Valeurs_économiques" Éthiques "Médecine_postmoderniste" "Soins_centrés_sur_le_malade" Sécurité Efficience Équité "Microsystème_clinique" Résumé : .
En 2001, le rapport de l’Institute of Medicine, «the Quality Chasm», a fixé six objectifs pour des soins de qualité. L’économie semble occuper une place de plus en plus significative dans une médecine qui se veut centrée sur le patient, sûre, efficace, efficiente, à temps et équitable. L’article relève d’abord les valeurs « économiques » par rapport aux objectifs de la qualité de l’IOM. Il révèle ensuite les particularités de la médecine « postmoderniste » de nos jours et la réponse de l’économiste à un système de soins qui peut être de plus en plus attrayant mais aussi de plus en plus dangereux. La perspective économique ne peut donc se limiter à une simple équation d’équilibre budgétaire. L’économiste devient un acteur qui évite le chaos et qui trouve un consensus des différentes parties prenantes à intérêts souvent imprédictibles. Il cherche à éviter le gaspillage et à promouvoir la pertinence des soins dans un environnement de plus en plus complexe et peu linéaire. Il suit une structure cohérente connue par la chaîne d’effet favorable à l’amélioration de la qualité où le microsystème, cette unité contributrice des soins, devient primordial pour délivrer une qualité supérieure que celle produite par le macrosystème de soins. La créativité, la vitalité, le leadership de chaque microsystème contribuent à corriger et améliorer la prise en charge des malades les plus éligibles. Son intelligence et sa veille permettent de repérer les besoins spécifiques et de les anticiper. Le soutien et la reconnaissance des décideurs (macrosystème) de l’importance des microsystèmes sont cruciaux. La mission du macrosystème évolue ainsi en facilitateur de cette approche organisationnelle, de plus en plus répandue par les réformes et par la régulation du système de soins.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7254
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 310-318[article] Les valeurs économiques de notre médecine post-moderne ! [texte imprimé] / K. Laaribi, Auteur . - 2016 . - p. 310-318.
Langues : Français
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 310-318
Mots-clés : "Valeurs_économiques" Éthiques "Médecine_postmoderniste" "Soins_centrés_sur_le_malade" Sécurité Efficience Équité "Microsystème_clinique" Résumé : .
En 2001, le rapport de l’Institute of Medicine, «the Quality Chasm», a fixé six objectifs pour des soins de qualité. L’économie semble occuper une place de plus en plus significative dans une médecine qui se veut centrée sur le patient, sûre, efficace, efficiente, à temps et équitable. L’article relève d’abord les valeurs « économiques » par rapport aux objectifs de la qualité de l’IOM. Il révèle ensuite les particularités de la médecine « postmoderniste » de nos jours et la réponse de l’économiste à un système de soins qui peut être de plus en plus attrayant mais aussi de plus en plus dangereux. La perspective économique ne peut donc se limiter à une simple équation d’équilibre budgétaire. L’économiste devient un acteur qui évite le chaos et qui trouve un consensus des différentes parties prenantes à intérêts souvent imprédictibles. Il cherche à éviter le gaspillage et à promouvoir la pertinence des soins dans un environnement de plus en plus complexe et peu linéaire. Il suit une structure cohérente connue par la chaîne d’effet favorable à l’amélioration de la qualité où le microsystème, cette unité contributrice des soins, devient primordial pour délivrer une qualité supérieure que celle produite par le macrosystème de soins. La créativité, la vitalité, le leadership de chaque microsystème contribuent à corriger et améliorer la prise en charge des malades les plus éligibles. Son intelligence et sa veille permettent de repérer les besoins spécifiques et de les anticiper. Le soutien et la reconnaissance des décideurs (macrosystème) de l’importance des microsystèmes sont cruciaux. La mission du macrosystème évolue ainsi en facilitateur de cette approche organisationnelle, de plus en plus répandue par les réformes et par la régulation du système de soins.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7254 La notion de Personne, évolution d’un concept / Geraldine Maujean in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016)
[article]
Titre : La notion de Personne, évolution d’un concept Type de document : texte imprimé Auteurs : Geraldine Maujean, Auteur ; B.V. Tudrej, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 319-321 Langues : Français Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7255
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 319-321[article] La notion de Personne, évolution d’un concept [texte imprimé] / Geraldine Maujean, Auteur ; B.V. Tudrej, Auteur . - 2016 . - p. 319-321.
Langues : Français
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 319-321
Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7255 L’Homme selon Philippe Descola : apport éthique à l’anthropologie médicale et à la médecine personnalisée / Philippe Charlier in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016)
[article]
Titre : L’Homme selon Philippe Descola : apport éthique à l’anthropologie médicale et à la médecine personnalisée Type de document : texte imprimé Auteurs : Philippe Charlier (1977-....), Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 322-326 Langues : Français Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7256
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 322-326[article] L’Homme selon Philippe Descola : apport éthique à l’anthropologie médicale et à la médecine personnalisée [texte imprimé] / Philippe Charlier (1977-....), Auteur . - 2016 . - p. 322-326.
Langues : Français
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 322-326
Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7256
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