Centre de Ressources et de Documentation de l'Espace Éthique PACA-Corse
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L’espace et l’acte ultime. Explications d’un lieu et d’un détournement : le soin et l’espace de soins palliatifs / Bernard Troude in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016)
[article]
Titre : L’espace et l’acte ultime. Explications d’un lieu et d’un détournement : le soin et l’espace de soins palliatifs Type de document : texte imprimé Auteurs : Bernard Troude, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 293-301 Langues : Français Mots-clés : Mort Palliatif Soins Séparation Trouble Chaos Expérimentation Complexité Résumé : .
Il me faut revenir sur la fin d’un précédent texte et à ce texte, va s’ajouter la notion de « soins palliatifs » qui revient constamment à chaque conversation sur les modes de fin de vie. Insister sur l’importance de l’écoute apparaît clairement dans les paroles d’un malade auprès de qui, Sœur Emmanuelle s’investira en Inde. Cet homme lui confiera : « Quand je suis venu ici, vous m’avez écouté, et il m’a semblé que la douleur cessait en vous parlant ». Comment définir au mieux ce temps indéfini décidé par un entourage au sujet d’une fin de vie ? La question revient à ceci : comment assister un être en fin de vie dans la plus grande sérénité ? Comment, dans les heurts et les troubles provoqués par une fin de vie, ceux qui restent peuvent-ils affronter la séparation définitive ? Un nouveau raisonnement est pour les êtres dans la continuité de leur vie plutôt que pour le futur dans le néant de ceux que nous voulons assister. Ce terme que je crois mal utilisé, mal approprié vient signifier la complexité (c’est-à-dire : l’impossibilité d’expliquer) du moment et adjectivé pour la représentation d’un espace. Dans cette recherche expérimentale, au risque des silences, l’espace neuronal s’emploie à combler le vide par d’autres besoins dont le « religieux » et toutes les formes de sublimations dans la joie, le malheur ou la douleur. Arrive ensuite l’auto-punition jusqu’à la destruction à la manière si exhaussée des saints et saintes de l’église catholique romaine, hallucination reconnue dans des examens très loin du vivant. La mortalité est à prouver, l’immortalité est l’essence de nos vies. Nous avons à prétendre croire sans faire entrer les formes paranoïaques et psychodramatiques de la peur, des inquiétudes et des angoisses menant aux jalousies et aux dépits (aigreurs et déconvenues). Pour l’accompagnement ultime, nous vivons avec nos images, images de nous-mêmes faites par le regard de l’autre.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7252
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 293-301[article] L’espace et l’acte ultime. Explications d’un lieu et d’un détournement : le soin et l’espace de soins palliatifs [texte imprimé] / Bernard Troude, Auteur . - 2016 . - p. 293-301.
Langues : Français
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 293-301
Mots-clés : Mort Palliatif Soins Séparation Trouble Chaos Expérimentation Complexité Résumé : .
Il me faut revenir sur la fin d’un précédent texte et à ce texte, va s’ajouter la notion de « soins palliatifs » qui revient constamment à chaque conversation sur les modes de fin de vie. Insister sur l’importance de l’écoute apparaît clairement dans les paroles d’un malade auprès de qui, Sœur Emmanuelle s’investira en Inde. Cet homme lui confiera : « Quand je suis venu ici, vous m’avez écouté, et il m’a semblé que la douleur cessait en vous parlant ». Comment définir au mieux ce temps indéfini décidé par un entourage au sujet d’une fin de vie ? La question revient à ceci : comment assister un être en fin de vie dans la plus grande sérénité ? Comment, dans les heurts et les troubles provoqués par une fin de vie, ceux qui restent peuvent-ils affronter la séparation définitive ? Un nouveau raisonnement est pour les êtres dans la continuité de leur vie plutôt que pour le futur dans le néant de ceux que nous voulons assister. Ce terme que je crois mal utilisé, mal approprié vient signifier la complexité (c’est-à-dire : l’impossibilité d’expliquer) du moment et adjectivé pour la représentation d’un espace. Dans cette recherche expérimentale, au risque des silences, l’espace neuronal s’emploie à combler le vide par d’autres besoins dont le « religieux » et toutes les formes de sublimations dans la joie, le malheur ou la douleur. Arrive ensuite l’auto-punition jusqu’à la destruction à la manière si exhaussée des saints et saintes de l’église catholique romaine, hallucination reconnue dans des examens très loin du vivant. La mortalité est à prouver, l’immortalité est l’essence de nos vies. Nous avons à prétendre croire sans faire entrer les formes paranoïaques et psychodramatiques de la peur, des inquiétudes et des angoisses menant aux jalousies et aux dépits (aigreurs et déconvenues). Pour l’accompagnement ultime, nous vivons avec nos images, images de nous-mêmes faites par le regard de l’autre.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7252
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