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Entre la violence nécessaire de l’acte chirurgical et le respect de l’opéré / Michel Caillol in Ethique et santé, Vol.11 N°4 (Décembre 2014)
[article]
Titre : Entre la violence nécessaire de l’acte chirurgical et le respect de l’opéré Type de document : texte imprimé Auteurs : Michel Caillol, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 202-208 Langues : Français Mots-clés : Chirurgie Violence Agression Transgression Sang Résumé : .
Si tout acte de soin comporte une irréductible part de violence, la chirurgie est doublement concernée. Elle est agressive car souvent douloureuse et toujours dangereuse. Elle est transgressive car elle nécessite l’ouverture du corps entraînant un écoulement de sang. L’interdiction de l’ouverture du corps humain (cadavre ou vivant) est une constante de l’histoire de l’humanité et le sang a toujours été étroitement lié avec la violence. Depuis la disparition du bourreau, le chirurgien est le seul dans la société à avoir légitimement le droit « d’attenter à l’intégrité physique d’une personne humaine » en la faisant saigner. Grande est sa responsabilité morale. S’il oubliait la finalité de son geste – la personne de l’opéré –, il risquerait de le réduire à un pur acte technique. La chirurgie franchirait alors les limites de la « chirurgicalité ». L’objectivation excessive de l’opéré, le déshumanisant, correspondrait à cette fuite. D’autant que l’acte chirurgical est éminemment technique et la prégnance de l’appareil techno-scientifique à son service de plus en plus grande. Tant mieux si cette violence, maîtrisée par l’absolu contrôle de sa technicité, vise à rétablir le patient dans son pouvoir-être au monde. Mais danger, au contraire, lorsque enivré en quelque sorte par cette violence, l’opérateur entrerait dans la démesure, ouvrant alors les portes de la barbarie. La chirurgie, comme toute médecine, consiste à prendre soin d’une personne humaine, ce qui en fait une action morale. Sans jamais en occulter la dimension nécessairement violente, elle impose à son agent un respect d’autant plus grand pour son opéré.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6819
in Ethique et santé > Vol.11 N°4 (Décembre 2014) . - p. 202-208[article] Entre la violence nécessaire de l’acte chirurgical et le respect de l’opéré [texte imprimé] / Michel Caillol, Auteur . - 2014 . - p. 202-208.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.11 N°4 (Décembre 2014) . - p. 202-208
Mots-clés : Chirurgie Violence Agression Transgression Sang Résumé : .
Si tout acte de soin comporte une irréductible part de violence, la chirurgie est doublement concernée. Elle est agressive car souvent douloureuse et toujours dangereuse. Elle est transgressive car elle nécessite l’ouverture du corps entraînant un écoulement de sang. L’interdiction de l’ouverture du corps humain (cadavre ou vivant) est une constante de l’histoire de l’humanité et le sang a toujours été étroitement lié avec la violence. Depuis la disparition du bourreau, le chirurgien est le seul dans la société à avoir légitimement le droit « d’attenter à l’intégrité physique d’une personne humaine » en la faisant saigner. Grande est sa responsabilité morale. S’il oubliait la finalité de son geste – la personne de l’opéré –, il risquerait de le réduire à un pur acte technique. La chirurgie franchirait alors les limites de la « chirurgicalité ». L’objectivation excessive de l’opéré, le déshumanisant, correspondrait à cette fuite. D’autant que l’acte chirurgical est éminemment technique et la prégnance de l’appareil techno-scientifique à son service de plus en plus grande. Tant mieux si cette violence, maîtrisée par l’absolu contrôle de sa technicité, vise à rétablir le patient dans son pouvoir-être au monde. Mais danger, au contraire, lorsque enivré en quelque sorte par cette violence, l’opérateur entrerait dans la démesure, ouvrant alors les portes de la barbarie. La chirurgie, comme toute médecine, consiste à prendre soin d’une personne humaine, ce qui en fait une action morale. Sans jamais en occulter la dimension nécessairement violente, elle impose à son agent un respect d’autant plus grand pour son opéré.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6819 L’étudiant en médecine, un apprenant en violence / C.-E. Notredame in Ethique et santé, Vol.10 N°3 (Septembre 2013)
[article]
Titre : L’étudiant en médecine, un apprenant en violence Type de document : texte imprimé Auteurs : C.-E. Notredame, Auteur Année de publication : 2013 Article en page(s) : p. 144-148 Langues : Français Mots-clés : "Étudiant_en_médecine" Violence "Stage_hospitalier" Résumé : .
Comment vivre ce temps d’une formation qui semble si loin de ses attentes ? Comment faire face au corps souffrant quand on vient d’achever de construire son propre schéma corporel, quand celui-ci est encore bien fragile ? Comment vivre les tensions entre cette immersion dans l’inconnu et ses propres fragilités ? Qui peut, qui veut et qui va nous aider dans ce parcours initiatique ? Nos pairs sont-ils à notre écoute ? Bien des questions pas toujours résolues. Pourtant, les études de médecine ne sauraient, quand bien même nous le souhaiterions, être réduites à la simple acquisition de connaissances théoriques scientifiques et de compétences techniques. Il ne s’agit pas d’outiller un ingénieur de la santé. Le docteur ne l’est pas seulement parce qu’il sait, mais aussi et surtout parce qu’il l’est devenu. Étudier la médecine, c’est, donc à travers les stages hospitaliers, faire l’expérience d’épreuves fondamentales et profondément déstabilisantes. C’est appréhender la violence essentielle et inévitable d’une relation brutale à la vie. C’est apprendre et être engagé à une position éthique face à la violence évitable du soin.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6471
in Ethique et santé > Vol.10 N°3 (Septembre 2013) . - p. 144-148[article] L’étudiant en médecine, un apprenant en violence [texte imprimé] / C.-E. Notredame, Auteur . - 2013 . - p. 144-148.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.10 N°3 (Septembre 2013) . - p. 144-148
Mots-clés : "Étudiant_en_médecine" Violence "Stage_hospitalier" Résumé : .
Comment vivre ce temps d’une formation qui semble si loin de ses attentes ? Comment faire face au corps souffrant quand on vient d’achever de construire son propre schéma corporel, quand celui-ci est encore bien fragile ? Comment vivre les tensions entre cette immersion dans l’inconnu et ses propres fragilités ? Qui peut, qui veut et qui va nous aider dans ce parcours initiatique ? Nos pairs sont-ils à notre écoute ? Bien des questions pas toujours résolues. Pourtant, les études de médecine ne sauraient, quand bien même nous le souhaiterions, être réduites à la simple acquisition de connaissances théoriques scientifiques et de compétences techniques. Il ne s’agit pas d’outiller un ingénieur de la santé. Le docteur ne l’est pas seulement parce qu’il sait, mais aussi et surtout parce qu’il l’est devenu. Étudier la médecine, c’est, donc à travers les stages hospitaliers, faire l’expérience d’épreuves fondamentales et profondément déstabilisantes. C’est appréhender la violence essentielle et inévitable d’une relation brutale à la vie. C’est apprendre et être engagé à une position éthique face à la violence évitable du soin.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6471 Que faire des violences rapportées par les étudiants ? / K. Parent in Ethique et santé, Vol.10 N°3 (Septembre 2013)
[article]
Titre : Que faire des violences rapportées par les étudiants ? Type de document : texte imprimé Auteurs : K. Parent, Auteur Année de publication : 2013 Article en page(s) : p. 155-162 Langues : Français Mots-clés : "Études_de_santé" Violence Transgression "Loi_du_silence" Responsabilité Résumé : .
À partir d’essais réflexifs d’étudiants en professions de santé (médecine, maïeutique), nous exposons trois temps de réflexion : 1- de quelles violences s’agit-il ? 2- que faire, avec et pour les étudiants, des violences qu’ils rapportent ? 3- que faire, à l’échelle des institutions de formation et de soin, des violences rapportées par les étudiants ? Ce qui fait violence aux étudiants relève d’un registre ontologique, propre aux conditions humaine et soignante, et d’un registre évitable, relevant de la carence d’élaboration sur le premier registre, et d’expériences problématiques envers le patient, la famille ou l’étudiant lui-même. Travailler avec les étudiants la question de la violence de/dans leurs études passe par un cadre pédagogique les reconnaissant comme des jeunes adultes en devenir, ayant besoin de se construire pour évoluer dans les champs technique et existentiel du soin. Ce cadre doit être suffisamment contenant et réflexif pour qu’ils s’expriment en confiance et élaborent une réflexion, critique et étayante, sur leurs études. Leurs expériences constituent un matériau pédagogique vivant, propice à l’élaboration sur les deux registres de violence, s’appuyant sur une distanciation envers les modèles de la biomédecine, de l’aigu, de l’expert et du problème simple. La question de la transgression soignante, liée à l’intervention humanisante ou déshumanisante sur le corps de l’autre, apparaît majeure. Travailler au niveau institutionnel passe par une réflexion sur la particularité de la relation asymétrique enseignant-enseigné pour les professions de santé, interrogeant la responsabilité sociale dans le rapport au silence, à l’exclusion et à la liberté.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6473
in Ethique et santé > Vol.10 N°3 (Septembre 2013) . - p. 155-162[article] Que faire des violences rapportées par les étudiants ? [texte imprimé] / K. Parent, Auteur . - 2013 . - p. 155-162.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.10 N°3 (Septembre 2013) . - p. 155-162
Mots-clés : "Études_de_santé" Violence Transgression "Loi_du_silence" Responsabilité Résumé : .
À partir d’essais réflexifs d’étudiants en professions de santé (médecine, maïeutique), nous exposons trois temps de réflexion : 1- de quelles violences s’agit-il ? 2- que faire, avec et pour les étudiants, des violences qu’ils rapportent ? 3- que faire, à l’échelle des institutions de formation et de soin, des violences rapportées par les étudiants ? Ce qui fait violence aux étudiants relève d’un registre ontologique, propre aux conditions humaine et soignante, et d’un registre évitable, relevant de la carence d’élaboration sur le premier registre, et d’expériences problématiques envers le patient, la famille ou l’étudiant lui-même. Travailler avec les étudiants la question de la violence de/dans leurs études passe par un cadre pédagogique les reconnaissant comme des jeunes adultes en devenir, ayant besoin de se construire pour évoluer dans les champs technique et existentiel du soin. Ce cadre doit être suffisamment contenant et réflexif pour qu’ils s’expriment en confiance et élaborent une réflexion, critique et étayante, sur leurs études. Leurs expériences constituent un matériau pédagogique vivant, propice à l’élaboration sur les deux registres de violence, s’appuyant sur une distanciation envers les modèles de la biomédecine, de l’aigu, de l’expert et du problème simple. La question de la transgression soignante, liée à l’intervention humanisante ou déshumanisante sur le corps de l’autre, apparaît majeure. Travailler au niveau institutionnel passe par une réflexion sur la particularité de la relation asymétrique enseignant-enseigné pour les professions de santé, interrogeant la responsabilité sociale dans le rapport au silence, à l’exclusion et à la liberté.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6473 La violence en psychiatrie: quels enjeux éthiques ? / Claude Chantereaux
Titre : La violence en psychiatrie: quels enjeux éthiques ? Type de document : texte manuscrit Auteurs : Claude Chantereaux, Auteur Année de publication : 2012 Note générale : Attestation Universitaire d’Éthique Médicale Langues : Français Mots-clés : Psychiatrie Violence Éthique Liberté Responsabilité Confiance Résumé : .
La psychiatrie est une spécialité de la médecine où les situations de soins posent des questions emblématiques en interface avec les problématiques sociétales actuelles. Ainsi des questionnements cruciaux se présentent et vont interroger des notions fondatrices du fonctionnement de la société : la liberté, la responsabilité, la confiance.
Les enjeux éthiques qui en découlent sont nombreux et viennent interpeler les différents intervenants de la psychiatrie qui doivent mener une réflexion pertinente et suffisamment éclairée pour permettre des prises en charge efficientes et qui tiennent compte de l'aspect humain dans toute sa globalité indissociable : l'être psychologique certes mais l'être physiologique et socio logique aussi.
Les grands philosophes se sont souvent penchés sur la place du malade mentale dans nos sociétés dites démocratiques, le droit et le législateur également. Reste la position des soignants et de leur capacité a mettre en place des dispositifs de soins adaptés qui seront le reflet des enjeux éthiques que posent toute la noblesse de cette spécialité complexe et qui demande un investissement qui est forcément interpellant dans son vécu personnel.
C'est donc toute une catégorie de professionnels qui doit être en questionnement à travers des soins au quotidien qui interpellent les grands principes de fonctionnement de notre société. Leur responsabilité est donc grande en ce qui concerne l'élaboration des projets qui doivent intégrer ces différents enjeux éthiques.Note de contenu : Attestation Universitaire d’Éthique Médicale Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6270 La violence en psychiatrie: quels enjeux éthiques ? [texte manuscrit] / Claude Chantereaux, Auteur . - 2012.
Attestation Universitaire d’Éthique Médicale
Langues : Français
Mots-clés : Psychiatrie Violence Éthique Liberté Responsabilité Confiance Résumé : .
La psychiatrie est une spécialité de la médecine où les situations de soins posent des questions emblématiques en interface avec les problématiques sociétales actuelles. Ainsi des questionnements cruciaux se présentent et vont interroger des notions fondatrices du fonctionnement de la société : la liberté, la responsabilité, la confiance.
Les enjeux éthiques qui en découlent sont nombreux et viennent interpeler les différents intervenants de la psychiatrie qui doivent mener une réflexion pertinente et suffisamment éclairée pour permettre des prises en charge efficientes et qui tiennent compte de l'aspect humain dans toute sa globalité indissociable : l'être psychologique certes mais l'être physiologique et socio logique aussi.
Les grands philosophes se sont souvent penchés sur la place du malade mentale dans nos sociétés dites démocratiques, le droit et le législateur également. Reste la position des soignants et de leur capacité a mettre en place des dispositifs de soins adaptés qui seront le reflet des enjeux éthiques que posent toute la noblesse de cette spécialité complexe et qui demande un investissement qui est forcément interpellant dans son vécu personnel.
C'est donc toute une catégorie de professionnels qui doit être en questionnement à travers des soins au quotidien qui interpellent les grands principes de fonctionnement de notre société. Leur responsabilité est donc grande en ce qui concerne l'élaboration des projets qui doivent intégrer ces différents enjeux éthiques.Note de contenu : Attestation Universitaire d’Éthique Médicale Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6270 Exemplaires
Code-barres Cote Support Disponibilité 2498 m 2012 CHA mémoire Disponible Le médecin aux prises avec l’acte pervers du soldat en situation opérationnelle / Arnaud Ledoux in Ethique et santé, Vol.13 N°4 (Décembre 2016)
[article]
Titre : Le médecin aux prises avec l’acte pervers du soldat en situation opérationnelle Type de document : texte imprimé Auteurs : Arnaud Ledoux, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 178-184 Langues : Français Mots-clés : Transgression Mal Violence "Situation_d’exception" Résumé : .
La combativité du soldat en situation opérationnelle peut basculer dans la destructivité, avec un point de bascule qui dépend du point de vue où l’on se place. Des valences affectives très fortes sont particulièrement à l’œuvre dans un contexte de combat où il s’agit de vaincre, avec parfois une démesure qui peut submerger et échapper dangereusement. Les comportements déviants heurtent l’opinion publique compte tenu des idéaux au nom desquels la violence d’État est légitimée, idéaux qui soutiennent les soldats autant qu’ils les mettent en position de vulnérabilité. Le sens moral ordinaire ne permet pas toujours de repérer dans ce contexte exceptionnel l’acte pervers qui contient la visée jouissive de nuire à autrui ou de créer habilement l’angoisse et le soupçon. L’analyse des rapports intersubjectifs est incontournable pour déceler l’acte pervers et permettre ainsi de laisser entendre que la situation n’est pas du ressort de la médecine et du soin mais des instances disciplinaires et judiciaires. Cette analyse met aussi en question l’attention portée à la vulnérabilité, qu’elle soit celle de la population locale ou celle des soldats ébranlés par le combat: les intentions les plus louables peuvent elles-aussi comporter des dérives perverses dès lors qu’elles balayent d’un revers de main la subjectivité d’autrui. Le socle du groupe et de l’expérience commune offrent un frein à cette dérive mais l’ambivalence humaine laisse bien souvent les choses dans une certaine ambiguïté.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7301
in Ethique et santé > Vol.13 N°4 (Décembre 2016) . - p. 178-184[article] Le médecin aux prises avec l’acte pervers du soldat en situation opérationnelle [texte imprimé] / Arnaud Ledoux, Auteur . - 2017 . - p. 178-184.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.13 N°4 (Décembre 2016) . - p. 178-184
Mots-clés : Transgression Mal Violence "Situation_d’exception" Résumé : .
La combativité du soldat en situation opérationnelle peut basculer dans la destructivité, avec un point de bascule qui dépend du point de vue où l’on se place. Des valences affectives très fortes sont particulièrement à l’œuvre dans un contexte de combat où il s’agit de vaincre, avec parfois une démesure qui peut submerger et échapper dangereusement. Les comportements déviants heurtent l’opinion publique compte tenu des idéaux au nom desquels la violence d’État est légitimée, idéaux qui soutiennent les soldats autant qu’ils les mettent en position de vulnérabilité. Le sens moral ordinaire ne permet pas toujours de repérer dans ce contexte exceptionnel l’acte pervers qui contient la visée jouissive de nuire à autrui ou de créer habilement l’angoisse et le soupçon. L’analyse des rapports intersubjectifs est incontournable pour déceler l’acte pervers et permettre ainsi de laisser entendre que la situation n’est pas du ressort de la médecine et du soin mais des instances disciplinaires et judiciaires. Cette analyse met aussi en question l’attention portée à la vulnérabilité, qu’elle soit celle de la population locale ou celle des soldats ébranlés par le combat: les intentions les plus louables peuvent elles-aussi comporter des dérives perverses dès lors qu’elles balayent d’un revers de main la subjectivité d’autrui. Le socle du groupe et de l’expérience commune offrent un frein à cette dérive mais l’ambivalence humaine laisse bien souvent les choses dans une certaine ambiguïté.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7301 Penser le sentiment d’insécurité dans le soin : éclairage psychopathologique et clinique / F. Agneray in Ethique et santé, Vol.10 N°3 (Septembre 2013)
PermalinkL'autruicide, un problème éthique méconnu / Jean Maisondieu in Laennec, 1-2010 (janvier 2010)
PermalinkHuman rights reproduction and health in Latin America / Juan Guillermo Figueroa Perea in Journal International de Bioéthique, Vol.11 N°2 (Juin 2000)
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