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Journal International de Bioéthique / Byk, Christian . Vol.24 N°4Des robots et des hommesMention de date : Décembre 2013 Paru le : 29/01/2014 |
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Ajouter le résultat dans votre panierEthica ex Machina: Issues in roboethics / Shigeru Mushiaki in Journal International de Bioéthique, Vol.24 N°4 (Décembre 2013)
[article]
Titre : Ethica ex Machina: Issues in roboethics Type de document : texte imprimé Auteurs : Shigeru Mushiaki, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 17-26 Langues : Anglais Mots-clés : technologie "contrôle_social_de_la_science" robotique "intelligence_artificielle" "attitude_devant_l_ordinateur" Résumé : .
La « robo-éthique » est-elle « l’éthique des humains » ou « l’éthique des robots » ? D’après le Roboethics Roadmap (Gianmarco Veruggio), elle est l’éthique humaine des concepteurs, fabricants et utilisateurs de robots. Et si la robo-éthique prend racine profondément dans la société, l’éthique artificielle (l’éthique des robots) figurera peut-être un jour à l’ordre du jour.
Lors du 1er Symposium International de la Robo-éthique à San Remo, Ronald C. Arkin a fait une présentation « Bombs, Bonding, and Bondage: Human-Robot Interaction and Related Ethical Issues » (2004). Le « Bondage » est la question de l’asservissement et de l’éventuelle rébellion des robots. « Bombs » représente l’utilisation militaire des robots. Et ‘bonding’ représente la question de l’attachement affectif, émotionnel des humains vis-à-vis des robots. Je veux contraster deux attitudes extrêmes envers la question du « bonding » et proposer un terrain neutre.
Le mot « anthropomorphisme » a deux sens. D’abord il veut dire « le fait d’avoir une forme humaine ». Deuxièmement, il veut dire « l’attribution de caractéristiques ou de sentiments humains à un être non-humain (un dieu, un animal ou un objet) » (personnification, empathie). Certaines personnes disent que les Japonais (ou les gens de l’Asie de l’Est) soutiennent « l’animisme » ce qui fait qu’il est facile pour eux de traiter les robots comme des êtres animés (l’anthropomorphisme des robots) ; d’où « Robot Kingdom Japan » (le Japon royaume des robots). Cosima Wagner critique cette exagération et simplification excessive qu’elle nomme « tradition inventée ». Je renchéris, ajoutant à son argument des découvertes neuroscientifiques. Je soutiens que cet « animisme » est ni shintoïste ni bouddhiste, mais plutôt une tendance universelle.
Les roboticiens, surtout les roboticiens japonais, soulignent que la robotique est de l’« anthropologie ». Il est vrai qu’à travers la construction de robots humanoïdes nous pouvons mieux comprendre les êtres humains (l’approche appelée « approche constructive »). Mais en même temps, il ne faut pas oublier que la technologie robotique, comme toute autre technologie, modifie – profondément – notre façon de vivre et d’être : elle peut provoquer notre transformation ontologique. Dans ce sens, la gouvernance de la technologie robotique est une « gouvernance gouvernée ». Le domaine de recherche interdisciplinaire TAS (technology assessment studies – études de l’évaluation des technologies) deviendra très important. Et il faut toujours être prêt à repenser la direction et le développement de la technologie robotique, gardant à l’esprit l’avenir souhaitable de la société humaine.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6715
in Journal International de Bioéthique > Vol.24 N°4 (Décembre 2013) . - p. 17-26[article] Ethica ex Machina: Issues in roboethics [texte imprimé] / Shigeru Mushiaki, Auteur . - 2014 . - p. 17-26.
Langues : Anglais
in Journal International de Bioéthique > Vol.24 N°4 (Décembre 2013) . - p. 17-26
Mots-clés : technologie "contrôle_social_de_la_science" robotique "intelligence_artificielle" "attitude_devant_l_ordinateur" Résumé : .
La « robo-éthique » est-elle « l’éthique des humains » ou « l’éthique des robots » ? D’après le Roboethics Roadmap (Gianmarco Veruggio), elle est l’éthique humaine des concepteurs, fabricants et utilisateurs de robots. Et si la robo-éthique prend racine profondément dans la société, l’éthique artificielle (l’éthique des robots) figurera peut-être un jour à l’ordre du jour.
Lors du 1er Symposium International de la Robo-éthique à San Remo, Ronald C. Arkin a fait une présentation « Bombs, Bonding, and Bondage: Human-Robot Interaction and Related Ethical Issues » (2004). Le « Bondage » est la question de l’asservissement et de l’éventuelle rébellion des robots. « Bombs » représente l’utilisation militaire des robots. Et ‘bonding’ représente la question de l’attachement affectif, émotionnel des humains vis-à-vis des robots. Je veux contraster deux attitudes extrêmes envers la question du « bonding » et proposer un terrain neutre.
Le mot « anthropomorphisme » a deux sens. D’abord il veut dire « le fait d’avoir une forme humaine ». Deuxièmement, il veut dire « l’attribution de caractéristiques ou de sentiments humains à un être non-humain (un dieu, un animal ou un objet) » (personnification, empathie). Certaines personnes disent que les Japonais (ou les gens de l’Asie de l’Est) soutiennent « l’animisme » ce qui fait qu’il est facile pour eux de traiter les robots comme des êtres animés (l’anthropomorphisme des robots) ; d’où « Robot Kingdom Japan » (le Japon royaume des robots). Cosima Wagner critique cette exagération et simplification excessive qu’elle nomme « tradition inventée ». Je renchéris, ajoutant à son argument des découvertes neuroscientifiques. Je soutiens que cet « animisme » est ni shintoïste ni bouddhiste, mais plutôt une tendance universelle.
Les roboticiens, surtout les roboticiens japonais, soulignent que la robotique est de l’« anthropologie ». Il est vrai qu’à travers la construction de robots humanoïdes nous pouvons mieux comprendre les êtres humains (l’approche appelée « approche constructive »). Mais en même temps, il ne faut pas oublier que la technologie robotique, comme toute autre technologie, modifie – profondément – notre façon de vivre et d’être : elle peut provoquer notre transformation ontologique. Dans ce sens, la gouvernance de la technologie robotique est une « gouvernance gouvernée ». Le domaine de recherche interdisciplinaire TAS (technology assessment studies – études de l’évaluation des technologies) deviendra très important. Et il faut toujours être prêt à repenser la direction et le développement de la technologie robotique, gardant à l’esprit l’avenir souhaitable de la société humaine.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6715 La technologie et la notion de la vie / Yoshimi Kakimoto in Journal International de Bioéthique, Vol.24 N°4 (Décembre 2013)
[article]
Titre : La technologie et la notion de la vie Type de document : texte imprimé Auteurs : Yoshimi Kakimoto, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 27-38 Langues : Français Mots-clés : technologie robotique "intelligence_artificielle" amélioration Résumé : .
Cet article vise à examiner les lois de robotique dans le but d’analyser la relation entre la technologie et la société et ses effets sur le changement de la notion du corps humain.
Asimov a proposé trois lois de la robotique dans son roman de science fiction qui donnent une base des lois relatives au développement de la robotique. Elles sont crées en vue de ne pas nuire à l’être humain et d’améliorer sa condition.
En poursuivant ce dernier but, la robotique permet d’accroître les facultés physiques. La technologie se développe dans le but de fortifier la capacité du corps humain au-delà de notre nécessité dans la vie.
La robotique nous offre non seulement une chance de réfléchir sur la notion d’être humain mais change également notre compréhension du corps humain.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6716
in Journal International de Bioéthique > Vol.24 N°4 (Décembre 2013) . - p. 27-38[article] La technologie et la notion de la vie [texte imprimé] / Yoshimi Kakimoto, Auteur . - 2014 . - p. 27-38.
Langues : Français
in Journal International de Bioéthique > Vol.24 N°4 (Décembre 2013) . - p. 27-38
Mots-clés : technologie robotique "intelligence_artificielle" amélioration Résumé : .
Cet article vise à examiner les lois de robotique dans le but d’analyser la relation entre la technologie et la société et ses effets sur le changement de la notion du corps humain.
Asimov a proposé trois lois de la robotique dans son roman de science fiction qui donnent une base des lois relatives au développement de la robotique. Elles sont crées en vue de ne pas nuire à l’être humain et d’améliorer sa condition.
En poursuivant ce dernier but, la robotique permet d’accroître les facultés physiques. La technologie se développe dans le but de fortifier la capacité du corps humain au-delà de notre nécessité dans la vie.
La robotique nous offre non seulement une chance de réfléchir sur la notion d’être humain mais change également notre compréhension du corps humain.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6716 Brain, mind, body and society: Autonomous system in robotics / Motomu Shimoda in Journal International de Bioéthique, Vol.24 N°4 (Décembre 2013)
[article]
Titre : Brain, mind, body and society: Autonomous system in robotics Type de document : texte imprimé Auteurs : Motomu Shimoda, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 41-48 Langues : Anglais Mots-clés : robotique "intelligence_artificielle" neurosciences Résumé : .
Dans cet article j’examine les questions soulevées par le robot intelligent. La création d’un robot intelligent vise a recréer la fonction neurologique par l’ingénierie. On s’attend à ce que le robot intelligent soit capable non seulement de traiter des informations externes grâce au programme intégré et de se comporter en conséquence, mais aussi d’acquérir l’activité consciente en réponse à de multiples conditions et des capacités de communication souples et interactives en faisant face à des situations inconnues. Cette perspective est basée sur le développement de l’intelligence artificielle où les fonctions auto-organisatrices et auto-émergentes sont disponibles ces dernières années. Jusqu’à présent, les aspects contrôlables en robotique ont été limités à la production de données et à la programmation de capacités cognitives, alors que les activités conscientes et les compétences en communication ont été considérées comme des aspects incontrôlables du fait de leur éventualité et de leur incertitude. Cependant, certains chercheurs en robotique prétendent que chaque activité mentale peut être recréée par l’ingénierie et est donc contrôlable. Sur la base du développement des capacités cognitives des enfants et des découvertes de la neuroscience, les chercheurs ont tenté de produire la toute dernière intelligence artificielle avec des systèmes d’apprentissage autonomes. J’en conclus que la contrôlabilité est incompatible avec l’autonomie au sens authentique et que les robots autonomes recréés par l’ingénierie ne peuvent être des partenaires autonomes des humains.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6717
in Journal International de Bioéthique > Vol.24 N°4 (Décembre 2013) . - p. 41-48[article] Brain, mind, body and society: Autonomous system in robotics [texte imprimé] / Motomu Shimoda, Auteur . - 2014 . - p. 41-48.
Langues : Anglais
in Journal International de Bioéthique > Vol.24 N°4 (Décembre 2013) . - p. 41-48
Mots-clés : robotique "intelligence_artificielle" neurosciences Résumé : .
Dans cet article j’examine les questions soulevées par le robot intelligent. La création d’un robot intelligent vise a recréer la fonction neurologique par l’ingénierie. On s’attend à ce que le robot intelligent soit capable non seulement de traiter des informations externes grâce au programme intégré et de se comporter en conséquence, mais aussi d’acquérir l’activité consciente en réponse à de multiples conditions et des capacités de communication souples et interactives en faisant face à des situations inconnues. Cette perspective est basée sur le développement de l’intelligence artificielle où les fonctions auto-organisatrices et auto-émergentes sont disponibles ces dernières années. Jusqu’à présent, les aspects contrôlables en robotique ont été limités à la production de données et à la programmation de capacités cognitives, alors que les activités conscientes et les compétences en communication ont été considérées comme des aspects incontrôlables du fait de leur éventualité et de leur incertitude. Cependant, certains chercheurs en robotique prétendent que chaque activité mentale peut être recréée par l’ingénierie et est donc contrôlable. Sur la base du développement des capacités cognitives des enfants et des découvertes de la neuroscience, les chercheurs ont tenté de produire la toute dernière intelligence artificielle avec des systèmes d’apprentissage autonomes. J’en conclus que la contrôlabilité est incompatible avec l’autonomie au sens authentique et que les robots autonomes recréés par l’ingénierie ne peuvent être des partenaires autonomes des humains.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6717 Robot companions and ethics: A pragmatic approach of ethical design / Gérard Cornet in Journal International de Bioéthique, Vol.24 N°4 (Décembre 2013)
[article]
Titre : Robot companions and ethics: A pragmatic approach of ethical design Type de document : texte imprimé Auteurs : Gérard Cornet, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 49-58 Langues : Anglais Mots-clés : robotique"personne_âgée" "accompagnement_des_patients" "intelligence_artificielle" "prise_de_décision" Résumé : .
A l’aide d’une expérience de responsable éthique dans deux projets de recherche développement portant sur la conception et la réalisation de deux prototypes de Robots Compagnons pour le soutien au domicile des personnes âgées désorientées au stade encore modéré (MCI) et de leurs aidants, Gérard Cornet, gérontologue, interroge les concepts théoriques et ceux de l’éthique appliquée dans des contextes culturels différents.
Il expose les démarches éthiques entreprises dans ces deux projets, l’un européen, Companionable (FP7 E-inclusion call 1) et l’autre français, Quovadis (ANR Tic santé) pour inclure les usagers finaux dans la démarche itérative de réalisation. Il explique comment les attentes et les besoins prioritaires des usagers finaux ont été évalués pour déterminer les spécifications techniques des prototypes et tester les performances attendues.
Il rend compte des difficultés et limites rencontrées pour l’évaluation des risques directs et induits, de l’acceptabilité, de l’utilité, du respect de la dignité de l’intimité et de la liberté à concilier avec les impératifs de sécurité.
En conclusion, avec les scientifiques du symposium franco-japonais Robotique et médecine réunis à Toulouse (mars 2011), il souligne la nécessité d’une nouvelle réflexion éthique, au-delà des règles existantes, sur le concept et le statut d’un robot éthique, doué d’une intelligence qui lui permet de gérer des situations imprévues, l’éthique étant pratiquée comme facteur de progrès et de qualité de réalisation des innovations dans une société vieillissante.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6718
in Journal International de Bioéthique > Vol.24 N°4 (Décembre 2013) . - p. 49-58[article] Robot companions and ethics: A pragmatic approach of ethical design [texte imprimé] / Gérard Cornet, Auteur . - 2014 . - p. 49-58.
Langues : Anglais
in Journal International de Bioéthique > Vol.24 N°4 (Décembre 2013) . - p. 49-58
Mots-clés : robotique"personne_âgée" "accompagnement_des_patients" "intelligence_artificielle" "prise_de_décision" Résumé : .
A l’aide d’une expérience de responsable éthique dans deux projets de recherche développement portant sur la conception et la réalisation de deux prototypes de Robots Compagnons pour le soutien au domicile des personnes âgées désorientées au stade encore modéré (MCI) et de leurs aidants, Gérard Cornet, gérontologue, interroge les concepts théoriques et ceux de l’éthique appliquée dans des contextes culturels différents.
Il expose les démarches éthiques entreprises dans ces deux projets, l’un européen, Companionable (FP7 E-inclusion call 1) et l’autre français, Quovadis (ANR Tic santé) pour inclure les usagers finaux dans la démarche itérative de réalisation. Il explique comment les attentes et les besoins prioritaires des usagers finaux ont été évalués pour déterminer les spécifications techniques des prototypes et tester les performances attendues.
Il rend compte des difficultés et limites rencontrées pour l’évaluation des risques directs et induits, de l’acceptabilité, de l’utilité, du respect de la dignité de l’intimité et de la liberté à concilier avec les impératifs de sécurité.
En conclusion, avec les scientifiques du symposium franco-japonais Robotique et médecine réunis à Toulouse (mars 2011), il souligne la nécessité d’une nouvelle réflexion éthique, au-delà des règles existantes, sur le concept et le statut d’un robot éthique, doué d’une intelligence qui lui permet de gérer des situations imprévues, l’éthique étant pratiquée comme facteur de progrès et de qualité de réalisation des innovations dans une société vieillissante.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6718 Robotics supporting autonomy. 5th French Japanese Conference on bio-ethics / Rodolphe Gelin in Journal International de Bioéthique, Vol.24 N°4 (Décembre 2013)
[article]
Titre : Robotics supporting autonomy. 5th French Japanese Conference on bio-ethics Type de document : texte imprimé Auteurs : Rodolphe Gelin, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 59-70 Langues : Anglais Mots-clés : robotique "accompagnement_des_patients" autonomie langage Résumé : .
Les robots ont longtemps été considérés comme une menace pour l’humanité. Que ce soit dès ses premières apparitions dans les œuvres de fictions ou lors de son arrivée dans les usines où il a été vu comme une menace pour l’emploi. Mais cela fait pourtant plus de vingt ans que des chercheurs et des médecins ont envisagé les robots comme des outils pouvant aider des personnes en situation de perte d’autonomie à mieux assumer leur quotidien. Dans cet article nous présentons ces nouveaux robots assistants et mais aussi les futurs robots compagnons qui vivront à nos côtés. Les problèmes scientifiques et techniques à résoudre pour aboutir à des produits largement diffusés sont bien identifiés et pris en charge par les communautés industrielles et académiques. Evidemment, compte-tenu de l’imaginaire que la fiction a forgé, des interrogations surgissent sur les menaces que ces nouveaux objets pourraient représenter. Nous montrons que s’ils sont en effet d’un genre nouveau, les robots ne font que nous reposer les questions qui accompagnent toujours l’irruption de nouvelles technologies.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6719
in Journal International de Bioéthique > Vol.24 N°4 (Décembre 2013) . - p. 59-70[article] Robotics supporting autonomy. 5th French Japanese Conference on bio-ethics [texte imprimé] / Rodolphe Gelin, Auteur . - 2014 . - p. 59-70.
Langues : Anglais
in Journal International de Bioéthique > Vol.24 N°4 (Décembre 2013) . - p. 59-70
Mots-clés : robotique "accompagnement_des_patients" autonomie langage Résumé : .
Les robots ont longtemps été considérés comme une menace pour l’humanité. Que ce soit dès ses premières apparitions dans les œuvres de fictions ou lors de son arrivée dans les usines où il a été vu comme une menace pour l’emploi. Mais cela fait pourtant plus de vingt ans que des chercheurs et des médecins ont envisagé les robots comme des outils pouvant aider des personnes en situation de perte d’autonomie à mieux assumer leur quotidien. Dans cet article nous présentons ces nouveaux robots assistants et mais aussi les futurs robots compagnons qui vivront à nos côtés. Les problèmes scientifiques et techniques à résoudre pour aboutir à des produits largement diffusés sont bien identifiés et pris en charge par les communautés industrielles et académiques. Evidemment, compte-tenu de l’imaginaire que la fiction a forgé, des interrogations surgissent sur les menaces que ces nouveaux objets pourraient représenter. Nous montrons que s’ils sont en effet d’un genre nouveau, les robots ne font que nous reposer les questions qui accompagnent toujours l’irruption de nouvelles technologies.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6719 Hearing the implant debate: Therapy or cultural alienation? / Bernard Baertschi in Journal International de Bioéthique, Vol.24 N°4 (Décembre 2013)
[article]
Titre : Hearing the implant debate: Therapy or cultural alienation? Type de document : texte imprimé Auteurs : Bernard Baertschi (1949-....), Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 71-81 Langues : Anglais Mots-clés : "implant_cochléaire" normalité "intérêt_de_l_enfant" "pluralisme_culturel" Résumé : .
Les neurosciences et les nanotechnologies actuelles sont à l’origine du développement de dispositifs permettant de pallier certains handicaps et certaines incapacités. Ainsi en va-t-il des implants cochléaires qui font que les sourds peuvent entendre. Ces implants constituent donc un véritable progrès médical et on s’attendait à ce qu’ils soient accueillis très favorablement. Pourtant, cela n’a pas été le cas partout. Certains membres de la communauté des personnes sourdes notamment ont été très critiques, arguant que ces implants empêcheraient leurs enfants d’être intégrés dans leur communauté, puisqu’ils n’auraient plus besoin d’apprendre la langue des signes. Dans cet article, j’examine les arguments proposés par les partisans et par les opposants de l’implantation des enfants sourds, particulièrement à la lumière du principe de bienfaisance procréative proposé par Savulescu et Kahane. Ma conclusion est qu’il est difficile sur cette base d’arriver à une évaluation définitive, mais que si on fait appel à la considération de l’épanouissement de l’être humain, la balance penche résolument en faveur de l’usage des implants cochléaires.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6720
in Journal International de Bioéthique > Vol.24 N°4 (Décembre 2013) . - p. 71-81[article] Hearing the implant debate: Therapy or cultural alienation? [texte imprimé] / Bernard Baertschi (1949-....), Auteur . - 2014 . - p. 71-81.
Langues : Anglais
in Journal International de Bioéthique > Vol.24 N°4 (Décembre 2013) . - p. 71-81
Mots-clés : "implant_cochléaire" normalité "intérêt_de_l_enfant" "pluralisme_culturel" Résumé : .
Les neurosciences et les nanotechnologies actuelles sont à l’origine du développement de dispositifs permettant de pallier certains handicaps et certaines incapacités. Ainsi en va-t-il des implants cochléaires qui font que les sourds peuvent entendre. Ces implants constituent donc un véritable progrès médical et on s’attendait à ce qu’ils soient accueillis très favorablement. Pourtant, cela n’a pas été le cas partout. Certains membres de la communauté des personnes sourdes notamment ont été très critiques, arguant que ces implants empêcheraient leurs enfants d’être intégrés dans leur communauté, puisqu’ils n’auraient plus besoin d’apprendre la langue des signes. Dans cet article, j’examine les arguments proposés par les partisans et par les opposants de l’implantation des enfants sourds, particulièrement à la lumière du principe de bienfaisance procréative proposé par Savulescu et Kahane. Ma conclusion est qu’il est difficile sur cette base d’arriver à une évaluation définitive, mais que si on fait appel à la considération de l’épanouissement de l’être humain, la balance penche résolument en faveur de l’usage des implants cochléaires.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6720 Vers un statut juridique des androïdes ? / Xavier Bioy in Journal International de Bioéthique, Vol.24 N°4 (Décembre 2013)
[article]
Titre : Vers un statut juridique des androïdes ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Xavier Bioy (1973-....), Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 85-98 Langues : Français Mots-clés : robotique "intelligence_artificielle" "statut_juridique" Résumé : .
L’existence du sujet de droit n’est pas une attribution automatique lorsque la volonté et l’autonomie sont attribuées, mais un outil conféré par le système juridique en liaison avec l’humanité et qui repose donc sur la présupposition d’une conscience que l’humain reste seul à percevoir. Il ne peut s’agir donc de réduire la question du statut de l’androïde à la simple reconnaissance d’une intelligence, qui plus est artificielle, mais de dénier au raisonnement par analogie toute portée réelle pour l’existence d’un statut juridique. Si statut spécifique il y a, ce sera uniquement parce que l’humain l’aura décidé pour son propre intérêt juridiquement protégé. Le statut de l’androïde sera métonymique, par inclusion à celui de la personne humaine, ou ne sera pas. L’androïde n’est pas humain par comparaison mais par raison.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6721
in Journal International de Bioéthique > Vol.24 N°4 (Décembre 2013) . - p. 85-98[article] Vers un statut juridique des androïdes ? [texte imprimé] / Xavier Bioy (1973-....), Auteur . - 2014 . - p. 85-98.
Langues : Français
in Journal International de Bioéthique > Vol.24 N°4 (Décembre 2013) . - p. 85-98
Mots-clés : robotique "intelligence_artificielle" "statut_juridique" Résumé : .
L’existence du sujet de droit n’est pas une attribution automatique lorsque la volonté et l’autonomie sont attribuées, mais un outil conféré par le système juridique en liaison avec l’humanité et qui repose donc sur la présupposition d’une conscience que l’humain reste seul à percevoir. Il ne peut s’agir donc de réduire la question du statut de l’androïde à la simple reconnaissance d’une intelligence, qui plus est artificielle, mais de dénier au raisonnement par analogie toute portée réelle pour l’existence d’un statut juridique. Si statut spécifique il y a, ce sera uniquement parce que l’humain l’aura décidé pour son propre intérêt juridiquement protégé. Le statut de l’androïde sera métonymique, par inclusion à celui de la personne humaine, ou ne sera pas. L’androïde n’est pas humain par comparaison mais par raison.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6721 Robotique et médecine : quelle(s) responsabilité(s) ? / Isabelle Poirot-Mazères in Journal International de Bioéthique, Vol.24 N°4 (Décembre 2013)
[article]
Titre : Robotique et médecine : quelle(s) responsabilité(s) ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Isabelle Poirot-Mazères, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 99-124 Langues : Français Mots-clés : robotique "informatique _médicale" "protection_des_données" "dispositif_médical" responsabilité Résumé : .
Le recours de plus en plus fréquent aux robots dans la pratique médicale et la prise en charge des patients suscite de nombreuses interrogations éthiques et juridiques, notamment relatives aux éventuelles mises en cause et responsabilités en cas de dommages. Les solutions juridiques ne sont pas forcément inédites dès lors que les robots sont utilisés depuis longtemps dans l’industrie et sont déjà présents dans notre vie quotidienne. Mais leur usage et leur développement en médecine présentent certains risques, obligeant à analyser d’une part la question de la sécurité des dispositifs eux-mêmes et d’autre part la licéité de leur utilisation au regard du respect de la vie privée et des libertés individuelles.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6722
in Journal International de Bioéthique > Vol.24 N°4 (Décembre 2013) . - p. 99-124[article] Robotique et médecine : quelle(s) responsabilité(s) ? [texte imprimé] / Isabelle Poirot-Mazères, Auteur . - 2014 . - p. 99-124.
Langues : Français
in Journal International de Bioéthique > Vol.24 N°4 (Décembre 2013) . - p. 99-124
Mots-clés : robotique "informatique _médicale" "protection_des_données" "dispositif_médical" responsabilité Résumé : .
Le recours de plus en plus fréquent aux robots dans la pratique médicale et la prise en charge des patients suscite de nombreuses interrogations éthiques et juridiques, notamment relatives aux éventuelles mises en cause et responsabilités en cas de dommages. Les solutions juridiques ne sont pas forcément inédites dès lors que les robots sont utilisés depuis longtemps dans l’industrie et sont déjà présents dans notre vie quotidienne. Mais leur usage et leur développement en médecine présentent certains risques, obligeant à analyser d’une part la question de la sécurité des dispositifs eux-mêmes et d’autre part la licéité de leur utilisation au regard du respect de la vie privée et des libertés individuelles.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6722 La propriété intellectuelle et les robots / Jacques Larrieu in Journal International de Bioéthique, Vol.24 N°4 (Décembre 2013)
[article]
Titre : La propriété intellectuelle et les robots Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Larrieu, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 125-133 Langues : Français Mots-clés : robotique "intelligence_artificielle" "propriété_intellectuelle" Résumé : .
Ce thème fait partie de la question plus générale de l’adaptation du droit, et en particulier du droit de la propriété intellectuelle, aux évolutions technologiques. La relation que les robots entretiennent avec la propriété intellectuelle présente deux facettes. D’un côté, les robots peuvent être considérés en tant qu’objet de propriété intellectuelle. Un robot chirurgical, par exemple, est brevetable comme toute nouvelle machine. Un droit d’auteur peut être revendiqué sur son aspect extérieur s’il est original. Les données qu’il mémorise constituent une base de données également protégeable par la propriété intellectuelle. Mais, d’un autre côté, et c’est l’aspect le plus intéressant du sujet, se pose la question de l’accession des objets créés par le robot à la protection par le droit d’auteur ou par le droit des brevets. En effet, du fait des progrès de l’intelligence artificielle, les robots deviennent de plus en plus autonomes. Un objet créé par un robot, sans intervention humaine, est-il une œuvre de l’esprit couverte par le droit d’auteur ? Une invention réalisée par une machine autonome est-elle brevetable ? Dans ce cas qui sera désigné comme étant le titulaire des droits de propriété intellectuelle ? Ce sont ces questions que cet article se propose d’explorer.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6723
in Journal International de Bioéthique > Vol.24 N°4 (Décembre 2013) . - p. 125-133[article] La propriété intellectuelle et les robots [texte imprimé] / Jacques Larrieu, Auteur . - 2014 . - p. 125-133.
Langues : Français
in Journal International de Bioéthique > Vol.24 N°4 (Décembre 2013) . - p. 125-133
Mots-clés : robotique "intelligence_artificielle" "propriété_intellectuelle" Résumé : .
Ce thème fait partie de la question plus générale de l’adaptation du droit, et en particulier du droit de la propriété intellectuelle, aux évolutions technologiques. La relation que les robots entretiennent avec la propriété intellectuelle présente deux facettes. D’un côté, les robots peuvent être considérés en tant qu’objet de propriété intellectuelle. Un robot chirurgical, par exemple, est brevetable comme toute nouvelle machine. Un droit d’auteur peut être revendiqué sur son aspect extérieur s’il est original. Les données qu’il mémorise constituent une base de données également protégeable par la propriété intellectuelle. Mais, d’un autre côté, et c’est l’aspect le plus intéressant du sujet, se pose la question de l’accession des objets créés par le robot à la protection par le droit d’auteur ou par le droit des brevets. En effet, du fait des progrès de l’intelligence artificielle, les robots deviennent de plus en plus autonomes. Un objet créé par un robot, sans intervention humaine, est-il une œuvre de l’esprit couverte par le droit d’auteur ? Une invention réalisée par une machine autonome est-elle brevetable ? Dans ce cas qui sera désigné comme étant le titulaire des droits de propriété intellectuelle ? Ce sont ces questions que cet article se propose d’explorer.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6723 How nonverbal communication shapes doctor-patient relationship: From paternalism to the ethics of care in oncology / C. Bommier in Journal International de Bioéthique, Vol.24 N°4 (Décembre 2013)
[article]
Titre : How nonverbal communication shapes doctor-patient relationship: From paternalism to the ethics of care in oncology Type de document : texte imprimé Auteurs : C. Bommier, Auteur ; Marie-France Mamzer-Bruneel, Auteur ; D. Desmarchelier, Auteur ; Christian Hervé, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 137-158 Langues : Anglais Mots-clés : "relation_médecin_patient" cancer paternalisme "éthique_clinique" communication "pratique_médicale" "information_du_patient" Résumé : .
Le but de cette étude est de rechercher, après la dénonciation du paternalisme menée jusqu’aujourd’hui, si une utilisation maîtrisée de la communication non orale par les praticiens risque de le laisser subsister dans la consultation en oncologie (choisie comme exemple de relation médecin-patient). Ainsi, l’étude a consisté en une recherche qualitative basée sur des observations et des questionnaires, et s’est fondée sur des références de sociologie et d’anthropologie reconnues. Nous avons pu constater que l’encadrement législatif contraignant de la relation médecin-patient n’a fait que déplacer le problème du paternalisme du langage parlé vers un nouvel outil que les médecins ne savent pas encore totalement maîtriser et dont les patients négligent encore trop l’existence : la communication non orale. Cette étude montre que toutes les lois encadrant la relation médecin-patient peuvent être contournées et qu’une maîtrise de la communication non orale peut aboutir à un retour au paternalisme. Alors, le rejet du paternalisme doit se traduire par une lecture appropriée de l’histoire du patient: cette lecture, en terme éthique, n’est valable que si on veille au conditionnement non paternaliste du patient par la structure hospitalière, à la compréhension de sa temporalité par le médecin, et à l’engagement complet de ce dernier dans le serment d’Hippocrate, codifié par l’éthique du care.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6724
in Journal International de Bioéthique > Vol.24 N°4 (Décembre 2013) . - p. 137-158[article] How nonverbal communication shapes doctor-patient relationship: From paternalism to the ethics of care in oncology [texte imprimé] / C. Bommier, Auteur ; Marie-France Mamzer-Bruneel, Auteur ; D. Desmarchelier, Auteur ; Christian Hervé, Auteur . - 2014 . - p. 137-158.
Langues : Anglais
in Journal International de Bioéthique > Vol.24 N°4 (Décembre 2013) . - p. 137-158
Mots-clés : "relation_médecin_patient" cancer paternalisme "éthique_clinique" communication "pratique_médicale" "information_du_patient" Résumé : .
Le but de cette étude est de rechercher, après la dénonciation du paternalisme menée jusqu’aujourd’hui, si une utilisation maîtrisée de la communication non orale par les praticiens risque de le laisser subsister dans la consultation en oncologie (choisie comme exemple de relation médecin-patient). Ainsi, l’étude a consisté en une recherche qualitative basée sur des observations et des questionnaires, et s’est fondée sur des références de sociologie et d’anthropologie reconnues. Nous avons pu constater que l’encadrement législatif contraignant de la relation médecin-patient n’a fait que déplacer le problème du paternalisme du langage parlé vers un nouvel outil que les médecins ne savent pas encore totalement maîtriser et dont les patients négligent encore trop l’existence : la communication non orale. Cette étude montre que toutes les lois encadrant la relation médecin-patient peuvent être contournées et qu’une maîtrise de la communication non orale peut aboutir à un retour au paternalisme. Alors, le rejet du paternalisme doit se traduire par une lecture appropriée de l’histoire du patient: cette lecture, en terme éthique, n’est valable que si on veille au conditionnement non paternaliste du patient par la structure hospitalière, à la compréhension de sa temporalité par le médecin, et à l’engagement complet de ce dernier dans le serment d’Hippocrate, codifié par l’éthique du care.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6724 Favoriser l'implication du public pour accroître la légitimité des prises de décision en matière de politiques de santé ? / K. Sénécal in Journal International de Bioéthique, Vol.24 N°4 (Décembre 2013)
[article]
Titre : Favoriser l'implication du public pour accroître la légitimité des prises de décision en matière de politiques de santé ? Type de document : texte imprimé Auteurs : K. Sénécal, Auteur ; Michèle Stanton-Jean, Auteur ; D. Avard, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 159-174 Langues : Français Mots-clés : "politique_de_santé" débat "opinion_publique" Résumé : .
La participation du public dans l’élaboration des politiques est devenue un incontournable dans la plupart des pays. D’ailleurs, la Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’Homme de l’UNESCO, adoptée par la Conférence générale en 2005, fait de la participation du public un aspect primordial de la prise de décision en matière de bioéthique. Dans le cadre d’une recherche exploratoire basée sur l’analyse de politiques et lignes directrices portant sur le dépistage néonatal provenant de différents pays, nous avons examiné comment le « public » est défini (qui est le « public » ?), quels sont les niveaux d’engagement privilégiés, et quels sont les finalités recherchées par cette participation du public ? De manière générale, nous avons observé que les termes « consultation », « engagement », « participation » et partenariats sont souvent utilisés comme s’ils étaient des synonymes, que le « public » est rarement bien défini et que les niveaux d’engagement du publics sont variables. Toutefois, en dépit de ces constats, il s’avère que cette volonté de respecter les choix des individus et d’impliquer la population dans les débats ou dans l’élaboration des politiques en santé est motivée par la poursuite de valeurs. Ces dernières, bien que n’étant pas fréquemment explicitement nommées pour justifier l’initiative d’impliquer le public, constituent la source de ces initiatives. En somme, il est évident que les valeurs morales entraînent une différence importante dans les réponses que donnera une population aux enjeux soulevés dans un domaine donné et que ce sont fréquemment ces valeurs que la participation du public cherche à mieux identifier et à intégrer aux politiques de santé.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6725
in Journal International de Bioéthique > Vol.24 N°4 (Décembre 2013) . - p. 159-174[article] Favoriser l'implication du public pour accroître la légitimité des prises de décision en matière de politiques de santé ? [texte imprimé] / K. Sénécal, Auteur ; Michèle Stanton-Jean, Auteur ; D. Avard, Auteur . - 2014 . - p. 159-174.
Langues : Français
in Journal International de Bioéthique > Vol.24 N°4 (Décembre 2013) . - p. 159-174
Mots-clés : "politique_de_santé" débat "opinion_publique" Résumé : .
La participation du public dans l’élaboration des politiques est devenue un incontournable dans la plupart des pays. D’ailleurs, la Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’Homme de l’UNESCO, adoptée par la Conférence générale en 2005, fait de la participation du public un aspect primordial de la prise de décision en matière de bioéthique. Dans le cadre d’une recherche exploratoire basée sur l’analyse de politiques et lignes directrices portant sur le dépistage néonatal provenant de différents pays, nous avons examiné comment le « public » est défini (qui est le « public » ?), quels sont les niveaux d’engagement privilégiés, et quels sont les finalités recherchées par cette participation du public ? De manière générale, nous avons observé que les termes « consultation », « engagement », « participation » et partenariats sont souvent utilisés comme s’ils étaient des synonymes, que le « public » est rarement bien défini et que les niveaux d’engagement du publics sont variables. Toutefois, en dépit de ces constats, il s’avère que cette volonté de respecter les choix des individus et d’impliquer la population dans les débats ou dans l’élaboration des politiques en santé est motivée par la poursuite de valeurs. Ces dernières, bien que n’étant pas fréquemment explicitement nommées pour justifier l’initiative d’impliquer le public, constituent la source de ces initiatives. En somme, il est évident que les valeurs morales entraînent une différence importante dans les réponses que donnera une population aux enjeux soulevés dans un domaine donné et que ce sont fréquemment ces valeurs que la participation du public cherche à mieux identifier et à intégrer aux politiques de santé.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6725
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