Centre de Ressources et de Documentation de l'Espace Éthique PACA-Corse
En raison de circonstances exceptionnelles, l'accès au centre de documentation n'est possible que sur réservation.
A partir de cette page vous pouvez :
Retourner au premier écran avec les étagères virtuelles... | Votre compte |
Journal International de Bioéthique / Byk, Christian . Vol.26 N°4Ethnologie, médecine et bioéthique - Partie II: la rencontre des ethnomédecines et des ethnoéthiquesMention de date : Décembre 2015 Paru le : 25/03/2016 |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panierLa rencontre des ethnomédecines et des ethnoéthiques / Chantal Bouffard ; Ana Marin in Journal International de Bioéthique, Vol.26 N°4 (Décembre 2015)
[article]
Titre : La rencontre des ethnomédecines et des ethnoéthiques Type de document : texte imprimé Auteurs : Chantal Bouffard, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Ana Marin, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Vincent Couture, Collaborateur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 15-16 Langues : Français Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7096
in Journal International de Bioéthique > Vol.26 N°4 (Décembre 2015) . - p. 15-16[article] La rencontre des ethnomédecines et des ethnoéthiques [texte imprimé] / Chantal Bouffard, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Ana Marin, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Vincent Couture, Collaborateur . - 2016 . - p. 15-16.
Langues : Français
in Journal International de Bioéthique > Vol.26 N°4 (Décembre 2015) . - p. 15-16
Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7096 Une éthique ethnomédicale considérant la plurivocalité du patient : entre autonomie et hétéronomie / Mathieu Bujold in Journal International de Bioéthique, Vol.26 N°4 (Décembre 2015)
[article]
Titre : Une éthique ethnomédicale considérant la plurivocalité du patient : entre autonomie et hétéronomie Type de document : texte imprimé Auteurs : Mathieu Bujold, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 19-38 Langues : Français Mots-clés : autonomie "pluralisme_culturel" "médecine_parallèle" "médecine_traditionnelle" confucianisme rationalisme Résumé : .
Contexte : Dans le contexte multiculturel contemporain, stimulant de nouvelles dynamiques à l’intérieur des systèmes de santé pluriels, le caractère universel et prépondérant du principe d’autonomie du patient est contesté. Cependant, peu d’études ancrent ce questionnement dans l’empirie. Voulant contribuer à la discussion sur ce thème, cet article présente une réflexion tirée d’une étude de cas menée dans une clinique de soins de santé intégrés. Ce type d’organisation, polarisant une variété de traditions de soins, est un laboratoire social exceptionnel pour l’analyse de la rencontre de valeurs et des principes éthiques, marqués par différents fondements culturels.
Méthodologie : La combinaison de différentes méthodes de collecte de données (entrevues semi-structurées, observations participantes lors de réunions interprofessionnelles, enregistrements de consultations cliniques) a permis de faire l’analyse détaillée de l’itinéraire thérapeutique de patients dans une clinique québécoise regroupant des praticiens d’approches biomédicales, alternatives et traditionnelles. Le cadre conceptuel interprétatif utilisé permet d’illustrer la rencontre, parfois contradictoire, de différents fondements culturels teintant les modèles explicatifs de la maladie (MEM) et les réseaux de significations (RS) des patients et des praticiens.
Résultats : L’analyse des données met à jour une dissonance entre une conception libérale et cartésienne de l’individu responsable de la gestion de sa santé, et certaines prémisses taoïstes de la médecine traditionnelle chinoise, priorisant le bénéfice de la personne à son autodétermination. Le suivi d’itinéraires thérapeutiques de patients a permis de faire la lumière sur un phénomène de plurivocalité des MEM, proposant que les individus puissent recourir à différents types voix/voies et incarner différents personnages, autonomes ou hétéronomes, en fonction du contexte où ils racontent leur maladie. L’exploration de l’hétérogénéité des RS des patients souligne qu’il est possible de rencontrer chez la même personne un besoin d’être pris en main et une volonté d’autonomie.
Conclusion : Soulignant l’influence de certains fondements culturels sur une priorisation différentielle du principe d’autonomie du patient, cet article propose une réflexion sur le développement d’une éthique ethnomédicale narrative respectant l’idiosyncrasie et la plurivocalité de la personne.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7097
in Journal International de Bioéthique > Vol.26 N°4 (Décembre 2015) . - p. 19-38[article] Une éthique ethnomédicale considérant la plurivocalité du patient : entre autonomie et hétéronomie [texte imprimé] / Mathieu Bujold, Auteur . - 2016 . - p. 19-38.
Langues : Français
in Journal International de Bioéthique > Vol.26 N°4 (Décembre 2015) . - p. 19-38
Mots-clés : autonomie "pluralisme_culturel" "médecine_parallèle" "médecine_traditionnelle" confucianisme rationalisme Résumé : .
Contexte : Dans le contexte multiculturel contemporain, stimulant de nouvelles dynamiques à l’intérieur des systèmes de santé pluriels, le caractère universel et prépondérant du principe d’autonomie du patient est contesté. Cependant, peu d’études ancrent ce questionnement dans l’empirie. Voulant contribuer à la discussion sur ce thème, cet article présente une réflexion tirée d’une étude de cas menée dans une clinique de soins de santé intégrés. Ce type d’organisation, polarisant une variété de traditions de soins, est un laboratoire social exceptionnel pour l’analyse de la rencontre de valeurs et des principes éthiques, marqués par différents fondements culturels.
Méthodologie : La combinaison de différentes méthodes de collecte de données (entrevues semi-structurées, observations participantes lors de réunions interprofessionnelles, enregistrements de consultations cliniques) a permis de faire l’analyse détaillée de l’itinéraire thérapeutique de patients dans une clinique québécoise regroupant des praticiens d’approches biomédicales, alternatives et traditionnelles. Le cadre conceptuel interprétatif utilisé permet d’illustrer la rencontre, parfois contradictoire, de différents fondements culturels teintant les modèles explicatifs de la maladie (MEM) et les réseaux de significations (RS) des patients et des praticiens.
Résultats : L’analyse des données met à jour une dissonance entre une conception libérale et cartésienne de l’individu responsable de la gestion de sa santé, et certaines prémisses taoïstes de la médecine traditionnelle chinoise, priorisant le bénéfice de la personne à son autodétermination. Le suivi d’itinéraires thérapeutiques de patients a permis de faire la lumière sur un phénomène de plurivocalité des MEM, proposant que les individus puissent recourir à différents types voix/voies et incarner différents personnages, autonomes ou hétéronomes, en fonction du contexte où ils racontent leur maladie. L’exploration de l’hétérogénéité des RS des patients souligne qu’il est possible de rencontrer chez la même personne un besoin d’être pris en main et une volonté d’autonomie.
Conclusion : Soulignant l’influence de certains fondements culturels sur une priorisation différentielle du principe d’autonomie du patient, cet article propose une réflexion sur le développement d’une éthique ethnomédicale narrative respectant l’idiosyncrasie et la plurivocalité de la personne.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7097 Between reason, science and culture: Biomedical decision-making / Sylvie Fortin in Journal International de Bioéthique, Vol.26 N°4 (Décembre 2015)
[article]
Titre : Between reason, science and culture: Biomedical decision-making Type de document : texte imprimé Auteurs : Sylvie Fortin, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 39-56 Langues : Anglais Mots-clés : "prise_de_décision" "éthique_clinique" pédiatrie "relation_soignant-famille" diversité Résumé : .
Nos travaux de la dernière décennie ont abondamment interrogé la pratique clinique en contexte de diversité socioculturelle, religieuse, ethnique. À partir de témoignages recueillis auprès de médecins, nous proposons ici une réflexion sur les normes et les valeurs qui guident le processus décisionnel en milieu hospitalier pédiatrique. Lorsqu’il y a conflit ou écarts dans les perspectives quant à l’évolution de la trajectoire de soins, l’éthique clinique est imaginée comme neutre, pouvant guider les choix et obligations des uns et des autres. Nous questionnerons le partage (ou non) des voix au fil des décisions « critiques » qui jalonnent le parcours de soins hospitaliers mère-enfant. Comment des principes éthiques dits ‘universels’ s’accommodent-ils d’une diversité de perspectives ancrées dans des ensembles culturels, sociaux et religieux complexes? Nous verrons qu’à l’image des localités cosmopolites, les milieux de soins conjuguent avec une multiplicité de valeurs qui accompagnent les usagers de toutes provenances, mais aussi les soignants. Vouloir en saisir les logiques revient à mieux saisir cette relation délicate entre individu et collectif, entre valeurs personnelles et normes instituées, entre majoritaires et minoritaires.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7098
in Journal International de Bioéthique > Vol.26 N°4 (Décembre 2015) . - p. 39-56[article] Between reason, science and culture: Biomedical decision-making [texte imprimé] / Sylvie Fortin, Auteur . - 2016 . - p. 39-56.
Langues : Anglais
in Journal International de Bioéthique > Vol.26 N°4 (Décembre 2015) . - p. 39-56
Mots-clés : "prise_de_décision" "éthique_clinique" pédiatrie "relation_soignant-famille" diversité Résumé : .
Nos travaux de la dernière décennie ont abondamment interrogé la pratique clinique en contexte de diversité socioculturelle, religieuse, ethnique. À partir de témoignages recueillis auprès de médecins, nous proposons ici une réflexion sur les normes et les valeurs qui guident le processus décisionnel en milieu hospitalier pédiatrique. Lorsqu’il y a conflit ou écarts dans les perspectives quant à l’évolution de la trajectoire de soins, l’éthique clinique est imaginée comme neutre, pouvant guider les choix et obligations des uns et des autres. Nous questionnerons le partage (ou non) des voix au fil des décisions « critiques » qui jalonnent le parcours de soins hospitaliers mère-enfant. Comment des principes éthiques dits ‘universels’ s’accommodent-ils d’une diversité de perspectives ancrées dans des ensembles culturels, sociaux et religieux complexes? Nous verrons qu’à l’image des localités cosmopolites, les milieux de soins conjuguent avec une multiplicité de valeurs qui accompagnent les usagers de toutes provenances, mais aussi les soignants. Vouloir en saisir les logiques revient à mieux saisir cette relation délicate entre individu et collectif, entre valeurs personnelles et normes instituées, entre majoritaires et minoritaires.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7098 Principes éthiques a priori et justifications a posteriori / Monica Heintz in Journal International de Bioéthique, Vol.26 N°4 (Décembre 2015)
[article]
Titre : Principes éthiques a priori et justifications a posteriori Type de document : texte imprimé Auteurs : Monica Heintz, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 57-73 Langues : Français Mots-clés : "principe_éthique" relativisme "pluralisme_culturel" soin Résumé : .
Si l’être humain dans son intégralité biologique est le même partout, comment concevoir que les principes éthiques des soins qui lui sont prodigués puissent être si différents? Les anthropologues admettent que la diversité des cultures va de pair avec la diversité des principes moraux et donc que dans une société pluriculturelle l’individu peut référer à des cadres moraux différents pour expliquer son propre positionnement en tant qu’individu en demande de soins. Mais comment déceler, à travers la prise de parole qui suit et justifie l’action, quel était ce cadre moral ? Dans la plupart des sociétés où plusieurs systèmes éthiques coexistent on observe une hiérarchisation non avouée (résultante d’un rapport de pouvoir) qui fausse les justifications a posteriori des acteurs. De plus, les anthropologues envisagent encore difficilement que le comportement individuel soit souvent, non pas un reflet de principes moraux en pratique, mais une négociation permanente entre les cadres moraux disponibles dans la société et les désirs et expériences individuelles. Cette réticence est certainement due aux difficultés de rendre compte d’une complexité et d’un dynamisme qui ne semblent pas faire système. L’impact de l’expérience individuelle sur la manière de recevoir ou de prodiguer les soins peut être faiblement relié à une référence à un système moral, même si cette référence apparait dans la justification a posteriori de l’action.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7099
in Journal International de Bioéthique > Vol.26 N°4 (Décembre 2015) . - p. 57-73[article] Principes éthiques a priori et justifications a posteriori [texte imprimé] / Monica Heintz, Auteur . - 2016 . - p. 57-73.
Langues : Français
in Journal International de Bioéthique > Vol.26 N°4 (Décembre 2015) . - p. 57-73
Mots-clés : "principe_éthique" relativisme "pluralisme_culturel" soin Résumé : .
Si l’être humain dans son intégralité biologique est le même partout, comment concevoir que les principes éthiques des soins qui lui sont prodigués puissent être si différents? Les anthropologues admettent que la diversité des cultures va de pair avec la diversité des principes moraux et donc que dans une société pluriculturelle l’individu peut référer à des cadres moraux différents pour expliquer son propre positionnement en tant qu’individu en demande de soins. Mais comment déceler, à travers la prise de parole qui suit et justifie l’action, quel était ce cadre moral ? Dans la plupart des sociétés où plusieurs systèmes éthiques coexistent on observe une hiérarchisation non avouée (résultante d’un rapport de pouvoir) qui fausse les justifications a posteriori des acteurs. De plus, les anthropologues envisagent encore difficilement que le comportement individuel soit souvent, non pas un reflet de principes moraux en pratique, mais une négociation permanente entre les cadres moraux disponibles dans la société et les désirs et expériences individuelles. Cette réticence est certainement due aux difficultés de rendre compte d’une complexité et d’un dynamisme qui ne semblent pas faire système. L’impact de l’expérience individuelle sur la manière de recevoir ou de prodiguer les soins peut être faiblement relié à une référence à un système moral, même si cette référence apparait dans la justification a posteriori de l’action.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7099 L’encadrement des recherches scientifiques impliquant les communautés autochtones en France : commentaire de l’avis du Comité d’éthique du CNRS portant sur l’impératif d’équité dans les rapports entre chercheurs et populations autochtones / Thomas Burelli ; Tamatoa Bambridge in Journal International de Bioéthique, Vol.26 N°4 (Décembre 2015)
[article]
Titre : L’encadrement des recherches scientifiques impliquant les communautés autochtones en France : commentaire de l’avis du Comité d’éthique du CNRS portant sur l’impératif d’équité dans les rapports entre chercheurs et populations autochtones Type de document : texte imprimé Auteurs : Thomas Burelli, Auteur ; Tamatoa Bambridge, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 75-98 Langues : Français Mots-clés : équité recherche "peuple_autochtone" ethno-anthropologie Résumé : .
Historiquement, la recherche scientifique et les processus de colonisation ont entretenu des liens très étroits. Afin d’encadrer les recherches impliquant les peuples autochtones et prévenir les situations d’abus, certains États, ont développé des cadres éthiques très détaillés. En France, il n’existe pas à ce jour de cadres éthiques de la recherche comparable à ceux qui sont observables notamment dans les pays anglo-saxons comme le Canada. Des réflexions approfondies ont pourtant été menées au sein du Comité d’éthique du CNRS conduisant à l’adoption d’un avis d’une grande qualité, mais qui apparaît néanmoins largement méconnu et sous-exploité. Cet avis traite de « la délicate question des droits reconnus aux populations locales ou autochtones à l’occasion des processus de recherche conduits avec le soutien de ces dernières dans les pays développés ou en développement (PED) ». Dans cette contribution, nous proposons d’analyser en quoi cet avis peut être considéré comme remarquable en ce qu’il fait état d’un constat très important témoignant d’une prise de conscience des enjeux intéressants les relations entre chercheurs et populations autochtones ; mais aussi du fait des recommandations qu’il formule. Nous verrons néanmoins que la portée de ses recommandations est pourtant limitée jusqu’à présent, même s’il existe des expériences encourageantes à l’image de l’adoption récente du code éthique du laboratoire du CRIOBE en Polynésie française.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7100
in Journal International de Bioéthique > Vol.26 N°4 (Décembre 2015) . - p. 75-98[article] L’encadrement des recherches scientifiques impliquant les communautés autochtones en France : commentaire de l’avis du Comité d’éthique du CNRS portant sur l’impératif d’équité dans les rapports entre chercheurs et populations autochtones [texte imprimé] / Thomas Burelli, Auteur ; Tamatoa Bambridge, Auteur . - 2016 . - p. 75-98.
Langues : Français
in Journal International de Bioéthique > Vol.26 N°4 (Décembre 2015) . - p. 75-98
Mots-clés : équité recherche "peuple_autochtone" ethno-anthropologie Résumé : .
Historiquement, la recherche scientifique et les processus de colonisation ont entretenu des liens très étroits. Afin d’encadrer les recherches impliquant les peuples autochtones et prévenir les situations d’abus, certains États, ont développé des cadres éthiques très détaillés. En France, il n’existe pas à ce jour de cadres éthiques de la recherche comparable à ceux qui sont observables notamment dans les pays anglo-saxons comme le Canada. Des réflexions approfondies ont pourtant été menées au sein du Comité d’éthique du CNRS conduisant à l’adoption d’un avis d’une grande qualité, mais qui apparaît néanmoins largement méconnu et sous-exploité. Cet avis traite de « la délicate question des droits reconnus aux populations locales ou autochtones à l’occasion des processus de recherche conduits avec le soutien de ces dernières dans les pays développés ou en développement (PED) ». Dans cette contribution, nous proposons d’analyser en quoi cet avis peut être considéré comme remarquable en ce qu’il fait état d’un constat très important témoignant d’une prise de conscience des enjeux intéressants les relations entre chercheurs et populations autochtones ; mais aussi du fait des recommandations qu’il formule. Nous verrons néanmoins que la portée de ses recommandations est pourtant limitée jusqu’à présent, même s’il existe des expériences encourageantes à l’image de l’adoption récente du code éthique du laboratoire du CRIOBE en Polynésie française.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7100 (Ethno-)medical ethics in globalizing China: Tracing local knowledge and adaptation of biomedicine / Evelyne Micollier in Journal International de Bioéthique, Vol.26 N°4 (Décembre 2015)
[article]
Titre : (Ethno-)medical ethics in globalizing China: Tracing local knowledge and adaptation of biomedicine Type de document : texte imprimé Auteurs : Evelyne Micollier, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 99-116 Langues : Français Mots-clés : "éthique_médicale" Chine "aspect_historique" "médecine_traditionnelle" confucianisme "pluralité_culturelle" Résumé : .
La rencontre entre plusieurs savoirs thérapeutiques donne lieu à une restructuration du système de santé et de facto à une transformation de l’éthique médicale. Définir une nouvelle éthique aux « caractéristiques chinoises » mais aussi aux normes internationales, fait partie du processus actuel de production de la connaissance : un corpus de pratiques et de représentations associées à la santé et des sciences médicales « plurielles » se développent dans le contexte de la transition économique et sociale. Une telle transition révèle et simultanément consolide l’influence et la position de la Chine au temps de la globalisation y compris en matière de production de la connaissance et des techniques. Le ré-alignement de l’éthique médicale à l’ère des Réformes (post-1979) met en évidence une dimension peu explorée de la pluralité médicale offrant un angle d’analyse pertinent pour éclairer des questions politiques et sociales. Dans cet article, deux formulations de principes éthiques, l’une qui nous plonge dans la Chine impériale tardive (période de la fin des Ming), l’autre dans l’ère post-Maoiste (les années 1980), sont énumérées en détail et analysées. Sélectionnées comme études de cas principalement parce qu’elles reflètent des transformations sociales radicales à leur époque d’émergence, et donc aussi dans le champ de la santé et de la médecine, ces formulations informent sur le processus de légitimation de la « médecine chinoise » en périodes de rupture épistémologique. Un tel processus prend des formes pratiques et théoriques variées aux contours limités par le modèle idéologique dominant et par des facteurs politiques et socio-économiques. Enfin, sont discutées des questions liées à l’éthique de la recherche, à la bioéthique et aux grandes lignes de la nouvelle réforme de la santé qui se posent avec acuité dans les années 2000, une décennie qui représente aussi un tournant historique pour la Chine. En conclusion, des points de discussion jalonnant le texte offrent des arguments en faveur de contacts « gagnant-gagnant » de l’Est vers l’Ouest et du Sud vers le Sud, et en faveur de l’élaboration d’une éthique transnationale/globale qui soit davantage opérationnelle en contextes.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7101
in Journal International de Bioéthique > Vol.26 N°4 (Décembre 2015) . - p. 99-116[article] (Ethno-)medical ethics in globalizing China: Tracing local knowledge and adaptation of biomedicine [texte imprimé] / Evelyne Micollier, Auteur . - 2016 . - p. 99-116.
Langues : Français
in Journal International de Bioéthique > Vol.26 N°4 (Décembre 2015) . - p. 99-116
Mots-clés : "éthique_médicale" Chine "aspect_historique" "médecine_traditionnelle" confucianisme "pluralité_culturelle" Résumé : .
La rencontre entre plusieurs savoirs thérapeutiques donne lieu à une restructuration du système de santé et de facto à une transformation de l’éthique médicale. Définir une nouvelle éthique aux « caractéristiques chinoises » mais aussi aux normes internationales, fait partie du processus actuel de production de la connaissance : un corpus de pratiques et de représentations associées à la santé et des sciences médicales « plurielles » se développent dans le contexte de la transition économique et sociale. Une telle transition révèle et simultanément consolide l’influence et la position de la Chine au temps de la globalisation y compris en matière de production de la connaissance et des techniques. Le ré-alignement de l’éthique médicale à l’ère des Réformes (post-1979) met en évidence une dimension peu explorée de la pluralité médicale offrant un angle d’analyse pertinent pour éclairer des questions politiques et sociales. Dans cet article, deux formulations de principes éthiques, l’une qui nous plonge dans la Chine impériale tardive (période de la fin des Ming), l’autre dans l’ère post-Maoiste (les années 1980), sont énumérées en détail et analysées. Sélectionnées comme études de cas principalement parce qu’elles reflètent des transformations sociales radicales à leur époque d’émergence, et donc aussi dans le champ de la santé et de la médecine, ces formulations informent sur le processus de légitimation de la « médecine chinoise » en périodes de rupture épistémologique. Un tel processus prend des formes pratiques et théoriques variées aux contours limités par le modèle idéologique dominant et par des facteurs politiques et socio-économiques. Enfin, sont discutées des questions liées à l’éthique de la recherche, à la bioéthique et aux grandes lignes de la nouvelle réforme de la santé qui se posent avec acuité dans les années 2000, une décennie qui représente aussi un tournant historique pour la Chine. En conclusion, des points de discussion jalonnant le texte offrent des arguments en faveur de contacts « gagnant-gagnant » de l’Est vers l’Ouest et du Sud vers le Sud, et en faveur de l’élaboration d’une éthique transnationale/globale qui soit davantage opérationnelle en contextes.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7101 Les formes de délibération impliquées dans le domaine de la bioéthique : la délibération technique et la délibération éthique / Gerson Neves Pinto in Journal International de Bioéthique, Vol.26 N°4 (Décembre 2015)
[article]
Titre : Les formes de délibération impliquées dans le domaine de la bioéthique : la délibération technique et la délibération éthique Type de document : texte imprimé Auteurs : Gerson Neves Pinto, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 117-136 Langues : Français Mots-clés : bioéthique "fondement_philosophique" "philosophie_des_sciences" Résumé : .
Dans cet article l’auteur étudie la formulation du problème des nouvelles technologies avec leurs limites éthiques et juridiques. Pour ce faire, dans un premier abord il s’agit d’évaluer les contributions des deux plus importants philosophes contemporains qui ont traité ce sujet: Jürgen Habermas et Ronald Dworkin, tout en essayant de les mettre en dialogue avec celui qui a été l’un des fondateurs de l’éthique classique: Aristote. Ensuite, on essaie de répondre à la question de savoir comment pourrions-nous comprendre cette notion que Dworkin nome « dislocation morale » entre le hasard et le choix ou bien, comme le nomme Habermas, « l’extension de la contingence ». Finalement, on interroge comment la distinction aristotelienne entre la déliberation technique et la déliberation éthico-morale peut contribuer à une meilleur comprehension des questions portant sur les décisions et les choix que devront faire les agents moraux (comme les patients ou les juges), ainsi que celles portant sur le type de déliberation technique choisies par le médecin ou par le professionnel sanitaire.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7102
in Journal International de Bioéthique > Vol.26 N°4 (Décembre 2015) . - p. 117-136[article] Les formes de délibération impliquées dans le domaine de la bioéthique : la délibération technique et la délibération éthique [texte imprimé] / Gerson Neves Pinto, Auteur . - 2016 . - p. 117-136.
Langues : Français
in Journal International de Bioéthique > Vol.26 N°4 (Décembre 2015) . - p. 117-136
Mots-clés : bioéthique "fondement_philosophique" "philosophie_des_sciences" Résumé : .
Dans cet article l’auteur étudie la formulation du problème des nouvelles technologies avec leurs limites éthiques et juridiques. Pour ce faire, dans un premier abord il s’agit d’évaluer les contributions des deux plus importants philosophes contemporains qui ont traité ce sujet: Jürgen Habermas et Ronald Dworkin, tout en essayant de les mettre en dialogue avec celui qui a été l’un des fondateurs de l’éthique classique: Aristote. Ensuite, on essaie de répondre à la question de savoir comment pourrions-nous comprendre cette notion que Dworkin nome « dislocation morale » entre le hasard et le choix ou bien, comme le nomme Habermas, « l’extension de la contingence ». Finalement, on interroge comment la distinction aristotelienne entre la déliberation technique et la déliberation éthico-morale peut contribuer à une meilleur comprehension des questions portant sur les décisions et les choix que devront faire les agents moraux (comme les patients ou les juges), ainsi que celles portant sur le type de déliberation technique choisies par le médecin ou par le professionnel sanitaire.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7102 Entre usages et polémiques, un argument en faveur d’une clarification terminologique pour le diagnostic préimplantatoire / Stéphanie Côté ; Vardit Ravitsky ; Pavel Hamet ; Chantal Bouffard in Journal International de Bioéthique, Vol.26 N°4 (Décembre 2015)
[article]
Titre : Entre usages et polémiques, un argument en faveur d’une clarification terminologique pour le diagnostic préimplantatoire Type de document : texte imprimé Auteurs : Stéphanie Côté, Auteur ; Vardit Ravitsky, Auteur ; Pavel Hamet, Auteur ; Chantal Bouffard, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 137-150 Langues : Français Mots-clés : "diagnostic_préimplantatoire" Résumé : .
Il y a plus de 30 ans, le diagnostic préimplantatoire (DPI) a été développé pour venir en aide aux couples à risque de transmettre une maladie génétique grave à leur descendance. Aujourd’hui, l’éventail des usages médicaux et non médicaux du DPI s’est considérablement étendu et certains d’entre eux soulèvent beaucoup de polémiques. C’est le cas, entre autres, lorsqu’il est question de féconder des embryons in vitro en vue de les sélectionner pour mettre au monde un « bébé double espoir ou bébé médicament », ou encore pour des susceptibilités et des prédispositions à des maladies à apparition tardive ou à pénétrances variables. La situation est encore plus problématique lorsque la sélection se fait en raison du sexe de l’enfant à naître ou de certains traits valorisés ou discrédités culturellement (tels la surdité, le comportement ou la taille). Dans les débats, les termes utilisés pour décrire ces usages particuliers ont souvent contribué à réduire cette technique de procréation assistée à ses effets transgressifs, évitant ainsi de distinguer ses dérives de ses bienfaits. Dans ce contexte, cet article propose une clarification terminologique qui permettrait de distinguer les usages médicaux et non médicaux et, par conséquent, les enjeux qui leurs sont propres. Une nomenclature plus précise et moins générique pourrait permettre d’éviter d’amalgamer différents niveaux de problèmes éthiques, cliniques et sociaux sous une seule appellation: DPI. Pour ce qui concerne la grande majorité des usages médicaux, nous proposons d’utiliser: diagnostic génétique préimplantatoire (DGP), qui rappelle qu’il s’agit d’un diagnostic génétique. Pour les usages non médicaux, nous suggérons : sélection préimplantatoire de trait génétique (SPTG).Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7103
in Journal International de Bioéthique > Vol.26 N°4 (Décembre 2015) . - p. 137-150[article] Entre usages et polémiques, un argument en faveur d’une clarification terminologique pour le diagnostic préimplantatoire [texte imprimé] / Stéphanie Côté, Auteur ; Vardit Ravitsky, Auteur ; Pavel Hamet, Auteur ; Chantal Bouffard, Auteur . - 2016 . - p. 137-150.
Langues : Français
in Journal International de Bioéthique > Vol.26 N°4 (Décembre 2015) . - p. 137-150
Mots-clés : "diagnostic_préimplantatoire" Résumé : .
Il y a plus de 30 ans, le diagnostic préimplantatoire (DPI) a été développé pour venir en aide aux couples à risque de transmettre une maladie génétique grave à leur descendance. Aujourd’hui, l’éventail des usages médicaux et non médicaux du DPI s’est considérablement étendu et certains d’entre eux soulèvent beaucoup de polémiques. C’est le cas, entre autres, lorsqu’il est question de féconder des embryons in vitro en vue de les sélectionner pour mettre au monde un « bébé double espoir ou bébé médicament », ou encore pour des susceptibilités et des prédispositions à des maladies à apparition tardive ou à pénétrances variables. La situation est encore plus problématique lorsque la sélection se fait en raison du sexe de l’enfant à naître ou de certains traits valorisés ou discrédités culturellement (tels la surdité, le comportement ou la taille). Dans les débats, les termes utilisés pour décrire ces usages particuliers ont souvent contribué à réduire cette technique de procréation assistée à ses effets transgressifs, évitant ainsi de distinguer ses dérives de ses bienfaits. Dans ce contexte, cet article propose une clarification terminologique qui permettrait de distinguer les usages médicaux et non médicaux et, par conséquent, les enjeux qui leurs sont propres. Une nomenclature plus précise et moins générique pourrait permettre d’éviter d’amalgamer différents niveaux de problèmes éthiques, cliniques et sociaux sous une seule appellation: DPI. Pour ce qui concerne la grande majorité des usages médicaux, nous proposons d’utiliser: diagnostic génétique préimplantatoire (DGP), qui rappelle qu’il s’agit d’un diagnostic génétique. Pour les usages non médicaux, nous suggérons : sélection préimplantatoire de trait génétique (SPTG).Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7103
Exemplaires
Code-barres | Cote | Support | Disponibilité |
---|---|---|---|
3916 | JIB | périodique | Exclu du prêt |
pour une recherche utilisant le catalogue AMU: