Centre de Ressources et de Documentation de l'Espace Éthique PACA-Corse
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Disposer de soi ? / Stéphanie Hennette-Vauchez
Titre : Disposer de soi ? : une analyse du discours juridique sur les droits de la personne sur son corps Type de document : texte imprimé Auteurs : Stéphanie Hennette-Vauchez, Auteur Editeur : Paris : L'Harmattan Année de publication : 2004 Collection : Logiques juridiques, ISSN 1159-375X Importance : 447 p. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-7475-5917-3 Prix : 36,50 EUR Langues : Français Catégories : Droit - Législation
Personne humaine:Corps humain - Etapes de la vie:Corps humainMots-clés : "Personnes--droit--France" "Corps_humain--Droit--France" "Dons_organes--Droit--France" "Droit_à_la_mort--France" Résumé : .
A partir d'une analyse du corpus que constitue le discours doctrinal juridique relatif à la question des rapports de la personne à son corps, ce travail développe une double analyse. Il souligne en premier lieu l'existence d'un décalage important entre la substance de ce discours doctrinal et la réalité du droit positif qu'il prétend décrire. L'auteure s'interroge alors sur les raisons de ce décalage et suggère que la doctrine ne se place pas exclusivement sur le terrain traditionnel de la validité juridique formelle, mais emprunte également parfois à des conceptions plus empiriques ou axiologiques de la validité.
En second lieu, et alors même que la doctrine affirme, dans une quasi-unanimité, l'existence d'un «droit de la personne à disposer de son corps», l'auteure met en évidence que les normes juridiques intervenant sur le terrain des rapports de la personne à son corps (refus de soins, prélèvements d'organes, maternité de substitution...) sont bien plus des normes restrictives, voire prohibitives de certains usages du corps qu'elles ne consacrent des droits nouveaux au profit de la personne. En cela, la définition juridique des rapports de la personne à son corps semble révéler la constitution progressive d'un ordre public corporel bien plus qu'elle ne participerait d'un mouvement plus généralement diagnostiqué d'inflation des droits subjectifs.
Stéphanie HENNETTE-VAUCHEZ est professeure de droit public ù l'Université Paris XII Saint Maur. Ses travaux portent notamment sur l'analyse du contenu et des conditions d'élaboration d'un droit de la bioéthique.
Note de contenu : Bibliogr. p. 427-438 Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=2044 Disposer de soi ? : une analyse du discours juridique sur les droits de la personne sur son corps [texte imprimé] / Stéphanie Hennette-Vauchez, Auteur . - Paris : L'Harmattan, 2004 . - 447 p. ; 24 cm. - (Logiques juridiques, ISSN 1159-375X) .
ISBN : 2-7475-5917-3 : 36,50 EUR
Langues : Français
Catégories : Droit - Législation
Personne humaine:Corps humain - Etapes de la vie:Corps humainMots-clés : "Personnes--droit--France" "Corps_humain--Droit--France" "Dons_organes--Droit--France" "Droit_à_la_mort--France" Résumé : .
A partir d'une analyse du corpus que constitue le discours doctrinal juridique relatif à la question des rapports de la personne à son corps, ce travail développe une double analyse. Il souligne en premier lieu l'existence d'un décalage important entre la substance de ce discours doctrinal et la réalité du droit positif qu'il prétend décrire. L'auteure s'interroge alors sur les raisons de ce décalage et suggère que la doctrine ne se place pas exclusivement sur le terrain traditionnel de la validité juridique formelle, mais emprunte également parfois à des conceptions plus empiriques ou axiologiques de la validité.
En second lieu, et alors même que la doctrine affirme, dans une quasi-unanimité, l'existence d'un «droit de la personne à disposer de son corps», l'auteure met en évidence que les normes juridiques intervenant sur le terrain des rapports de la personne à son corps (refus de soins, prélèvements d'organes, maternité de substitution...) sont bien plus des normes restrictives, voire prohibitives de certains usages du corps qu'elles ne consacrent des droits nouveaux au profit de la personne. En cela, la définition juridique des rapports de la personne à son corps semble révéler la constitution progressive d'un ordre public corporel bien plus qu'elle ne participerait d'un mouvement plus généralement diagnostiqué d'inflation des droits subjectifs.
Stéphanie HENNETTE-VAUCHEZ est professeure de droit public ù l'Université Paris XII Saint Maur. Ses travaux portent notamment sur l'analyse du contenu et des conditions d'élaboration d'un droit de la bioéthique.
Note de contenu : Bibliogr. p. 427-438 Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=2044 Exemplaires
Code-barres Cote Support Disponibilité 10270 01HEN Ouvrage Disponible Le droit de mourir / Ruth Horn
Titre : Le droit de mourir : choisir sa fin de vie en France et en Allemagne Type de document : texte imprimé Auteurs : Ruth Horn, Auteur Editeur : Rennes : Presses universitaires de Rennes Année de publication : DL 2013 Collection : Essais, ISSN 1951-3321 Importance : 1 vol. (172 p.) Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7535-2233-6 Prix : 14 EUR Catégories : Réanimation - Fin de vie:Euthanasie
Réanimation - Fin de vie:soins de fin de vie - Soins palliatifsMots-clés : "Droit_à_la_mort--France" "Droit_à_la_mort--Allemagne" "Euthanasie--Études_comparatives" Résumé : .
Cet ouvrage propose une approche originale de la question morale de l'euthanasie. Il n'entend pas prendre position pour ou contre. Ruth Horn cherche plutôt à comprendre ce qui dans une société donnée motive la remise en cause de l'interdiction de l'euthanasie. A la différence de ce qui se fait dans la plupart des études comparatives, cette étude sociologique ne met pas en parallèle les situations de pays autorisant l'euthanasie ou le suicide assisté (Pays-Bas, Belgique, Luxembourg, état de l'Oregon aux Etats-Unis), mais compare deux états, la France et l'Allemagne, qui, tout en assimilant l'euthanasie à un homicide, sont le théâtre de controverses sur la question. Elle étudie les deux débats et les façons dont les deux corps médicaux respectifs abordent la fin de vie. Les conclusions ne sont pas les mêmes pour les deux côtés du Rhin. Elles varient en fonction du rôle que joue l'autonomie de malade et de la façon dont celle-ci est définie. Ruth Horn en arrive au constat que moins la volonté du patient est prise en compte dans les décisions médicales, plus les revendications d'autonomie sont radicales, celles-ci pouvant aller jusqu'au droit de déterminer le moment de sa propre mort.
Ruth Horn est docteur de sociologie de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, à Paris. Elle est actuellement chercheuse à l'Ethox Centre de l'université d'Oxford. Sa recherche en cours, financée par le Wellcome Trust, porte sur les directives anticipées en France, en Allemagne et en Angleterre.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6815 Le droit de mourir : choisir sa fin de vie en France et en Allemagne [texte imprimé] / Ruth Horn, Auteur . - Rennes : Presses universitaires de Rennes, DL 2013 . - 1 vol. (172 p.) ; 23 cm. - (Essais, ISSN 1951-3321) .
ISBN : 978-2-7535-2233-6 : 14 EUR
Catégories : Réanimation - Fin de vie:Euthanasie
Réanimation - Fin de vie:soins de fin de vie - Soins palliatifsMots-clés : "Droit_à_la_mort--France" "Droit_à_la_mort--Allemagne" "Euthanasie--Études_comparatives" Résumé : .
Cet ouvrage propose une approche originale de la question morale de l'euthanasie. Il n'entend pas prendre position pour ou contre. Ruth Horn cherche plutôt à comprendre ce qui dans une société donnée motive la remise en cause de l'interdiction de l'euthanasie. A la différence de ce qui se fait dans la plupart des études comparatives, cette étude sociologique ne met pas en parallèle les situations de pays autorisant l'euthanasie ou le suicide assisté (Pays-Bas, Belgique, Luxembourg, état de l'Oregon aux Etats-Unis), mais compare deux états, la France et l'Allemagne, qui, tout en assimilant l'euthanasie à un homicide, sont le théâtre de controverses sur la question. Elle étudie les deux débats et les façons dont les deux corps médicaux respectifs abordent la fin de vie. Les conclusions ne sont pas les mêmes pour les deux côtés du Rhin. Elles varient en fonction du rôle que joue l'autonomie de malade et de la façon dont celle-ci est définie. Ruth Horn en arrive au constat que moins la volonté du patient est prise en compte dans les décisions médicales, plus les revendications d'autonomie sont radicales, celles-ci pouvant aller jusqu'au droit de déterminer le moment de sa propre mort.
Ruth Horn est docteur de sociologie de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, à Paris. Elle est actuellement chercheuse à l'Ethox Centre de l'université d'Oxford. Sa recherche en cours, financée par le Wellcome Trust, porte sur les directives anticipées en France, en Allemagne et en Angleterre.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6815 Exemplaires
Code-barres Cote Support Disponibilité 11777 10HOR Ouvrage Disponible Fin de vie / Christian Germain
Titre : Fin de vie : entre volonté et éthique Type de document : texte imprimé Auteurs : Christian Germain, Auteur ; Olivier Jarde, Auteur Editeur : Paris : Jean Claude Gawsewitch éditeur Année de publication : 2006 Importance : 123 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 20 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-350-13065-7 Prix : 14,90 € Langues : Français Catégories : Droit - Législation
Réanimation - Fin de vie:Euthanasie
Réanimation - Fin de vie:soins de fin de vie - Soins palliatifsMots-clés : "Euthanasie--Aspect_moral--France" "Soins_en_phase_terminale--France" "Malades--Droits--France" "Euthanasie--éthique" "Euthanasie--Droit--France" "Droit_à_la_mort--France" "Soins_en_phase_terminale--Aspect_moral" Résumé : .
Selon de nombreux sondages, une forte majorité de Français serait favorable à l'euthanasie, qui permet d'abréger une fin de vie rendue intolérable par des douleurs physiques et psychiques.
Cependant, bien qu'il recouvre l'idée d'une "mort douce et sans souffrance", le mot fait peur et la pratique, illégale en France, soulève bien des questions éthiques et juridiques.
Adoptée en avril 2005, la loi sur le droit des malades et la fin de vie développe les soins palliatifs et définit clairement les notions de refus de soins, arrêt de traitement, "directives anticipées" et de "personne de confiance".
Elle instaure un "droit de laisser mourir" et vise à ce que soit respectée la volonté du patient souhaitant éviter l'acharnement thérapeutique et bénéficier de soins palliatifs.
Laurence Ostolaza, journaliste spécialisée dans le domaine de la santé, présente dans la préface ce sujet difficile et encore tabou.
Christian Germain, directeur général de la CCMO Mutuelle et Olivier Jardé, médecin, député et vice-président de la mission ayant travaillé sur ce projet de loi, analysent avec pudeur et sensibilité les progrès constitués par cette loi, qui ne dépénalise toutefois pas l'euthanasie.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3594 Fin de vie : entre volonté et éthique [texte imprimé] / Christian Germain, Auteur ; Olivier Jarde, Auteur . - Paris : Jean Claude Gawsewitch éditeur, 2006 . - 123 p. : couv. ill. en coul. ; 20 cm.
ISBN : 2-350-13065-7 : 14,90 €
Langues : Français
Catégories : Droit - Législation
Réanimation - Fin de vie:Euthanasie
Réanimation - Fin de vie:soins de fin de vie - Soins palliatifsMots-clés : "Euthanasie--Aspect_moral--France" "Soins_en_phase_terminale--France" "Malades--Droits--France" "Euthanasie--éthique" "Euthanasie--Droit--France" "Droit_à_la_mort--France" "Soins_en_phase_terminale--Aspect_moral" Résumé : .
Selon de nombreux sondages, une forte majorité de Français serait favorable à l'euthanasie, qui permet d'abréger une fin de vie rendue intolérable par des douleurs physiques et psychiques.
Cependant, bien qu'il recouvre l'idée d'une "mort douce et sans souffrance", le mot fait peur et la pratique, illégale en France, soulève bien des questions éthiques et juridiques.
Adoptée en avril 2005, la loi sur le droit des malades et la fin de vie développe les soins palliatifs et définit clairement les notions de refus de soins, arrêt de traitement, "directives anticipées" et de "personne de confiance".
Elle instaure un "droit de laisser mourir" et vise à ce que soit respectée la volonté du patient souhaitant éviter l'acharnement thérapeutique et bénéficier de soins palliatifs.
Laurence Ostolaza, journaliste spécialisée dans le domaine de la santé, présente dans la préface ce sujet difficile et encore tabou.
Christian Germain, directeur général de la CCMO Mutuelle et Olivier Jardé, médecin, député et vice-président de la mission ayant travaillé sur ce projet de loi, analysent avec pudeur et sensibilité les progrès constitués par cette loi, qui ne dépénalise toutefois pas l'euthanasie.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3594 Exemplaires
Code-barres Cote Support Disponibilité 11761 10GER Ouvrage Disponible Problèmes politiques et sociaux. Articles et documents d'actualité mondiale, 926. Malades en fin de vie / Frédérique Dreifuss-Netter
Titre de série : Problèmes politiques et sociaux. Articles et documents d'actualité mondiale, 926 Titre : Malades en fin de vie : soins, éthique et droit Type de document : texte imprimé Auteurs : Frédérique Dreifuss-Netter, Auteur Editeur : Paris : la Documentation française Année de publication : 2006 Importance : 120 p. Présentation : carte, couv. ill. Format : 24 cm Prix : 9,20 € Langues : Français Catégories : Réanimation - Fin de vie:Attitude envers la mort
Réanimation - Fin de vie:Euthanasie
Réanimation - Fin de vie:soins de fin de vie - Soins palliatifsMots-clés : "Malades_en_phase_terminale--Psychologie" "Soins_en_phase_terminale--Aspect_psychologique" "Droit_à_la_mort--France" "Euthanasie--France" "Soins_aux_mourants--France" "Droit_de_mourir--France" "Euthanasie_passive--France" Résumé : .
La plupart des pays européens s’interrogent depuis quelques années sur une éthique de la fin de vie, en particulier pour les malades admis en établissements de santé.
En France, la récente loi du 22 avril 2005 met en oeuvre une éthique fondée sur l’acceptation de la mort et exprimée dans une formule choc «Laisser mourir sans faire mourir». Après l’affaire Humbert, très médiatisée, cette nouvelle loi confirme et codifie des pratiques existantes, comme l’absence d’obstination déraisonnable ou le refus de soins. Elle fait également un pas vers l’autonomisation de la personne, en permettant de prendre en compte les directives anticipées, par lesquelles une personne s’exprime à l’avance sur ses choix ultimes. Sont toutefois explicitement rejetés le suicide assisté, tel qu’il existe par exemple en Suisse, en Belgique, aux Pays-Bas ou dans certains États américains, et l’interruption du processus vital des personnes se trouvant dans un état végétatif persistant.
Au-delà des aspects législatifs et juridiques de la question de la fin de vie, ce dossier donne les éléments du débat éthique sur la prise en charge de la souffrance physique et morale des personnes en fin de vie, dont la pierre angulaire est constituée par la démarche d’«accompagnement». Il aborde plus largement deux questions d’actualité: d’une part, celle des soins palliatifs, reconnus en France par une loi de 1999, mais dont le déploiement demeure insuffisant; d’autre part, celle plus controversée de l’euthanasie, revendiquée par certains au nom d’un droit à mourir dans la dignité. Il montre enfin comment, face aux situations extrêmes, les personnels soignants n’ont pas attendu les évolutions du droit pour tenter de dégager des critères permettant de justifier l’abstention ou l’arrêt de traitements à visée curative.
Frédérique Dreifuss-Netter est professeur à la faculté de droit de l’université Paris V-René Descartes et directrice du Centre de recherches en droit médical. Elle est membre fondateur du Centre d’éthique clinique de l’hôpital Cochin. Elle a notamment assuré la direction de la publication du Code de la santé publique commenté chez Litec-LexisNexis (2e édition, à paraître en septembre 2006) et est l’auteur de nombreuses contributions à des ouvrages et revues juridiques.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3681 Problèmes politiques et sociaux. Articles et documents d'actualité mondiale, 926. Malades en fin de vie : soins, éthique et droit [texte imprimé] / Frédérique Dreifuss-Netter, Auteur . - Paris : la Documentation française, 2006 . - 120 p. : carte, couv. ill. ; 24 cm.
9,20 €
Langues : Français
Catégories : Réanimation - Fin de vie:Attitude envers la mort
Réanimation - Fin de vie:Euthanasie
Réanimation - Fin de vie:soins de fin de vie - Soins palliatifsMots-clés : "Malades_en_phase_terminale--Psychologie" "Soins_en_phase_terminale--Aspect_psychologique" "Droit_à_la_mort--France" "Euthanasie--France" "Soins_aux_mourants--France" "Droit_de_mourir--France" "Euthanasie_passive--France" Résumé : .
La plupart des pays européens s’interrogent depuis quelques années sur une éthique de la fin de vie, en particulier pour les malades admis en établissements de santé.
En France, la récente loi du 22 avril 2005 met en oeuvre une éthique fondée sur l’acceptation de la mort et exprimée dans une formule choc «Laisser mourir sans faire mourir». Après l’affaire Humbert, très médiatisée, cette nouvelle loi confirme et codifie des pratiques existantes, comme l’absence d’obstination déraisonnable ou le refus de soins. Elle fait également un pas vers l’autonomisation de la personne, en permettant de prendre en compte les directives anticipées, par lesquelles une personne s’exprime à l’avance sur ses choix ultimes. Sont toutefois explicitement rejetés le suicide assisté, tel qu’il existe par exemple en Suisse, en Belgique, aux Pays-Bas ou dans certains États américains, et l’interruption du processus vital des personnes se trouvant dans un état végétatif persistant.
Au-delà des aspects législatifs et juridiques de la question de la fin de vie, ce dossier donne les éléments du débat éthique sur la prise en charge de la souffrance physique et morale des personnes en fin de vie, dont la pierre angulaire est constituée par la démarche d’«accompagnement». Il aborde plus largement deux questions d’actualité: d’une part, celle des soins palliatifs, reconnus en France par une loi de 1999, mais dont le déploiement demeure insuffisant; d’autre part, celle plus controversée de l’euthanasie, revendiquée par certains au nom d’un droit à mourir dans la dignité. Il montre enfin comment, face aux situations extrêmes, les personnels soignants n’ont pas attendu les évolutions du droit pour tenter de dégager des critères permettant de justifier l’abstention ou l’arrêt de traitements à visée curative.
Frédérique Dreifuss-Netter est professeur à la faculté de droit de l’université Paris V-René Descartes et directrice du Centre de recherches en droit médical. Elle est membre fondateur du Centre d’éthique clinique de l’hôpital Cochin. Elle a notamment assuré la direction de la publication du Code de la santé publique commenté chez Litec-LexisNexis (2e édition, à paraître en septembre 2006) et est l’auteur de nombreuses contributions à des ouvrages et revues juridiques.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3681 Exemplaires
Code-barres Cote Support Disponibilité 11738 10DRE Ouvrage Disponible
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