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Rêve, vérité / Pierre Carrique
Titre : Rêve, vérité : essai sur la philosophie du sommeil et de la veille Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Carrique, Auteur Editeur : Paris [France] : Gallimard Année de publication : 2002 Collection : NRF essais, ISSN 0993-4685 Importance : 395 p. Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-7-07076569-5 Langues : Français Catégories : Philosophie Mots-clés : "Rêves--Interprétation" Ontologie Réalité Résumé : .
On sait la perplexité d'Aristote devant le sommeil et le rêve dont seul l'éveillé se souvient et peut parler: «Le sommeil est pour ainsi dire aux confins de la vie et de l'absence de vie, et le dormeur paraît ni complètement ne pas être ni être.»
Depuis lors, le problème demeure entier: la compréhension du rêve ne doit-elle s'attacher qu'aux scènes et images, conçues connue vestiges et travestissements des désirs qui nous hantent et dont nos rêves sont peuplés? Sommes-nous, en rêvant, si radicalement exilés de toute vérité que l'unique moyen d'approcher le sens de notre rêve soit l'interprétation tardive de son éventuelle symbolique? Le rêve frappe-t-il d'inanité, par son seul défaut d'être, tout ce qui se présenterait en lui: «Car d'où sait-on — demande Descartes — que les pensées qui viennent en songe sont plus fausses que les autres, vu que souvent elles ne sont pas moins vives et expresses?» Peut-on veiller son propre rêve, ou ne peut-on que le rêver?
Poser, en philosophe, la question du sommeil, c'est penser ce que la philosophie occidentale n'a cessé de reléguer: depuis Platon jusqu'à Heidegger, qui la fait sienne, la différence entre l'homme qui philosophe et celui qui ne philosophe pas est tenue pour la différence entre la veille et le sommeil. La veille est le domaine de la conscience (Descartes, Leibniz, Kant) ou de la pensée (Hegel, Husserl, Heidegger), en sorte que sommeil et rêve en sont alors l'intime inquiétude, la mise à l'épreuve quotidienne de la raison humaine en son aspect nocturne.
Examiner les différents concepts de vérité tirés de cette distinction permet d'éclairer le privilège accordé à la veille et le prix de la relégation, voire de la négligence, philosophique du sommeil.
Car, au terme des aventures oniriques de la métaphysique que nous narre Pierre Carrique, la conclusion s'impose, évidente: penser, à la suite de la philosophie occidentale, une vérité de l'être qui ne nous dirait pas l'être du rêve, est-ce vraiment penser la vérité?
Note de contenu : Notes bibliogr. Index Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=749 Rêve, vérité : essai sur la philosophie du sommeil et de la veille [texte imprimé] / Pierre Carrique, Auteur . - Paris (5, rue Sébastien-Bottin, cedex 07, 75328, France) : Gallimard, 2002 . - 395 p. ; 23 cm. - (NRF essais, ISSN 0993-4685) .
ISSN : 2-7-07076569-5
Langues : Français
Catégories : Philosophie Mots-clés : "Rêves--Interprétation" Ontologie Réalité Résumé : .
On sait la perplexité d'Aristote devant le sommeil et le rêve dont seul l'éveillé se souvient et peut parler: «Le sommeil est pour ainsi dire aux confins de la vie et de l'absence de vie, et le dormeur paraît ni complètement ne pas être ni être.»
Depuis lors, le problème demeure entier: la compréhension du rêve ne doit-elle s'attacher qu'aux scènes et images, conçues connue vestiges et travestissements des désirs qui nous hantent et dont nos rêves sont peuplés? Sommes-nous, en rêvant, si radicalement exilés de toute vérité que l'unique moyen d'approcher le sens de notre rêve soit l'interprétation tardive de son éventuelle symbolique? Le rêve frappe-t-il d'inanité, par son seul défaut d'être, tout ce qui se présenterait en lui: «Car d'où sait-on — demande Descartes — que les pensées qui viennent en songe sont plus fausses que les autres, vu que souvent elles ne sont pas moins vives et expresses?» Peut-on veiller son propre rêve, ou ne peut-on que le rêver?
Poser, en philosophe, la question du sommeil, c'est penser ce que la philosophie occidentale n'a cessé de reléguer: depuis Platon jusqu'à Heidegger, qui la fait sienne, la différence entre l'homme qui philosophe et celui qui ne philosophe pas est tenue pour la différence entre la veille et le sommeil. La veille est le domaine de la conscience (Descartes, Leibniz, Kant) ou de la pensée (Hegel, Husserl, Heidegger), en sorte que sommeil et rêve en sont alors l'intime inquiétude, la mise à l'épreuve quotidienne de la raison humaine en son aspect nocturne.
Examiner les différents concepts de vérité tirés de cette distinction permet d'éclairer le privilège accordé à la veille et le prix de la relégation, voire de la négligence, philosophique du sommeil.
Car, au terme des aventures oniriques de la métaphysique que nous narre Pierre Carrique, la conclusion s'impose, évidente: penser, à la suite de la philosophie occidentale, une vérité de l'être qui ne nous dirait pas l'être du rêve, est-ce vraiment penser la vérité?
Note de contenu : Notes bibliogr. Index Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=749 Exemplaires
Code-barres Cote Support Disponibilité 10412 03CAR Ouvrage Disponible
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