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Mental health, public health and depression, a bioethical perspective / Jennifer Radden in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016)
[article]
Titre : Mental health, public health and depression, a bioethical perspective : La santé mentale, la santé publique et la dépression : une perspective bioéthique Type de document : texte imprimé Auteurs : Jennifer Radden, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 197-204 Langues : Anglais Mots-clés : Prévention Dépression "Santé_publique" Contagion Bioéthique Australie Beyondblue "Black_Dog" Résumé : .
Cet article est une première approche de ce à quoi la santé publique pourrait ressembler lorsqu’elle est appliquée aux problèmes particuliers qui impliquent les désordres mentaux et comportementaux. Ces problèmes sont pratiques et méthodologiques, mais aussi éthiques. Il semble qu’une épidémie mondiale de dépression, comportant des coûts élevés en termes de maladie et de mortalité, soit devenue le souci de la politique de santé. Au même moment, la critique a attiré l’attention sur les limites contenues dans les fondements éthiques et philosophiques de l’éthique biomédicale. Angus Dawson rejette la prédominance de l’autonomie comme valeur centrale de la bioéthique, et la prédominance des obligations contractuelles comme étant son fondement ; et l’idée que le droit et la régulation dépassent son champ de compétence, par exemple. Ces limites suggèrent que l’éthique biomédicale devrait prendre comme modèle la santé publique. Ma discussion qui concerne la prise en compte de la santé mentale publique d’un point de vue bioéthique est axée sur trois caractéristiques de la santé publique ordinaire : l’accent sur la prévention ; une coutume de protéger tout le monde pour le bien de certains ; et l’objectif de limiter la contagion. Chacune de ces caractéristiques trouve ses parallèles quand on s’intéresse aux désordres mentaux et comportementaux. Eu égard aux vulnérabilités particulières de la population cible, et à l’éventail, à la variété et à la nature des désordres concernés, certaines applications sont particulières au cadre de la santé mentale. On peut illustrer ceci en considérant des politiques importantes et novatrices : les stratégies préventives développées par l’initiative australienne Beyondblue et par l’Institut Black Dog. On voit ainsi que le concept de prévention a des ambiguïtés qui compliquent son application à la dépression. On voit que la coutume de protéger tout le monde pour le bien de certains est particulièrement pertinente pour les désordres mentaux et comportementaux à cause à la fois des caractéristiques de ces désordres eux-mêmes et des attitudes sociales les concernant. Et l’on note des parallèles significatifs avec des maladies physiques contagieuses dans la façon dont les « memes » se répandent dans la culture d’aujourd’hui, affectant et engendrant des désordres comportementaux et probablement émotionnels. Avec l’émergence de la santé mentale publique, nous voyons désormais des initiatives telles que ces intitiatives australiennes, en même temps qu’une évolution des attitudes concernant les causes environnementales des troubles mentaux. Je conclus que la santé publique offre un modèle qui comporte à la fois des promesses et des problèmes pour la santé mentale. Ses principes philosophiques ne pourront jamais remplacer les modèles libéraux qui sous-tendent une bioéthique plus traditionnelle, mais pourront s’y adjoindre. Cependant même les programmes préventifs bien conçus qui utilisent une approche éducative très recevable pour les traditions libérales contiennent des dangers éthiques potentiels concernant ce qui est enseigné, et la façon dont cela est enseigné.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7189
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 197-204[article] Mental health, public health and depression, a bioethical perspective : La santé mentale, la santé publique et la dépression : une perspective bioéthique [texte imprimé] / Jennifer Radden, Auteur . - 2016 . - p. 197-204.
Langues : Anglais
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 197-204
Mots-clés : Prévention Dépression "Santé_publique" Contagion Bioéthique Australie Beyondblue "Black_Dog" Résumé : .
Cet article est une première approche de ce à quoi la santé publique pourrait ressembler lorsqu’elle est appliquée aux problèmes particuliers qui impliquent les désordres mentaux et comportementaux. Ces problèmes sont pratiques et méthodologiques, mais aussi éthiques. Il semble qu’une épidémie mondiale de dépression, comportant des coûts élevés en termes de maladie et de mortalité, soit devenue le souci de la politique de santé. Au même moment, la critique a attiré l’attention sur les limites contenues dans les fondements éthiques et philosophiques de l’éthique biomédicale. Angus Dawson rejette la prédominance de l’autonomie comme valeur centrale de la bioéthique, et la prédominance des obligations contractuelles comme étant son fondement ; et l’idée que le droit et la régulation dépassent son champ de compétence, par exemple. Ces limites suggèrent que l’éthique biomédicale devrait prendre comme modèle la santé publique. Ma discussion qui concerne la prise en compte de la santé mentale publique d’un point de vue bioéthique est axée sur trois caractéristiques de la santé publique ordinaire : l’accent sur la prévention ; une coutume de protéger tout le monde pour le bien de certains ; et l’objectif de limiter la contagion. Chacune de ces caractéristiques trouve ses parallèles quand on s’intéresse aux désordres mentaux et comportementaux. Eu égard aux vulnérabilités particulières de la population cible, et à l’éventail, à la variété et à la nature des désordres concernés, certaines applications sont particulières au cadre de la santé mentale. On peut illustrer ceci en considérant des politiques importantes et novatrices : les stratégies préventives développées par l’initiative australienne Beyondblue et par l’Institut Black Dog. On voit ainsi que le concept de prévention a des ambiguïtés qui compliquent son application à la dépression. On voit que la coutume de protéger tout le monde pour le bien de certains est particulièrement pertinente pour les désordres mentaux et comportementaux à cause à la fois des caractéristiques de ces désordres eux-mêmes et des attitudes sociales les concernant. Et l’on note des parallèles significatifs avec des maladies physiques contagieuses dans la façon dont les « memes » se répandent dans la culture d’aujourd’hui, affectant et engendrant des désordres comportementaux et probablement émotionnels. Avec l’émergence de la santé mentale publique, nous voyons désormais des initiatives telles que ces intitiatives australiennes, en même temps qu’une évolution des attitudes concernant les causes environnementales des troubles mentaux. Je conclus que la santé publique offre un modèle qui comporte à la fois des promesses et des problèmes pour la santé mentale. Ses principes philosophiques ne pourront jamais remplacer les modèles libéraux qui sous-tendent une bioéthique plus traditionnelle, mais pourront s’y adjoindre. Cependant même les programmes préventifs bien conçus qui utilisent une approche éducative très recevable pour les traditions libérales contiennent des dangers éthiques potentiels concernant ce qui est enseigné, et la façon dont cela est enseigné.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7189
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