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Memento mori ou comment l’éthique, qui est une pensée de la vie, peut-elle inclure l’idée de la mort ? / Jean-Pierre Cléro in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016)
[article]
Titre : Memento mori ou comment l’éthique, qui est une pensée de la vie, peut-elle inclure l’idée de la mort ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Pierre Cléro, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 246-255 Langues : Français Mots-clés : Croyance Imaginaire Sagesse Savoir Symbolique Résumé : .
Nombreuses sont les doctrines qui, sous les noms de sagesses ou de religions, cherchent à nous accommoder de notre mort, qui ne peut être ni objet de connaissance, ni ne laisse le sujet en état de connaître. Pourtant, ce non-savoir de la mort qui, lorsqu’il est symbolique, n’a guère d’imaginaire, et qui, lorsqu’il est imaginaire ne peut pas se symboliser, est essentiel à l’éthique. On distingue souvent, non sans raison, l’événement mortel, qui met fin à notre vie, du principe de néantisation qu’on a parfois appelé « instinct de mort », qui diffuse dans notre vie et l’essentialise. Il ne faut ignorer en éthique ni la mort comme événement, ni la mort comme soumettant la vie à sa loi. On examinera particulièrement ici comment l’événement mortel, dont on estime qu’il se rapproche, modifie les conceptions que l’on se fait de la mort pour s’en accommoder, alors même qu’elles ont été formées loin de cet événement. Ce faisant, nous prenons le contrepied d’une opinion courante qui veut que ce n’est pas quand la mort est présente, sous la forme de la mort de l’autre, que nous sommes en meilleure position pour la penser et l’admettre. Nous n’ignorons pas que notre texte ne prend en compte la mort que lorsque son événement qui se rapproche est constamment envisagé. Dans un très grand nombre de cas, la question ne se pose pas dans ces termes.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7247
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 246-255[article] Memento mori ou comment l’éthique, qui est une pensée de la vie, peut-elle inclure l’idée de la mort ? [texte imprimé] / Jean-Pierre Cléro, Auteur . - 2016 . - p. 246-255.
Langues : Français
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 246-255
Mots-clés : Croyance Imaginaire Sagesse Savoir Symbolique Résumé : .
Nombreuses sont les doctrines qui, sous les noms de sagesses ou de religions, cherchent à nous accommoder de notre mort, qui ne peut être ni objet de connaissance, ni ne laisse le sujet en état de connaître. Pourtant, ce non-savoir de la mort qui, lorsqu’il est symbolique, n’a guère d’imaginaire, et qui, lorsqu’il est imaginaire ne peut pas se symboliser, est essentiel à l’éthique. On distingue souvent, non sans raison, l’événement mortel, qui met fin à notre vie, du principe de néantisation qu’on a parfois appelé « instinct de mort », qui diffuse dans notre vie et l’essentialise. Il ne faut ignorer en éthique ni la mort comme événement, ni la mort comme soumettant la vie à sa loi. On examinera particulièrement ici comment l’événement mortel, dont on estime qu’il se rapproche, modifie les conceptions que l’on se fait de la mort pour s’en accommoder, alors même qu’elles ont été formées loin de cet événement. Ce faisant, nous prenons le contrepied d’une opinion courante qui veut que ce n’est pas quand la mort est présente, sous la forme de la mort de l’autre, que nous sommes en meilleure position pour la penser et l’admettre. Nous n’ignorons pas que notre texte ne prend en compte la mort que lorsque son événement qui se rapproche est constamment envisagé. Dans un très grand nombre de cas, la question ne se pose pas dans ces termes.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7247
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