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Penser le sentiment d’insécurité dans le soin : éclairage psychopathologique et clinique / F. Agneray in Ethique et santé, Vol.10 N°3 (Septembre 2013)
[article]
Titre : Penser le sentiment d’insécurité dans le soin : éclairage psychopathologique et clinique Type de document : texte imprimé Auteurs : F. Agneray, Auteur Année de publication : 2013 Article en page(s) : p. 137-143 Langues : Français Mots-clés : Insécurité Psychopathologie Société Soin Violence Résumé : .
De l’éprouvé du sentiment d’insécurité du nourrisson à celui d’une population, il semble exister, à première vue, un écart considérable. Néanmoins, il semblerait que le sentiment d’insécurité partagé par les individus soit lié à l’acquisition singulière d’un sentiment de sécurité construit au fil du temps, du berceau à l’âge adulte. Didier Robin, dans son ouvrage « Violence de l’Insécurité » met au goût du jour les aspects psychopathologiques de la construction du sentiment de sécurité dans son interdépendance avec le tissu familial et social. Ces aspects révèlent l’importance du lien humain dans l’appréhension des dangers extérieurs. En effet, que ce soit par le regard, la voix ou la psyché, l’individu est porté avant tout par sa figure d’attachement qui permet l’élaboration de sa subjectivité. L’intégration de ce socle de sécurité servira de tremplin aux innombrables intériorisations, de qualités variables, qui donnent à chacun un rapport au monde différent. Néanmoins, afin de soulager un sentiment d’insécurité, nos sociétés multiplient les dispositifs techniques de sûreté. Ceux-ci révèlent un paradoxe manifeste : si ces dispositifs ne permettent pas toujours de soulager un sentiment d’insécurité, il arrive parfois qu’ils contribuent même à le favoriser. Ces réflexions nous paraissent intéressantes en ce qui concerne le sentiment d’insécurité, inévitable, présent dans les services de soin et ce du côté des malades comme du côté soignant. En effet, il nous semble pertinent de remettre au devant de la scène l’importance de la relation soignante, parfois délaissée faute de moyen et noyée face aux exigences administratives et techniques.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6470
in Ethique et santé > Vol.10 N°3 (Septembre 2013) . - p. 137-143[article] Penser le sentiment d’insécurité dans le soin : éclairage psychopathologique et clinique [texte imprimé] / F. Agneray, Auteur . - 2013 . - p. 137-143.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.10 N°3 (Septembre 2013) . - p. 137-143
Mots-clés : Insécurité Psychopathologie Société Soin Violence Résumé : .
De l’éprouvé du sentiment d’insécurité du nourrisson à celui d’une population, il semble exister, à première vue, un écart considérable. Néanmoins, il semblerait que le sentiment d’insécurité partagé par les individus soit lié à l’acquisition singulière d’un sentiment de sécurité construit au fil du temps, du berceau à l’âge adulte. Didier Robin, dans son ouvrage « Violence de l’Insécurité » met au goût du jour les aspects psychopathologiques de la construction du sentiment de sécurité dans son interdépendance avec le tissu familial et social. Ces aspects révèlent l’importance du lien humain dans l’appréhension des dangers extérieurs. En effet, que ce soit par le regard, la voix ou la psyché, l’individu est porté avant tout par sa figure d’attachement qui permet l’élaboration de sa subjectivité. L’intégration de ce socle de sécurité servira de tremplin aux innombrables intériorisations, de qualités variables, qui donnent à chacun un rapport au monde différent. Néanmoins, afin de soulager un sentiment d’insécurité, nos sociétés multiplient les dispositifs techniques de sûreté. Ceux-ci révèlent un paradoxe manifeste : si ces dispositifs ne permettent pas toujours de soulager un sentiment d’insécurité, il arrive parfois qu’ils contribuent même à le favoriser. Ces réflexions nous paraissent intéressantes en ce qui concerne le sentiment d’insécurité, inévitable, présent dans les services de soin et ce du côté des malades comme du côté soignant. En effet, il nous semble pertinent de remettre au devant de la scène l’importance de la relation soignante, parfois délaissée faute de moyen et noyée face aux exigences administratives et techniques.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6470 Sentiment d’insécurité à l’hôpital psychiatrique : enjeux cliniques et thérapeutiques – Réflexions à partir d’une étude qualitative et quantitative portant sur le ressenti de soignants et non-soignants / F. Agneray ; M. Loget ; Catherine Draperi in Ethique et santé, Vol.12 N°3 (Septembre 2015)
[article]
Titre : Sentiment d’insécurité à l’hôpital psychiatrique : enjeux cliniques et thérapeutiques – Réflexions à partir d’une étude qualitative et quantitative portant sur le ressenti de soignants et non-soignants Type de document : texte imprimé Auteurs : F. Agneray, Auteur ; M. Loget, Auteur ; Catherine Draperi, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 190-197 Langues : Français Mots-clés : Insécurité Hôpital Psychiatrie Clinique Soin Résumé : .
Introduction
Une hospitalisation en psychiatrie relève de difficultés où se mêlent sentiments de honte, de peur ou de colère. Les angoisses qui circulent émanent des patients, mais aussi des soignants. Ainsi, avons-nous tenté de réaliser un travail touchant aux représentations de l’insécurité qui règne à l’hôpital psychiatrique, ceci dans une perspective clinique.
Méthode
Au total, 456 sujets dont 283 soignants et 173 non soignants ont été recrutés par mail. Ils répondaient à un auto-questionnaire disponible sur Internet pendant 3 semaines.
Résultats
Pour 67 % des sujets, il existe de l’insécurité à l’hôpital psychiatrique et pour 55 % de ces derniers, elle serait plus importante dans ces services qu’à l’extérieur de l’hôpital. La cause principale avancée est le « manque de personnel » (24 %), laquelle est suivie par la « pathologie psychiatrique » (21–23 %). Les soignants semblent ensuite mettre en cause le « manque de formation » (11 %) ; tandis que pour les non soignants ce sont les items « violence des patients » (9 %) et « services regroupant des patients avec tous types de pathologies » (6 %) qui sont évoqués juste avant la « formation des soignants » (6 %).
Discussion
Les items « manque de personnel » et « formation des soignants » apparaissent clairement autour des items « pathologies psychiatriques » et « violence des patients ». Nous y voyons une attente de rapports humains plus ajustés, plus contenants, plus à même de recevoir l’expression d’une souffrance. Être en mesure psychiquement de métaboliser ce vécu ne va pas de soi et, à l’instar de toute profession, cela s’acquiert quelles que soient les qualités individuelles de chacun.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7001
in Ethique et santé > Vol.12 N°3 (Septembre 2015) . - p. 190-197[article] Sentiment d’insécurité à l’hôpital psychiatrique : enjeux cliniques et thérapeutiques – Réflexions à partir d’une étude qualitative et quantitative portant sur le ressenti de soignants et non-soignants [texte imprimé] / F. Agneray, Auteur ; M. Loget, Auteur ; Catherine Draperi, Auteur . - 2015 . - p. 190-197.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.12 N°3 (Septembre 2015) . - p. 190-197
Mots-clés : Insécurité Hôpital Psychiatrie Clinique Soin Résumé : .
Introduction
Une hospitalisation en psychiatrie relève de difficultés où se mêlent sentiments de honte, de peur ou de colère. Les angoisses qui circulent émanent des patients, mais aussi des soignants. Ainsi, avons-nous tenté de réaliser un travail touchant aux représentations de l’insécurité qui règne à l’hôpital psychiatrique, ceci dans une perspective clinique.
Méthode
Au total, 456 sujets dont 283 soignants et 173 non soignants ont été recrutés par mail. Ils répondaient à un auto-questionnaire disponible sur Internet pendant 3 semaines.
Résultats
Pour 67 % des sujets, il existe de l’insécurité à l’hôpital psychiatrique et pour 55 % de ces derniers, elle serait plus importante dans ces services qu’à l’extérieur de l’hôpital. La cause principale avancée est le « manque de personnel » (24 %), laquelle est suivie par la « pathologie psychiatrique » (21–23 %). Les soignants semblent ensuite mettre en cause le « manque de formation » (11 %) ; tandis que pour les non soignants ce sont les items « violence des patients » (9 %) et « services regroupant des patients avec tous types de pathologies » (6 %) qui sont évoqués juste avant la « formation des soignants » (6 %).
Discussion
Les items « manque de personnel » et « formation des soignants » apparaissent clairement autour des items « pathologies psychiatriques » et « violence des patients ». Nous y voyons une attente de rapports humains plus ajustés, plus contenants, plus à même de recevoir l’expression d’une souffrance. Être en mesure psychiquement de métaboliser ce vécu ne va pas de soi et, à l’instar de toute profession, cela s’acquiert quelles que soient les qualités individuelles de chacun.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7001
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