Titre : | La patience et l'inquiétude : pour fonder une éthique du soin | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Michel Geoffroy, Auteur | Editeur : | Paris : Romillat | Année de publication : | 2004 | Collection : | Collection Espace éthique et politique | Importance : | 319 p. | Présentation : | ill., couv. ill. | Format : | 24 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 2-87894-085-7 | Prix : | 23 EUR | Langues : | Français | Catégories : | Ethique:Ethique biomédicale Médecine:Relation entre professionnels de santé et patients
| Mots-clés : | "Éthique_médicale" "Relations_médecin_patient--Philosophie" "Relation_médecin_malade" | Résumé : | .
Pourquoi le regard scientifique, tel que les médecins l'ont hérité du cartésianisme est-il intrinsèquement an-éthique?
Parce qu'il réifie le malade, réduit le temps de celui-ci à l'instantanéité de leur conscience de sujets connaissant, et leur fait rater la rencontre avec lui.
Pourquoi, pourtant, le soignant peut-il ouvrir sa temporalité et laisser advenir le temps du patient? Pourquoi le médecin peut-il devenir Patient?
Quels principes moraux, quelles conditions métaphysiques obligent l'ego égoïste à être altéré par l'autre?
Certains répondront: «l'impératif catégorique!» ou bien: «le devoir!» D'autres: «la transcendance absolue du visage de l'autre!» ou bien: «la radicale extériorité du malade qui me surplombe!»
Qu'est-ce qui oblige le fort envers le faible?
Pourquoi le riche, le bien portant, le bien-au-chaud-chez-lui-derrière-ses-remparts peut-il sortir de sa solitude monadique, être inquiété et obligé à se porter vers le pauvre, le mal-vêtu, le vagabond, le malade?
Certains répondront: «la pitié!» ou bien «la compassion!». D'autres: «la responsabilité! la solidarité!» ou bien: «L'engagement!»
L'inquiétude est la condition ontologique nécessaire à la patience. Alors que les philosophies de la quiétude, alors que les sagesses, alors même que la métaphysique de Levinas peinent à rendre compte de l'obligation du Même par l'Autre, l'inquiétude, ici décrite comme déchirure de l'homme par l'être, c'est-à-dire par le temps, rend possible la patience, la co-présence l'accueil d'autrui, donc l'éthique.
Michel Geoffroy, docteur en médecine, docteur en philosophie, est responsable d'une unité de soins palliatifs. | Note de contenu : | Bibliogr. p. 311-319 | Permalink : | http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3132 |
La patience et l'inquiétude : pour fonder une éthique du soin [texte imprimé] / Michel Geoffroy, Auteur . - Paris : Romillat, 2004 . - 319 p. : ill., couv. ill. ; 24 cm. - ( Collection Espace éthique et politique) . ISBN : 2-87894-085-7 : 23 EUR Langues : Français Catégories : | Ethique:Ethique biomédicale Médecine:Relation entre professionnels de santé et patients
| Mots-clés : | "Éthique_médicale" "Relations_médecin_patient--Philosophie" "Relation_médecin_malade" | Résumé : | .
Pourquoi le regard scientifique, tel que les médecins l'ont hérité du cartésianisme est-il intrinsèquement an-éthique?
Parce qu'il réifie le malade, réduit le temps de celui-ci à l'instantanéité de leur conscience de sujets connaissant, et leur fait rater la rencontre avec lui.
Pourquoi, pourtant, le soignant peut-il ouvrir sa temporalité et laisser advenir le temps du patient? Pourquoi le médecin peut-il devenir Patient?
Quels principes moraux, quelles conditions métaphysiques obligent l'ego égoïste à être altéré par l'autre?
Certains répondront: «l'impératif catégorique!» ou bien: «le devoir!» D'autres: «la transcendance absolue du visage de l'autre!» ou bien: «la radicale extériorité du malade qui me surplombe!»
Qu'est-ce qui oblige le fort envers le faible?
Pourquoi le riche, le bien portant, le bien-au-chaud-chez-lui-derrière-ses-remparts peut-il sortir de sa solitude monadique, être inquiété et obligé à se porter vers le pauvre, le mal-vêtu, le vagabond, le malade?
Certains répondront: «la pitié!» ou bien «la compassion!». D'autres: «la responsabilité! la solidarité!» ou bien: «L'engagement!»
L'inquiétude est la condition ontologique nécessaire à la patience. Alors que les philosophies de la quiétude, alors que les sagesses, alors même que la métaphysique de Levinas peinent à rendre compte de l'obligation du Même par l'Autre, l'inquiétude, ici décrite comme déchirure de l'homme par l'être, c'est-à-dire par le temps, rend possible la patience, la co-présence l'accueil d'autrui, donc l'éthique.
Michel Geoffroy, docteur en médecine, docteur en philosophie, est responsable d'une unité de soins palliatifs. | Note de contenu : | Bibliogr. p. 311-319 | Permalink : | http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3132 |
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