Centre de Ressources et de Documentation de l'Espace Éthique PACA-Corse
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Approches anthropologique et philosophique du don et du contre-don / M.-C. Leneveu in Ethique et santé, Vol.10 N°2 (Juin 2013)
[article]
Titre : Approches anthropologique et philosophique du don et du contre-don Type de document : texte imprimé Auteurs : M.-C. Leneveu, Auteur Année de publication : 2013 Article en page(s) : p. 94-98 Langues : Français Mots-clés : "Don_et_contre-don" "Échange_et_réciprocité" "Institution_du_langage" "Lien_social" Résumé : .
À partir d’éléments singuliers qu’il recueille au sein de l’ethnologie polynésienne, Marcel Mauss en forgeant le concept de «fait social total» corollaire des notions de «don» et «contre-don», détermine l’exigence des lois de la réciprocité et de la communication qui sont le propre de la culture même. Il en ressort que l’effectivité du don repose sur les bases d’une structure formulée en trois points: l’obligation de rendre, contrainte manifeste dans l’échange qui n’a de sens véritable que mise en relation avec les autres obligations qu’elle suppose telle que l’obligation de donner et de recevoir. Le don est une structure dont chacune des dimensions tient sa réalité par l’existence de l’autre qui, en relançant perpétuellement les enchères, maintient le lien social. En effet, le cycle du don et son renouvellement provient de la force intérieure dont il est investi. Il existe assurément une continuité des hommes et des choses dont l’osmose, en orientant chacun dans une même trajectoire symbolique, organise la société qui se construit via l’institution de l’institution, à savoir celle du langage qui s’édifie sur un système général de réciprocité. De fait, cette dernière renvoie aux rapports que l’on entretient avec autrui, à la confirmation des attentes suggérées à l’autre et par l’autre lors de l’interaction. Aussi, un cycle de réciprocité s’engage avec l’institution du langage qui suggère finalement à l’individu de faire à l’autre ce qu’il voudrait que l’on fasse à lui-même.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6398
in Ethique et santé > Vol.10 N°2 (Juin 2013) . - p. 94-98[article] Approches anthropologique et philosophique du don et du contre-don [texte imprimé] / M.-C. Leneveu, Auteur . - 2013 . - p. 94-98.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.10 N°2 (Juin 2013) . - p. 94-98
Mots-clés : "Don_et_contre-don" "Échange_et_réciprocité" "Institution_du_langage" "Lien_social" Résumé : .
À partir d’éléments singuliers qu’il recueille au sein de l’ethnologie polynésienne, Marcel Mauss en forgeant le concept de «fait social total» corollaire des notions de «don» et «contre-don», détermine l’exigence des lois de la réciprocité et de la communication qui sont le propre de la culture même. Il en ressort que l’effectivité du don repose sur les bases d’une structure formulée en trois points: l’obligation de rendre, contrainte manifeste dans l’échange qui n’a de sens véritable que mise en relation avec les autres obligations qu’elle suppose telle que l’obligation de donner et de recevoir. Le don est une structure dont chacune des dimensions tient sa réalité par l’existence de l’autre qui, en relançant perpétuellement les enchères, maintient le lien social. En effet, le cycle du don et son renouvellement provient de la force intérieure dont il est investi. Il existe assurément une continuité des hommes et des choses dont l’osmose, en orientant chacun dans une même trajectoire symbolique, organise la société qui se construit via l’institution de l’institution, à savoir celle du langage qui s’édifie sur un système général de réciprocité. De fait, cette dernière renvoie aux rapports que l’on entretient avec autrui, à la confirmation des attentes suggérées à l’autre et par l’autre lors de l’interaction. Aussi, un cycle de réciprocité s’engage avec l’institution du langage qui suggère finalement à l’individu de faire à l’autre ce qu’il voudrait que l’on fasse à lui-même.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6398 Les centres de ressources et de compétences de la mucoviscidose (CRC-M) : du dépistage néonatal au dépistage anténatal / M.-C. Leneveu in Ethique et santé, Vol.10 N°3 (Septembre 2013)
[article]
Titre : Les centres de ressources et de compétences de la mucoviscidose (CRC-M) : du dépistage néonatal au dépistage anténatal Type de document : texte imprimé Auteurs : M.-C. Leneveu, Auteur Année de publication : 2013 Article en page(s) : p. 130-136 Langues : Français Mots-clés : "Dépistage_néonatal_et_anténatal" Mucoviscidose "Centres_de_ressources_et_de_compétences_de_la_mucoviscidose" CRC-M "Pouvoir_et_normes" Résumé : .
Le parcours éprouvant jalonné d’incertitudes qu’engendre l’annonce d’un pronostic létal, comme celui de la mucoviscidose, voit son horizon se transformer via l’assistance médicale au sein des centres de compétences et de ressources de la mucoviscidose (CRC-M). De fait, en dirigeant les dépistés et leur famille vers les CRC-M, les autorités de santé fournissent un espace de sociabilité qui prend en considération la souffrance physique et morale qu’un tel diagnostic présuppose. Cependant, les CRC-M englobent un problème beaucoup plus large matérialisé dans le dépistage génétique qui s’étend désormais à la cellule familiale des dépistés positifs. En effet, ces centres permettent aussi d’assouvir, par le biais de la problématique du diagnostic prénatal intentée par celle du dépistage néonatal, un idéal sanitaire à tendance normative qui tend à l’homogénéisation des pratiques. Basé sur des rapports sociaux purement individualistes, l’usage de ces centres interroge donc quant à leur fonction finale et sociale. Un questionnement qu’il s’agit d’éclaircir à partir de facteurs médicaux et socio-anthropologiques.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6469
in Ethique et santé > Vol.10 N°3 (Septembre 2013) . - p. 130-136[article] Les centres de ressources et de compétences de la mucoviscidose (CRC-M) : du dépistage néonatal au dépistage anténatal [texte imprimé] / M.-C. Leneveu, Auteur . - 2013 . - p. 130-136.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.10 N°3 (Septembre 2013) . - p. 130-136
Mots-clés : "Dépistage_néonatal_et_anténatal" Mucoviscidose "Centres_de_ressources_et_de_compétences_de_la_mucoviscidose" CRC-M "Pouvoir_et_normes" Résumé : .
Le parcours éprouvant jalonné d’incertitudes qu’engendre l’annonce d’un pronostic létal, comme celui de la mucoviscidose, voit son horizon se transformer via l’assistance médicale au sein des centres de compétences et de ressources de la mucoviscidose (CRC-M). De fait, en dirigeant les dépistés et leur famille vers les CRC-M, les autorités de santé fournissent un espace de sociabilité qui prend en considération la souffrance physique et morale qu’un tel diagnostic présuppose. Cependant, les CRC-M englobent un problème beaucoup plus large matérialisé dans le dépistage génétique qui s’étend désormais à la cellule familiale des dépistés positifs. En effet, ces centres permettent aussi d’assouvir, par le biais de la problématique du diagnostic prénatal intentée par celle du dépistage néonatal, un idéal sanitaire à tendance normative qui tend à l’homogénéisation des pratiques. Basé sur des rapports sociaux purement individualistes, l’usage de ces centres interroge donc quant à leur fonction finale et sociale. Un questionnement qu’il s’agit d’éclaircir à partir de facteurs médicaux et socio-anthropologiques.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6469 Définition d'un cocept: approches anthropologique et sociologique de la croyance et sa fonction / M.-C. Leneveu in Ethique et santé, Vol.9 N°4 (Décembre 2012)
[article]
Titre : Définition d'un cocept: approches anthropologique et sociologique de la croyance et sa fonction Type de document : texte imprimé Auteurs : M.-C. Leneveu, Auteur Année de publication : 2013 Article en page(s) : p. 156-158 Langues : Français Mots-clés : Croyance Corporéité Culture Pratiques "Représentations_symboliques" Résumé : .
Selon Durkheim et Mauss, «le symbolique» est au cœur du procès de création de la société et parce qu’elles en constituent le fondement même, il existe des croyances dans toutes les sociétés. Composées d’un ensemble de normes forgé à partir d’un système symbolique original, ces dernières développent nécessairement un type de croyance particulier. En effet, sous tous ses aspects et à tous les moments de son histoire, la vie sociale n’est possible que grâce à un vaste symbolisme qui manifeste, via le corps de l’homme, un système de croyances collectives. Domaine de l’abstrait, la société utilise donc la corporéité pour entrer dans le domaine de la visibilité. En s’imprimant dans le corps et en s’exprimant par les pratiques humaines, l’empreinte porteuse de significations fait ainsi de la corporéité un phénomène social. In fine , médiateur de la culture du groupe au sein duquel son corps va évoluer, l’homme est en quelque sorte le produit et le porte-parole du système de croyances de la communauté à laquelle il appartient.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6203
in Ethique et santé > Vol.9 N°4 (Décembre 2012) . - p. 156-158[article] Définition d'un cocept: approches anthropologique et sociologique de la croyance et sa fonction [texte imprimé] / M.-C. Leneveu, Auteur . - 2013 . - p. 156-158.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.9 N°4 (Décembre 2012) . - p. 156-158
Mots-clés : Croyance Corporéité Culture Pratiques "Représentations_symboliques" Résumé : .
Selon Durkheim et Mauss, «le symbolique» est au cœur du procès de création de la société et parce qu’elles en constituent le fondement même, il existe des croyances dans toutes les sociétés. Composées d’un ensemble de normes forgé à partir d’un système symbolique original, ces dernières développent nécessairement un type de croyance particulier. En effet, sous tous ses aspects et à tous les moments de son histoire, la vie sociale n’est possible que grâce à un vaste symbolisme qui manifeste, via le corps de l’homme, un système de croyances collectives. Domaine de l’abstrait, la société utilise donc la corporéité pour entrer dans le domaine de la visibilité. En s’imprimant dans le corps et en s’exprimant par les pratiques humaines, l’empreinte porteuse de significations fait ainsi de la corporéité un phénomène social. In fine , médiateur de la culture du groupe au sein duquel son corps va évoluer, l’homme est en quelque sorte le produit et le porte-parole du système de croyances de la communauté à laquelle il appartient.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6203 Définition d’un concept : approche anthropologique du rite de passage / M.-C. Leneveu in Ethique et santé, Vol.10 N°2 (Juin 2013)
[article]
Titre : Définition d’un concept : approche anthropologique du rite de passage Type de document : texte imprimé Auteurs : M.-C. Leneveu, Auteur Année de publication : 2013 Article en page(s) : p. 66-69 Langues : Français Mots-clés : "Rite_de_passage" Rôle Statut Identité Règle "Cohésion_sociale" Résumé : .
La société s’édifie à partir de temps et d’espaces rituels qui, en invitant l’homme à se mouvoir dans un monde de représentations spécifiques, lui donne ses contours. Ce postulat le renvoie à sa nature première d’animal rituel et symbolique dont les différentes étapes de la vie sont scandées par les rites dits de passage selon la conceptualisation tripartite, désormais célèbre, d’Arnold Van Gennep qui enseigne que tout statut, pour être effectif, doit impérativement passer par trois étapes: la séparation, la marge et l’agrégation. En attribuant à chacun sa place dans le temps et l’espace, le rite de passage ne se limite pas à une simple vocation sociale, sa fonction socialisante est une nécessité qui laisse supposer que la société ne pourrait pas exister sans ce dernier. In fine, le rite de passage permet le conditionnement de l’individu par l’assimilation de règles définies pour un statut donné. Toutes ces étapes, qu’elles soient biologiques ou sociales, mettent en jeu des émotions collectives. De cette manière, participer à un rituel est synonyme d’intégration à une communauté, comme s’y soustraire serait manquer son sens.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6393
in Ethique et santé > Vol.10 N°2 (Juin 2013) . - p. 66-69[article] Définition d’un concept : approche anthropologique du rite de passage [texte imprimé] / M.-C. Leneveu, Auteur . - 2013 . - p. 66-69.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.10 N°2 (Juin 2013) . - p. 66-69
Mots-clés : "Rite_de_passage" Rôle Statut Identité Règle "Cohésion_sociale" Résumé : .
La société s’édifie à partir de temps et d’espaces rituels qui, en invitant l’homme à se mouvoir dans un monde de représentations spécifiques, lui donne ses contours. Ce postulat le renvoie à sa nature première d’animal rituel et symbolique dont les différentes étapes de la vie sont scandées par les rites dits de passage selon la conceptualisation tripartite, désormais célèbre, d’Arnold Van Gennep qui enseigne que tout statut, pour être effectif, doit impérativement passer par trois étapes: la séparation, la marge et l’agrégation. En attribuant à chacun sa place dans le temps et l’espace, le rite de passage ne se limite pas à une simple vocation sociale, sa fonction socialisante est une nécessité qui laisse supposer que la société ne pourrait pas exister sans ce dernier. In fine, le rite de passage permet le conditionnement de l’individu par l’assimilation de règles définies pour un statut donné. Toutes ces étapes, qu’elles soient biologiques ou sociales, mettent en jeu des émotions collectives. De cette manière, participer à un rituel est synonyme d’intégration à une communauté, comme s’y soustraire serait manquer son sens.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6393 Le dépistage génétique des maladies incurables: annonce d’une vie programmée / M.-C. Leneveu in Ethique et santé, Vol.9 N°2 (Juin 2012)
[article]
Titre : Le dépistage génétique des maladies incurables: annonce d’une vie programmée Type de document : texte imprimé Auteurs : M.-C. Leneveu, Auteur Année de publication : 2012 Article en page(s) : p. 81-86 Langues : Français Mots-clés : "Dépistage_génétique_et_consentement" "Destinée_et_programme" Résumé : .
Au dépistage génétique des maladies incurables prédominent les aboutissements de la médecine prédictive. Approuvée socialement pour son caractère rationnel et sa capacité de calculabilité du réel, la médecine prédictive est un pur produit de l’univers technique contemporain. Du reste, en touchant la composante biologique de la singularité individuelle, le savoir impersonnel de la science donne à son application des allures plus complexes. Se mesurer de facto au risque du savoir objectif, qui peut «condamner à rebours» ou «délivrer de la suspicion d’être atteint d’une pathologie incurable», fait des singularités de chacun, ainsi exposées, des données pas facilement assimilables pour tous. Notamment pour ceux qui en font l’expérience sans leur consentement. La maladie létale s’envisage, en effet, comme une remise en cause de l’existence qui est souvent vécue comme un non sens. Dès son annonce, un processus d’accompagnement vers l’altérité pure s’enclenche. Aujourd’hui, avec les possibilités qu’octroie la médecine prédictive a-t-on pour autant le droit d’anticiper la vie de certains quand ils ne l’ont pas explicitement demandé? De fait, l’aspect indéterminé de l’homme est garant de l’action et de l’espoir qui l’habite. Incontestablement, l’avenir déjà pronostiqué anéantit toutes projections futures en posant la vie comme un programme.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5866
in Ethique et santé > Vol.9 N°2 (Juin 2012) . - p. 81-86[article] Le dépistage génétique des maladies incurables: annonce d’une vie programmée [texte imprimé] / M.-C. Leneveu, Auteur . - 2012 . - p. 81-86.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.9 N°2 (Juin 2012) . - p. 81-86
Mots-clés : "Dépistage_génétique_et_consentement" "Destinée_et_programme" Résumé : .
Au dépistage génétique des maladies incurables prédominent les aboutissements de la médecine prédictive. Approuvée socialement pour son caractère rationnel et sa capacité de calculabilité du réel, la médecine prédictive est un pur produit de l’univers technique contemporain. Du reste, en touchant la composante biologique de la singularité individuelle, le savoir impersonnel de la science donne à son application des allures plus complexes. Se mesurer de facto au risque du savoir objectif, qui peut «condamner à rebours» ou «délivrer de la suspicion d’être atteint d’une pathologie incurable», fait des singularités de chacun, ainsi exposées, des données pas facilement assimilables pour tous. Notamment pour ceux qui en font l’expérience sans leur consentement. La maladie létale s’envisage, en effet, comme une remise en cause de l’existence qui est souvent vécue comme un non sens. Dès son annonce, un processus d’accompagnement vers l’altérité pure s’enclenche. Aujourd’hui, avec les possibilités qu’octroie la médecine prédictive a-t-on pour autant le droit d’anticiper la vie de certains quand ils ne l’ont pas explicitement demandé? De fait, l’aspect indéterminé de l’homme est garant de l’action et de l’espoir qui l’habite. Incontestablement, l’avenir déjà pronostiqué anéantit toutes projections futures en posant la vie comme un programme.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5866 Le dépistage des maladies génétiques incurables: annonce d'une vie programmée / M.-C. Leneveu in Ethique et santé, Vol.7 N°2 (Juin 2010)
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