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Auteur Karine Bréhaux (1976-....) |
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Arrêter la réanimation chez l’enfant «grand prématuré» : qui décide ? / O. Noizet-Yverneau in Ethique et santé, Vol.13 N°1 (Mars 2016)
[article]
Titre : Arrêter la réanimation chez l’enfant «grand prématuré» : qui décide ? Type de document : texte imprimé Auteurs : O. Noizet-Yverneau, Auteur ; C. Daubin, Auteur ; Karine Bréhaux (1976-....), Auteur ; René Robert, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 37-41 Langues : Français Mots-clés : Prématurité Décision Parentalité "LAT_(limitation_ou_arrêt_de_traitement)" Éthique Résumé : .
La récente médiatisation d’un désaccord entre parents et soignants sur la prise en charge d’un nouveau-né prématurissime vient questionner la posture parentale dans les décisions médicales concernant leur enfant. La loi du 22/04/2005 affirme que la décision de limitation ou arrêt de traitement chez un patient hors d’état de consentir pour lui-même – qu’est, a priori le nouveau-né –, est médicale. Toutefois, l’autorité parentale donne légitimité à décider et l’implication des parents de nouveau-nés dans la décision est encouragée par le Comité consultatif national d’éthique et les sociétés savantes. La primauté de l’avis médical sur l’avis parental, basée sur le principe de bienfaisance envers l’enfant et ses parents (diminution du sentiment de culpabilité, facilitation du deuil) peut mettre à mal un besoin d’autonomie parfois essentiel dans le processus de parentalité. Ce d’autant que cette décision se co-construit souvent dans l’incertitude : médicale – pronostic souvent statistique –, parentale – incertitude sur la mauvaise décision, aucune n’étant acceptable –, temporale – incertitude quant au temps nécessaire pour conjuguer les temporalités parentale et médicale. Le concept actuellement développé de décision partagée, ni paternaliste, ni autonomiste, en proposant un mode décisionnel à géométrie variable, adapté à la volonté – explicite ou non – d’implication des parents dans la décision, implique une communication intense et suivie – parfois mise à mal par un impossible ajustement des temporalités – et le respect du rôle de chacun. Défendre le meilleur intérêt de l’enfant et prendre soin de la parentalité à la fois, dans la singularité de chaque histoire, est un véritable challenge éthique.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7126
in Ethique et santé > Vol.13 N°1 (Mars 2016) . - p. 37-41[article] Arrêter la réanimation chez l’enfant «grand prématuré» : qui décide ? [texte imprimé] / O. Noizet-Yverneau, Auteur ; C. Daubin, Auteur ; Karine Bréhaux (1976-....), Auteur ; René Robert, Auteur . - 2016 . - p. 37-41.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.13 N°1 (Mars 2016) . - p. 37-41
Mots-clés : Prématurité Décision Parentalité "LAT_(limitation_ou_arrêt_de_traitement)" Éthique Résumé : .
La récente médiatisation d’un désaccord entre parents et soignants sur la prise en charge d’un nouveau-né prématurissime vient questionner la posture parentale dans les décisions médicales concernant leur enfant. La loi du 22/04/2005 affirme que la décision de limitation ou arrêt de traitement chez un patient hors d’état de consentir pour lui-même – qu’est, a priori le nouveau-né –, est médicale. Toutefois, l’autorité parentale donne légitimité à décider et l’implication des parents de nouveau-nés dans la décision est encouragée par le Comité consultatif national d’éthique et les sociétés savantes. La primauté de l’avis médical sur l’avis parental, basée sur le principe de bienfaisance envers l’enfant et ses parents (diminution du sentiment de culpabilité, facilitation du deuil) peut mettre à mal un besoin d’autonomie parfois essentiel dans le processus de parentalité. Ce d’autant que cette décision se co-construit souvent dans l’incertitude : médicale – pronostic souvent statistique –, parentale – incertitude sur la mauvaise décision, aucune n’étant acceptable –, temporale – incertitude quant au temps nécessaire pour conjuguer les temporalités parentale et médicale. Le concept actuellement développé de décision partagée, ni paternaliste, ni autonomiste, en proposant un mode décisionnel à géométrie variable, adapté à la volonté – explicite ou non – d’implication des parents dans la décision, implique une communication intense et suivie – parfois mise à mal par un impossible ajustement des temporalités – et le respect du rôle de chacun. Défendre le meilleur intérêt de l’enfant et prendre soin de la parentalité à la fois, dans la singularité de chaque histoire, est un véritable challenge éthique.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7126 « Décision médicale pour un autre » / Jean-Pierre Graftieaux ; Karine Bréhaux in Ethique et santé, Vol.12 N°1 (mars 2015)
[article]
Titre : « Décision médicale pour un autre » Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Pierre Graftieaux, Auteur ; Karine Bréhaux (1976-....), Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 38-45 Langues : Français Mots-clés : Décision Liberté Autonomie Conscience Loi Éthique Résumé : .
La décision suppose la liberté : je décide parce que je suis libre. Un acte libre est un acte qui n’a besoin que de moi-même pour exister. Liberté et autonomie sont donc au cœur du débat. La décision comme acte de décider, de couper (decidare =couper) renvoie à une rupture dont je suis l’auteur, dont j’ai l’autorité et qui engage à ce titre ma responsabilité. La décision est au cœur de la pratique médicale. La décision de soin, toujours singulière, n’est pas un acte anonyme. Ivan Illich dénonçait en son temps cette attitude impersonnelle propre qu’il définissait comme une gestion rationalisatrice de la santé (Illich, 2004). Mais qui a (aurait) le droit de décider pour un autre ? S’agit-il seulement d’un problème de droit ? Il en va au-delà des règles de déontologie d’une éthique de la responsabilité. Qui est cet autre ? Si ma conscience le constitue comme un alter in ego ce n’est pas un autre mais mon même. On reste enfermé dans un référentiel identitaire égocentré « Autrui en tant qu’Autrui n’est pas seulement un alter ego ; il est ce que je ne suis pas » (Henry, 1993). Pour Lévinas (2001), Autrui ne se donne pas dans l’expression de son visage, il reste absolument autre, déborde (contre Husserl) la conscience qui le vise, est inassimilable. La catégorie de l’autre comme autre en soi renvoie à celle de sujet. L’autre renvoie directement au sujet humain. Une expérience modulée par les champs contextuels et existentiels où elle s’inscrit.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6897
in Ethique et santé > Vol.12 N°1 (mars 2015) . - p. 38-45[article] « Décision médicale pour un autre » [texte imprimé] / Jean-Pierre Graftieaux, Auteur ; Karine Bréhaux (1976-....), Auteur . - 2015 . - p. 38-45.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.12 N°1 (mars 2015) . - p. 38-45
Mots-clés : Décision Liberté Autonomie Conscience Loi Éthique Résumé : .
La décision suppose la liberté : je décide parce que je suis libre. Un acte libre est un acte qui n’a besoin que de moi-même pour exister. Liberté et autonomie sont donc au cœur du débat. La décision comme acte de décider, de couper (decidare =couper) renvoie à une rupture dont je suis l’auteur, dont j’ai l’autorité et qui engage à ce titre ma responsabilité. La décision est au cœur de la pratique médicale. La décision de soin, toujours singulière, n’est pas un acte anonyme. Ivan Illich dénonçait en son temps cette attitude impersonnelle propre qu’il définissait comme une gestion rationalisatrice de la santé (Illich, 2004). Mais qui a (aurait) le droit de décider pour un autre ? S’agit-il seulement d’un problème de droit ? Il en va au-delà des règles de déontologie d’une éthique de la responsabilité. Qui est cet autre ? Si ma conscience le constitue comme un alter in ego ce n’est pas un autre mais mon même. On reste enfermé dans un référentiel identitaire égocentré « Autrui en tant qu’Autrui n’est pas seulement un alter ego ; il est ce que je ne suis pas » (Henry, 1993). Pour Lévinas (2001), Autrui ne se donne pas dans l’expression de son visage, il reste absolument autre, déborde (contre Husserl) la conscience qui le vise, est inassimilable. La catégorie de l’autre comme autre en soi renvoie à celle de sujet. L’autre renvoie directement au sujet humain. Une expérience modulée par les champs contextuels et existentiels où elle s’inscrit.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6897 Libéralisme, communautarisme et euthanasie / Karine Bréhaux in Journal International de Bioéthique, Vol.18 N°3 (Septembre 2008)
[article]
Titre : Libéralisme, communautarisme et euthanasie Type de document : texte imprimé Auteurs : Karine Bréhaux (1976-....), Auteur Année de publication : 2008 Article en page(s) : p. 53-61 Langues : Français Mots-clés : "Euthanasie_active" Liberté Autonomie Dignité Résumé : .
La controverse autour du droit de mourir illustre l'impossibilité pour le libéralisme politique de mettre entre parenthèses les convictions morales et religieuses des individus. Contrairement à l'affaire de l'avortement, où les valeurs politiques de la tolérance et du droit à la citoyenneté égal pour les femmes constituaient une base suffisante, pour conclure que les femmes sont libres de choisir pour elles-mêmes si elles veulent ou non avorter. Les revendications en faveur du droit de mourir dans la dignité concernent une catégorie de la population : les patients en fin de vie. La majorité doit-elle toujours l'emporter sur la minorité? Face à l'urgence sociale, les solutions politiques mises en place en faveur ou non de la reconnaissance du droit de mourir se nourrissent de plusieurs courants politiques, telles les théories libérale ou communautaire.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3975
in Journal International de Bioéthique > Vol.18 N°3 (Septembre 2008) . - p. 53-61[article] Libéralisme, communautarisme et euthanasie [texte imprimé] / Karine Bréhaux (1976-....), Auteur . - 2008 . - p. 53-61.
Langues : Français
in Journal International de Bioéthique > Vol.18 N°3 (Septembre 2008) . - p. 53-61
Mots-clés : "Euthanasie_active" Liberté Autonomie Dignité Résumé : .
La controverse autour du droit de mourir illustre l'impossibilité pour le libéralisme politique de mettre entre parenthèses les convictions morales et religieuses des individus. Contrairement à l'affaire de l'avortement, où les valeurs politiques de la tolérance et du droit à la citoyenneté égal pour les femmes constituaient une base suffisante, pour conclure que les femmes sont libres de choisir pour elles-mêmes si elles veulent ou non avorter. Les revendications en faveur du droit de mourir dans la dignité concernent une catégorie de la population : les patients en fin de vie. La majorité doit-elle toujours l'emporter sur la minorité? Face à l'urgence sociale, les solutions politiques mises en place en faveur ou non de la reconnaissance du droit de mourir se nourrissent de plusieurs courants politiques, telles les théories libérale ou communautaire.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3975 Prélèvements d'organes et euthanasie active / Karine Bréhaux in Ethique et santé, Vol.8 N°1 (Mars 2011)
[article]
Titre : Prélèvements d'organes et euthanasie active Type de document : texte imprimé Auteurs : Karine Bréhaux (1976-....), Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 21-27 Langues : Français Mots-clés : "Greffe_organe" "Don_organe" "Fin_de_vie" Euthanasie "Refus_de_soins" "Droit_du_patient" Autonomie "Directives_anticipées" "Consentement_présumé" Résumé : .
Le débat autour de la révision des lois de bioéthiques françaises traite de la double question des demandes de refus de soins et du don d’organe. Les prises de positions des acteurs médicaux, institutionnels et profanes en matière de régulation des demandes de refus de soins et de dons d’organes s’articulent à des conflits de valeurs morales et de principes éthiques. Quel choix sociétal sera celui de la France concernant l’aménagement des prélèvements d’organes dans le cadre de refus de soin?Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5325
in Ethique et santé > Vol.8 N°1 (Mars 2011) . - p. 21-27[article] Prélèvements d'organes et euthanasie active [texte imprimé] / Karine Bréhaux (1976-....), Auteur . - 2011 . - p. 21-27.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.8 N°1 (Mars 2011) . - p. 21-27
Mots-clés : "Greffe_organe" "Don_organe" "Fin_de_vie" Euthanasie "Refus_de_soins" "Droit_du_patient" Autonomie "Directives_anticipées" "Consentement_présumé" Résumé : .
Le débat autour de la révision des lois de bioéthiques françaises traite de la double question des demandes de refus de soins et du don d’organe. Les prises de positions des acteurs médicaux, institutionnels et profanes en matière de régulation des demandes de refus de soins et de dons d’organes s’articulent à des conflits de valeurs morales et de principes éthiques. Quel choix sociétal sera celui de la France concernant l’aménagement des prélèvements d’organes dans le cadre de refus de soin?Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5325 Quelle place pour les droits individuels et les libertés publiques? France et Belgique, l'avortement et l'euthanasie en débat / Karine Bréhaux in Ethique et santé, Vol.7 N°1 (Mars 2010)
[article]
Titre : Quelle place pour les droits individuels et les libertés publiques? France et Belgique, l'avortement et l'euthanasie en débat Type de document : texte imprimé Auteurs : Karine Bréhaux (1976-....), Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : p. 3-7 Langues : Français Mots-clés : Libéralisme Belgique France Avortement Euthanasie Résumé : .
La controverse autour du droit de mourir illustre l’impossibilité pour le libéralisme politique de mettre entre parenthèses les convictions morales et religieuses des individus. Lors de l’affaire de l’avortement, la tolérance, le droit à la citoyenneté et la liberté de choisir nourrissent le débat social. Les revendications en faveur du droit de mourir dans la dignité concernent une catégorie de la population: les patients en fin de vie. La majorité doit-elle toujours l’emporter sur la minorité? Face à l’urgence sociale, les solutions politiques mises en place en faveur ou non de la reconnaissance du droit de mourir se nourrissent de plusieurs courants politiques et s’insèrent dans des cultures politiques publiques variées.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4906
in Ethique et santé > Vol.7 N°1 (Mars 2010) . - p. 3-7[article] Quelle place pour les droits individuels et les libertés publiques? France et Belgique, l'avortement et l'euthanasie en débat [texte imprimé] / Karine Bréhaux (1976-....), Auteur . - 2010 . - p. 3-7.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.7 N°1 (Mars 2010) . - p. 3-7
Mots-clés : Libéralisme Belgique France Avortement Euthanasie Résumé : .
La controverse autour du droit de mourir illustre l’impossibilité pour le libéralisme politique de mettre entre parenthèses les convictions morales et religieuses des individus. Lors de l’affaire de l’avortement, la tolérance, le droit à la citoyenneté et la liberté de choisir nourrissent le débat social. Les revendications en faveur du droit de mourir dans la dignité concernent une catégorie de la population: les patients en fin de vie. La majorité doit-elle toujours l’emporter sur la minorité? Face à l’urgence sociale, les solutions politiques mises en place en faveur ou non de la reconnaissance du droit de mourir se nourrissent de plusieurs courants politiques et s’insèrent dans des cultures politiques publiques variées.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4906 Une réalité institutionnelle du tri en médecine ou comment faire au mieux ? / Karine Bréhaux in Ethique et santé, Vol.12 N°3 (Septembre 2015)
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