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Décisions médicales et coûts de santé : cas des patients sans couverture sociale / Germain Pomares in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016)
[article]
Titre : Décisions médicales et coûts de santé : cas des patients sans couverture sociale Type de document : texte imprimé Auteurs : Germain Pomares, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 142-151 Langues : Français Mots-clés : Décision Coût "Couverture_sociale" Santé Soins Résumé : .
Les décisions médicales induisent des coûts de santé de plus en plus contrôlés. Cela est dû à l’importance grandissante des problématiques médico-économiques. Quels sont les déterminants de nos décisions médicales dans ce contexte ? La recherche des dossiers médicaux des patients sans couverture sociale, dans notre service, a été effectuée auprès de la facturation. En 2013, 23 patients ont été identifiés, avec un coût de forfait hospitalier de 104 500 euros. Un questionnaire a été remis aux personnels soignants des services de chirurgie ostéo-articulaire de Nancy, Metz et Nantes. Il s’attachait à déterminer à qui incombe la responsabilité de l’hospitalisation, la recherche systématique d’une couverture sociale et la décision d’arrêt des soins. Étaient également évalués les déterminants motivant la sortie d’hospitalisation, l’impact du contexte socio-économique et l’existence de pressions extérieures. Le nombre de patients déclarés était minoré par abandon des dettes. Deux cent onze réponses ont été analysées. La majorité des personnes interrogées étaient favorables à la prise en charge de ces patients. La responsabilité de l’hospitalisation revenait presque exclusivement au médecin. Le critère d’arrêt des soins et la prise en charge globale du patient ont davantage divisé les personnes questionnées. Par ailleurs, plusieurs soignants attestent avoir été victimes de pressions dans ce type de situation. Deux patients sans couverture sociale en moyenne sont pris en charge chaque mois dans le service de chirurgie de la main de Nancy. Lorsque l’hospitalisation se déroule sur un mode ambulatoire, cela pose peu de problèmes. En revanche, lorsque le séjour se prolonge, celle-ci devient une source de tensions autour du patient, et de sa prise en charge. Les résultats messins en faveur d’une prise en charge intégrale des patients peuvent s’expliquer par l’existence d’un régime local de sécurité sociale et d’une tradition d’immigration et d’accueil en Lorraine. Lorsque les problèmes médicaux et sociaux se trouvent intriqués autour d’un même patient, il peut être difficile pour le soignant de prendre du recul. Aux lumières des réponses apportées, le devoir de délivrer des soins appropriés reste une priorité.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7157
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 142-151[article] Décisions médicales et coûts de santé : cas des patients sans couverture sociale [texte imprimé] / Germain Pomares, Auteur . - 2016 . - p. 142-151.
Langues : Français
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 142-151
Mots-clés : Décision Coût "Couverture_sociale" Santé Soins Résumé : .
Les décisions médicales induisent des coûts de santé de plus en plus contrôlés. Cela est dû à l’importance grandissante des problématiques médico-économiques. Quels sont les déterminants de nos décisions médicales dans ce contexte ? La recherche des dossiers médicaux des patients sans couverture sociale, dans notre service, a été effectuée auprès de la facturation. En 2013, 23 patients ont été identifiés, avec un coût de forfait hospitalier de 104 500 euros. Un questionnaire a été remis aux personnels soignants des services de chirurgie ostéo-articulaire de Nancy, Metz et Nantes. Il s’attachait à déterminer à qui incombe la responsabilité de l’hospitalisation, la recherche systématique d’une couverture sociale et la décision d’arrêt des soins. Étaient également évalués les déterminants motivant la sortie d’hospitalisation, l’impact du contexte socio-économique et l’existence de pressions extérieures. Le nombre de patients déclarés était minoré par abandon des dettes. Deux cent onze réponses ont été analysées. La majorité des personnes interrogées étaient favorables à la prise en charge de ces patients. La responsabilité de l’hospitalisation revenait presque exclusivement au médecin. Le critère d’arrêt des soins et la prise en charge globale du patient ont davantage divisé les personnes questionnées. Par ailleurs, plusieurs soignants attestent avoir été victimes de pressions dans ce type de situation. Deux patients sans couverture sociale en moyenne sont pris en charge chaque mois dans le service de chirurgie de la main de Nancy. Lorsque l’hospitalisation se déroule sur un mode ambulatoire, cela pose peu de problèmes. En revanche, lorsque le séjour se prolonge, celle-ci devient une source de tensions autour du patient, et de sa prise en charge. Les résultats messins en faveur d’une prise en charge intégrale des patients peuvent s’expliquer par l’existence d’un régime local de sécurité sociale et d’une tradition d’immigration et d’accueil en Lorraine. Lorsque les problèmes médicaux et sociaux se trouvent intriqués autour d’un même patient, il peut être difficile pour le soignant de prendre du recul. Aux lumières des réponses apportées, le devoir de délivrer des soins appropriés reste une priorité.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7157 Aide à la réflexion et à la décision éthique en soins palliatifs / D. Grouille in Ethique et santé, Vol.10 N°4 (Décembre 2013)
[article]
Titre : Aide à la réflexion et à la décision éthique en soins palliatifs Type de document : texte imprimé Auteurs : D. Grouille, Auteur ; B. Sardin, Auteur ; G. Terrier, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 192-199 Langues : Français Mots-clés : Soins palliatifs Éthique Réflexion Décision Résumé : .
Ce travail est une réflexion sur la prise de décisions médicales en soins palliatifs. L’objectivité nécessaire n’est-elle pas influencée par la souffrance des malades et des familles ? Quelle est l’aide de la science, de la déontologie et de la législation dans les décisions ? Enfin et surtout, qu’est-ce véritablement que l’éthique médicale et quels « outils » peut-on en attendre sur le terrain, au chevet du patient ? L’interdisciplinarité, « l’alliance thérapeutique » avec les malades et les familles, basée sur la confiance, permet en général de garder la « juste proximité » propice aux décisions sereines. La suite de l’analyse montre que de nombreuses incertitudes scientifiques persistent dans le domaine des soins palliatifs. La déontologie et la loi offrent un cadre important certes mais très général. Si la décision médicale peut s’appuyer sur les quatre principes éthiques bien connus (autonomie, bienfaisance, non-malveillance, équité), les nouvelles approches de l’éthique, comme l’éthique narrative, offrent des perspectives prometteuses et, selon nous, complémentaires. Une aide à l’organisation de la réflexion et de la décision éthique à l’échelle des professionnels de terrain est proposée.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6561
in Ethique et santé > Vol.10 N°4 (Décembre 2013) . - p. 192-199[article] Aide à la réflexion et à la décision éthique en soins palliatifs [texte imprimé] / D. Grouille, Auteur ; B. Sardin, Auteur ; G. Terrier, Auteur . - 2014 . - p. 192-199.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.10 N°4 (Décembre 2013) . - p. 192-199
Mots-clés : Soins palliatifs Éthique Réflexion Décision Résumé : .
Ce travail est une réflexion sur la prise de décisions médicales en soins palliatifs. L’objectivité nécessaire n’est-elle pas influencée par la souffrance des malades et des familles ? Quelle est l’aide de la science, de la déontologie et de la législation dans les décisions ? Enfin et surtout, qu’est-ce véritablement que l’éthique médicale et quels « outils » peut-on en attendre sur le terrain, au chevet du patient ? L’interdisciplinarité, « l’alliance thérapeutique » avec les malades et les familles, basée sur la confiance, permet en général de garder la « juste proximité » propice aux décisions sereines. La suite de l’analyse montre que de nombreuses incertitudes scientifiques persistent dans le domaine des soins palliatifs. La déontologie et la loi offrent un cadre important certes mais très général. Si la décision médicale peut s’appuyer sur les quatre principes éthiques bien connus (autonomie, bienfaisance, non-malveillance, équité), les nouvelles approches de l’éthique, comme l’éthique narrative, offrent des perspectives prometteuses et, selon nous, complémentaires. Une aide à l’organisation de la réflexion et de la décision éthique à l’échelle des professionnels de terrain est proposée.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6561 Aspects éthiques de la prise de décision de transfert (ou non-transfert) en réanimation des patients porteurs d’hémopathies malignes / Florence Lachenal in Ethique et santé, Vol.8 N°3 (Septembre 2011)
[article]
Titre : Aspects éthiques de la prise de décision de transfert (ou non-transfert) en réanimation des patients porteurs d’hémopathies malignes Type de document : texte imprimé Auteurs : Florence Lachenal, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 160-165 Langues : Français Mots-clés : "Onco-hématologie" Réanimation Décision Éthique Résumé : .
D’importants progrès thérapeutiques ont été réalisés ces vingt dernières années dans la prise en charge des patients atteints d’hémopathies malignes, permettant de prendre en charge des patients de plus en plus nombreux et de plus en plus âgés et de leur offrir des chances croissantes de rémission voire de guérison. En retour cependant, l’agressivité de ces traitements est responsable d’une multiplicité des situations de détresse clinique pouvant conduire à un transfert en réanimation des patients. La question du transfert ou du non-transfert en réanimation est ainsi une question quotidienne, et difficile, dans les services d’onco-hématologie. Nous avons souhaité réfléchir, à la lumière d’une observation clinique, aux aspects éthiques de la prise de décision de transfert ou de non-transfert en réanimation des patients atteints d’hémopathie maligne et en particulier aux facteurs à prendre en compte dans la décision.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5500
in Ethique et santé > Vol.8 N°3 (Septembre 2011) . - p. 160-165[article] Aspects éthiques de la prise de décision de transfert (ou non-transfert) en réanimation des patients porteurs d’hémopathies malignes [texte imprimé] / Florence Lachenal, Auteur . - 2011 . - p. 160-165.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.8 N°3 (Septembre 2011) . - p. 160-165
Mots-clés : "Onco-hématologie" Réanimation Décision Éthique Résumé : .
D’importants progrès thérapeutiques ont été réalisés ces vingt dernières années dans la prise en charge des patients atteints d’hémopathies malignes, permettant de prendre en charge des patients de plus en plus nombreux et de plus en plus âgés et de leur offrir des chances croissantes de rémission voire de guérison. En retour cependant, l’agressivité de ces traitements est responsable d’une multiplicité des situations de détresse clinique pouvant conduire à un transfert en réanimation des patients. La question du transfert ou du non-transfert en réanimation est ainsi une question quotidienne, et difficile, dans les services d’onco-hématologie. Nous avons souhaité réfléchir, à la lumière d’une observation clinique, aux aspects éthiques de la prise de décision de transfert ou de non-transfert en réanimation des patients atteints d’hémopathie maligne et en particulier aux facteurs à prendre en compte dans la décision.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5500 « Décision médicale pour un autre » / Jean-Pierre Graftieaux ; Karine Bréhaux in Ethique et santé, Vol.12 N°1 (mars 2015)
[article]
Titre : « Décision médicale pour un autre » Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Pierre Graftieaux, Auteur ; Karine Bréhaux (1976-....), Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 38-45 Langues : Français Mots-clés : Décision Liberté Autonomie Conscience Loi Éthique Résumé : .
La décision suppose la liberté : je décide parce que je suis libre. Un acte libre est un acte qui n’a besoin que de moi-même pour exister. Liberté et autonomie sont donc au cœur du débat. La décision comme acte de décider, de couper (decidare =couper) renvoie à une rupture dont je suis l’auteur, dont j’ai l’autorité et qui engage à ce titre ma responsabilité. La décision est au cœur de la pratique médicale. La décision de soin, toujours singulière, n’est pas un acte anonyme. Ivan Illich dénonçait en son temps cette attitude impersonnelle propre qu’il définissait comme une gestion rationalisatrice de la santé (Illich, 2004). Mais qui a (aurait) le droit de décider pour un autre ? S’agit-il seulement d’un problème de droit ? Il en va au-delà des règles de déontologie d’une éthique de la responsabilité. Qui est cet autre ? Si ma conscience le constitue comme un alter in ego ce n’est pas un autre mais mon même. On reste enfermé dans un référentiel identitaire égocentré « Autrui en tant qu’Autrui n’est pas seulement un alter ego ; il est ce que je ne suis pas » (Henry, 1993). Pour Lévinas (2001), Autrui ne se donne pas dans l’expression de son visage, il reste absolument autre, déborde (contre Husserl) la conscience qui le vise, est inassimilable. La catégorie de l’autre comme autre en soi renvoie à celle de sujet. L’autre renvoie directement au sujet humain. Une expérience modulée par les champs contextuels et existentiels où elle s’inscrit.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6897
in Ethique et santé > Vol.12 N°1 (mars 2015) . - p. 38-45[article] « Décision médicale pour un autre » [texte imprimé] / Jean-Pierre Graftieaux, Auteur ; Karine Bréhaux (1976-....), Auteur . - 2015 . - p. 38-45.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.12 N°1 (mars 2015) . - p. 38-45
Mots-clés : Décision Liberté Autonomie Conscience Loi Éthique Résumé : .
La décision suppose la liberté : je décide parce que je suis libre. Un acte libre est un acte qui n’a besoin que de moi-même pour exister. Liberté et autonomie sont donc au cœur du débat. La décision comme acte de décider, de couper (decidare =couper) renvoie à une rupture dont je suis l’auteur, dont j’ai l’autorité et qui engage à ce titre ma responsabilité. La décision est au cœur de la pratique médicale. La décision de soin, toujours singulière, n’est pas un acte anonyme. Ivan Illich dénonçait en son temps cette attitude impersonnelle propre qu’il définissait comme une gestion rationalisatrice de la santé (Illich, 2004). Mais qui a (aurait) le droit de décider pour un autre ? S’agit-il seulement d’un problème de droit ? Il en va au-delà des règles de déontologie d’une éthique de la responsabilité. Qui est cet autre ? Si ma conscience le constitue comme un alter in ego ce n’est pas un autre mais mon même. On reste enfermé dans un référentiel identitaire égocentré « Autrui en tant qu’Autrui n’est pas seulement un alter ego ; il est ce que je ne suis pas » (Henry, 1993). Pour Lévinas (2001), Autrui ne se donne pas dans l’expression de son visage, il reste absolument autre, déborde (contre Husserl) la conscience qui le vise, est inassimilable. La catégorie de l’autre comme autre en soi renvoie à celle de sujet. L’autre renvoie directement au sujet humain. Une expérience modulée par les champs contextuels et existentiels où elle s’inscrit.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6897 Arrêter la réanimation chez l’enfant «grand prématuré» : qui décide ? / O. Noizet-Yverneau in Ethique et santé, Vol.13 N°1 (Mars 2016)
[article]
Titre : Arrêter la réanimation chez l’enfant «grand prématuré» : qui décide ? Type de document : texte imprimé Auteurs : O. Noizet-Yverneau, Auteur ; C. Daubin, Auteur ; Karine Bréhaux (1976-....), Auteur ; René Robert, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 37-41 Langues : Français Mots-clés : Prématurité Décision Parentalité "LAT_(limitation_ou_arrêt_de_traitement)" Éthique Résumé : .
La récente médiatisation d’un désaccord entre parents et soignants sur la prise en charge d’un nouveau-né prématurissime vient questionner la posture parentale dans les décisions médicales concernant leur enfant. La loi du 22/04/2005 affirme que la décision de limitation ou arrêt de traitement chez un patient hors d’état de consentir pour lui-même – qu’est, a priori le nouveau-né –, est médicale. Toutefois, l’autorité parentale donne légitimité à décider et l’implication des parents de nouveau-nés dans la décision est encouragée par le Comité consultatif national d’éthique et les sociétés savantes. La primauté de l’avis médical sur l’avis parental, basée sur le principe de bienfaisance envers l’enfant et ses parents (diminution du sentiment de culpabilité, facilitation du deuil) peut mettre à mal un besoin d’autonomie parfois essentiel dans le processus de parentalité. Ce d’autant que cette décision se co-construit souvent dans l’incertitude : médicale – pronostic souvent statistique –, parentale – incertitude sur la mauvaise décision, aucune n’étant acceptable –, temporale – incertitude quant au temps nécessaire pour conjuguer les temporalités parentale et médicale. Le concept actuellement développé de décision partagée, ni paternaliste, ni autonomiste, en proposant un mode décisionnel à géométrie variable, adapté à la volonté – explicite ou non – d’implication des parents dans la décision, implique une communication intense et suivie – parfois mise à mal par un impossible ajustement des temporalités – et le respect du rôle de chacun. Défendre le meilleur intérêt de l’enfant et prendre soin de la parentalité à la fois, dans la singularité de chaque histoire, est un véritable challenge éthique.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7126
in Ethique et santé > Vol.13 N°1 (Mars 2016) . - p. 37-41[article] Arrêter la réanimation chez l’enfant «grand prématuré» : qui décide ? [texte imprimé] / O. Noizet-Yverneau, Auteur ; C. Daubin, Auteur ; Karine Bréhaux (1976-....), Auteur ; René Robert, Auteur . - 2016 . - p. 37-41.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.13 N°1 (Mars 2016) . - p. 37-41
Mots-clés : Prématurité Décision Parentalité "LAT_(limitation_ou_arrêt_de_traitement)" Éthique Résumé : .
La récente médiatisation d’un désaccord entre parents et soignants sur la prise en charge d’un nouveau-né prématurissime vient questionner la posture parentale dans les décisions médicales concernant leur enfant. La loi du 22/04/2005 affirme que la décision de limitation ou arrêt de traitement chez un patient hors d’état de consentir pour lui-même – qu’est, a priori le nouveau-né –, est médicale. Toutefois, l’autorité parentale donne légitimité à décider et l’implication des parents de nouveau-nés dans la décision est encouragée par le Comité consultatif national d’éthique et les sociétés savantes. La primauté de l’avis médical sur l’avis parental, basée sur le principe de bienfaisance envers l’enfant et ses parents (diminution du sentiment de culpabilité, facilitation du deuil) peut mettre à mal un besoin d’autonomie parfois essentiel dans le processus de parentalité. Ce d’autant que cette décision se co-construit souvent dans l’incertitude : médicale – pronostic souvent statistique –, parentale – incertitude sur la mauvaise décision, aucune n’étant acceptable –, temporale – incertitude quant au temps nécessaire pour conjuguer les temporalités parentale et médicale. Le concept actuellement développé de décision partagée, ni paternaliste, ni autonomiste, en proposant un mode décisionnel à géométrie variable, adapté à la volonté – explicite ou non – d’implication des parents dans la décision, implique une communication intense et suivie – parfois mise à mal par un impossible ajustement des temporalités – et le respect du rôle de chacun. Défendre le meilleur intérêt de l’enfant et prendre soin de la parentalité à la fois, dans la singularité de chaque histoire, est un véritable challenge éthique.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7126
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