Centre de Ressources et de Documentation de l'Espace Éthique PACA-Corse
En raison de circonstances exceptionnelles, l'accès au centre de documentation n'est possible que sur réservation.
A partir de cette page vous pouvez :
L'amélioration humaine Mention de date : Septembre-Décembre 2011
Paru le : 24/11/2011
|
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panier
[article] Titre : | Nature humaine et amélioration de l'être humain à la lumière du programme transhumaniste | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Jean-Yves Goffi, Auteur | Année de publication : | 2011 | Article en page(s) : | p. 19-32 | Langues : | Français | Mots-clés : | Amélioration Existentialisme Transhumanisme Technologie Science Progrès "Devenir_de_l_humanité" | Résumé : | .
On distingue classiquement trois positions relatives à la question de la nature humaine. Selon l’approche essentialiste, il existe une nature humaine invariable, la même pour tous; selon l’approche existentialiste, il n’existe pas de nature humaine, mais des invariants existentiaux; selon une approche médiane, il n’existe de nature humaine qu’en un sens faible et il vaudrait mieux parler d’invariants anthropologiques. On s’intéresse ici aux spéculations des transhumanistes qui pensent qu’il existe bien une nature humaine, mais en font un stade particulier de l’évolution biologique, destiné à être dépassé au moyen des technologies de l’hyper-modernité. On montre que ce projet radicalise et caricature les possibilités effectives d’amélioration de l’être humain. | Permalink : | http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5794 | in Journal International de Bioéthique > Vol.22 N°3-4 (Septembre-Décembre 2011) . - p. 19-32
[article] Nature humaine et amélioration de l'être humain à la lumière du programme transhumaniste [texte imprimé] / Jean-Yves Goffi, Auteur . - 2011 . - p. 19-32. Langues : Français in Journal International de Bioéthique > Vol.22 N°3-4 (Septembre-Décembre 2011) . - p. 19-32 Mots-clés : | Amélioration Existentialisme Transhumanisme Technologie Science Progrès "Devenir_de_l_humanité" | Résumé : | .
On distingue classiquement trois positions relatives à la question de la nature humaine. Selon l’approche essentialiste, il existe une nature humaine invariable, la même pour tous; selon l’approche existentialiste, il n’existe pas de nature humaine, mais des invariants existentiaux; selon une approche médiane, il n’existe de nature humaine qu’en un sens faible et il vaudrait mieux parler d’invariants anthropologiques. On s’intéresse ici aux spéculations des transhumanistes qui pensent qu’il existe bien une nature humaine, mais en font un stade particulier de l’évolution biologique, destiné à être dépassé au moyen des technologies de l’hyper-modernité. On montre que ce projet radicalise et caricature les possibilités effectives d’amélioration de l’être humain. | Permalink : | http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5794 |
|
[article] Titre : | L'amélioration technique de l'être humain: introduction aux différents courants du débat | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Laurent Frippiat, Auteur | Année de publication : | 2011 | Article en page(s) : | p. 33-50 | Langues : | Français | Mots-clés : | Amélioration Transhumanisme Technologie Science Progrès "Devenir_de_l_humanité" Normalité Egalité | Résumé : | .
L’objectif de cet article est de proposer un éventail des positions du débat sur l’amélioration technique de l’être humain, d’analyser leurs arguments ainsi que de pointer leurs zones de fracture. Le mouvement transhumaniste est d’abord présenté en mettant en surbrillance les thématiques principales de sa philosophie, ses moyens d’action et la pluralité de ses sous-groupes. Le but est de rendre la complexité du transhumanisme de façon introductive, à l’inverse des simplifications excessives qui en sont généralement faites. Dans un second temps, le mouvement dit «bioconservateur», est également abordé afin de dégager les normes et les principes intersubjectivement partagés par les opposants à la modification de l’être humain. Ensuite, les penseurs de l’éthique libérale y sont présentés comme une alternative plus mesurée. Ouverts à l’application des technologies d’amélioration, ils conservent un garde-fou suprême, incarné par le principe du tort et le respect de la liberté individuelle. Une fois les acteurs introduits, le véritable sens des diverses positions est replacé dans le cadre des trois principales lignes de partage: la nature humaine, le critère de normalité et le principe d’égalité. Un débat complexe qui se ramène à une question simple: que va faire l’humain de l’humain au 21e siècle? | Permalink : | http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5795 | in Journal International de Bioéthique > Vol.22 N°3-4 (Septembre-Décembre 2011) . - p. 33-50
[article] L'amélioration technique de l'être humain: introduction aux différents courants du débat [texte imprimé] / Laurent Frippiat, Auteur . - 2011 . - p. 33-50. Langues : Français in Journal International de Bioéthique > Vol.22 N°3-4 (Septembre-Décembre 2011) . - p. 33-50 Mots-clés : | Amélioration Transhumanisme Technologie Science Progrès "Devenir_de_l_humanité" Normalité Egalité | Résumé : | .
L’objectif de cet article est de proposer un éventail des positions du débat sur l’amélioration technique de l’être humain, d’analyser leurs arguments ainsi que de pointer leurs zones de fracture. Le mouvement transhumaniste est d’abord présenté en mettant en surbrillance les thématiques principales de sa philosophie, ses moyens d’action et la pluralité de ses sous-groupes. Le but est de rendre la complexité du transhumanisme de façon introductive, à l’inverse des simplifications excessives qui en sont généralement faites. Dans un second temps, le mouvement dit «bioconservateur», est également abordé afin de dégager les normes et les principes intersubjectivement partagés par les opposants à la modification de l’être humain. Ensuite, les penseurs de l’éthique libérale y sont présentés comme une alternative plus mesurée. Ouverts à l’application des technologies d’amélioration, ils conservent un garde-fou suprême, incarné par le principe du tort et le respect de la liberté individuelle. Une fois les acteurs introduits, le véritable sens des diverses positions est replacé dans le cadre des trois principales lignes de partage: la nature humaine, le critère de normalité et le principe d’égalité. Un débat complexe qui se ramène à une question simple: que va faire l’humain de l’humain au 21e siècle? | Permalink : | http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5795 |
|
[article] Titre : | Humain, transhumain, posthumain. Représentations du corps entre incomplétude et amélioration | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Marina Maestrutti, Auteur | Année de publication : | 2011 | Article en page(s) : | p. 51-66 | Langues : | Français | Mots-clés : | Amélioration Transhumanisme Technologie Science Progrès "Devenir_de_l_humanité" Humanisme Ethno-Anthropologie "Théorie_de_l_évolution" "Corps_humain" | Résumé : | .
La notion de posthumain est souvent utilisée pour indiquer une série de postures, pratiques, prospectives et visions qui concernent l’avenir de l’être humain en stricte relation avec l’utilisation des technologies contemporaines. Cette contribution voudrait analyser diverses conceptions de la notion de posthumain et la présenter comme possible forme de pensée «non anthropocentrée» qui considère les changements technologiques comme des réalités non humaines étroitement impliquées dans la construction et la définition de ce qui constitue l’humain (et son corps) et ses prédicats.
Face à un anthropocentrisme qui caractérise la pensée occidentale depuis l’humanisme jusqu’aux issues extrêmes du transhumanisme, le posthumanisme non anthropocentré met en évidence comment l’être humain, depuis toujours produit de l’hybridation avec le non-humain (l’environnement, l’animal et la technique), ne se construit – «fabrique» – pas que par ses seules forces mais toujours à travers ce qui constitue son partenariat et son milieu.
La notion d’amélioration du corps par la technologie en vue d’atteindre une autre étape de l’évolution humaine est un des éléments constants qui caractérisent la vision transhumaniste. Le posthumanisme propose de ne plus considérer l’interface avec la technologie sous la forme d’une ergonomie de l’instrument qui prolonge le corps en restant extérieur, mais sous la forme d’une compénétration qui remet en discussion sa séparation et sa centralité en posant la question de son identité et son degré de liberté.
Dans cette perspective, il ne s’agit pas et jamais de simplement établir quel est l’usage correct d’une technologie mais, à chaque fois, de se redéfinir dans ses perspectives et ses prédicats par rapport à ce qu’une technologie nous permet et nous ouvre. | Permalink : | http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5796 | in Journal International de Bioéthique > Vol.22 N°3-4 (Septembre-Décembre 2011) . - p. 51-66
[article] Humain, transhumain, posthumain. Représentations du corps entre incomplétude et amélioration [texte imprimé] / Marina Maestrutti, Auteur . - 2011 . - p. 51-66. Langues : Français in Journal International de Bioéthique > Vol.22 N°3-4 (Septembre-Décembre 2011) . - p. 51-66 Mots-clés : | Amélioration Transhumanisme Technologie Science Progrès "Devenir_de_l_humanité" Humanisme Ethno-Anthropologie "Théorie_de_l_évolution" "Corps_humain" | Résumé : | .
La notion de posthumain est souvent utilisée pour indiquer une série de postures, pratiques, prospectives et visions qui concernent l’avenir de l’être humain en stricte relation avec l’utilisation des technologies contemporaines. Cette contribution voudrait analyser diverses conceptions de la notion de posthumain et la présenter comme possible forme de pensée «non anthropocentrée» qui considère les changements technologiques comme des réalités non humaines étroitement impliquées dans la construction et la définition de ce qui constitue l’humain (et son corps) et ses prédicats.
Face à un anthropocentrisme qui caractérise la pensée occidentale depuis l’humanisme jusqu’aux issues extrêmes du transhumanisme, le posthumanisme non anthropocentré met en évidence comment l’être humain, depuis toujours produit de l’hybridation avec le non-humain (l’environnement, l’animal et la technique), ne se construit – «fabrique» – pas que par ses seules forces mais toujours à travers ce qui constitue son partenariat et son milieu.
La notion d’amélioration du corps par la technologie en vue d’atteindre une autre étape de l’évolution humaine est un des éléments constants qui caractérisent la vision transhumaniste. Le posthumanisme propose de ne plus considérer l’interface avec la technologie sous la forme d’une ergonomie de l’instrument qui prolonge le corps en restant extérieur, mais sous la forme d’une compénétration qui remet en discussion sa séparation et sa centralité en posant la question de son identité et son degré de liberté.
Dans cette perspective, il ne s’agit pas et jamais de simplement établir quel est l’usage correct d’une technologie mais, à chaque fois, de se redéfinir dans ses perspectives et ses prédicats par rapport à ce qu’une technologie nous permet et nous ouvre. | Permalink : | http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5796 |
|
[article] Titre : | L'humanité se dit de multiples manières | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Bernard Baertschi (1949-....), Auteur | Année de publication : | 2011 | Article en page(s) : | p. 67-76 | Langues : | Français | Mots-clés : | Amélioration Transhumanisme Technologie Science "Devenir_de_l_humanité" | Résumé : | .
Les débats sur l’amélioration de l’être humain posent la question du caractère moralement désirable de l’amélioration de nos capacités. En un sens, la réponse est immédiate: améliorer est, par définition, une bonne chose. Toutefois, il s’agit ici d’une amélioration dans un sens bien précis, celui d’aller au-delà de nos capacités «naturelles». Est-ce encore une bonne chose? Pour répondre à cette question, il faut se demander quelle est la valeur des biens que nous poursuivons quand nous cherchons à nous améliorer, ce qui n’est possible que si on les place à l’intérieur d’une conception de la vie bonne elle-même désirable. Il existe plusieurs conceptions de la vie bonne qui sont désirables, même si toutes ne le sont pas. Chacune demande que nous nous améliorons dans une certaine direction, selon les types d’excellences et l’idéal de la personne qu’elle promeut. Mais tous les moyens sont-ils permis pour atteindre ces excellences et cet idéal? Ce n’est évidemment pas le cas. Pour y voir plus clair, une série de principes normatifs est proposée afin de déterminer quels sont les moyens moralement admissibles pour nous améliorer. Il en ressort que l’usage de moyens technologiques et biotechnologiques ne pose aucun problème particulier. | Permalink : | http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5797 | in Journal International de Bioéthique > Vol.22 N°3-4 (Septembre-Décembre 2011) . - p. 67-76
[article] L'humanité se dit de multiples manières [texte imprimé] / Bernard Baertschi (1949-....), Auteur . - 2011 . - p. 67-76. Langues : Français in Journal International de Bioéthique > Vol.22 N°3-4 (Septembre-Décembre 2011) . - p. 67-76 Mots-clés : | Amélioration Transhumanisme Technologie Science "Devenir_de_l_humanité" | Résumé : | .
Les débats sur l’amélioration de l’être humain posent la question du caractère moralement désirable de l’amélioration de nos capacités. En un sens, la réponse est immédiate: améliorer est, par définition, une bonne chose. Toutefois, il s’agit ici d’une amélioration dans un sens bien précis, celui d’aller au-delà de nos capacités «naturelles». Est-ce encore une bonne chose? Pour répondre à cette question, il faut se demander quelle est la valeur des biens que nous poursuivons quand nous cherchons à nous améliorer, ce qui n’est possible que si on les place à l’intérieur d’une conception de la vie bonne elle-même désirable. Il existe plusieurs conceptions de la vie bonne qui sont désirables, même si toutes ne le sont pas. Chacune demande que nous nous améliorons dans une certaine direction, selon les types d’excellences et l’idéal de la personne qu’elle promeut. Mais tous les moyens sont-ils permis pour atteindre ces excellences et cet idéal? Ce n’est évidemment pas le cas. Pour y voir plus clair, une série de principes normatifs est proposée afin de déterminer quels sont les moyens moralement admissibles pour nous améliorer. Il en ressort que l’usage de moyens technologiques et biotechnologiques ne pose aucun problème particulier. | Permalink : | http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5797 |
|
[article] Titre : | Le "dopage cognitif": signification et enjeux | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Emilie De Pauw, Auteur | Année de publication : | 2011 | Article en page(s) : | p. 79-92 | Langues : | Français | Mots-clés : | Dopage Amélioration Médicament Progrès Technologie | Résumé : | .
Cet article interroge la portée et les enjeux propres à l’utilisation du terme «dopage» pour qualifier la consommation croissante de neuromédicaments. Il retrace l’histoire de la prise de substances à des fins d’amélioration cognitive et aborde les raisons pour lesquelles nous lui attribuons une connotation essentiellement négative. Dans le but d’évaluer le bienfondé de ce rejet moral, il passe au crible les éventuelles objections que nous pourrions émettre à l’encontre de la neuromédication, à l’échelle individuelle, puis sociétale. Il propose de restituer le concept de «dopage» au sein de notre héritage culturel, caractérisé par les idéaux contradictoires que sont l’authenticité et le perfectionnement de soi, pour finalement prendre acte de la spécificité de notre époque qui privilégie quelque chose de l’ordre du dépassement personnel par la performance. Sans toutefois encenser les pratiques dopantes, cet article souligne le caractère stérile d’une éviction trop radicale du «dopage» intellectuel et/ou émotionnel, en contradiction avec nos actes et qui empêche de penser sereinement le recours à la médecine d’amélioration. | Permalink : | http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5798 | in Journal International de Bioéthique > Vol.22 N°3-4 (Septembre-Décembre 2011) . - p. 79-92
[article] Le "dopage cognitif": signification et enjeux [texte imprimé] / Emilie De Pauw, Auteur . - 2011 . - p. 79-92. Langues : Français in Journal International de Bioéthique > Vol.22 N°3-4 (Septembre-Décembre 2011) . - p. 79-92 Mots-clés : | Dopage Amélioration Médicament Progrès Technologie | Résumé : | .
Cet article interroge la portée et les enjeux propres à l’utilisation du terme «dopage» pour qualifier la consommation croissante de neuromédicaments. Il retrace l’histoire de la prise de substances à des fins d’amélioration cognitive et aborde les raisons pour lesquelles nous lui attribuons une connotation essentiellement négative. Dans le but d’évaluer le bienfondé de ce rejet moral, il passe au crible les éventuelles objections que nous pourrions émettre à l’encontre de la neuromédication, à l’échelle individuelle, puis sociétale. Il propose de restituer le concept de «dopage» au sein de notre héritage culturel, caractérisé par les idéaux contradictoires que sont l’authenticité et le perfectionnement de soi, pour finalement prendre acte de la spécificité de notre époque qui privilégie quelque chose de l’ordre du dépassement personnel par la performance. Sans toutefois encenser les pratiques dopantes, cet article souligne le caractère stérile d’une éviction trop radicale du «dopage» intellectuel et/ou émotionnel, en contradiction avec nos actes et qui empêche de penser sereinement le recours à la médecine d’amélioration. | Permalink : | http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5798 |
|
[article] Titre : | Dopage sportif et médecine d'amélioration | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Jean-Noël Missa, Auteur | Année de publication : | 2011 | Article en page(s) : | p. 93-121 | Langues : | Français | Mots-clés : | Dopage Amélioration Médicament Sport "Thérapie_génique" "risque_pour_la_santé" | Résumé : | .
La raison donnant à la question de l’amélioration des performances sportives une dimension philosophique et éthique qu’elle ne possédait pas antérieurement, c’est l’inclusion de la question du dopage dans un champ plus large, celui de la médecine d’amélioration. L’effacement des frontières entre médecine thérapeutique classique et médecine d’amélioration constitue une des caractéristiques principales de la biomédecine du XXIe siècle. Dans la biomédecine contemporaine, les nouveaux médicaments et technologies thérapeutiques peuvent être utilisés non seulement pour soigner le malade mais aussi pour améliorer certaines capacités humaines. La médecine n’est plus uniquement thérapeutique. Certains attendent d’elle qu’elle intervienne dans l’amélioration des performances et dans le “perfectionnement” de l’humain, y compris dans le domaine sportif. Dans ce contexte, le sport de compétition pourrait devenir un des principaux laboratoires de l’“enhancement”. La rencontre du sport et de la biotechnologie d’amélioration soulève des questions d’éthique, de philosophie et de politique sportive qui n’offrent pas de réponses simples. La politique de prohibition et de répression du dopage ne constitue certainement pas la seule stratégie possible. | Permalink : | http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5799 | in Journal International de Bioéthique > Vol.22 N°3-4 (Septembre-Décembre 2011) . - p. 93-121
[article] Dopage sportif et médecine d'amélioration [texte imprimé] / Jean-Noël Missa, Auteur . - 2011 . - p. 93-121. Langues : Français in Journal International de Bioéthique > Vol.22 N°3-4 (Septembre-Décembre 2011) . - p. 93-121 Mots-clés : | Dopage Amélioration Médicament Sport "Thérapie_génique" "risque_pour_la_santé" | Résumé : | .
La raison donnant à la question de l’amélioration des performances sportives une dimension philosophique et éthique qu’elle ne possédait pas antérieurement, c’est l’inclusion de la question du dopage dans un champ plus large, celui de la médecine d’amélioration. L’effacement des frontières entre médecine thérapeutique classique et médecine d’amélioration constitue une des caractéristiques principales de la biomédecine du XXIe siècle. Dans la biomédecine contemporaine, les nouveaux médicaments et technologies thérapeutiques peuvent être utilisés non seulement pour soigner le malade mais aussi pour améliorer certaines capacités humaines. La médecine n’est plus uniquement thérapeutique. Certains attendent d’elle qu’elle intervienne dans l’amélioration des performances et dans le “perfectionnement” de l’humain, y compris dans le domaine sportif. Dans ce contexte, le sport de compétition pourrait devenir un des principaux laboratoires de l’“enhancement”. La rencontre du sport et de la biotechnologie d’amélioration soulève des questions d’éthique, de philosophie et de politique sportive qui n’offrent pas de réponses simples. La politique de prohibition et de répression du dopage ne constitue certainement pas la seule stratégie possible. | Permalink : | http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5799 |
|
[article] Titre : | Excellence corporelle et éducation: les ambiguïtés de la performance | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Isabelle Queval, Auteur | Année de publication : | 2011 | Article en page(s) : | p. 123-134 | Langues : | Français | Mots-clés : | Sport Dopage Enseignement Exploit | Résumé : | .
La notion d’excellence recèle une ambivalence: viser le «bien» et/ou viser le «mieux». Cette ambivalence s’incarne particulièrement dans l’effort physique et dans l’histoire des pratiques corporelles partagée entre gymnastiques, éducation physique et sport. Dans la deuxième partie du XXe siècle, la notion de performance est devenue «culte de la performance», «perfectibilité infinie». Dans ce contexte, le sport de haut niveau, par la sophistication de ses moyens techniques et l’intensité de ses pratiques, est un laboratoire de l’amélioration de l’humain. Mais cet extrême interroge: sur les conséquences physiques et psychologiques des pratiques intensives; sur le dopage et ses perspectives médicales et éthiques; sur la précocité croissante et l’exploitation potentielle des enfants champions. Il interroge sur la nature des normes transmises par l’éducation, familiales, sociales, économiques; sur l’articulation entre contrainte et autonomie. Se pose la question du «prix» de l’excellence. En ce sens il apparaît que l’excellence du champion se déploie aux marges d’une éthique qui se voudrait régulatrice et universelle, voire que cette excellence est peut-être, au même titre que celle du génie et malgré ici l’attachement du sport à une «éthique de la règle», an-éthique. | Permalink : | http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5800 | in Journal International de Bioéthique > Vol.22 N°3-4 (Septembre-Décembre 2011) . - p. 123-134
[article] Excellence corporelle et éducation: les ambiguïtés de la performance [texte imprimé] / Isabelle Queval, Auteur . - 2011 . - p. 123-134. Langues : Français in Journal International de Bioéthique > Vol.22 N°3-4 (Septembre-Décembre 2011) . - p. 123-134 Mots-clés : | Sport Dopage Enseignement Exploit | Résumé : | .
La notion d’excellence recèle une ambivalence: viser le «bien» et/ou viser le «mieux». Cette ambivalence s’incarne particulièrement dans l’effort physique et dans l’histoire des pratiques corporelles partagée entre gymnastiques, éducation physique et sport. Dans la deuxième partie du XXe siècle, la notion de performance est devenue «culte de la performance», «perfectibilité infinie». Dans ce contexte, le sport de haut niveau, par la sophistication de ses moyens techniques et l’intensité de ses pratiques, est un laboratoire de l’amélioration de l’humain. Mais cet extrême interroge: sur les conséquences physiques et psychologiques des pratiques intensives; sur le dopage et ses perspectives médicales et éthiques; sur la précocité croissante et l’exploitation potentielle des enfants champions. Il interroge sur la nature des normes transmises par l’éducation, familiales, sociales, économiques; sur l’articulation entre contrainte et autonomie. Se pose la question du «prix» de l’excellence. En ce sens il apparaît que l’excellence du champion se déploie aux marges d’une éthique qui se voudrait régulatrice et universelle, voire que cette excellence est peut-être, au même titre que celle du génie et malgré ici l’attachement du sport à une «éthique de la règle», an-éthique. | Permalink : | http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5800 |
|
[article] Titre : | "Enhancement et éthique" | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | John Harris, Auteur | Année de publication : | 2011 | Article en page(s) : | p. 137-151 | Langues : | Français | Mots-clés : | Amélioration "Devenir_de_l_humanité" "théorie_de_l_évolution" | Résumé : | .
Supposons que nous puissions un jour utiliser le génie génétique, la médecine régénérative ou la pharmacopée (enhancers chimiques, par exemple) ou les technologies de la reproduction ou les nanotechnologies afin de produire des individus en meilleure santé, en meilleure condition physique et plus intelligents: comment devrions-nous réagir? Cela serait-il contraire à l’éthique que d’agir de la sorte? Cela serait-il conforme à l’éthique que de ne pas agir de la sorte?
Voici la question que je pose: si nous considérons qu’il est légitime de nous efforcer de réaliser par l’éducation – y compris par l’éducation à la santé de la communauté en général – des buts comme l’amélioration de l’intelligence, l’augmentation des facultés et des capacités et un meilleur état de santé, pourquoi ne serait-il pas légitime de réaliser de tels but par des techniques ou par des procédés d’enhancement, dès lors que ces techniques et ces procédés sont sans risques?
Si ce sont des buts légitimes de l’éducation, comment peuvent-ils être illégitimes en devenant des buts pour les sciences médicales ou biologiques, par opposition avec les sciences de l’éducation? | Permalink : | http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5801 | in Journal International de Bioéthique > Vol.22 N°3-4 (Septembre-Décembre 2011) . - p. 137-151
[article] "Enhancement et éthique" [texte imprimé] / John Harris, Auteur . - 2011 . - p. 137-151. Langues : Français in Journal International de Bioéthique > Vol.22 N°3-4 (Septembre-Décembre 2011) . - p. 137-151 Mots-clés : | Amélioration "Devenir_de_l_humanité" "théorie_de_l_évolution" | Résumé : | .
Supposons que nous puissions un jour utiliser le génie génétique, la médecine régénérative ou la pharmacopée (enhancers chimiques, par exemple) ou les technologies de la reproduction ou les nanotechnologies afin de produire des individus en meilleure santé, en meilleure condition physique et plus intelligents: comment devrions-nous réagir? Cela serait-il contraire à l’éthique que d’agir de la sorte? Cela serait-il conforme à l’éthique que de ne pas agir de la sorte?
Voici la question que je pose: si nous considérons qu’il est légitime de nous efforcer de réaliser par l’éducation – y compris par l’éducation à la santé de la communauté en général – des buts comme l’amélioration de l’intelligence, l’augmentation des facultés et des capacités et un meilleur état de santé, pourquoi ne serait-il pas légitime de réaliser de tels but par des techniques ou par des procédés d’enhancement, dès lors que ces techniques et ces procédés sont sans risques?
Si ce sont des buts légitimes de l’éducation, comment peuvent-ils être illégitimes en devenant des buts pour les sciences médicales ou biologiques, par opposition avec les sciences de l’éducation? | Permalink : | http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5801 |
|
[article] Titre : | Enhancing technologies: transformatio ad quod optimum ? | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Eleni Kalokairinou, Auteur | Année de publication : | 2011 | Article en page(s) : | p. 175-189 | Langues : | Anglais | Mots-clés : | Amélioration Transhumanisme | Résumé : | .
Le but du présent article est de souligner que la manière avec laquelle nous comprenons les modifications génétiques et améliorations est liée étroitement à la notion de la santé que nous adoptons; cette notion, à son tour, présuppose une vision du monde sous-jacente. J’examine les deux notions de la santé qui étaient dominantes depuis l’antiquité et qui continuent à coexister actuellement. Il en résulte que, si nous pouvons parler de ces deux notions c’est parce que chacune présuppose une vue différente du monde, chacune avec son cadre normatif et ses valeurs morales. Par conséquent, quand nous discutons sur les interventions améliorantes, nous ne disputons pas de l’application de l’une ou d’une autre technologie génétique mais sur les manières différentes avec lesquelles nous concevons notre vie et notre place dans le monde. | Permalink : | http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5803 | in Journal International de Bioéthique > Vol.22 N°3-4 (Septembre-Décembre 2011) . - p. 175-189
[article] Enhancing technologies: transformatio ad quod optimum ? [texte imprimé] / Eleni Kalokairinou, Auteur . - 2011 . - p. 175-189. Langues : Anglais in Journal International de Bioéthique > Vol.22 N°3-4 (Septembre-Décembre 2011) . - p. 175-189 Mots-clés : | Amélioration Transhumanisme | Résumé : | .
Le but du présent article est de souligner que la manière avec laquelle nous comprenons les modifications génétiques et améliorations est liée étroitement à la notion de la santé que nous adoptons; cette notion, à son tour, présuppose une vision du monde sous-jacente. J’examine les deux notions de la santé qui étaient dominantes depuis l’antiquité et qui continuent à coexister actuellement. Il en résulte que, si nous pouvons parler de ces deux notions c’est parce que chacune présuppose une vue différente du monde, chacune avec son cadre normatif et ses valeurs morales. Par conséquent, quand nous discutons sur les interventions améliorantes, nous ne disputons pas de l’application de l’une ou d’une autre technologie génétique mais sur les manières différentes avec lesquelles nous concevons notre vie et notre place dans le monde. | Permalink : | http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5803 |
|
Exemplaires
|
3779 | JIB | périodique | Exclu du prêt |