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Auteur Marina Maestrutti |
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Cyborg identities and contemporary techno-utopias: adaptations and transformations of the body in the age of nanotechnology / Marina Maestrutti in Journal International de Bioéthique, Vol.22 N°1-2 (Mars-Juin 2011)
[article]
Titre : Cyborg identities and contemporary techno-utopias: adaptations and transformations of the body in the age of nanotechnology Type de document : texte imprimé Auteurs : Marina Maestrutti, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p.71-88 Langues : Anglais Mots-clés : nanotechnologie science technologie amélioration "contrôle_social_de_la_science" transhumanisme progrès mythologie "aspect_historique" ethno-anthropologie "corps_humain" Résumé : .
La possibilité d’améliorer le corps humain grâce à une relation plus étroite avec la technologie afin de permettre de dépasser le stade de l’espèce humaine pour atteindre de nouvelles étapes dans l’évolution est une constante des visions techno-utopistes et notamment du transhumanisme. Cette perspective de transformation radicale du corps – et de l’esprit – comme conséquence de la technologie découle de la notion d’adaptation – ou de non-adaptation – de l’être humain à un monde constamment transformé par la science.
L’idée est que non seulement le corps va changer mais que l’identité n’est pas un concept stable. Cette variation dans la relation entre le corps et l’identité est typique de la pensée post-humaniste qui est l’héritière d’un modèle international de croyance que la corporalité biologique de l’homme doit être perçue comme un accident de l’histoire plutôt que comme une condition essentielle de la vie.
L’hybridation est dès lors considérée par la pensée post-humaniste comme une condition qui «a fait» de l’homme ce qu’il est aujourd’hui et cela apparaît comme un sujet fondamental dans tous les discours sur les nanotechnologies, les biotechnologies et le développement d’interfaces entre l’homme et la machine.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5485
in Journal International de Bioéthique > Vol.22 N°1-2 (Mars-Juin 2011) . - p.71-88[article] Cyborg identities and contemporary techno-utopias: adaptations and transformations of the body in the age of nanotechnology [texte imprimé] / Marina Maestrutti, Auteur . - 2011 . - p.71-88.
Langues : Anglais
in Journal International de Bioéthique > Vol.22 N°1-2 (Mars-Juin 2011) . - p.71-88
Mots-clés : nanotechnologie science technologie amélioration "contrôle_social_de_la_science" transhumanisme progrès mythologie "aspect_historique" ethno-anthropologie "corps_humain" Résumé : .
La possibilité d’améliorer le corps humain grâce à une relation plus étroite avec la technologie afin de permettre de dépasser le stade de l’espèce humaine pour atteindre de nouvelles étapes dans l’évolution est une constante des visions techno-utopistes et notamment du transhumanisme. Cette perspective de transformation radicale du corps – et de l’esprit – comme conséquence de la technologie découle de la notion d’adaptation – ou de non-adaptation – de l’être humain à un monde constamment transformé par la science.
L’idée est que non seulement le corps va changer mais que l’identité n’est pas un concept stable. Cette variation dans la relation entre le corps et l’identité est typique de la pensée post-humaniste qui est l’héritière d’un modèle international de croyance que la corporalité biologique de l’homme doit être perçue comme un accident de l’histoire plutôt que comme une condition essentielle de la vie.
L’hybridation est dès lors considérée par la pensée post-humaniste comme une condition qui «a fait» de l’homme ce qu’il est aujourd’hui et cela apparaît comme un sujet fondamental dans tous les discours sur les nanotechnologies, les biotechnologies et le développement d’interfaces entre l’homme et la machine.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5485 Humain, transhumain, posthumain. Représentations du corps entre incomplétude et amélioration / Marina Maestrutti in Journal International de Bioéthique, Vol.22 N°3-4 (Septembre-Décembre 2011)
[article]
Titre : Humain, transhumain, posthumain. Représentations du corps entre incomplétude et amélioration Type de document : texte imprimé Auteurs : Marina Maestrutti, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 51-66 Langues : Français Mots-clés : Amélioration Transhumanisme Technologie Science Progrès "Devenir_de_l_humanité" Humanisme Ethno-Anthropologie "Théorie_de_l_évolution" "Corps_humain" Résumé : .
La notion de posthumain est souvent utilisée pour indiquer une série de postures, pratiques, prospectives et visions qui concernent l’avenir de l’être humain en stricte relation avec l’utilisation des technologies contemporaines. Cette contribution voudrait analyser diverses conceptions de la notion de posthumain et la présenter comme possible forme de pensée «non anthropocentrée» qui considère les changements technologiques comme des réalités non humaines étroitement impliquées dans la construction et la définition de ce qui constitue l’humain (et son corps) et ses prédicats.
Face à un anthropocentrisme qui caractérise la pensée occidentale depuis l’humanisme jusqu’aux issues extrêmes du transhumanisme, le posthumanisme non anthropocentré met en évidence comment l’être humain, depuis toujours produit de l’hybridation avec le non-humain (l’environnement, l’animal et la technique), ne se construit – «fabrique» – pas que par ses seules forces mais toujours à travers ce qui constitue son partenariat et son milieu.
La notion d’amélioration du corps par la technologie en vue d’atteindre une autre étape de l’évolution humaine est un des éléments constants qui caractérisent la vision transhumaniste. Le posthumanisme propose de ne plus considérer l’interface avec la technologie sous la forme d’une ergonomie de l’instrument qui prolonge le corps en restant extérieur, mais sous la forme d’une compénétration qui remet en discussion sa séparation et sa centralité en posant la question de son identité et son degré de liberté.
Dans cette perspective, il ne s’agit pas et jamais de simplement établir quel est l’usage correct d’une technologie mais, à chaque fois, de se redéfinir dans ses perspectives et ses prédicats par rapport à ce qu’une technologie nous permet et nous ouvre.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5796
in Journal International de Bioéthique > Vol.22 N°3-4 (Septembre-Décembre 2011) . - p. 51-66[article] Humain, transhumain, posthumain. Représentations du corps entre incomplétude et amélioration [texte imprimé] / Marina Maestrutti, Auteur . - 2011 . - p. 51-66.
Langues : Français
in Journal International de Bioéthique > Vol.22 N°3-4 (Septembre-Décembre 2011) . - p. 51-66
Mots-clés : Amélioration Transhumanisme Technologie Science Progrès "Devenir_de_l_humanité" Humanisme Ethno-Anthropologie "Théorie_de_l_évolution" "Corps_humain" Résumé : .
La notion de posthumain est souvent utilisée pour indiquer une série de postures, pratiques, prospectives et visions qui concernent l’avenir de l’être humain en stricte relation avec l’utilisation des technologies contemporaines. Cette contribution voudrait analyser diverses conceptions de la notion de posthumain et la présenter comme possible forme de pensée «non anthropocentrée» qui considère les changements technologiques comme des réalités non humaines étroitement impliquées dans la construction et la définition de ce qui constitue l’humain (et son corps) et ses prédicats.
Face à un anthropocentrisme qui caractérise la pensée occidentale depuis l’humanisme jusqu’aux issues extrêmes du transhumanisme, le posthumanisme non anthropocentré met en évidence comment l’être humain, depuis toujours produit de l’hybridation avec le non-humain (l’environnement, l’animal et la technique), ne se construit – «fabrique» – pas que par ses seules forces mais toujours à travers ce qui constitue son partenariat et son milieu.
La notion d’amélioration du corps par la technologie en vue d’atteindre une autre étape de l’évolution humaine est un des éléments constants qui caractérisent la vision transhumaniste. Le posthumanisme propose de ne plus considérer l’interface avec la technologie sous la forme d’une ergonomie de l’instrument qui prolonge le corps en restant extérieur, mais sous la forme d’une compénétration qui remet en discussion sa séparation et sa centralité en posant la question de son identité et son degré de liberté.
Dans cette perspective, il ne s’agit pas et jamais de simplement établir quel est l’usage correct d’une technologie mais, à chaque fois, de se redéfinir dans ses perspectives et ses prédicats par rapport à ce qu’une technologie nous permet et nous ouvre.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5796
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