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Les soins de support en oncologie : dispositif d’appui ou grain de sable des machines à guérir hospitalières ? / R. Chvetzoff ; I. Chazot ; G. Chvetzoff in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016)
[article]
Titre : Les soins de support en oncologie : dispositif d’appui ou grain de sable des machines à guérir hospitalières ? Type de document : texte imprimé Auteurs : R. Chvetzoff, Auteur ; I. Chazot, Auteur ; G. Chvetzoff, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 135-141 Langues : Français Mots-clés : "Soins_de_support" Éthique "Machines_à_guérir_hospitalières" "Bio-pouvoir" "Institutions_absolues" Résumé : .
Les soins de support ont permis des progrès importants pour la qualité de vie et des soins des patients en oncologie. Nouveau paradigme du prendre soin en oncologie, les soins de support peuvent en même temps faire naître une inquiétude que les auteurs entendent discuter dans cet article. Une inquiétude ayant trait au pouvoir de la médecine sur l’homme vulnérabilisé par la maladie grave et à l’origine du risque majeur du soin : l’aliénation du malade au sein d’institutions de santé absolues. Une aliénation accentuée par des bio-pouvoirs ancrés dans un processus global de médicalisation indéfinie de la vie. Un concept d’institutions absolues amenant une stratégie d’adaptation des patients pour ressembler le plus possible au bien-mourir, au bien-vieillir, enfin aux bons malades construits par toute une série de normes issues des idéologies dominantes. Questionner aujourd’hui l’institutionnalisation des soins de support consiste à ne pas désespérer d’elle comme résolument absolue et comme l’incarnation unique du bien et du bon. C’est considérer ce paradigme comme le lieu d’un débat continué sur le sens final des soins en oncologie. Mais un questionnement qui ne consisterait pas à faire des soins de support un unique dispositif d’appui des machines à guérir hospitalières. Ils doivent également en être le grain de sable afin d’empêcher une recherche absolue du bien au sein d’une bio-politique d’éradication du mal car des soins de support assujettis à une politique dont l’objectif serait d’éradiquer le mal viserait également à éradiquer la liberté de l’homme, et donc son humanité.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7156
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 135-141[article] Les soins de support en oncologie : dispositif d’appui ou grain de sable des machines à guérir hospitalières ? [texte imprimé] / R. Chvetzoff, Auteur ; I. Chazot, Auteur ; G. Chvetzoff, Auteur . - 2016 . - p. 135-141.
Langues : Français
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 135-141
Mots-clés : "Soins_de_support" Éthique "Machines_à_guérir_hospitalières" "Bio-pouvoir" "Institutions_absolues" Résumé : .
Les soins de support ont permis des progrès importants pour la qualité de vie et des soins des patients en oncologie. Nouveau paradigme du prendre soin en oncologie, les soins de support peuvent en même temps faire naître une inquiétude que les auteurs entendent discuter dans cet article. Une inquiétude ayant trait au pouvoir de la médecine sur l’homme vulnérabilisé par la maladie grave et à l’origine du risque majeur du soin : l’aliénation du malade au sein d’institutions de santé absolues. Une aliénation accentuée par des bio-pouvoirs ancrés dans un processus global de médicalisation indéfinie de la vie. Un concept d’institutions absolues amenant une stratégie d’adaptation des patients pour ressembler le plus possible au bien-mourir, au bien-vieillir, enfin aux bons malades construits par toute une série de normes issues des idéologies dominantes. Questionner aujourd’hui l’institutionnalisation des soins de support consiste à ne pas désespérer d’elle comme résolument absolue et comme l’incarnation unique du bien et du bon. C’est considérer ce paradigme comme le lieu d’un débat continué sur le sens final des soins en oncologie. Mais un questionnement qui ne consisterait pas à faire des soins de support un unique dispositif d’appui des machines à guérir hospitalières. Ils doivent également en être le grain de sable afin d’empêcher une recherche absolue du bien au sein d’une bio-politique d’éradication du mal car des soins de support assujettis à une politique dont l’objectif serait d’éradiquer le mal viserait également à éradiquer la liberté de l’homme, et donc son humanité.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7156 La machine et l’hospitalité : un dilemme incessant tout au long des parcours-patients / R. Chvetzoff ; G. Chvetzoff ; Jean-Philippe Pierron in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016)
[article]
Titre : La machine et l’hospitalité : un dilemme incessant tout au long des parcours-patients Type de document : texte imprimé Auteurs : R. Chvetzoff, Auteur ; G. Chvetzoff, Auteur ; Jean-Philippe Pierron, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 165-169 Langues : Français Mots-clés : "Parcours-patients" "Événement_indésirable" "Machines_à_guérir_hospitalières" Hospitalité Résumé : .
Dans un souci d’efficience des soins, les établissements de santé doivent (ré)organiser les flux de patients entrants et sortants au sein de parcours-patients. Car les établissements pour être efficaces doivent savoir parler de la maladie d’un point de vue épistémologique, mais aussi d’un point de vue réglé. Cette rationalisation des soins doit permettre de penser l’action avant ou après-coup, et non dans la surprise de l’agir, et éviter la survenue d’un événement indésirable (Éi). Un Éi qu’il faut anticiper, cartographier, déclarer dans des fiches incidents et analyser en Comité pluridisciplinaire afin d’éviter qu’il ne se reproduise. Ici apparaît notre principale inquiétude face au dispositif qualité et gestion des risques : que va-t-il rester de l’Événement au sein des machines à guérir hospitalières ? Un Événement en médecine défini comme « ce qui est et ne devrait pas être, mais dont nous ne pouvons pas dire pourquoi il est ». Mais dans notre société technicienne, l’Événement n’est plus vécu comme un événement fort du soin, mais comme un Éi, un grain de sable qu’il s’agit ensuite d’éradiquer. Un risque majeur surgit alors : que plus rien ne puisse arriver. Un avenir programmé, calculable par des ingénieurs des machines à guérir, ce serait l’annulation de l’avenir. Et pour que l’on ait foi dans cet avenir, il faut qu’il puisse rester incertain, irréductible à aucun programme ou machine pouvant mettre à mal l’accueil de l’autre, l’hôte et in fine l’hospitalité. Une hospitalité conditionnelle et une hospitalité inconditionnelle qui doivent rester indissociables, s’auto-prescrire, mais qu’à une seule condition : que l’on puisse penser et la machine et l’Événement comme deux concepts compatibles, indissociables.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7185
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 165-169[article] La machine et l’hospitalité : un dilemme incessant tout au long des parcours-patients [texte imprimé] / R. Chvetzoff, Auteur ; G. Chvetzoff, Auteur ; Jean-Philippe Pierron, Auteur . - 2016 . - p. 165-169.
Langues : Français
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 165-169
Mots-clés : "Parcours-patients" "Événement_indésirable" "Machines_à_guérir_hospitalières" Hospitalité Résumé : .
Dans un souci d’efficience des soins, les établissements de santé doivent (ré)organiser les flux de patients entrants et sortants au sein de parcours-patients. Car les établissements pour être efficaces doivent savoir parler de la maladie d’un point de vue épistémologique, mais aussi d’un point de vue réglé. Cette rationalisation des soins doit permettre de penser l’action avant ou après-coup, et non dans la surprise de l’agir, et éviter la survenue d’un événement indésirable (Éi). Un Éi qu’il faut anticiper, cartographier, déclarer dans des fiches incidents et analyser en Comité pluridisciplinaire afin d’éviter qu’il ne se reproduise. Ici apparaît notre principale inquiétude face au dispositif qualité et gestion des risques : que va-t-il rester de l’Événement au sein des machines à guérir hospitalières ? Un Événement en médecine défini comme « ce qui est et ne devrait pas être, mais dont nous ne pouvons pas dire pourquoi il est ». Mais dans notre société technicienne, l’Événement n’est plus vécu comme un événement fort du soin, mais comme un Éi, un grain de sable qu’il s’agit ensuite d’éradiquer. Un risque majeur surgit alors : que plus rien ne puisse arriver. Un avenir programmé, calculable par des ingénieurs des machines à guérir, ce serait l’annulation de l’avenir. Et pour que l’on ait foi dans cet avenir, il faut qu’il puisse rester incertain, irréductible à aucun programme ou machine pouvant mettre à mal l’accueil de l’autre, l’hôte et in fine l’hospitalité. Une hospitalité conditionnelle et une hospitalité inconditionnelle qui doivent rester indissociables, s’auto-prescrire, mais qu’à une seule condition : que l’on puisse penser et la machine et l’Événement comme deux concepts compatibles, indissociables.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7185
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