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Du compasà la boussole: de l'evidence based medicine au sens de la relation de soin. Réflexions à partir de la recommandation de la Haute Autorité de santé concernant l'autisme / R. Chvetzoff in Ethique et santé, Vol.9 N°4 (Décembre 2012)
[article]
Titre : Du compasà la boussole: de l'evidence based medicine au sens de la relation de soin. Réflexions à partir de la recommandation de la Haute Autorité de santé concernant l'autisme Type de document : texte imprimé Auteurs : R. Chvetzoff, Auteur ; G. Chvetzoff, Auteur ; Jean-Philippe Pierron, Auteur Année de publication : 2013 Article en page(s) : p. 159-164 Langues : Français Mots-clés : "Evidence_based_medicine" Autisme Psychanalyse Éthique Résumé : .
La publication par la Haute Autorité de santé (HAS) en mars 2012 d’une recommandation «excluant» la psychanalyse dans la prise en charge des enfants autistes est paradigmatique de l’évolution de la médecine aujourd’hui. Cette évolution, héritière du courant positiviste, considère que seul le fait empirique prévaut. Cette recommandation interroge les notions de vérité et du sens dans la relation de soin qui peuvent également exister en dehors de «l’Evidence Based Medicine». Il est un concept plus stable dans le temps que celui de la science et du langage scientifique: le langage courant et l’imaginaire. Ces concepts nous amènent ainsi à définir deux itinéraires de la clinique, la voie courte qui emprunte le chemin de l’EBM et la voie longue qui sillonnera les routes sinueuses de la narration du patient et de l’interprétation. Cet article décrit la nécessité de repenser une politique de santé qui ne privilégie pas un itinéraire plutôt qu’un autre, mais navigue tout autant avec les outils d’une médecine de la preuve qu’avec ceux du monde sensible du soin.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6204
in Ethique et santé > Vol.9 N°4 (Décembre 2012) . - p. 159-164[article] Du compasà la boussole: de l'evidence based medicine au sens de la relation de soin. Réflexions à partir de la recommandation de la Haute Autorité de santé concernant l'autisme [texte imprimé] / R. Chvetzoff, Auteur ; G. Chvetzoff, Auteur ; Jean-Philippe Pierron, Auteur . - 2013 . - p. 159-164.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.9 N°4 (Décembre 2012) . - p. 159-164
Mots-clés : "Evidence_based_medicine" Autisme Psychanalyse Éthique Résumé : .
La publication par la Haute Autorité de santé (HAS) en mars 2012 d’une recommandation «excluant» la psychanalyse dans la prise en charge des enfants autistes est paradigmatique de l’évolution de la médecine aujourd’hui. Cette évolution, héritière du courant positiviste, considère que seul le fait empirique prévaut. Cette recommandation interroge les notions de vérité et du sens dans la relation de soin qui peuvent également exister en dehors de «l’Evidence Based Medicine». Il est un concept plus stable dans le temps que celui de la science et du langage scientifique: le langage courant et l’imaginaire. Ces concepts nous amènent ainsi à définir deux itinéraires de la clinique, la voie courte qui emprunte le chemin de l’EBM et la voie longue qui sillonnera les routes sinueuses de la narration du patient et de l’interprétation. Cet article décrit la nécessité de repenser une politique de santé qui ne privilégie pas un itinéraire plutôt qu’un autre, mais navigue tout autant avec les outils d’une médecine de la preuve qu’avec ceux du monde sensible du soin.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6204 L’éthicien, s’il existe… / R. Chvetzoff in Ethique et santé, Vol.12 N°2 (Juin 2015)
[article]
Titre : L’éthicien, s’il existe… Type de document : texte imprimé Auteurs : R. Chvetzoff, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 116-123 Langues : Français Mots-clés : Éthique Éthicien "Démocratie_économique" "Institutionnalisation_de_l_éthique" "Éthique_narrative" Politique Résumé : .
Le soin met en jeu deux types de relations qu’il ne s’agit pas d’opposer mais de mettre en tension : (1) une relation indirecte, organisée, planifiée pour une meilleure efficience et sécurité des soins ; (2) une relation directe dans laquelle s’inscrit le colloque singulier soignant–soigné. La première est à l’origine d’une éthique organisationnelle orchestrée par un « éthicien » dont l’objectif serait, à l’extrême, de réduire les événements indésirables associés aux soins (EIAS). La seconde privilégie une éthique comme forme d’héroïsme moral consistant quant à elle à rendre l’événement indésirable « désirable ». Mais notre modernité signe un pluralisme de pensée amenant les professionnels à faire face à des situations toujours plus complexes, inédites, et sources de conflits éthico-pratiques. Des conflits qui nécessitent de réinventer une nouvelle syntaxe de l’agir au sein d’espaces éthiques institutionnels (comités ou groupes de réflexion éthique). Pour autant, il ne suffit pas que l’éthique ait un lieu pour qu’elle ait lieu. Au-delà de comment penser ou comment mettre en œuvre l’éthique, cet article interroge l’identité même de l’éthicien : l’éthicien existe-t-il ou bien seule l’éthique peut-elle exister ? Notre propos consiste à montrer que malgré toute la subjectivité due au récit d’une situation clinique, seul le travail de recherche et d’étayage par des traces documentaires permet à l’éthicien, dont c’est le rôle, l’élaboration d’une subjectivité de haut rang. Celle-ci transforme une situation clinique en une observation éthique instituée en élevant la trace à la dignité de document, et le passé à la dignité de fait historique. La question est ainsi de savoir ce qui distinguerait une bonne d’une mauvaise subjectivité pour que, in fine, l’observation éthique ne s’achève que dans le lecteur de ce travail (membres du comité ou du groupe, professionnels de santé, étudiants, patients, citoyens). Ce travail de reprise est aux fondements d’une médecine et d’une éthique narratives qui permettent une ouverture du champ des possibles de l’agir des patients et des professionnels. Un métier d’éthicien qui fait l’éthique et l’éthicien donc. Mais un éthicien, s’il existe, qui devra faire face à un des enjeux majeurs des décennies à venir : participer à la mise en œuvre d’une démocratie économique afin de questionner avec les citoyens et face au politique l’homme que nous ferons demain.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6918
in Ethique et santé > Vol.12 N°2 (Juin 2015) . - p. 116-123[article] L’éthicien, s’il existe… [texte imprimé] / R. Chvetzoff, Auteur . - 2015 . - p. 116-123.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.12 N°2 (Juin 2015) . - p. 116-123
Mots-clés : Éthique Éthicien "Démocratie_économique" "Institutionnalisation_de_l_éthique" "Éthique_narrative" Politique Résumé : .
Le soin met en jeu deux types de relations qu’il ne s’agit pas d’opposer mais de mettre en tension : (1) une relation indirecte, organisée, planifiée pour une meilleure efficience et sécurité des soins ; (2) une relation directe dans laquelle s’inscrit le colloque singulier soignant–soigné. La première est à l’origine d’une éthique organisationnelle orchestrée par un « éthicien » dont l’objectif serait, à l’extrême, de réduire les événements indésirables associés aux soins (EIAS). La seconde privilégie une éthique comme forme d’héroïsme moral consistant quant à elle à rendre l’événement indésirable « désirable ». Mais notre modernité signe un pluralisme de pensée amenant les professionnels à faire face à des situations toujours plus complexes, inédites, et sources de conflits éthico-pratiques. Des conflits qui nécessitent de réinventer une nouvelle syntaxe de l’agir au sein d’espaces éthiques institutionnels (comités ou groupes de réflexion éthique). Pour autant, il ne suffit pas que l’éthique ait un lieu pour qu’elle ait lieu. Au-delà de comment penser ou comment mettre en œuvre l’éthique, cet article interroge l’identité même de l’éthicien : l’éthicien existe-t-il ou bien seule l’éthique peut-elle exister ? Notre propos consiste à montrer que malgré toute la subjectivité due au récit d’une situation clinique, seul le travail de recherche et d’étayage par des traces documentaires permet à l’éthicien, dont c’est le rôle, l’élaboration d’une subjectivité de haut rang. Celle-ci transforme une situation clinique en une observation éthique instituée en élevant la trace à la dignité de document, et le passé à la dignité de fait historique. La question est ainsi de savoir ce qui distinguerait une bonne d’une mauvaise subjectivité pour que, in fine, l’observation éthique ne s’achève que dans le lecteur de ce travail (membres du comité ou du groupe, professionnels de santé, étudiants, patients, citoyens). Ce travail de reprise est aux fondements d’une médecine et d’une éthique narratives qui permettent une ouverture du champ des possibles de l’agir des patients et des professionnels. Un métier d’éthicien qui fait l’éthique et l’éthicien donc. Mais un éthicien, s’il existe, qui devra faire face à un des enjeux majeurs des décennies à venir : participer à la mise en œuvre d’une démocratie économique afin de questionner avec les citoyens et face au politique l’homme que nous ferons demain.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6918 La machine et l’hospitalité : un dilemme incessant tout au long des parcours-patients / R. Chvetzoff ; G. Chvetzoff ; Jean-Philippe Pierron in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016)
[article]
Titre : La machine et l’hospitalité : un dilemme incessant tout au long des parcours-patients Type de document : texte imprimé Auteurs : R. Chvetzoff, Auteur ; G. Chvetzoff, Auteur ; Jean-Philippe Pierron, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 165-169 Langues : Français Mots-clés : "Parcours-patients" "Événement_indésirable" "Machines_à_guérir_hospitalières" Hospitalité Résumé : .
Dans un souci d’efficience des soins, les établissements de santé doivent (ré)organiser les flux de patients entrants et sortants au sein de parcours-patients. Car les établissements pour être efficaces doivent savoir parler de la maladie d’un point de vue épistémologique, mais aussi d’un point de vue réglé. Cette rationalisation des soins doit permettre de penser l’action avant ou après-coup, et non dans la surprise de l’agir, et éviter la survenue d’un événement indésirable (Éi). Un Éi qu’il faut anticiper, cartographier, déclarer dans des fiches incidents et analyser en Comité pluridisciplinaire afin d’éviter qu’il ne se reproduise. Ici apparaît notre principale inquiétude face au dispositif qualité et gestion des risques : que va-t-il rester de l’Événement au sein des machines à guérir hospitalières ? Un Événement en médecine défini comme « ce qui est et ne devrait pas être, mais dont nous ne pouvons pas dire pourquoi il est ». Mais dans notre société technicienne, l’Événement n’est plus vécu comme un événement fort du soin, mais comme un Éi, un grain de sable qu’il s’agit ensuite d’éradiquer. Un risque majeur surgit alors : que plus rien ne puisse arriver. Un avenir programmé, calculable par des ingénieurs des machines à guérir, ce serait l’annulation de l’avenir. Et pour que l’on ait foi dans cet avenir, il faut qu’il puisse rester incertain, irréductible à aucun programme ou machine pouvant mettre à mal l’accueil de l’autre, l’hôte et in fine l’hospitalité. Une hospitalité conditionnelle et une hospitalité inconditionnelle qui doivent rester indissociables, s’auto-prescrire, mais qu’à une seule condition : que l’on puisse penser et la machine et l’Événement comme deux concepts compatibles, indissociables.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7185
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 165-169[article] La machine et l’hospitalité : un dilemme incessant tout au long des parcours-patients [texte imprimé] / R. Chvetzoff, Auteur ; G. Chvetzoff, Auteur ; Jean-Philippe Pierron, Auteur . - 2016 . - p. 165-169.
Langues : Français
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 165-169
Mots-clés : "Parcours-patients" "Événement_indésirable" "Machines_à_guérir_hospitalières" Hospitalité Résumé : .
Dans un souci d’efficience des soins, les établissements de santé doivent (ré)organiser les flux de patients entrants et sortants au sein de parcours-patients. Car les établissements pour être efficaces doivent savoir parler de la maladie d’un point de vue épistémologique, mais aussi d’un point de vue réglé. Cette rationalisation des soins doit permettre de penser l’action avant ou après-coup, et non dans la surprise de l’agir, et éviter la survenue d’un événement indésirable (Éi). Un Éi qu’il faut anticiper, cartographier, déclarer dans des fiches incidents et analyser en Comité pluridisciplinaire afin d’éviter qu’il ne se reproduise. Ici apparaît notre principale inquiétude face au dispositif qualité et gestion des risques : que va-t-il rester de l’Événement au sein des machines à guérir hospitalières ? Un Événement en médecine défini comme « ce qui est et ne devrait pas être, mais dont nous ne pouvons pas dire pourquoi il est ». Mais dans notre société technicienne, l’Événement n’est plus vécu comme un événement fort du soin, mais comme un Éi, un grain de sable qu’il s’agit ensuite d’éradiquer. Un risque majeur surgit alors : que plus rien ne puisse arriver. Un avenir programmé, calculable par des ingénieurs des machines à guérir, ce serait l’annulation de l’avenir. Et pour que l’on ait foi dans cet avenir, il faut qu’il puisse rester incertain, irréductible à aucun programme ou machine pouvant mettre à mal l’accueil de l’autre, l’hôte et in fine l’hospitalité. Une hospitalité conditionnelle et une hospitalité inconditionnelle qui doivent rester indissociables, s’auto-prescrire, mais qu’à une seule condition : que l’on puisse penser et la machine et l’Événement comme deux concepts compatibles, indissociables.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7185 Réflexion éthique et institutionnalisation de l’éthique / Catherine Dekeuwer in Ethique et santé, Vol.8 N°3 (Septembre 2011)
[article]
Titre : Réflexion éthique et institutionnalisation de l’éthique Type de document : texte imprimé Auteurs : Catherine Dekeuwer, Auteur ; R. Chvetzoff, Auteur ; C. Clouzeau, Auteur ; Nicolas Kopp, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 125-131 Langues : Français Mots-clés : "Éthique--aspect_institutionnel" "Réflexion_éthique" "Haute_Autorité_de_santé" Certification "Éthique_du_soin" Résumé : .
On assiste depuis 2002, en France, à une réorganisation du secteur de la santé pour une meilleure coordination et une qualité de la prise en charge des usagers. Dans ce contexte, on demande aux professionnels d’organiser, de mettre en œuvre et d’évaluer une démarche éthique. Celle-ci devient alors un objet d’évaluation requis par la procédure de certification de la HAS et les évaluations externes des établissements médicosociaux de l’ANESM. L’éthique devient obligatoire et on lui applique la logique de la démarche qualité. Cela est-il compatible avec les exigences d’une réflexion éthique? Comme la démarche qualité impose des impératifs de rationalisation pour une meilleure efficience de l’organisation, la démarche éthique ne risque-t-elle pas d’être réduite à une simple variable d’ajustement conduisant à la mise en œuvre de recommandations ou d’avis certifiés éthiques? Nous proposons ici de questionner cette démarche en identifiant deux dimensions de l’éthique rétives à toute institutionnalisation: l’exigence de pensée et l’éthique du soin.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5496
in Ethique et santé > Vol.8 N°3 (Septembre 2011) . - p. 125-131[article] Réflexion éthique et institutionnalisation de l’éthique [texte imprimé] / Catherine Dekeuwer, Auteur ; R. Chvetzoff, Auteur ; C. Clouzeau, Auteur ; Nicolas Kopp, Auteur . - 2011 . - p. 125-131.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.8 N°3 (Septembre 2011) . - p. 125-131
Mots-clés : "Éthique--aspect_institutionnel" "Réflexion_éthique" "Haute_Autorité_de_santé" Certification "Éthique_du_soin" Résumé : .
On assiste depuis 2002, en France, à une réorganisation du secteur de la santé pour une meilleure coordination et une qualité de la prise en charge des usagers. Dans ce contexte, on demande aux professionnels d’organiser, de mettre en œuvre et d’évaluer une démarche éthique. Celle-ci devient alors un objet d’évaluation requis par la procédure de certification de la HAS et les évaluations externes des établissements médicosociaux de l’ANESM. L’éthique devient obligatoire et on lui applique la logique de la démarche qualité. Cela est-il compatible avec les exigences d’une réflexion éthique? Comme la démarche qualité impose des impératifs de rationalisation pour une meilleure efficience de l’organisation, la démarche éthique ne risque-t-elle pas d’être réduite à une simple variable d’ajustement conduisant à la mise en œuvre de recommandations ou d’avis certifiés éthiques? Nous proposons ici de questionner cette démarche en identifiant deux dimensions de l’éthique rétives à toute institutionnalisation: l’exigence de pensée et l’éthique du soin.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5496 Les soins de support en oncologie : dispositif d’appui ou grain de sable des machines à guérir hospitalières ? / R. Chvetzoff ; I. Chazot ; G. Chvetzoff in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016)
[article]
Titre : Les soins de support en oncologie : dispositif d’appui ou grain de sable des machines à guérir hospitalières ? Type de document : texte imprimé Auteurs : R. Chvetzoff, Auteur ; I. Chazot, Auteur ; G. Chvetzoff, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 135-141 Langues : Français Mots-clés : "Soins_de_support" Éthique "Machines_à_guérir_hospitalières" "Bio-pouvoir" "Institutions_absolues" Résumé : .
Les soins de support ont permis des progrès importants pour la qualité de vie et des soins des patients en oncologie. Nouveau paradigme du prendre soin en oncologie, les soins de support peuvent en même temps faire naître une inquiétude que les auteurs entendent discuter dans cet article. Une inquiétude ayant trait au pouvoir de la médecine sur l’homme vulnérabilisé par la maladie grave et à l’origine du risque majeur du soin : l’aliénation du malade au sein d’institutions de santé absolues. Une aliénation accentuée par des bio-pouvoirs ancrés dans un processus global de médicalisation indéfinie de la vie. Un concept d’institutions absolues amenant une stratégie d’adaptation des patients pour ressembler le plus possible au bien-mourir, au bien-vieillir, enfin aux bons malades construits par toute une série de normes issues des idéologies dominantes. Questionner aujourd’hui l’institutionnalisation des soins de support consiste à ne pas désespérer d’elle comme résolument absolue et comme l’incarnation unique du bien et du bon. C’est considérer ce paradigme comme le lieu d’un débat continué sur le sens final des soins en oncologie. Mais un questionnement qui ne consisterait pas à faire des soins de support un unique dispositif d’appui des machines à guérir hospitalières. Ils doivent également en être le grain de sable afin d’empêcher une recherche absolue du bien au sein d’une bio-politique d’éradication du mal car des soins de support assujettis à une politique dont l’objectif serait d’éradiquer le mal viserait également à éradiquer la liberté de l’homme, et donc son humanité.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7156
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 135-141[article] Les soins de support en oncologie : dispositif d’appui ou grain de sable des machines à guérir hospitalières ? [texte imprimé] / R. Chvetzoff, Auteur ; I. Chazot, Auteur ; G. Chvetzoff, Auteur . - 2016 . - p. 135-141.
Langues : Français
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 135-141
Mots-clés : "Soins_de_support" Éthique "Machines_à_guérir_hospitalières" "Bio-pouvoir" "Institutions_absolues" Résumé : .
Les soins de support ont permis des progrès importants pour la qualité de vie et des soins des patients en oncologie. Nouveau paradigme du prendre soin en oncologie, les soins de support peuvent en même temps faire naître une inquiétude que les auteurs entendent discuter dans cet article. Une inquiétude ayant trait au pouvoir de la médecine sur l’homme vulnérabilisé par la maladie grave et à l’origine du risque majeur du soin : l’aliénation du malade au sein d’institutions de santé absolues. Une aliénation accentuée par des bio-pouvoirs ancrés dans un processus global de médicalisation indéfinie de la vie. Un concept d’institutions absolues amenant une stratégie d’adaptation des patients pour ressembler le plus possible au bien-mourir, au bien-vieillir, enfin aux bons malades construits par toute une série de normes issues des idéologies dominantes. Questionner aujourd’hui l’institutionnalisation des soins de support consiste à ne pas désespérer d’elle comme résolument absolue et comme l’incarnation unique du bien et du bon. C’est considérer ce paradigme comme le lieu d’un débat continué sur le sens final des soins en oncologie. Mais un questionnement qui ne consisterait pas à faire des soins de support un unique dispositif d’appui des machines à guérir hospitalières. Ils doivent également en être le grain de sable afin d’empêcher une recherche absolue du bien au sein d’une bio-politique d’éradication du mal car des soins de support assujettis à une politique dont l’objectif serait d’éradiquer le mal viserait également à éradiquer la liberté de l’homme, et donc son humanité.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7156 La visée éthique en santé : l’enseignement des conflits éthico-pratiques / R. Chvetzoff in Ethique et santé, Vol.11 N°3 (Septembre 2014)
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