Centre de Ressources et de Documentation de l'Espace Éthique PACA-Corse
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Le formalisme en éthique et l'éthique matériale des valeurs / Max Scheler
Titre : Le formalisme en éthique et l'éthique matériale des valeurs : essai nouveau pour fonder un personnalisme éthique Type de document : texte imprimé Auteurs : Max Scheler (1874-1928), Auteur ; Maurice de Gandillac, Traducteur Editeur : Paris [France] : Gallimard Année de publication : 1991 Collection : Bibliothèque de philosophie, ISSN 0768-3286 Importance : 640 p. Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-7-07072222-8 Note générale : Titre original: Der Formalismus in der Ethik und die materiale Wertethik Langues : Français Langues originales : Allemand Catégories : Ethique
Philosophie:Philosophie morale - Morale, éthique, valeursMots-clés : "Kant,Emmanuel--Critique_et_interprétation" "Formalisme_philosophie" "Matérialisme--Aspect_moral" "Personne_philosophie" Morale "Valeurs_philosophie" Résumé : .
II ne s'agit pas dans ce travail de réfuter le Kant «historique» mais bien plutôt l'idée même d'une éthique formelle en général, dont l'éthique kantienne ne représente pour nous que l'expression la plus achevée et la plus rigoureuse. Voici la liste, de ces présupposés auxquels seront consacrées les diverses sections de ce travail, qu'ils figurent expressément ou non parmi les principes qui servent de base à la théorie kantienne. On peut les ramener aux propositions suivantes:
1°) Une éthique matériale est nécessairement une éthique des biens et des buts.
2°) Une éthique matériale ne peut avoir de valeur que sur le plan empirique d'une induction a posteriori; seule une éthique formelle peut être assurée a priori et indépendamment de toute expérience inductive.
3°) Une éthique matériale est nécessairement une éthique de la réussite.
4°) Une éthique matériale est nécessairement hédonique et renvoie à la présence d'états-de-plaisir liés à des objets.
5°) Une éthique matériale est nécessairement hétéronome; seule l'éthique formelle est en mesure de fonder et de garantir l'autonomie de la personne.
6°) Une éthique matériale ne conduit qu'à la simple légalité de la conduite.
7°) Une éthique matériale met toujours la personne au service de ses propres états ou de choses-biens qui lui sont étrangères.
8°) Une éthique matériale aboutit nécessairement à situer en dernier ressort le fondement de toute estimation-axiologique d'ordre éthique dans les tendances égoïstes de la structure-organique-naturelle de l'homme.
Max Scheler (1874-1928), corédacteur en chef du Jahrbuch fur Philosophie und phanomenologische Forschung, fut avec Husserl à l'origine du courant phénoménologique. Ernst Troeltsch voyait en lui un «Nietzsche catholique» et Heidegger «la force la plus puissante de la philosophie germanique».
Note de contenu : Titre original: Der Formalismus in der Ethik und die materiale Wertethik
IndexPermalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=148 Le formalisme en éthique et l'éthique matériale des valeurs : essai nouveau pour fonder un personnalisme éthique [texte imprimé] / Max Scheler (1874-1928), Auteur ; Maurice de Gandillac, Traducteur . - Paris (5, rue Sébastien-Bottin, cedex 07, 75328, France) : Gallimard, 1991 . - 640 p. ; 23 cm. - (Bibliothèque de philosophie, ISSN 0768-3286) .
ISSN : 2-7-07072222-8
Titre original: Der Formalismus in der Ethik und die materiale Wertethik
Langues : Français Langues originales : Allemand
Catégories : Ethique
Philosophie:Philosophie morale - Morale, éthique, valeursMots-clés : "Kant,Emmanuel--Critique_et_interprétation" "Formalisme_philosophie" "Matérialisme--Aspect_moral" "Personne_philosophie" Morale "Valeurs_philosophie" Résumé : .
II ne s'agit pas dans ce travail de réfuter le Kant «historique» mais bien plutôt l'idée même d'une éthique formelle en général, dont l'éthique kantienne ne représente pour nous que l'expression la plus achevée et la plus rigoureuse. Voici la liste, de ces présupposés auxquels seront consacrées les diverses sections de ce travail, qu'ils figurent expressément ou non parmi les principes qui servent de base à la théorie kantienne. On peut les ramener aux propositions suivantes:
1°) Une éthique matériale est nécessairement une éthique des biens et des buts.
2°) Une éthique matériale ne peut avoir de valeur que sur le plan empirique d'une induction a posteriori; seule une éthique formelle peut être assurée a priori et indépendamment de toute expérience inductive.
3°) Une éthique matériale est nécessairement une éthique de la réussite.
4°) Une éthique matériale est nécessairement hédonique et renvoie à la présence d'états-de-plaisir liés à des objets.
5°) Une éthique matériale est nécessairement hétéronome; seule l'éthique formelle est en mesure de fonder et de garantir l'autonomie de la personne.
6°) Une éthique matériale ne conduit qu'à la simple légalité de la conduite.
7°) Une éthique matériale met toujours la personne au service de ses propres états ou de choses-biens qui lui sont étrangères.
8°) Une éthique matériale aboutit nécessairement à situer en dernier ressort le fondement de toute estimation-axiologique d'ordre éthique dans les tendances égoïstes de la structure-organique-naturelle de l'homme.
Max Scheler (1874-1928), corédacteur en chef du Jahrbuch fur Philosophie und phanomenologische Forschung, fut avec Husserl à l'origine du courant phénoménologique. Ernst Troeltsch voyait en lui un «Nietzsche catholique» et Heidegger «la force la plus puissante de la philosophie germanique».
Note de contenu : Titre original: Der Formalismus in der Ethik und die materiale Wertethik
IndexPermalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=148 Exemplaires
Code-barres Cote Support Disponibilité 10648 03SCH Ouvrage Disponible La valeur de la vie humaine et l'intégrité de la personne / Bernard Baertschi
Titre : La valeur de la vie humaine et l'intégrité de la personne Type de document : texte imprimé Auteurs : Bernard Baertschi (1949-....), Auteur Editeur : Paris : Presses Universitaires de France (PUF) Année de publication : 1995 Collection : Philosophie morale, ISSN 1248-8836 Importance : 301 p. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-13-046902-7 Langues : Français Catégories : Ethique:Ethique biomédicale
Personne humaine:Personne humaine - Droit de l'être humain:Principe éthique - Dignité, autonomie
Philosophie:Philosophie morale - Morale, éthique, valeursMots-clés : "Valeurs_philosophie" Vie "Personne_philosophie" "Respect_de_la_personne" "Droits_de_la_personnalité" Bioéthique "Éthique_médicale" Résumé : .
Les questions de bioéthique, particulièrement celles qui ont trait à la valeur de la vie humaine, sont depuis quelques temps déjà au centre des préoccupations morales des sociétés libérales modernes. Mais les notions d’obligation morale (dans une perspective déontologique ou kantienne) et de bien-être (dans la tradition utilitariste) communément utilisées pour traiter ces questions se révèlent le plus souvent incapables de fournir une compréhension satisfaisante de ce qui constitue l’intégrité de la personne.
L’ouvrage de Bernard Baertschi, la valeur de la vie humaine et l’intégrité de la personne, oppose à ces deux traditions aujourd’hui dominantes une conception de la vie heureuse, d’inspiration aristotélicienne, plus complexe et plus féconde que les notions de devoir, de droit ou de maximisation des préférences. L’examen des dilemmes éthiques que suscitent l’avortement, l’euthanasie, les relations entre médecins et malades ainsi que la possibilité d’une juste distribution des soins de santé montre l’intérêt philosophique qu’il y a, dans les questions de bioéthiques, à revenir à la conception d’une vie humaine accomplie.
Bernard Baertschi enseigne la philosophie à Genève. Il a publié les rapports de l’âme et du corps. Descartes, Diderot et Maine de Biran (1992). Il participe également au Comité d’édition des œuvres de Maine de Biran.
Note de contenu : Bibliogr. p. 295-304. Index Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=9 La valeur de la vie humaine et l'intégrité de la personne [texte imprimé] / Bernard Baertschi (1949-....), Auteur . - Paris : Presses Universitaires de France (PUF), 1995 . - 301 p. ; 22 cm. - (Philosophie morale, ISSN 1248-8836) .
ISBN : 2-13-046902-7
Langues : Français
Catégories : Ethique:Ethique biomédicale
Personne humaine:Personne humaine - Droit de l'être humain:Principe éthique - Dignité, autonomie
Philosophie:Philosophie morale - Morale, éthique, valeursMots-clés : "Valeurs_philosophie" Vie "Personne_philosophie" "Respect_de_la_personne" "Droits_de_la_personnalité" Bioéthique "Éthique_médicale" Résumé : .
Les questions de bioéthique, particulièrement celles qui ont trait à la valeur de la vie humaine, sont depuis quelques temps déjà au centre des préoccupations morales des sociétés libérales modernes. Mais les notions d’obligation morale (dans une perspective déontologique ou kantienne) et de bien-être (dans la tradition utilitariste) communément utilisées pour traiter ces questions se révèlent le plus souvent incapables de fournir une compréhension satisfaisante de ce qui constitue l’intégrité de la personne.
L’ouvrage de Bernard Baertschi, la valeur de la vie humaine et l’intégrité de la personne, oppose à ces deux traditions aujourd’hui dominantes une conception de la vie heureuse, d’inspiration aristotélicienne, plus complexe et plus féconde que les notions de devoir, de droit ou de maximisation des préférences. L’examen des dilemmes éthiques que suscitent l’avortement, l’euthanasie, les relations entre médecins et malades ainsi que la possibilité d’une juste distribution des soins de santé montre l’intérêt philosophique qu’il y a, dans les questions de bioéthiques, à revenir à la conception d’une vie humaine accomplie.
Bernard Baertschi enseigne la philosophie à Genève. Il a publié les rapports de l’âme et du corps. Descartes, Diderot et Maine de Biran (1992). Il participe également au Comité d’édition des œuvres de Maine de Biran.
Note de contenu : Bibliogr. p. 295-304. Index Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=9 Exemplaires
Code-barres Cote Support Disponibilité 10008 01BAE Ouvrage Disponible
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