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Dynamique du consensus / Serge Boarini in Ethique et santé, Vol.9 N°1 (Mars 2012)
[article]
Titre : Dynamique du consensus Type de document : texte imprimé Auteurs : Serge Boarini (1960-....), Auteur Année de publication : 2012 Article en page(s) : p. 3-10 Langues : Français Mots-clés : Consensus "Décisions_collectives" Méthodologie "Santé_publique" Herméneutique Résumé : .
Parmi les processus de décisions collectives, le consensus est, de fait, le plus utilisé dans les instances consultatives à l’œuvre dans les domaines des soins et de la santé publique. Toutefois, le consensus semble être davantage un processus qu’une procédure: aucune méthodologie du consensus n’est définie avant la conduite de cette démarche. La contribution s’efforce tout d’abord de montrer que le consensus désigne aussi bien trois étapes d’un processus que ce processus total lui-même. Elle présente ensuite les faiblesses et les limites de cette démarche (pluralisme et fragmentation, adhésion charismatique à la communauté, déresponsabilisation et aliénation de l’individu). Elle expose enfin les conditions de fondation d’une procédure de décision par consensus: l’explicitation des routines dans lesquelles est ordinairement mobilisé l’ensemble des convictions d’un groupe (lieux communs, valeurs, croyances); l’invention de règles secondaires délimitant le champ des normes qui feront l’objet du consensus; l’ajustement de ces normes à la situation nouvelle en cohérence avec la routine antérieure. La décision par consensus est donc un mouvement herméneutique de re-saisie des pratiques de la collectivité par elle-même.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5723
in Ethique et santé > Vol.9 N°1 (Mars 2012) . - p. 3-10[article] Dynamique du consensus [texte imprimé] / Serge Boarini (1960-....), Auteur . - 2012 . - p. 3-10.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.9 N°1 (Mars 2012) . - p. 3-10
Mots-clés : Consensus "Décisions_collectives" Méthodologie "Santé_publique" Herméneutique Résumé : .
Parmi les processus de décisions collectives, le consensus est, de fait, le plus utilisé dans les instances consultatives à l’œuvre dans les domaines des soins et de la santé publique. Toutefois, le consensus semble être davantage un processus qu’une procédure: aucune méthodologie du consensus n’est définie avant la conduite de cette démarche. La contribution s’efforce tout d’abord de montrer que le consensus désigne aussi bien trois étapes d’un processus que ce processus total lui-même. Elle présente ensuite les faiblesses et les limites de cette démarche (pluralisme et fragmentation, adhésion charismatique à la communauté, déresponsabilisation et aliénation de l’individu). Elle expose enfin les conditions de fondation d’une procédure de décision par consensus: l’explicitation des routines dans lesquelles est ordinairement mobilisé l’ensemble des convictions d’un groupe (lieux communs, valeurs, croyances); l’invention de règles secondaires délimitant le champ des normes qui feront l’objet du consensus; l’ajustement de ces normes à la situation nouvelle en cohérence avec la routine antérieure. La décision par consensus est donc un mouvement herméneutique de re-saisie des pratiques de la collectivité par elle-même.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5723 L'éthique en comités / Gilbert Hottois in Journal International de Bioéthique, Vol.18 N°1-2 (Mars - Juin 2007)
[article]
Titre : L'éthique en comités Type de document : texte imprimé Auteurs : Gilbert Hottois, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : p. 35-46 Langues : Français Mots-clés : "Comité_éthique" "Ethique_biomédicale" Débat Pluralisme Consensus Droit "Ethique_de_la_discussion" Résumé : .
La gestion de sociétés technoscientifiques et multiculturelles, ouvertes et évolutives, n'est ni concevable ni réalisable sur la base de règles fondamentalistes et essentialistes, caractéristiques des sociétés closes et immobiles. Au sein d'une civilisation globale, les fondamentalismes ne sont guère acceptables que comme des croyances individuelles ou de communautés. Sur fond de notre civilisation en voie chaotique de globalisation ainsi décrite, quelles règles méthodologiques pour les comités de bioéthique?
Une première règle concerne la composition des comités: elle doit être pluridisciplinaire et pluraliste.
La deuxième règle concerne la distinction des genres, moins évidente a une époque qui cultive le postmodernisme. Les «genres» qu'il est indispensable de distinguer sont: la science, l'éthique, la morale, le droit, la politique.
La troisième règle concerne les procédures de conclusion.
Une procédure de vote à la majorité après une information et une discussion limitée permet de conclure aisément et rapidement. Mais elle apparaît, en général, comme peu éthique, surtout si elle ne permet pas aux minorités de faire figurer, d'une manière explicite et argumentée, leurs avis divergents parmi les conclusions.
Il faut éviter cependant également le «dissensus paresseux»: il consiste à ne pas engager vraiment la discussion interdisciplinaire et pluraliste, à se contenter d'exposer et d'expliciter chaque position, sous prétexte que le pluralisme est le respect de la diversité, la liberté de croire, de penser et de s'exprimer chacun pour soi ou au nom de sa communauté ou tradition. Une telle méthodologie «postmodeme», individualiste et communautarienne à l'extrême, est en porte-à-faux par rapport à la vocation éthique du comité.
Il est donc capital qu'un comité d'éthique engage vraiment la discussion et exprime, dirions-nous, une préférence pour le consensus. Cette préférence est l'expression de sa nature «éthique»: dans ce mot (comme dans le mot «morale», d'ailleurs), il y a la référence à ce qui est commun, à ce qui unit et rend possible la vie sociale. La visée de consensus, l'idée qu'il vaut mieux s'entendre que s'ignorer ou s'opposer, est méthodologiquement prévalente en éthique. Mais à condition expresse que l'accord soit librement et consciemment accepté. Le danger symétrique de celui du «dissensus paresseux» qui perd de vue la visée de l'entente, est le «consensus forcé».
Les consensus pragmatiques sont extrêmement précieux et même indispensables dans nos sociétés complexes si l'on veut instituer des règles opératoires communes tout en préservant la liberté de penser et la diversité des croyances. Ils garantissent aussi la possibilité de rouvrir le débat: un accord pragmatique est sans commune mesure avec un dogme essentialiste ou une norme fondamentaliste, qui veut réguler non seulement les comportements mais encore la pensée.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3864
in Journal International de Bioéthique > Vol.18 N°1-2 (Mars - Juin 2007) . - p. 35-46[article] L'éthique en comités [texte imprimé] / Gilbert Hottois, Auteur . - 2007 . - p. 35-46.
Langues : Français
in Journal International de Bioéthique > Vol.18 N°1-2 (Mars - Juin 2007) . - p. 35-46
Mots-clés : "Comité_éthique" "Ethique_biomédicale" Débat Pluralisme Consensus Droit "Ethique_de_la_discussion" Résumé : .
La gestion de sociétés technoscientifiques et multiculturelles, ouvertes et évolutives, n'est ni concevable ni réalisable sur la base de règles fondamentalistes et essentialistes, caractéristiques des sociétés closes et immobiles. Au sein d'une civilisation globale, les fondamentalismes ne sont guère acceptables que comme des croyances individuelles ou de communautés. Sur fond de notre civilisation en voie chaotique de globalisation ainsi décrite, quelles règles méthodologiques pour les comités de bioéthique?
Une première règle concerne la composition des comités: elle doit être pluridisciplinaire et pluraliste.
La deuxième règle concerne la distinction des genres, moins évidente a une époque qui cultive le postmodernisme. Les «genres» qu'il est indispensable de distinguer sont: la science, l'éthique, la morale, le droit, la politique.
La troisième règle concerne les procédures de conclusion.
Une procédure de vote à la majorité après une information et une discussion limitée permet de conclure aisément et rapidement. Mais elle apparaît, en général, comme peu éthique, surtout si elle ne permet pas aux minorités de faire figurer, d'une manière explicite et argumentée, leurs avis divergents parmi les conclusions.
Il faut éviter cependant également le «dissensus paresseux»: il consiste à ne pas engager vraiment la discussion interdisciplinaire et pluraliste, à se contenter d'exposer et d'expliciter chaque position, sous prétexte que le pluralisme est le respect de la diversité, la liberté de croire, de penser et de s'exprimer chacun pour soi ou au nom de sa communauté ou tradition. Une telle méthodologie «postmodeme», individualiste et communautarienne à l'extrême, est en porte-à-faux par rapport à la vocation éthique du comité.
Il est donc capital qu'un comité d'éthique engage vraiment la discussion et exprime, dirions-nous, une préférence pour le consensus. Cette préférence est l'expression de sa nature «éthique»: dans ce mot (comme dans le mot «morale», d'ailleurs), il y a la référence à ce qui est commun, à ce qui unit et rend possible la vie sociale. La visée de consensus, l'idée qu'il vaut mieux s'entendre que s'ignorer ou s'opposer, est méthodologiquement prévalente en éthique. Mais à condition expresse que l'accord soit librement et consciemment accepté. Le danger symétrique de celui du «dissensus paresseux» qui perd de vue la visée de l'entente, est le «consensus forcé».
Les consensus pragmatiques sont extrêmement précieux et même indispensables dans nos sociétés complexes si l'on veut instituer des règles opératoires communes tout en préservant la liberté de penser et la diversité des croyances. Ils garantissent aussi la possibilité de rouvrir le débat: un accord pragmatique est sans commune mesure avec un dogme essentialiste ou une norme fondamentaliste, qui veut réguler non seulement les comportements mais encore la pensée.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3864 Plaintes de patients et communication en médecine. Contribution des philosophes du questionnement / Florence Quinche in Journal International de Bioéthique, Vol.12 N°2 (Juin 2001)
[article]
Titre : Plaintes de patients et communication en médecine. Contribution des philosophes du questionnement Type de document : texte imprimé Auteurs : Florence Quinche, Auteur Année de publication : 2004 Article en page(s) : p. 95-112 Langues : Français Mots-clés : Hôpital Médiateur "Relation_soignant_patient" "Information_du_patient" Consensus Langage Compréhension Communication Résumé : .
Un nouvel instrument de communication est apparu en France dans le milieu hospitalier les commissions de conciliation, chargées de recueillir les plaintes des usagers lors de permanences hebdomadaires. Les conditions de succès d'une telle permanence sont examinées à partir d'une réflexion sur l'information et l'explication en médecine. La philosophie du langage, plus précisément la théorie des questions et de l'argumentation nous permet de proposer un nouveau modèle de communication, plus adapté à la spécificité de la relation médecin-patient. Ce modèle se constitue à partir d'une théorie du dialogue référentiel (F. Jacques), où l'information demande à être constituée par l'ensemble des acteurs, et non pas seulement transmise de manière unidirectionnelle. Sont examinées ensuite, à partir de la théorie des actes performatifs, les conditions de succès des excuses et autres actes réparateurs.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3820
in Journal International de Bioéthique > Vol.12 N°2 (Juin 2001) . - p. 95-112[article] Plaintes de patients et communication en médecine. Contribution des philosophes du questionnement [texte imprimé] / Florence Quinche, Auteur . - 2004 . - p. 95-112.
Langues : Français
in Journal International de Bioéthique > Vol.12 N°2 (Juin 2001) . - p. 95-112
Mots-clés : Hôpital Médiateur "Relation_soignant_patient" "Information_du_patient" Consensus Langage Compréhension Communication Résumé : .
Un nouvel instrument de communication est apparu en France dans le milieu hospitalier les commissions de conciliation, chargées de recueillir les plaintes des usagers lors de permanences hebdomadaires. Les conditions de succès d'une telle permanence sont examinées à partir d'une réflexion sur l'information et l'explication en médecine. La philosophie du langage, plus précisément la théorie des questions et de l'argumentation nous permet de proposer un nouveau modèle de communication, plus adapté à la spécificité de la relation médecin-patient. Ce modèle se constitue à partir d'une théorie du dialogue référentiel (F. Jacques), où l'information demande à être constituée par l'ensemble des acteurs, et non pas seulement transmise de manière unidirectionnelle. Sont examinées ensuite, à partir de la théorie des actes performatifs, les conditions de succès des excuses et autres actes réparateurs.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3820
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