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Discourse ethics: a novel approach to moral decision making / Matthias Kettner in Journal International de Bioéthique, Vol.10 N°3 (Septembre 1999)
[article]
Titre : Discourse ethics: a novel approach to moral decision making : L'éthique du discours: une nouvelle approche de la prise de décision morale Type de document : texte imprimé Auteurs : Matthias Kettner, Auteur Année de publication : 2004 Article en page(s) : p. 29-36 Langues : Anglais Mots-clés : "Ethique_biomédicale" Pluralisme "Prise_de_décision" Allemagne Résumé : .
La bioéthique doit être sensible à la condition spécifiquement moderne du pluralisme moral. L'éthique du discours, un cadre d'éthique philosophique normative mise au point par Karl-Otto Apel et Jurgen Habermas, peut faire valoir une diversité de points de vue moraux sans dogmatisme excessif ni paternalisme moral excessif. L'éthique du discours convient donc mieux en tant qu'entente morale commune au mouvement de réforme sociale à multiples facettes de la bioéthique aujourd'hui, que le contractualisme de Rawls, le déontologisme de Kant ou le préférence-utilitarisme. Après un exposé de l'éthique du discours d'Apel et de Habermas, j'esquisse une version améliorée de l'éthique du discours basée sur la notion de l'utilisation moralement responsable de nos pouvoirs discursifs dans la détermination de bons jugements moraux. Cette nouvelle version de l'éthique du discours identifie cinq paramètres qui sont moralement pertinents et qui peuvent régir un contexte discursif dans lequel des jugements moraux sont élaborés. Une satisfaction suffisante de ces paramètres rend rationnelle l'attribution d'une autorité morale aux jugements qui résultent du contexte correspondant.
Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3002
in Journal International de Bioéthique > Vol.10 N°3 (Septembre 1999) . - p. 29-36[article] Discourse ethics: a novel approach to moral decision making : L'éthique du discours: une nouvelle approche de la prise de décision morale [texte imprimé] / Matthias Kettner, Auteur . - 2004 . - p. 29-36.
Langues : Anglais
in Journal International de Bioéthique > Vol.10 N°3 (Septembre 1999) . - p. 29-36
Mots-clés : "Ethique_biomédicale" Pluralisme "Prise_de_décision" Allemagne Résumé : .
La bioéthique doit être sensible à la condition spécifiquement moderne du pluralisme moral. L'éthique du discours, un cadre d'éthique philosophique normative mise au point par Karl-Otto Apel et Jurgen Habermas, peut faire valoir une diversité de points de vue moraux sans dogmatisme excessif ni paternalisme moral excessif. L'éthique du discours convient donc mieux en tant qu'entente morale commune au mouvement de réforme sociale à multiples facettes de la bioéthique aujourd'hui, que le contractualisme de Rawls, le déontologisme de Kant ou le préférence-utilitarisme. Après un exposé de l'éthique du discours d'Apel et de Habermas, j'esquisse une version améliorée de l'éthique du discours basée sur la notion de l'utilisation moralement responsable de nos pouvoirs discursifs dans la détermination de bons jugements moraux. Cette nouvelle version de l'éthique du discours identifie cinq paramètres qui sont moralement pertinents et qui peuvent régir un contexte discursif dans lequel des jugements moraux sont élaborés. Une satisfaction suffisante de ces paramètres rend rationnelle l'attribution d'une autorité morale aux jugements qui résultent du contexte correspondant.
Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3002 L'éthique en comités / Gilbert Hottois in Journal International de Bioéthique, Vol.18 N°1-2 (Mars - Juin 2007)
[article]
Titre : L'éthique en comités Type de document : texte imprimé Auteurs : Gilbert Hottois, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : p. 35-46 Langues : Français Mots-clés : "Comité_éthique" "Ethique_biomédicale" Débat Pluralisme Consensus Droit "Ethique_de_la_discussion" Résumé : .
La gestion de sociétés technoscientifiques et multiculturelles, ouvertes et évolutives, n'est ni concevable ni réalisable sur la base de règles fondamentalistes et essentialistes, caractéristiques des sociétés closes et immobiles. Au sein d'une civilisation globale, les fondamentalismes ne sont guère acceptables que comme des croyances individuelles ou de communautés. Sur fond de notre civilisation en voie chaotique de globalisation ainsi décrite, quelles règles méthodologiques pour les comités de bioéthique?
Une première règle concerne la composition des comités: elle doit être pluridisciplinaire et pluraliste.
La deuxième règle concerne la distinction des genres, moins évidente a une époque qui cultive le postmodernisme. Les «genres» qu'il est indispensable de distinguer sont: la science, l'éthique, la morale, le droit, la politique.
La troisième règle concerne les procédures de conclusion.
Une procédure de vote à la majorité après une information et une discussion limitée permet de conclure aisément et rapidement. Mais elle apparaît, en général, comme peu éthique, surtout si elle ne permet pas aux minorités de faire figurer, d'une manière explicite et argumentée, leurs avis divergents parmi les conclusions.
Il faut éviter cependant également le «dissensus paresseux»: il consiste à ne pas engager vraiment la discussion interdisciplinaire et pluraliste, à se contenter d'exposer et d'expliciter chaque position, sous prétexte que le pluralisme est le respect de la diversité, la liberté de croire, de penser et de s'exprimer chacun pour soi ou au nom de sa communauté ou tradition. Une telle méthodologie «postmodeme», individualiste et communautarienne à l'extrême, est en porte-à-faux par rapport à la vocation éthique du comité.
Il est donc capital qu'un comité d'éthique engage vraiment la discussion et exprime, dirions-nous, une préférence pour le consensus. Cette préférence est l'expression de sa nature «éthique»: dans ce mot (comme dans le mot «morale», d'ailleurs), il y a la référence à ce qui est commun, à ce qui unit et rend possible la vie sociale. La visée de consensus, l'idée qu'il vaut mieux s'entendre que s'ignorer ou s'opposer, est méthodologiquement prévalente en éthique. Mais à condition expresse que l'accord soit librement et consciemment accepté. Le danger symétrique de celui du «dissensus paresseux» qui perd de vue la visée de l'entente, est le «consensus forcé».
Les consensus pragmatiques sont extrêmement précieux et même indispensables dans nos sociétés complexes si l'on veut instituer des règles opératoires communes tout en préservant la liberté de penser et la diversité des croyances. Ils garantissent aussi la possibilité de rouvrir le débat: un accord pragmatique est sans commune mesure avec un dogme essentialiste ou une norme fondamentaliste, qui veut réguler non seulement les comportements mais encore la pensée.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3864
in Journal International de Bioéthique > Vol.18 N°1-2 (Mars - Juin 2007) . - p. 35-46[article] L'éthique en comités [texte imprimé] / Gilbert Hottois, Auteur . - 2007 . - p. 35-46.
Langues : Français
in Journal International de Bioéthique > Vol.18 N°1-2 (Mars - Juin 2007) . - p. 35-46
Mots-clés : "Comité_éthique" "Ethique_biomédicale" Débat Pluralisme Consensus Droit "Ethique_de_la_discussion" Résumé : .
La gestion de sociétés technoscientifiques et multiculturelles, ouvertes et évolutives, n'est ni concevable ni réalisable sur la base de règles fondamentalistes et essentialistes, caractéristiques des sociétés closes et immobiles. Au sein d'une civilisation globale, les fondamentalismes ne sont guère acceptables que comme des croyances individuelles ou de communautés. Sur fond de notre civilisation en voie chaotique de globalisation ainsi décrite, quelles règles méthodologiques pour les comités de bioéthique?
Une première règle concerne la composition des comités: elle doit être pluridisciplinaire et pluraliste.
La deuxième règle concerne la distinction des genres, moins évidente a une époque qui cultive le postmodernisme. Les «genres» qu'il est indispensable de distinguer sont: la science, l'éthique, la morale, le droit, la politique.
La troisième règle concerne les procédures de conclusion.
Une procédure de vote à la majorité après une information et une discussion limitée permet de conclure aisément et rapidement. Mais elle apparaît, en général, comme peu éthique, surtout si elle ne permet pas aux minorités de faire figurer, d'une manière explicite et argumentée, leurs avis divergents parmi les conclusions.
Il faut éviter cependant également le «dissensus paresseux»: il consiste à ne pas engager vraiment la discussion interdisciplinaire et pluraliste, à se contenter d'exposer et d'expliciter chaque position, sous prétexte que le pluralisme est le respect de la diversité, la liberté de croire, de penser et de s'exprimer chacun pour soi ou au nom de sa communauté ou tradition. Une telle méthodologie «postmodeme», individualiste et communautarienne à l'extrême, est en porte-à-faux par rapport à la vocation éthique du comité.
Il est donc capital qu'un comité d'éthique engage vraiment la discussion et exprime, dirions-nous, une préférence pour le consensus. Cette préférence est l'expression de sa nature «éthique»: dans ce mot (comme dans le mot «morale», d'ailleurs), il y a la référence à ce qui est commun, à ce qui unit et rend possible la vie sociale. La visée de consensus, l'idée qu'il vaut mieux s'entendre que s'ignorer ou s'opposer, est méthodologiquement prévalente en éthique. Mais à condition expresse que l'accord soit librement et consciemment accepté. Le danger symétrique de celui du «dissensus paresseux» qui perd de vue la visée de l'entente, est le «consensus forcé».
Les consensus pragmatiques sont extrêmement précieux et même indispensables dans nos sociétés complexes si l'on veut instituer des règles opératoires communes tout en préservant la liberté de penser et la diversité des croyances. Ils garantissent aussi la possibilité de rouvrir le débat: un accord pragmatique est sans commune mesure avec un dogme essentialiste ou une norme fondamentaliste, qui veut réguler non seulement les comportements mais encore la pensée.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3864 Bioética, ética en comisión / José A. Mainetti in Journal International de Bioéthique, Vol.18 N°1-2 (Mars - Juin 2007)
[article]
Titre : Bioética, ética en comisión Type de document : texte imprimé Auteurs : José A. Mainetti, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : p. 29-33 Langues : Espagnol Mots-clés : "Comité_éthique" "Comité_éthique_hospitalier" Pluralisme "Pluralisme_culturel" Débat Résumé : .
Depuis son origine, la bioéthique s'est organisée comme une éthique en commission, puis elle s'est épanouie comme discipline académique avec un double visage, dont l'une des faces est ouverte sur la société et l'autre est tournée vers la culture, formant ainsi un pont entre la techno science et la morale sociale. Commission, c'est littéralement le «gestion en commun» dont il résulte la manière d'être éthique dans le domaine des sciences de la vie et de la santé. Notre propos sera de dresser un panorama de la bioéthique en commission dans ses aspects théoriques, historiques et prospectifs.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3863
in Journal International de Bioéthique > Vol.18 N°1-2 (Mars - Juin 2007) . - p. 29-33[article] Bioética, ética en comisión [texte imprimé] / José A. Mainetti, Auteur . - 2007 . - p. 29-33.
Langues : Espagnol
in Journal International de Bioéthique > Vol.18 N°1-2 (Mars - Juin 2007) . - p. 29-33
Mots-clés : "Comité_éthique" "Comité_éthique_hospitalier" Pluralisme "Pluralisme_culturel" Débat Résumé : .
Depuis son origine, la bioéthique s'est organisée comme une éthique en commission, puis elle s'est épanouie comme discipline académique avec un double visage, dont l'une des faces est ouverte sur la société et l'autre est tournée vers la culture, formant ainsi un pont entre la techno science et la morale sociale. Commission, c'est littéralement le «gestion en commun» dont il résulte la manière d'être éthique dans le domaine des sciences de la vie et de la santé. Notre propos sera de dresser un panorama de la bioéthique en commission dans ses aspects théoriques, historiques et prospectifs.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3863 Care again, care forever? Petite histoire de la mise en place d'un comité d'éthique local à l'ère du Care / A. Grenouilloux in Ethique et santé, Vol.8 N°1 (Mars 2011)
[article]
Titre : Care again, care forever? Petite histoire de la mise en place d'un comité d'éthique local à l'ère du Care Type de document : texte imprimé Auteurs : A. Grenouilloux, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 42-46 Langues : Français Mots-clés : "Comité_local_d_éthique" Care Délibération Pluralisme "Éthique_du_quotidien" Résumé : .
Les comités d’éthique locaux se multiplient sans autre référence institutionnelle que quelques lignes dans la Loi de mars 2002 dite de droits des malades. Et pourtant, face à la multiplication des maladies chroniques et des pathologies du vieillissement, la réflexion sur le prendre soin (to care ), ses enjeux éthiques et légaux, est présente au quotidien des hôpitaux. Le centre hospitalier de Cholet mène depuis plus de deux ans une expérience active sur le prendre soin . Elle associe délibération sur des cas complexes par débats ouverts à des non professionnels du soin, sensibilisation de l’ensemble des personnels à l’éthique du quotidien des soins par fiches interactives, partage d’information théorique (légale, conceptuelle…) à partir de situations cliniques. Le Comité d’aide à la réflexion éthique (CARE) fait parler de lui.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5328
in Ethique et santé > Vol.8 N°1 (Mars 2011) . - p. 42-46[article] Care again, care forever? Petite histoire de la mise en place d'un comité d'éthique local à l'ère du Care [texte imprimé] / A. Grenouilloux, Auteur . - 2011 . - p. 42-46.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.8 N°1 (Mars 2011) . - p. 42-46
Mots-clés : "Comité_local_d_éthique" Care Délibération Pluralisme "Éthique_du_quotidien" Résumé : .
Les comités d’éthique locaux se multiplient sans autre référence institutionnelle que quelques lignes dans la Loi de mars 2002 dite de droits des malades. Et pourtant, face à la multiplication des maladies chroniques et des pathologies du vieillissement, la réflexion sur le prendre soin (to care ), ses enjeux éthiques et légaux, est présente au quotidien des hôpitaux. Le centre hospitalier de Cholet mène depuis plus de deux ans une expérience active sur le prendre soin . Elle associe délibération sur des cas complexes par débats ouverts à des non professionnels du soin, sensibilisation de l’ensemble des personnels à l’éthique du quotidien des soins par fiches interactives, partage d’information théorique (légale, conceptuelle…) à partir de situations cliniques. Le Comité d’aide à la réflexion éthique (CARE) fait parler de lui.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5328
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