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Core values in bioethics: A natural law perspective / L. Steffen in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016)
[article]
Titre : Core values in bioethics: A natural law perspective : Valeurs fondamentales en bioéthique: sous l’angle de la loi naturelle Type de document : texte imprimé Auteurs : L. Steffen, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 170-180 Langues : Anglais Mots-clés : "Loi_naturelle" "Accords_moraux_communs" "Acharnement_thérapeutique" "Modèle_de_la_guerre_juste" "Critères_de_justice" Principes Valeurs "Les_biens_de_la_vie" Autonomie Bienfaisance Résumé : .
L’éthique du droit naturel peut contribuer à une évaluation des valeurs fondamentales en matière de bioéthique. Dans l’éthique du droit naturel, la raison reconnaît les biens intrinsèques nécessaires pour s’épanouir. Parmi ces biens on trouve la vie elle-même, une raison pratique, l’expérience esthétique, le jeu, l’intégrité physique, l’amitié, et d’autres; et la loi naturelle affirme qu’il existe une structure de signification morale qui présente à la raison des « principes moraux objectifs » qui aident à l’intégrité de ces biens. Ce sont des accords moraux communs que les gens raisonnables de bonne volonté peuvent affirmer. Même s’ils sont décrits comme « objectifs », ces accords moraux communs ne sont pas des absolus moraux. Les personnes raisonnables de bonne volonté les considèrent comme universels, et tout le travail du raisonnement moral est d’examiner comment fonctionnent ces principes dans des situations particulières. Des problèmes moraux surgissent lorsque certaines circonstances suggèrent qu’il peut y avoir des exceptions à un accord moral commun. Il suffit de penser à la guerre, produit de l’éthique du droit naturel, comme un exemple de base de la façon dont fonctionne une éthique de la loi naturelle – l’accord moral commun que la force ne devrait pas être utilisée pour régler les conflits est accompagné de plusieurs critères liés à la justice, qui, s’ils sont soulevés, permettent qu’exceptionnellement il puisse y avoir une utilisation (limitée) de la force. La guerre fournit ici un modèle de la manière dont une éthique de la loi naturelle aborde les problèmes moraux, et c’est applicable aux questions de bioéthique. La question de l’acharnement médical illustre comment une éthique de la loi naturelle œuvre dans le domaine de la bioéthique. Les gens raisonnables de bonne volonté conviendront que les personnes confrontées à de terribles conditions de santé en fin de vie doivent recevoir des soins, mais l’acharnement soulève la question de l’étendue de ces soins. Le cas de Baby K est pris en exemple. Baby K était un bébé anencéphale, né sans cortex cérébral. Sa situation était médicalement catastrophique, sans aucune perspective raisonnable d’épanouissement. La vie elle-même n’avait pas de valeur pour elle. Sa mère, cependant, mettant en avant le caractère sacré de la vie, a demandé des soins agressifs, notamment chirurgicaux, que le personnel médical ne voulait pas accomplir étant donné l’état de santé du bébé. Les tribunaux, à la suite d’une loi fédérale américaine qui oblige les hôpitaux à fournir des soins d’urgence à tout patient, ont suivi la mère et le bébé a reçu un traitement agressif, et a vécu plus longtemps que les bébés avec la même pathologie. L’affaire soulève des questions de bioéthique liées à l’acharnement thérapeutique. Baby K a reçu un traitement parce que les gens raisonnables de bonne volonté conviennent universellement que même les patients gravement en détresse doivent recevoir des soins médicaux. Sur le modèle loi naturelle de la « guerre juste », cependant, étant donné la situation désastreuse de Baby K, plusieurs critères peuvent être avancés qui permettraient un refus de traitement en faveur des soins palliatifs. Ces critères tiennent compte d’un ensemble d’éléments tels que l’appréciation des médecins pour qui les interventions thérapeutiques ne peuvent plus améliorer l’état du patient, une communication claire avec les familles et les décideurs de substitution sur le pronostic médical, et la prise en compte du genre ou des préjugés raciaux qui pourraient avoir une incidence sur la fourniture de soins et sur les prises de décisions dans les cas graves. L’approche de la loi naturelle met l’accent sur la délibération motivée en tant que professionnels médicaux traitent des questions identifiées dans les critères de « juste acharnement » en considérant les prochaines étapes dans les soins aux patients. Les valeurs liées aux biens de la vie émergent dans les débats sur l’acharnement. Le patient comme personne et sa vie sont clairement des valeurs fondamentales comme est également raisonnable de considérer, ce qui, en tant que bien de la vie, entre en conflit avec le bien de la vie lui-même dans les cas d’acharnements. L’éthique du droit naturel tend vers une prise de décision se fondant sur des délibérations rationnelles et éclairées sur des questions éthiques, des valeurs comme l’équité et l’égalité des personnes, une communication sans masque, et une considération de la mort comme une étape naturelle dans le processus de la vie. L’attention est donnée aux soins centrés sur le patient, sur un dialogue et une communication claire entre le personnel médical et les familles, ainsi qu’à la possibilité que la volonté de bien faire peut annuler l’autonomie devrait faire résister les familles à la tentation des soins agressifs. Les valeurs fondamentales liées à l’acharnement et aux soins des patients en général peuvent être identifiés dans cette discussion d’une approche naturelle de la loi de bioéthique.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7186
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 170-180[article] Core values in bioethics: A natural law perspective : Valeurs fondamentales en bioéthique: sous l’angle de la loi naturelle [texte imprimé] / L. Steffen, Auteur . - 2016 . - p. 170-180.
Langues : Anglais
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°2 (Avril-Juin 2016) . - p. 170-180
Mots-clés : "Loi_naturelle" "Accords_moraux_communs" "Acharnement_thérapeutique" "Modèle_de_la_guerre_juste" "Critères_de_justice" Principes Valeurs "Les_biens_de_la_vie" Autonomie Bienfaisance Résumé : .
L’éthique du droit naturel peut contribuer à une évaluation des valeurs fondamentales en matière de bioéthique. Dans l’éthique du droit naturel, la raison reconnaît les biens intrinsèques nécessaires pour s’épanouir. Parmi ces biens on trouve la vie elle-même, une raison pratique, l’expérience esthétique, le jeu, l’intégrité physique, l’amitié, et d’autres; et la loi naturelle affirme qu’il existe une structure de signification morale qui présente à la raison des « principes moraux objectifs » qui aident à l’intégrité de ces biens. Ce sont des accords moraux communs que les gens raisonnables de bonne volonté peuvent affirmer. Même s’ils sont décrits comme « objectifs », ces accords moraux communs ne sont pas des absolus moraux. Les personnes raisonnables de bonne volonté les considèrent comme universels, et tout le travail du raisonnement moral est d’examiner comment fonctionnent ces principes dans des situations particulières. Des problèmes moraux surgissent lorsque certaines circonstances suggèrent qu’il peut y avoir des exceptions à un accord moral commun. Il suffit de penser à la guerre, produit de l’éthique du droit naturel, comme un exemple de base de la façon dont fonctionne une éthique de la loi naturelle – l’accord moral commun que la force ne devrait pas être utilisée pour régler les conflits est accompagné de plusieurs critères liés à la justice, qui, s’ils sont soulevés, permettent qu’exceptionnellement il puisse y avoir une utilisation (limitée) de la force. La guerre fournit ici un modèle de la manière dont une éthique de la loi naturelle aborde les problèmes moraux, et c’est applicable aux questions de bioéthique. La question de l’acharnement médical illustre comment une éthique de la loi naturelle œuvre dans le domaine de la bioéthique. Les gens raisonnables de bonne volonté conviendront que les personnes confrontées à de terribles conditions de santé en fin de vie doivent recevoir des soins, mais l’acharnement soulève la question de l’étendue de ces soins. Le cas de Baby K est pris en exemple. Baby K était un bébé anencéphale, né sans cortex cérébral. Sa situation était médicalement catastrophique, sans aucune perspective raisonnable d’épanouissement. La vie elle-même n’avait pas de valeur pour elle. Sa mère, cependant, mettant en avant le caractère sacré de la vie, a demandé des soins agressifs, notamment chirurgicaux, que le personnel médical ne voulait pas accomplir étant donné l’état de santé du bébé. Les tribunaux, à la suite d’une loi fédérale américaine qui oblige les hôpitaux à fournir des soins d’urgence à tout patient, ont suivi la mère et le bébé a reçu un traitement agressif, et a vécu plus longtemps que les bébés avec la même pathologie. L’affaire soulève des questions de bioéthique liées à l’acharnement thérapeutique. Baby K a reçu un traitement parce que les gens raisonnables de bonne volonté conviennent universellement que même les patients gravement en détresse doivent recevoir des soins médicaux. Sur le modèle loi naturelle de la « guerre juste », cependant, étant donné la situation désastreuse de Baby K, plusieurs critères peuvent être avancés qui permettraient un refus de traitement en faveur des soins palliatifs. Ces critères tiennent compte d’un ensemble d’éléments tels que l’appréciation des médecins pour qui les interventions thérapeutiques ne peuvent plus améliorer l’état du patient, une communication claire avec les familles et les décideurs de substitution sur le pronostic médical, et la prise en compte du genre ou des préjugés raciaux qui pourraient avoir une incidence sur la fourniture de soins et sur les prises de décisions dans les cas graves. L’approche de la loi naturelle met l’accent sur la délibération motivée en tant que professionnels médicaux traitent des questions identifiées dans les critères de « juste acharnement » en considérant les prochaines étapes dans les soins aux patients. Les valeurs liées aux biens de la vie émergent dans les débats sur l’acharnement. Le patient comme personne et sa vie sont clairement des valeurs fondamentales comme est également raisonnable de considérer, ce qui, en tant que bien de la vie, entre en conflit avec le bien de la vie lui-même dans les cas d’acharnements. L’éthique du droit naturel tend vers une prise de décision se fondant sur des délibérations rationnelles et éclairées sur des questions éthiques, des valeurs comme l’équité et l’égalité des personnes, une communication sans masque, et une considération de la mort comme une étape naturelle dans le processus de la vie. L’attention est donnée aux soins centrés sur le patient, sur un dialogue et une communication claire entre le personnel médical et les familles, ainsi qu’à la possibilité que la volonté de bien faire peut annuler l’autonomie devrait faire résister les familles à la tentation des soins agressifs. Les valeurs fondamentales liées à l’acharnement et aux soins des patients en général peuvent être identifiés dans cette discussion d’une approche naturelle de la loi de bioéthique.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7186 "Acteurs de santé et pratiques soignantes à l'hôpital" : quelles sources de motivation ? / Bernard Reversat
Titre : "Acteurs de santé et pratiques soignantes à l'hôpital" : quelles sources de motivation ? Type de document : texte manuscrit Auteurs : Bernard Reversat, Auteur Année de publication : 2011 Importance : 147 p. Note générale : Master "Ethique, Science, Santé et Société" (M2) Langues : Français Mots-clés : "Réforme_hospitalière" Gouvernance "Loi_HPST"
"Pôles_d_activité" Changement "Jeux_de_pouvoir" Territoire "Soins_et_prises_en_charge" Emotions "Principes_éthiques" Valeurs Empathie Compassion Altruisme Philosophie EthiqueRésumé : .
Le champ de la dimension éthique est extrêmement vaste et diversifié dans l'univers hospitalier et concerne bien évidemment l'ensemble des catégories socioprofessionnelles qui y gravitent. L'hôpital est sûrement de par ses missions et sa raison d'être, un lieu des plus exposés aux manifestations émotionnelles et ce bien évidemment pour les patients pris en charge mais aussi pour les personnels, notamment les personnels soignants. Dans ce contexte, ce travail s'est limité à vérifier auprès des acteurs de soins, que leur principale motivation à exercer, trouve ses fondements dans des dimensions d'humanisme, d'empathie, de compassion ou d'altruisme. L'univers hospitalier étant émotionnellement très riche, c'est ce contexte affectif fort qui favorise ces comportements humains et constitue probablement en grande partie la principale source de motivation des soignants, leur permettant de «dépasser» les difficultés liées au contexte réglementaire et économique qui a malgré tout des répercussions sur leurs conditions de travail. Ce contexte émotionnel constitue un facteur favorisant la réflexion éthique, il en est même un élément «déclencheur». Trois enquêtes réalisées auprès de professionnels de santé confortent ce discours. Le cadre théorique de ce travail aborde l'historique des réformes hospitalières, leurs principes et leur articulation, notamment de la nouvelle gouvernance à la loi Hôpital, Patients, Santé, Territoires. Une analyse sociologique et philosophique du contexte hospitalier conduit à réfléchir autour des principales sources possibles de motivation des intervenants. Les enquêtes menées permettent d'objectiver l'existence de principes fondamentaux tels le respect et l'écoute, constituant le socle de la philosophie des soins qui s'articule autour de valeurs humanistes. Le «prendre soin» apparaît comme une valeur, une façon d'aller dans l'existence.Note de contenu : Mémoire pour l'obtention du Master "Ethique, Science, Santé et Société" (M2) - Université de la Méditerranée (Aix-Marseille II) Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5710 "Acteurs de santé et pratiques soignantes à l'hôpital" : quelles sources de motivation ? [texte manuscrit] / Bernard Reversat, Auteur . - 2011 . - 147 p.
Master "Ethique, Science, Santé et Société" (M2)
Langues : Français
Mots-clés : "Réforme_hospitalière" Gouvernance "Loi_HPST"
"Pôles_d_activité" Changement "Jeux_de_pouvoir" Territoire "Soins_et_prises_en_charge" Emotions "Principes_éthiques" Valeurs Empathie Compassion Altruisme Philosophie EthiqueRésumé : .
Le champ de la dimension éthique est extrêmement vaste et diversifié dans l'univers hospitalier et concerne bien évidemment l'ensemble des catégories socioprofessionnelles qui y gravitent. L'hôpital est sûrement de par ses missions et sa raison d'être, un lieu des plus exposés aux manifestations émotionnelles et ce bien évidemment pour les patients pris en charge mais aussi pour les personnels, notamment les personnels soignants. Dans ce contexte, ce travail s'est limité à vérifier auprès des acteurs de soins, que leur principale motivation à exercer, trouve ses fondements dans des dimensions d'humanisme, d'empathie, de compassion ou d'altruisme. L'univers hospitalier étant émotionnellement très riche, c'est ce contexte affectif fort qui favorise ces comportements humains et constitue probablement en grande partie la principale source de motivation des soignants, leur permettant de «dépasser» les difficultés liées au contexte réglementaire et économique qui a malgré tout des répercussions sur leurs conditions de travail. Ce contexte émotionnel constitue un facteur favorisant la réflexion éthique, il en est même un élément «déclencheur». Trois enquêtes réalisées auprès de professionnels de santé confortent ce discours. Le cadre théorique de ce travail aborde l'historique des réformes hospitalières, leurs principes et leur articulation, notamment de la nouvelle gouvernance à la loi Hôpital, Patients, Santé, Territoires. Une analyse sociologique et philosophique du contexte hospitalier conduit à réfléchir autour des principales sources possibles de motivation des intervenants. Les enquêtes menées permettent d'objectiver l'existence de principes fondamentaux tels le respect et l'écoute, constituant le socle de la philosophie des soins qui s'articule autour de valeurs humanistes. Le «prendre soin» apparaît comme une valeur, une façon d'aller dans l'existence.Note de contenu : Mémoire pour l'obtention du Master "Ethique, Science, Santé et Société" (M2) - Université de la Méditerranée (Aix-Marseille II) Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5710 Exemplaires
Code-barres Cote Support Disponibilité 2469 m 2011 REV mémoire Disponible La démarche éthique comme conscience et courage collectifs / Catherine Borella in Ethique et santé, Vol.7 N°2 (Juin 2010)
[article]
Titre : La démarche éthique comme conscience et courage collectifs Type de document : texte imprimé Auteurs : Catherine Borella, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : p. 71-75 Langues : Français Mots-clés : Éthique Morale Société Valeurs Action Prudence Fondements Singulier Universel Conscience Résumé : .
Appréhender l’essence de la démarche éthique implique d’abord de différencier clairement la visée éthique du point de vue moral. La distinction entre ces deux termes, qui sont au départ parfaitement interchangeables, puisqu’ils sont la traduction exacte l’un de l’autre, renvoie à l’usage contemporain qui en est fait depuis les dernières décennies. En soi, cette différence d’emploi n’aurait aucune importance, si elle n’était révélatrice d’un enjeu fondamental, en désignant par des mots à l’origine équivalents deux postures, deux positionnements tout à fait distincts, complémentaires mais qui peuvent aussi parfois se révéler opposés, et qu’il importe d’identifier le plus clairement possible si l’on veut saisir à la fois la nécessité de l’éthique et sa spécificité. L’analyse de la démarche éthique nous conduira donc à la définir, à la suite d’Aristote, comme cette capacité proprement humaine à viser l’universel dans l’imprévisibilité du singulier de chaque situation clinique, cherchant ensemble non le rationnel mais le raisonnable, à travers une confrontation collective des points de vue. Il s’agira alors non pas de relativiser les valeurs, mais de tenir bon le paradoxe de leur absolue nécessité. Il s’agira encore de ne jamais renoncer au courage collectif qui nous permet de prendre conscience de ce que nous faisons aujourd’hui même dans nos pratiques de soin et de recherche, et d’assumer notre devoir d’humanité.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4990
in Ethique et santé > Vol.7 N°2 (Juin 2010) . - p. 71-75[article] La démarche éthique comme conscience et courage collectifs [texte imprimé] / Catherine Borella, Auteur . - 2010 . - p. 71-75.
Langues : Français
in Ethique et santé > Vol.7 N°2 (Juin 2010) . - p. 71-75
Mots-clés : Éthique Morale Société Valeurs Action Prudence Fondements Singulier Universel Conscience Résumé : .
Appréhender l’essence de la démarche éthique implique d’abord de différencier clairement la visée éthique du point de vue moral. La distinction entre ces deux termes, qui sont au départ parfaitement interchangeables, puisqu’ils sont la traduction exacte l’un de l’autre, renvoie à l’usage contemporain qui en est fait depuis les dernières décennies. En soi, cette différence d’emploi n’aurait aucune importance, si elle n’était révélatrice d’un enjeu fondamental, en désignant par des mots à l’origine équivalents deux postures, deux positionnements tout à fait distincts, complémentaires mais qui peuvent aussi parfois se révéler opposés, et qu’il importe d’identifier le plus clairement possible si l’on veut saisir à la fois la nécessité de l’éthique et sa spécificité. L’analyse de la démarche éthique nous conduira donc à la définir, à la suite d’Aristote, comme cette capacité proprement humaine à viser l’universel dans l’imprévisibilité du singulier de chaque situation clinique, cherchant ensemble non le rationnel mais le raisonnable, à travers une confrontation collective des points de vue. Il s’agira alors non pas de relativiser les valeurs, mais de tenir bon le paradoxe de leur absolue nécessité. Il s’agira encore de ne jamais renoncer au courage collectif qui nous permet de prendre conscience de ce que nous faisons aujourd’hui même dans nos pratiques de soin et de recherche, et d’assumer notre devoir d’humanité.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4990 L'Homme du ressentiment / Max Scheler
Titre : L'Homme du ressentiment Type de document : texte imprimé Auteurs : Max Scheler (1874-1928), Auteur Editeur : Paris [France] : Gallimard Année de publication : 1970 Collection : Bibliothèque des idées, ISSN 0520-0547 Importance : 186 p. Présentation : couv. ill Format : 16 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-7-07035244-7 Note générale : Titre original: Vom Ressentiment im Aufbau der Moralen Langues : Français Langues originales : Allemand Catégories : Philosophie Mots-clés : Ressentiment "Anthropologie--Philosophie" Colère Valeurs Résumé : .
Max Scheler (1874-1928) est un des philosophes les plus importants de l'Allemagne de la première moitié du XXe siècle. Marqué par Nietzsche, Dilthey et Husserl, sa pensée tente une synthèse de ce qu'il y a de plus original et de plus nouveau dans la philosophie allemande.
C'est Nietzsche qui a donné à la notion de ressentiment un droit de cité dans le sens technique dans le domaine de la philosophie. Max Scheler tente dans ce volume la description d'une totalité d'expériences et d'actions vécues en étudiant l'homme de ressentiment et insère sa doctrine dans le cadre d'une philosophie des valeurs.
Note de contenu : Titre original: Vom Ressentiment im Aufbau der Moralen
Notes bibliogrPermalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=149 L'Homme du ressentiment [texte imprimé] / Max Scheler (1874-1928), Auteur . - Paris (5, rue Sébastien-Bottin, cedex 07, 75328, France) : Gallimard, 1970 . - 186 p. : couv. ill ; 16 cm. - (Bibliothèque des idées, ISSN 0520-0547) .
ISSN : 2-7-07035244-7
Titre original: Vom Ressentiment im Aufbau der Moralen
Langues : Français Langues originales : Allemand
Catégories : Philosophie Mots-clés : Ressentiment "Anthropologie--Philosophie" Colère Valeurs Résumé : .
Max Scheler (1874-1928) est un des philosophes les plus importants de l'Allemagne de la première moitié du XXe siècle. Marqué par Nietzsche, Dilthey et Husserl, sa pensée tente une synthèse de ce qu'il y a de plus original et de plus nouveau dans la philosophie allemande.
C'est Nietzsche qui a donné à la notion de ressentiment un droit de cité dans le sens technique dans le domaine de la philosophie. Max Scheler tente dans ce volume la description d'une totalité d'expériences et d'actions vécues en étudiant l'homme de ressentiment et insère sa doctrine dans le cadre d'une philosophie des valeurs.
Note de contenu : Titre original: Vom Ressentiment im Aufbau der Moralen
Notes bibliogrPermalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=149 Exemplaires
Code-barres Cote Support Disponibilité 10649 03SCH Ouvrage Disponible
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