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Ethics, Medicine & Public Health / Société française et francophone d'éthique médicale, (S.F.F.E.M.) . Vol.2 N°1Dossier: "Expertise en médecine et psychiatrie légale"Mention de date : Janvier-Mars 2016 Paru le : 04/05/2016 |
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Ajouter le résultat dans votre panierLa psychiatrie légale et son appartenance interdisciplinaire à la médecine légale / Christian Hervé in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016)
[article]
Titre : La psychiatrie légale et son appartenance interdisciplinaire à la médecine légale Type de document : texte imprimé Auteurs : Christian Hervé, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 1-2 Langues : Français Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7139
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 1-2[article] La psychiatrie légale et son appartenance interdisciplinaire à la médecine légale [texte imprimé] / Christian Hervé, Auteur . - 2016 . - p. 1-2.
Langues : Français
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 1-2
Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7139 Forensic ethics / David N. Weisstub in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016)
[article]
Titre : Forensic ethics Type de document : texte imprimé Auteurs : David N. Weisstub, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 3-4 Langues : Anglais Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7140
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 3-4[article] Forensic ethics [texte imprimé] / David N. Weisstub, Auteur . - 2016 . - p. 3-4.
Langues : Anglais
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 3-4
Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7140 La prise en charge psychologique des victimes de catastrophes collectives / C. Baup ; Sophie Gromb-Monnoyeur in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016)
[article]
Titre : La prise en charge psychologique des victimes de catastrophes collectives Type de document : texte imprimé Auteurs : C. Baup, Auteur ; Sophie Gromb-Monnoyeur, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 5-12 Langues : Français Mots-clés : Accueil Urgence "Prise_en_charge_psychologique" "Médico-judiciaire" Résumé : .
Les auteurs présentent ici la prise en charge des victimes de l’accident survenu le 23 octobre 2015 à Puisseguin, petite commune de Gironde. Cet accident a entraîné 43 décès qui ont tous donné lieu à une autopsie médico-légale dans le service de médecine légale du CHU de Bordeaux. Les victimes vivantes ou collatérales ont été accueillies au centre d’accueil en urgence de victimes d’agression (CAUVA) du même service. Cet article fait le point sur la prise en charge immédiate et post-immédiate des victimes dans les situations de catastrophes collectives. La prise en charge rapide des victimes sur le plan psychologique est de nature à atténuer sensiblement, et à résorber, au moins partiellement, des symptomatologies de stress post-traumatique avérées.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7141
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 5-12[article] La prise en charge psychologique des victimes de catastrophes collectives [texte imprimé] / C. Baup, Auteur ; Sophie Gromb-Monnoyeur, Auteur . - 2016 . - p. 5-12.
Langues : Français
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 5-12
Mots-clés : Accueil Urgence "Prise_en_charge_psychologique" "Médico-judiciaire" Résumé : .
Les auteurs présentent ici la prise en charge des victimes de l’accident survenu le 23 octobre 2015 à Puisseguin, petite commune de Gironde. Cet accident a entraîné 43 décès qui ont tous donné lieu à une autopsie médico-légale dans le service de médecine légale du CHU de Bordeaux. Les victimes vivantes ou collatérales ont été accueillies au centre d’accueil en urgence de victimes d’agression (CAUVA) du même service. Cet article fait le point sur la prise en charge immédiate et post-immédiate des victimes dans les situations de catastrophes collectives. La prise en charge rapide des victimes sur le plan psychologique est de nature à atténuer sensiblement, et à résorber, au moins partiellement, des symptomatologies de stress post-traumatique avérées.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7141 Contemporary 21st century therapeutic jurisprudence in civil cases: Building bridges between law and psychology / Christian Diesen ; H. Koch in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016)
[article]
Titre : Contemporary 21st century therapeutic jurisprudence in civil cases: Building bridges between law and psychology : La jurisprudence thérapeutique contemporaine dans les affaires civiles : construire des ponts entre le droit et la psychologie Type de document : texte imprimé Auteurs : Christian Diesen, Auteur ; H. Koch, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 13-26 Langues : Anglais Mots-clés : "Jurisprudence_thérapeutique" "Gestion_totale_de_la_qualité" Psychologie Droit "Opinion_collaborative" "Législation_des_contentieux" Stress "Amélioration_du_processus" "Réactivité_du_client" "Responsabilités_du_personnel" "Règles_des_procédures_civiles" Juges "Avocats_au_barreau" Avocats Experts "Résolution_alternative_des_conflits" Résumé : .
Éviter les procès lors des différends civils est une tradition établie, mais la plupart des alternatives dans le cadre de la résolution alternative des différends (RAD) se sont concentrées sur les arguments légaux et sur l’économie de temps et de coût. Une alternative moderne se doit d’être interdisciplinaire et basée sur des connaissances psychosociales et sur l’ambition de trouver des solutions qui satisfassent les deux parties sur le long terme. La jurisprudence thérapeutique (JT) est un concept relativement nouveau et une pratique relativement nouvelle dans les contentieux civils. La jurisprudence thérapeutique (JT), développée par les professeurs de droit David B. Wexler et Bruce Winick aux États-Unis dans les années 1980, est basée sur le postulat pratique que les avancées dans les sciences comportementales, particulièrement la psychologie, peuvent documenter et améliorer la façon dont le contentieux est mené. Elle est pertinente dans tous les domaines du droit dans tous les pays et juridictions, et concerne le bien-être, les résolutions positives de conflits sur le schéma gagnant-gagnant, la communication positive et beaucoup d’autres aspects du droit. Dans cet article, la jurisprudence thérapeutique est examinée dans l’objectif de fournir un service de contentieux pluri-professionnel compétent, efficace et de bonne qualité. La relation entre jurisprudence thérapeutique et gestion totale de la qualité (GTQ) est envisagée en termes d’amélioration du processus, de réactivité du client et de responsabilités du personnel, ainsi que les moyens d’évaluer tout cela. La jurisprudence thérapeutique est reconnue comme un modèle logique pour comprendre et évaluer l’impact de divers aspects du système légal sur le public et sur les professionnels. En clarifiant les effets bénéfiques et les effets non-bénéfiques ou non-thérapeutiques du processus légal et médico-légal, la jurisprudence thérapeutique peut aider à renouveler la pratique légale actuelle. Jusqu’à aujourd’hui, la jurisprudence thérapeutique n’a pas eu de présence ou d’influence notable dans les contentieux civils. Cet article illustre l’opportunité considérable d’améliorer le processus et le résultat de cas civils à la fois au Royaume-Uni et dans le monde. Les objectifs financiers et des attentes psychologiques plus ambitieuses vont de pair. La jurisprudence thérapeutique et la gestion totale de la qualité sont les instruments parfaits pour atteindre ces objectifs. Se rendre compte de la synergie entre la jurisprudence thérapeutique et la gestion totale de la qualité va permettre aux juges, aux avocats, aux avocats au barreau et aux experts de collaborer de manière plus efficace dans plusieurs domaines pour améliorer la résolution positive de conflits attendue par les plaignants comme par les assureurs. On fait une référence à la façon dont les règles de procédure civile (RPC) furent introduites dans le système légal britannique en 1999, avec l’accent sur le processus d’opinion collaborative et la façon dont celui-ci a permis une définition plus claire du désaccord sur les preuves et a résulté dans des résolutions plus rapides de différends, aux bénéfices des plaignants et de la limitation des coûts. Les huit objectifs clés des RPC étaient : être juste dans les décisions qu’on rend ; être équitable dans la façon dont on traite les parties en cause ; offrir des procédures appropriées pour un coût raisonnable ; traiter les cas à une vitesse raisonnable ; être compréhensible par ceux qui les utilisent ; répondre aux besoins de ceux qui les utilisent ; fournir autant de certitude que la nature du cas le permet et ; être efficace : référencé et organisé de façon adéquate. Pour faciliter le développement de la jurisprudence thérapeutique au 21e siècle dans le domaine des contentieux civils, on a suggéré un « agenda du changement » qui inclut des questions telles que l’élaboration d’un modèle de GTQ pour les services légaux qui implique l’évaluation des valeurs et de la culture du différend et le développement de stratégies pour l’amélioration du processus, la réactivité du client et les responsabilités du personnel, l’augmentation de la connaissance par les avocats des concepts de « diagnostic, causes et prognosis » et l’augmentation des compétences et des styles de communication pour les avocats et les juges incluant des compétences de résolution des conflits. Il est largement admis que le client principal – le plaignant – ressent un niveau de stress relativement élevé pendant le processus du contentieux. Les avocats tout comme les psychologues sont d’avis que le stress du contentieux a des effets modérés à majeurs sur les symptômes psychologiques des plaignants. Cependant, l’on n’a pas étudié correctement la pleine mesure dans laquelle le contentieux est facteur de stress ni quels facteurs de contentieux exacerbent ou causent des symptômes psychologiques. Une analyse et un changement qui aident à réduire le stress des plaignants et qui produisent un service plus approprié aux plaignants seraient avantageux et sont examinés dans cet article. Les responsabilités du personnel ou du « client en interne » sont examinés en termes d’augmentation des compétences et des styles de communication pour les avocats, juges et experts incluant les compétences dans la résolution des conflits. Les professionnels considèrent qu’ils possèdent de bonnes compétences de communication entre eux. Cependant, de même que les maris, les femmes ou les compagnons, les professionnels connaissent des variations considérable non seulement entre eux mais individuellement (moment de la journée, contexte, niveau de stress personnel) lors de leurs performances de communication efficace entre pairs. Des méthodes pour améliorer la collaboration interdisciplinaire d’experts par le biais de l’opinion collaborative (même discipline ou discipline différente) pour fournir une contribution à la cour qui soit innovante et hautement utile sont examinées. L’opportunité de soutenir les expériences en développement des plaignants et des experts par le biais de l’accréditation, des RPC et d’entraînements ultérieurs est essentielle. On discute ce qu’implique l’entraînement et la formation continue de divers groupes professionnels ainsi que la dissémination internationale et le développement de ces idées. Finalement, la jurisprudence thérapeutique est reconnue comme un modèle important pour comprendre et évaluer l’impact de divers aspects du système légal sur le public et les professionnels. En clarifiant les effets bénéfiques et les effets non-bénéfiques ou non-thérapeutiques du processus légal et médico-légal, la jurisprudence thérapeutique peut aider à renouveler la pratique légale actuelle. Jusqu’à aujourd’hui, avant cette publication, ni la jurisprudence thérapeutique ni la gestion totale de la qualité n’ont eu de présence ou d’influence significative dans les contentieux civils. Cet article illustre l’opportunité considérable d’améliorer le processus et le résultat de cas civils à la fois au Royaume-Uni et dans le monde. Les objectifs financiers et des attentes psychologiques plus ambitieuses vont de pair. La jurisprudence thérapeutique est l’instrument idéal pour atteindre ces objectifs en augmentant au maximum l’impartialité de tous ceux qui sont concernés. La jurisprudence thérapeutique et la gestion totale de la qualité encouragent une nouvelle conceptualisation du rôle d’acteurs clés : les juges, les avocats au barreau, les avocats, les experts et les plaignants, qui impliquerait une éthique plus haute du dialogue et du soin, des compétences de communication améliorées, une attention mutuelle et une volonté d’éviter les problèmes légaux.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7142
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 13-26[article] Contemporary 21st century therapeutic jurisprudence in civil cases: Building bridges between law and psychology : La jurisprudence thérapeutique contemporaine dans les affaires civiles : construire des ponts entre le droit et la psychologie [texte imprimé] / Christian Diesen, Auteur ; H. Koch, Auteur . - 2016 . - p. 13-26.
Langues : Anglais
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 13-26
Mots-clés : "Jurisprudence_thérapeutique" "Gestion_totale_de_la_qualité" Psychologie Droit "Opinion_collaborative" "Législation_des_contentieux" Stress "Amélioration_du_processus" "Réactivité_du_client" "Responsabilités_du_personnel" "Règles_des_procédures_civiles" Juges "Avocats_au_barreau" Avocats Experts "Résolution_alternative_des_conflits" Résumé : .
Éviter les procès lors des différends civils est une tradition établie, mais la plupart des alternatives dans le cadre de la résolution alternative des différends (RAD) se sont concentrées sur les arguments légaux et sur l’économie de temps et de coût. Une alternative moderne se doit d’être interdisciplinaire et basée sur des connaissances psychosociales et sur l’ambition de trouver des solutions qui satisfassent les deux parties sur le long terme. La jurisprudence thérapeutique (JT) est un concept relativement nouveau et une pratique relativement nouvelle dans les contentieux civils. La jurisprudence thérapeutique (JT), développée par les professeurs de droit David B. Wexler et Bruce Winick aux États-Unis dans les années 1980, est basée sur le postulat pratique que les avancées dans les sciences comportementales, particulièrement la psychologie, peuvent documenter et améliorer la façon dont le contentieux est mené. Elle est pertinente dans tous les domaines du droit dans tous les pays et juridictions, et concerne le bien-être, les résolutions positives de conflits sur le schéma gagnant-gagnant, la communication positive et beaucoup d’autres aspects du droit. Dans cet article, la jurisprudence thérapeutique est examinée dans l’objectif de fournir un service de contentieux pluri-professionnel compétent, efficace et de bonne qualité. La relation entre jurisprudence thérapeutique et gestion totale de la qualité (GTQ) est envisagée en termes d’amélioration du processus, de réactivité du client et de responsabilités du personnel, ainsi que les moyens d’évaluer tout cela. La jurisprudence thérapeutique est reconnue comme un modèle logique pour comprendre et évaluer l’impact de divers aspects du système légal sur le public et sur les professionnels. En clarifiant les effets bénéfiques et les effets non-bénéfiques ou non-thérapeutiques du processus légal et médico-légal, la jurisprudence thérapeutique peut aider à renouveler la pratique légale actuelle. Jusqu’à aujourd’hui, la jurisprudence thérapeutique n’a pas eu de présence ou d’influence notable dans les contentieux civils. Cet article illustre l’opportunité considérable d’améliorer le processus et le résultat de cas civils à la fois au Royaume-Uni et dans le monde. Les objectifs financiers et des attentes psychologiques plus ambitieuses vont de pair. La jurisprudence thérapeutique et la gestion totale de la qualité sont les instruments parfaits pour atteindre ces objectifs. Se rendre compte de la synergie entre la jurisprudence thérapeutique et la gestion totale de la qualité va permettre aux juges, aux avocats, aux avocats au barreau et aux experts de collaborer de manière plus efficace dans plusieurs domaines pour améliorer la résolution positive de conflits attendue par les plaignants comme par les assureurs. On fait une référence à la façon dont les règles de procédure civile (RPC) furent introduites dans le système légal britannique en 1999, avec l’accent sur le processus d’opinion collaborative et la façon dont celui-ci a permis une définition plus claire du désaccord sur les preuves et a résulté dans des résolutions plus rapides de différends, aux bénéfices des plaignants et de la limitation des coûts. Les huit objectifs clés des RPC étaient : être juste dans les décisions qu’on rend ; être équitable dans la façon dont on traite les parties en cause ; offrir des procédures appropriées pour un coût raisonnable ; traiter les cas à une vitesse raisonnable ; être compréhensible par ceux qui les utilisent ; répondre aux besoins de ceux qui les utilisent ; fournir autant de certitude que la nature du cas le permet et ; être efficace : référencé et organisé de façon adéquate. Pour faciliter le développement de la jurisprudence thérapeutique au 21e siècle dans le domaine des contentieux civils, on a suggéré un « agenda du changement » qui inclut des questions telles que l’élaboration d’un modèle de GTQ pour les services légaux qui implique l’évaluation des valeurs et de la culture du différend et le développement de stratégies pour l’amélioration du processus, la réactivité du client et les responsabilités du personnel, l’augmentation de la connaissance par les avocats des concepts de « diagnostic, causes et prognosis » et l’augmentation des compétences et des styles de communication pour les avocats et les juges incluant des compétences de résolution des conflits. Il est largement admis que le client principal – le plaignant – ressent un niveau de stress relativement élevé pendant le processus du contentieux. Les avocats tout comme les psychologues sont d’avis que le stress du contentieux a des effets modérés à majeurs sur les symptômes psychologiques des plaignants. Cependant, l’on n’a pas étudié correctement la pleine mesure dans laquelle le contentieux est facteur de stress ni quels facteurs de contentieux exacerbent ou causent des symptômes psychologiques. Une analyse et un changement qui aident à réduire le stress des plaignants et qui produisent un service plus approprié aux plaignants seraient avantageux et sont examinés dans cet article. Les responsabilités du personnel ou du « client en interne » sont examinés en termes d’augmentation des compétences et des styles de communication pour les avocats, juges et experts incluant les compétences dans la résolution des conflits. Les professionnels considèrent qu’ils possèdent de bonnes compétences de communication entre eux. Cependant, de même que les maris, les femmes ou les compagnons, les professionnels connaissent des variations considérable non seulement entre eux mais individuellement (moment de la journée, contexte, niveau de stress personnel) lors de leurs performances de communication efficace entre pairs. Des méthodes pour améliorer la collaboration interdisciplinaire d’experts par le biais de l’opinion collaborative (même discipline ou discipline différente) pour fournir une contribution à la cour qui soit innovante et hautement utile sont examinées. L’opportunité de soutenir les expériences en développement des plaignants et des experts par le biais de l’accréditation, des RPC et d’entraînements ultérieurs est essentielle. On discute ce qu’implique l’entraînement et la formation continue de divers groupes professionnels ainsi que la dissémination internationale et le développement de ces idées. Finalement, la jurisprudence thérapeutique est reconnue comme un modèle important pour comprendre et évaluer l’impact de divers aspects du système légal sur le public et les professionnels. En clarifiant les effets bénéfiques et les effets non-bénéfiques ou non-thérapeutiques du processus légal et médico-légal, la jurisprudence thérapeutique peut aider à renouveler la pratique légale actuelle. Jusqu’à aujourd’hui, avant cette publication, ni la jurisprudence thérapeutique ni la gestion totale de la qualité n’ont eu de présence ou d’influence significative dans les contentieux civils. Cet article illustre l’opportunité considérable d’améliorer le processus et le résultat de cas civils à la fois au Royaume-Uni et dans le monde. Les objectifs financiers et des attentes psychologiques plus ambitieuses vont de pair. La jurisprudence thérapeutique est l’instrument idéal pour atteindre ces objectifs en augmentant au maximum l’impartialité de tous ceux qui sont concernés. La jurisprudence thérapeutique et la gestion totale de la qualité encouragent une nouvelle conceptualisation du rôle d’acteurs clés : les juges, les avocats au barreau, les avocats, les experts et les plaignants, qui impliquerait une éthique plus haute du dialogue et du soin, des compétences de communication améliorées, une attention mutuelle et une volonté d’éviter les problèmes légaux.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7142 Comparing psychiatric and psychological ethics in forensic practice / H.M. Farrell ; E.Y. Drogin in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016)
[article]
Titre : Comparing psychiatric and psychological ethics in forensic practice : En comparant éthiques psychiatrique et psychologique dans la pratique médicolégale Type de document : texte imprimé Auteurs : H.M. Farrell, Auteur ; E.Y. Drogin, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 27-35 Langues : Anglais Mots-clés : "Psychiatrie_légale" "Psychologie_légale" Déontologie Jurisprudence "Études_comparatives" Résumé : .
Objectifs
Clarifier les similarités et les différences qui émergent en comparant les schémas psychiatriques et psychologiques pour une conduite éthique en matière de médecine légale. Identifier les principaux enjeux des acteurs de médecine légale dont les obligations professionnelles occasionnellement entre en collision avec les exigences d’avocats qui cherchent à engager des témoins experts. Souligner l’importance de la collaboration interdisciplinaire qui est entrepris à la lumière d’une compréhension mutuelle.
Matériel et méthodes
Une revue de la littérature et de la loi au sujet des obligations éthiques communs et divergents pour les praticiens de santé mentale médicolégale de différents milieux professionnels.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7143
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 27-35[article] Comparing psychiatric and psychological ethics in forensic practice : En comparant éthiques psychiatrique et psychologique dans la pratique médicolégale [texte imprimé] / H.M. Farrell, Auteur ; E.Y. Drogin, Auteur . - 2016 . - p. 27-35.
Langues : Anglais
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 27-35
Mots-clés : "Psychiatrie_légale" "Psychologie_légale" Déontologie Jurisprudence "Études_comparatives" Résumé : .
Objectifs
Clarifier les similarités et les différences qui émergent en comparant les schémas psychiatriques et psychologiques pour une conduite éthique en matière de médecine légale. Identifier les principaux enjeux des acteurs de médecine légale dont les obligations professionnelles occasionnellement entre en collision avec les exigences d’avocats qui cherchent à engager des témoins experts. Souligner l’importance de la collaboration interdisciplinaire qui est entrepris à la lumière d’une compréhension mutuelle.
Matériel et méthodes
Une revue de la littérature et de la loi au sujet des obligations éthiques communs et divergents pour les praticiens de santé mentale médicolégale de différents milieux professionnels.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7143 Ethical issues of long-term forensic psychiatric care / Brigit Völlm in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016)
[article]
Titre : Ethical issues of long-term forensic psychiatric care : Aspects éthiques des soins longs en psychiatrie médico-légale Type de document : texte imprimé Auteurs : Brigit Völlm, Auteur ; P. Bartlett, Auteur ; R. McDonald, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 36-44 Langues : Anglais Mots-clés : "Psychiatrie_légale" "Criminels_ayant_des_troubles_mentaux" "Séjour_long" Éthique "Loi_de_santé_mentale" "Droits_humains" Résumé : .
La psychiatrie légale est une sous-spécialité de la psychiatrie clinique qui travaille à la croisée entre droit et psychiatrie. Elle s’occupe de patients ayant des troubles mentaux et ayant commis un crime, souvent grave. Les institutions de psychiatrie légale sont des services à coût élevé et à petite structure qui imposent à leurs résidents des restrictions importantes. Les patients peuvent être retenus dans ces services contre leur volonté pour de longues périodes, potentiellement à vie. On considère que cette détention a une double visée : soigner et traiter le patient et protéger le public du mal que pourrait causer le criminel. Ici nous prenons en considération les questions éthiques d’une telle détention sur le long terme. Nous basons nos observations sur une étude de la littérature spécialisée pertinente pour cette recherche et sur le travail de groupes de réflexions avec des professionnels travaillant dans des contextes de médecine légale. De plus, nous avons visité trois institutions au Royaume-Uni où des patients de psychiatrie légale qui sont là pour des séjours longs reçoivent des soins. Un certain nombre de facteurs qui contribuent à un séjour sur le long terme (long séjour) ont été identifiés dans les soins de psychiatrie légale, notamment des facteurs d’organisation (par exemple, le manque de lits dans des endroits moins sécurisants) et des caractéristiques des patients (sévérité de la psychopathologie et du crime commis). Le séjour long dans un cadre de psychiatrie légale – qui est souvent plus long que ce que le patient aurait reçu comme sentence de prison pour le même crime – pose d’importantes questions éthiques et de droits humains, particulièrement quand le bénéfice du traitement offert au patient est incertain, et quand les considérations de gestion du risque priment sur les intérêts du patient. Les principaux sujets d’inquiétude identifiés par nos participants incluent « les défauts du système », « le danger de l’entreposage », « l’importance de l’espoir », « le déni » et les unités de séjour long et la « qualité de vie ». Les participants s’inquiétaient du fait que le système est établi d’une façon qui ne permet pas aux patients ayant des besoins complexes sur le long terme de s’orienter vers des structures plus appropriées et moins restrictives et que la question du « séjour long » se heurte au déni. Dans le but d’éviter l’entreposage et de maintenir l’espoir, ceux à qui nous avons parlé ont estimé qu’il était important de ne pas perdre espoir pour les patients, et de continuer à administrer le traitement, presque sans tenir compte de ses effets. Fournir aux patients de séjour long une bonne qualité de vie a été considéré comme important, même si nous avons trouvé que les ambitions affichées n’étaient pas toujours honorées par la réalité des unités que nous avons visitées. Malgré le besoin établi de fournir quelque chose de « différent » pour les patients de séjour long, les unités étaient très restrictives dans leur approche (par exemple interdiction de l’expression sexuelle). Les professionnels semblaient manquer d’une vision ambitieuse et créative pour créer quelque chose de vraiment distinct. Nous discutons des solutions possibles, incluant maximiser explicitement la qualité de vie de ceux qui sont détenus, limiter le temps de détention pour qu’il soit équivalent à la sentence de criminels n’ayant pas de troubles mentaux et situer la fonction de protection publique de la gestion des criminels ayant des troubles mentaux à l’intérieur de la justice criminelle plutôt que dans le système de santé. La mise en œuvre de telles solutions radicales pourra cependant être gênée par les difficultés inhérentes au changement de valeurs établies et de procédures, au point que les différents acteurs unissent leurs forces pour maintenir le statu quo.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7144
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 36-44[article] Ethical issues of long-term forensic psychiatric care : Aspects éthiques des soins longs en psychiatrie médico-légale [texte imprimé] / Brigit Völlm, Auteur ; P. Bartlett, Auteur ; R. McDonald, Auteur . - 2016 . - p. 36-44.
Langues : Anglais
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 36-44
Mots-clés : "Psychiatrie_légale" "Criminels_ayant_des_troubles_mentaux" "Séjour_long" Éthique "Loi_de_santé_mentale" "Droits_humains" Résumé : .
La psychiatrie légale est une sous-spécialité de la psychiatrie clinique qui travaille à la croisée entre droit et psychiatrie. Elle s’occupe de patients ayant des troubles mentaux et ayant commis un crime, souvent grave. Les institutions de psychiatrie légale sont des services à coût élevé et à petite structure qui imposent à leurs résidents des restrictions importantes. Les patients peuvent être retenus dans ces services contre leur volonté pour de longues périodes, potentiellement à vie. On considère que cette détention a une double visée : soigner et traiter le patient et protéger le public du mal que pourrait causer le criminel. Ici nous prenons en considération les questions éthiques d’une telle détention sur le long terme. Nous basons nos observations sur une étude de la littérature spécialisée pertinente pour cette recherche et sur le travail de groupes de réflexions avec des professionnels travaillant dans des contextes de médecine légale. De plus, nous avons visité trois institutions au Royaume-Uni où des patients de psychiatrie légale qui sont là pour des séjours longs reçoivent des soins. Un certain nombre de facteurs qui contribuent à un séjour sur le long terme (long séjour) ont été identifiés dans les soins de psychiatrie légale, notamment des facteurs d’organisation (par exemple, le manque de lits dans des endroits moins sécurisants) et des caractéristiques des patients (sévérité de la psychopathologie et du crime commis). Le séjour long dans un cadre de psychiatrie légale – qui est souvent plus long que ce que le patient aurait reçu comme sentence de prison pour le même crime – pose d’importantes questions éthiques et de droits humains, particulièrement quand le bénéfice du traitement offert au patient est incertain, et quand les considérations de gestion du risque priment sur les intérêts du patient. Les principaux sujets d’inquiétude identifiés par nos participants incluent « les défauts du système », « le danger de l’entreposage », « l’importance de l’espoir », « le déni » et les unités de séjour long et la « qualité de vie ». Les participants s’inquiétaient du fait que le système est établi d’une façon qui ne permet pas aux patients ayant des besoins complexes sur le long terme de s’orienter vers des structures plus appropriées et moins restrictives et que la question du « séjour long » se heurte au déni. Dans le but d’éviter l’entreposage et de maintenir l’espoir, ceux à qui nous avons parlé ont estimé qu’il était important de ne pas perdre espoir pour les patients, et de continuer à administrer le traitement, presque sans tenir compte de ses effets. Fournir aux patients de séjour long une bonne qualité de vie a été considéré comme important, même si nous avons trouvé que les ambitions affichées n’étaient pas toujours honorées par la réalité des unités que nous avons visitées. Malgré le besoin établi de fournir quelque chose de « différent » pour les patients de séjour long, les unités étaient très restrictives dans leur approche (par exemple interdiction de l’expression sexuelle). Les professionnels semblaient manquer d’une vision ambitieuse et créative pour créer quelque chose de vraiment distinct. Nous discutons des solutions possibles, incluant maximiser explicitement la qualité de vie de ceux qui sont détenus, limiter le temps de détention pour qu’il soit équivalent à la sentence de criminels n’ayant pas de troubles mentaux et situer la fonction de protection publique de la gestion des criminels ayant des troubles mentaux à l’intérieur de la justice criminelle plutôt que dans le système de santé. La mise en œuvre de telles solutions radicales pourra cependant être gênée par les difficultés inhérentes au changement de valeurs établies et de procédures, au point que les différents acteurs unissent leurs forces pour maintenir le statu quo.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7144 Ethical issues in forensic psychology and psychiatry / D.L. Shapiro in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016)
[article]
Titre : Ethical issues in forensic psychology and psychiatry : Enjeux éthiques en psychologie judiciaire et psychiatrie Type de document : texte imprimé Auteurs : D.L. Shapiro, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 45-58 Langues : Anglais Mots-clés : Éthique Compétence "Consentement_éclairé" "Relations_multiples" Évaluation Résumé : .
Les questions éthiques dans la pratique de la médecine légale ont été l’objet d’une grande attention l’année passée lors de la révélation que plusieurs psychologues avaient été impliqués dans la torture de détenus à Guantanamo. Il y avait clairement une grande préoccupation concernant l’usage inapproprié de tests psychologiques et d’interventions psychologiques dans le but de torturer des prisonniers. Par exemple, des psychologues se sont emparés de techniques qui n’avaient jamais été utilisées dans une interrogation et les ont appliquées sans considération pour des interrogations coercitives, sans aucune preuve empirique que ces techniques étaient efficaces dans un tel contexte. De plus, des évaluations psychologiques ont été menées pour déterminer qui nécessitait une « interrogation avancée », à nouveau dans un domaine qui n’avait aucune base dans la recherche, en plus du principe éthique bien établi de ne pas causer de dommages. L’éthique fut donc bafouée à plusieurs niveaux. Toutes les professions liées à la santé mentale ont dans leurs éthiques des codes ou des lignes de conduite spécifiques, des directives visant à prendre les mesures nécessaires pour éviter de faire du mal non seulement aux patients mais aussi aux autres gens avec lesquels ils sont amenés à travailler. Alors que cette question de l’implication dans des actes de torture est l’exemple le plus flagrant, nous considérerons également des cas moins spectaculaires comme ceux dans lesquels des professionnels de la santé mentale mènent des évaluations et des traitements sans vraiment mesurer complètement les conséquences de ces évaluations. Plusieurs exemples de ces cas-là seront examinés en détail, notamment l’utilisation d’évaluations et de traitements applicables sur les lieux d’exécution, ainsi que l’engagement involontaire de « prédateurs sexuels » basé sur des instruments d’évaluation ayant une validité très limitée. Quelques-uns des codes d’éthique seront comparés et mis en regard dans le but d’examiner dans quelle mesure ces problèmes sont pris en compte et dans quels cas ils ont pu être en effet omis. Nous examinerons plusieurs domaines de questionnement éthique dans le Code éthique de l’Association des psychologues américains, le Code éthique de l’Association des psychologues canadiens, les Directives spécifiques pour la médecine légale, le Code éthique de la fédération européenne et les Directives éthiques de l’Académie américaine de psychiatrie et de droit. Cependant, il existe un grand nombre d’autres normes éthiques, telles que le consentement éclairé, la compétence, les relations multiples et la publicité, qui reçoivent divers degrés d’attention dans les différents codes et directives examinés. Par exemple, on note beaucoup de différences dans le domaine d’application des divers codes, certains étant employés seulement pour les comportements concernant le rôle professionnel du praticien, et d’autres plus généralement sur l’ensemble du comportement du praticien. D’une façon similaire, on voit des différences notables sur la question de savoir si le code concerne seulement les principes comportementaux spécifiques ou s’il concerne aussi les principes théoriques. Il y a également des différences notables concernant les conflits entre l’éthique et le droit, lorsqu’une autorité légale dirigeante ordonne à un professionnel de la santé mentale de faire quelque chose qui violerait certains aspects du code éthique tels que la confidentialité. Un autre domaine important que nous allons examiner est le concept d’exercer uniquement dans les limites de sa compétence ; certains codes sont explicites sur ce que ce concept de compétence recouvre exactement, et d’autres le considèrent comme un concept plus global. Certains codes traitent aussi du besoin d’inclure les questions de diversités dans le définition de compétence. Les conflits entre différents professionnels concernant ce qui est empirique ou basé sur des preuves sont également examinés, ainsi qu’une discussion ouverte sur le fait que différents codes, et en effet différents individus utilisant ces codes ont des opinions variable sur ce qui constitue une « science ». Le concept de relations multiples sera également exploré en détail, en particulier lorsqu’on considère la question de savoir si un thérapeute peut témoigner comme expert ou simplement comme témoin factuel. Alors qu’il existe un accord général selon lequel un professionnel de la santé mentale ne devrait pas servir avec les deux rôles pour la même affaire, quels sont exactement les paramètres du témoignage si un thérapeute est appelé à comparaître ? Est-ce qu’il ou elle peut présenter un témoignage informé ou bien simplement un témoignage factuel ? Le consentement éclairé est aussi traité assez différemment dans les différents codes et directives. Typiquement, certains sont très détaillés et d’autres, assez généraux. De ces questions en naît une autre qui concerne les personnes mises en examen qui ne veulent pas participer aux évaluations. Ce sont là des différences spectaculaires, qui sont explorées en détail, si un praticien peut ou non donner une opinion sur quelqu’un qui refuse d’être examiné. Les différences dans la façon dont la confidentialité et le privilège sont gérés seront aussi détaillées comme le sont les questions de méthodologie, de publicité et d’usage des techniques d’évaluation. Pour finir, dans la conclusion nous examinerons les points forts et les faiblesses de chaque code et directive et ferons des suggestions de changements de manière à ce que nous ayons finalement un panel de principes universel.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7145
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 45-58[article] Ethical issues in forensic psychology and psychiatry : Enjeux éthiques en psychologie judiciaire et psychiatrie [texte imprimé] / D.L. Shapiro, Auteur . - 2016 . - p. 45-58.
Langues : Anglais
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 45-58
Mots-clés : Éthique Compétence "Consentement_éclairé" "Relations_multiples" Évaluation Résumé : .
Les questions éthiques dans la pratique de la médecine légale ont été l’objet d’une grande attention l’année passée lors de la révélation que plusieurs psychologues avaient été impliqués dans la torture de détenus à Guantanamo. Il y avait clairement une grande préoccupation concernant l’usage inapproprié de tests psychologiques et d’interventions psychologiques dans le but de torturer des prisonniers. Par exemple, des psychologues se sont emparés de techniques qui n’avaient jamais été utilisées dans une interrogation et les ont appliquées sans considération pour des interrogations coercitives, sans aucune preuve empirique que ces techniques étaient efficaces dans un tel contexte. De plus, des évaluations psychologiques ont été menées pour déterminer qui nécessitait une « interrogation avancée », à nouveau dans un domaine qui n’avait aucune base dans la recherche, en plus du principe éthique bien établi de ne pas causer de dommages. L’éthique fut donc bafouée à plusieurs niveaux. Toutes les professions liées à la santé mentale ont dans leurs éthiques des codes ou des lignes de conduite spécifiques, des directives visant à prendre les mesures nécessaires pour éviter de faire du mal non seulement aux patients mais aussi aux autres gens avec lesquels ils sont amenés à travailler. Alors que cette question de l’implication dans des actes de torture est l’exemple le plus flagrant, nous considérerons également des cas moins spectaculaires comme ceux dans lesquels des professionnels de la santé mentale mènent des évaluations et des traitements sans vraiment mesurer complètement les conséquences de ces évaluations. Plusieurs exemples de ces cas-là seront examinés en détail, notamment l’utilisation d’évaluations et de traitements applicables sur les lieux d’exécution, ainsi que l’engagement involontaire de « prédateurs sexuels » basé sur des instruments d’évaluation ayant une validité très limitée. Quelques-uns des codes d’éthique seront comparés et mis en regard dans le but d’examiner dans quelle mesure ces problèmes sont pris en compte et dans quels cas ils ont pu être en effet omis. Nous examinerons plusieurs domaines de questionnement éthique dans le Code éthique de l’Association des psychologues américains, le Code éthique de l’Association des psychologues canadiens, les Directives spécifiques pour la médecine légale, le Code éthique de la fédération européenne et les Directives éthiques de l’Académie américaine de psychiatrie et de droit. Cependant, il existe un grand nombre d’autres normes éthiques, telles que le consentement éclairé, la compétence, les relations multiples et la publicité, qui reçoivent divers degrés d’attention dans les différents codes et directives examinés. Par exemple, on note beaucoup de différences dans le domaine d’application des divers codes, certains étant employés seulement pour les comportements concernant le rôle professionnel du praticien, et d’autres plus généralement sur l’ensemble du comportement du praticien. D’une façon similaire, on voit des différences notables sur la question de savoir si le code concerne seulement les principes comportementaux spécifiques ou s’il concerne aussi les principes théoriques. Il y a également des différences notables concernant les conflits entre l’éthique et le droit, lorsqu’une autorité légale dirigeante ordonne à un professionnel de la santé mentale de faire quelque chose qui violerait certains aspects du code éthique tels que la confidentialité. Un autre domaine important que nous allons examiner est le concept d’exercer uniquement dans les limites de sa compétence ; certains codes sont explicites sur ce que ce concept de compétence recouvre exactement, et d’autres le considèrent comme un concept plus global. Certains codes traitent aussi du besoin d’inclure les questions de diversités dans le définition de compétence. Les conflits entre différents professionnels concernant ce qui est empirique ou basé sur des preuves sont également examinés, ainsi qu’une discussion ouverte sur le fait que différents codes, et en effet différents individus utilisant ces codes ont des opinions variable sur ce qui constitue une « science ». Le concept de relations multiples sera également exploré en détail, en particulier lorsqu’on considère la question de savoir si un thérapeute peut témoigner comme expert ou simplement comme témoin factuel. Alors qu’il existe un accord général selon lequel un professionnel de la santé mentale ne devrait pas servir avec les deux rôles pour la même affaire, quels sont exactement les paramètres du témoignage si un thérapeute est appelé à comparaître ? Est-ce qu’il ou elle peut présenter un témoignage informé ou bien simplement un témoignage factuel ? Le consentement éclairé est aussi traité assez différemment dans les différents codes et directives. Typiquement, certains sont très détaillés et d’autres, assez généraux. De ces questions en naît une autre qui concerne les personnes mises en examen qui ne veulent pas participer aux évaluations. Ce sont là des différences spectaculaires, qui sont explorées en détail, si un praticien peut ou non donner une opinion sur quelqu’un qui refuse d’être examiné. Les différences dans la façon dont la confidentialité et le privilège sont gérés seront aussi détaillées comme le sont les questions de méthodologie, de publicité et d’usage des techniques d’évaluation. Pour finir, dans la conclusion nous examinerons les points forts et les faiblesses de chaque code et directive et ferons des suggestions de changements de manière à ce que nous ayons finalement un panel de principes universel.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7145 Expert evidence in fetal alcohol spectrum disorder cases / I. Freckelton in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016)
[article]
Titre : Expert evidence in fetal alcohol spectrum disorder cases : Preuve d’expertise dans les troubles du spectre de l’alcoolisation fœtale Type de document : texte imprimé Auteurs : I. Freckelton, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 59-73 Langues : Anglais Mots-clés : "Preuve_d’expertise" "Dommages_cérébraux" "Retard_de_développement" "Troubles_du_spectre_de_l’alcoolisation_fœtale" TSAF SAF "Interrogations_de_police" Pénalisation "Responsabilité_criminelle" Résumé : .
Les Troubles du Spectre de l’Alcoolisation Fétale (TSAF) sont un terme générique recouvrant toute une série de troubles, dont le Syndrome Alcoolique du Fœtus (SAF), le Syndrome Alcoolique partiel du Fœtus (SApF), les Troubles du Développement Liés à l’Alcool (TDLA) et les Défauts de Naissance Liés à l’Alcool (DNLA). Chacun de ces troubles constitue un problème prépondérant, qui se manifeste à vie, résultant de l’exposition prénatale à l’alcool (EPA). Alors que l’étendue des TSAF reste sujet à débat, elle pourrait se situer autour de 1 % de pays tels que le Canada, la Nouvelle-Zélande et l’Australie. Les troubles ont été identifiés de manière disproportionnée chez des personnes issues des populations indigènes dans de nombreux pays. De plus, les TSAF sont présents en nombre significatif parmi les personnes inculpées pour des offenses criminelles et qui sont condamnées à l’emprisonnement, particulièrement les jeunes délinquants. Comme on peut le comprendre, puisque les TSAF souffrent d’un certain niveau d’incertitude diagnostique, ils ont été sous-diagnostiqués de manière significative. On peut aisément les confondre avec d’autres troubles, particulièrement dans le contexte de comorbidité. Cependant, leur pertinence dans le contexte de médecine légale en termes de culpabilité réduite pour les offenses criminelles et de capacité problématique à répondre à des interrogations par des personnes représentant l’autorité, comme la police, est significative mais très subtile dans beaucoup de cas. De plus, le potentiel pour que les TSAF soient mal interprétés sur la base de personnes souffrant de TSAF mais apparaissant “normales” est significatif. Ainsi, les professionnels de la santé mentale qui évaluent les personnes inculpées d’offenses criminelles ont un rôle important à jouer pour identifier la symptomatologie des TSAF et, quand cela s’avère nécessaire, pour proposer une évaluation spécialisée pour des criminels ayant ce profil. Ceux qui conduisent les évaluations des TSAF pour les cours de justice doivent non seulement éduquer les officiers judiciaires sur la phénoménologie des TSAF mais aussi sur la question de savoir comment, dans un scénario donné, des TSAF peuvent avoir une pertinence dans le domaine de la médecine légale, dans la mesure où les troubles ont joué un rôle dans l’offense criminelle du prévenu, et en relation avec la façon dont le prévenu risque de se comporter dans un environnement carcéral. De même qu’il existe différentes formes de TSAF et que leur symptomatologie varie significativement en nature et en gravité, il incombe aux évaluateurs de fournir aux cours de justice une assistance personnalisée du point de vue des criminels, qui comporte parfois des informations pouvant paraître surprenantes. Les officiers judiciaires reçoivent de plus en plus de contributions sur les TSAF dans beaucoup de pays, particulièrement concernant les criminels issus des Premières Nations. La qualité de ces témoignages a été variable et il y a eu des occasions au cours desquelles les cours de justice n’ont pas reçu l’assistance qu’elles avaient demandée. Certaines cours sont devenues expertes dans le domaine; d’autres connaissent mal ces questions. Quoi qu’il en soit, le droit international, basé sur des évaluations d’experts conduites par des psychiatres et des psychologues, a évolué de façon substantielle depuis 2000. Il existe désormais un corpus significatif de loi pénale, en particulier, que les avocats peuvent utiliser et sur lequel les officiers judicaires peuvent s’appuyer, basé sur des opinions d’experts fournies par des évaluateurs dans le domaine de la santé mentale, dans le cas où l’on applique une sentence à un criminel souffrant de TSAF. Cet article examine des exemples importants et qui illustrent bien la question, tirés du droit du Canada, d’Angleterre, de Nouvelle-Zélande et d’Australie. Il soutient que ce corpus d’autorité légale fournit désormais un guide constructif pour les cas de TSAF, et qu’il devrait être utilisé pour améliorer les évaluations de médecine légale concernant les TSAF ainsi que les prises de décisions judiciaires concernant les criminels souffrant de TSAF.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7146
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 59-73[article] Expert evidence in fetal alcohol spectrum disorder cases : Preuve d’expertise dans les troubles du spectre de l’alcoolisation fœtale [texte imprimé] / I. Freckelton, Auteur . - 2016 . - p. 59-73.
Langues : Anglais
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 59-73
Mots-clés : "Preuve_d’expertise" "Dommages_cérébraux" "Retard_de_développement" "Troubles_du_spectre_de_l’alcoolisation_fœtale" TSAF SAF "Interrogations_de_police" Pénalisation "Responsabilité_criminelle" Résumé : .
Les Troubles du Spectre de l’Alcoolisation Fétale (TSAF) sont un terme générique recouvrant toute une série de troubles, dont le Syndrome Alcoolique du Fœtus (SAF), le Syndrome Alcoolique partiel du Fœtus (SApF), les Troubles du Développement Liés à l’Alcool (TDLA) et les Défauts de Naissance Liés à l’Alcool (DNLA). Chacun de ces troubles constitue un problème prépondérant, qui se manifeste à vie, résultant de l’exposition prénatale à l’alcool (EPA). Alors que l’étendue des TSAF reste sujet à débat, elle pourrait se situer autour de 1 % de pays tels que le Canada, la Nouvelle-Zélande et l’Australie. Les troubles ont été identifiés de manière disproportionnée chez des personnes issues des populations indigènes dans de nombreux pays. De plus, les TSAF sont présents en nombre significatif parmi les personnes inculpées pour des offenses criminelles et qui sont condamnées à l’emprisonnement, particulièrement les jeunes délinquants. Comme on peut le comprendre, puisque les TSAF souffrent d’un certain niveau d’incertitude diagnostique, ils ont été sous-diagnostiqués de manière significative. On peut aisément les confondre avec d’autres troubles, particulièrement dans le contexte de comorbidité. Cependant, leur pertinence dans le contexte de médecine légale en termes de culpabilité réduite pour les offenses criminelles et de capacité problématique à répondre à des interrogations par des personnes représentant l’autorité, comme la police, est significative mais très subtile dans beaucoup de cas. De plus, le potentiel pour que les TSAF soient mal interprétés sur la base de personnes souffrant de TSAF mais apparaissant “normales” est significatif. Ainsi, les professionnels de la santé mentale qui évaluent les personnes inculpées d’offenses criminelles ont un rôle important à jouer pour identifier la symptomatologie des TSAF et, quand cela s’avère nécessaire, pour proposer une évaluation spécialisée pour des criminels ayant ce profil. Ceux qui conduisent les évaluations des TSAF pour les cours de justice doivent non seulement éduquer les officiers judiciaires sur la phénoménologie des TSAF mais aussi sur la question de savoir comment, dans un scénario donné, des TSAF peuvent avoir une pertinence dans le domaine de la médecine légale, dans la mesure où les troubles ont joué un rôle dans l’offense criminelle du prévenu, et en relation avec la façon dont le prévenu risque de se comporter dans un environnement carcéral. De même qu’il existe différentes formes de TSAF et que leur symptomatologie varie significativement en nature et en gravité, il incombe aux évaluateurs de fournir aux cours de justice une assistance personnalisée du point de vue des criminels, qui comporte parfois des informations pouvant paraître surprenantes. Les officiers judiciaires reçoivent de plus en plus de contributions sur les TSAF dans beaucoup de pays, particulièrement concernant les criminels issus des Premières Nations. La qualité de ces témoignages a été variable et il y a eu des occasions au cours desquelles les cours de justice n’ont pas reçu l’assistance qu’elles avaient demandée. Certaines cours sont devenues expertes dans le domaine; d’autres connaissent mal ces questions. Quoi qu’il en soit, le droit international, basé sur des évaluations d’experts conduites par des psychiatres et des psychologues, a évolué de façon substantielle depuis 2000. Il existe désormais un corpus significatif de loi pénale, en particulier, que les avocats peuvent utiliser et sur lequel les officiers judicaires peuvent s’appuyer, basé sur des opinions d’experts fournies par des évaluateurs dans le domaine de la santé mentale, dans le cas où l’on applique une sentence à un criminel souffrant de TSAF. Cet article examine des exemples importants et qui illustrent bien la question, tirés du droit du Canada, d’Angleterre, de Nouvelle-Zélande et d’Australie. Il soutient que ce corpus d’autorité légale fournit désormais un guide constructif pour les cas de TSAF, et qu’il devrait être utilisé pour améliorer les évaluations de médecine légale concernant les TSAF ainsi que les prises de décisions judiciaires concernant les criminels souffrant de TSAF.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7146 Liens d’intérêt et expertise médicale / Claire Le Jeunne in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016)
[article]
Titre : Liens d’intérêt et expertise médicale Type de document : texte imprimé Auteurs : Claire Le Jeunne, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 74-77 Langues : Français Mots-clés : Éthique "Liens_d’intérêt" "Conflits_d’intérêts" "Professionnels_de_santé" Expertise Résumé : .
L’affaire dite du Mediator a secoué le monde médical en France et mis au grand jour les liens pouvant exister entre industrie pharmaceutique, professionnels de santé et agences gouvernementales. Ces liens pouvant être à l’origine de véritables conflits d’intérêts. La loi Bertrand de sécurité des produits de santé de 2011 a eu, parmi ses objectifs principaux, de remettre de l’ordre dans ce système. La première action a été de remplacer l’Affsaps accusée d’inertie par l’ANSM et la deuxième d’obliger les industriels à déclarer au-dessus de 10 euros toute somme versée à un expert médical en échange de ses services. Ce dernier au cœur de la polémique étant tenu également de déclarer ces montants à l’ordre des médecins et bien sûr de remplir une déclaration de ses liens d’intérêts à chaque sollicitation de son expertise. C’est aux agences alors de décider si les liens sont à considérer comme des conflits. Aujourd’hui, on peut considérer que lien égal conflit. Les conséquences de ces décisions sont bien sûr à venir. Les experts n’admettent pas d’être montré du doigt et se sentent accuser de collusion, certains se sont désengagés ; il devient difficile de trouver des experts sans lien d’intérêts, notamment dans les maladies rares ou pour l’établissement de recommandations. L’expertise fait appel à l’éthique de chacun. Un expert devrait pouvoir dire s’il pense que ses liens sont incompatibles avec une mission d’expertise.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7147
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 74-77[article] Liens d’intérêt et expertise médicale [texte imprimé] / Claire Le Jeunne, Auteur . - 2016 . - p. 74-77.
Langues : Français
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 74-77
Mots-clés : Éthique "Liens_d’intérêt" "Conflits_d’intérêts" "Professionnels_de_santé" Expertise Résumé : .
L’affaire dite du Mediator a secoué le monde médical en France et mis au grand jour les liens pouvant exister entre industrie pharmaceutique, professionnels de santé et agences gouvernementales. Ces liens pouvant être à l’origine de véritables conflits d’intérêts. La loi Bertrand de sécurité des produits de santé de 2011 a eu, parmi ses objectifs principaux, de remettre de l’ordre dans ce système. La première action a été de remplacer l’Affsaps accusée d’inertie par l’ANSM et la deuxième d’obliger les industriels à déclarer au-dessus de 10 euros toute somme versée à un expert médical en échange de ses services. Ce dernier au cœur de la polémique étant tenu également de déclarer ces montants à l’ordre des médecins et bien sûr de remplir une déclaration de ses liens d’intérêts à chaque sollicitation de son expertise. C’est aux agences alors de décider si les liens sont à considérer comme des conflits. Aujourd’hui, on peut considérer que lien égal conflit. Les conséquences de ces décisions sont bien sûr à venir. Les experts n’admettent pas d’être montré du doigt et se sentent accuser de collusion, certains se sont désengagés ; il devient difficile de trouver des experts sans lien d’intérêts, notamment dans les maladies rares ou pour l’établissement de recommandations. L’expertise fait appel à l’éthique de chacun. Un expert devrait pouvoir dire s’il pense que ses liens sont incompatibles avec une mission d’expertise.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7147 Estimation de l’âge à des fins judiciaires. Pratiques actuelles en France / Patrick Chariot ; M. Seyller in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016)
[article]
Titre : Estimation de l’âge à des fins judiciaires. Pratiques actuelles en France Type de document : texte imprimé Auteurs : Patrick Chariot, Auteur ; M. Seyller, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 78-86 Langues : Français Mots-clés : "Âge_osseux" Adolescent Expert "Examen_médical" "Médecine_légale" Résumé : .
En France, les magistrats font appel aux médecins légistes pour déterminer l’âge des adolescents. Bien que des différences de maturation osseuse interethniques aient été démontrées, la méthode la plus utilisée consiste encore à comparer la radiographie du poignet et de la main de l’adolescent au cliché le plus proche issu d’un atlas conçu pour détecter, chez des enfants d’âge connu, un trouble de croissance ou de maturation osseuse, à partir de radiographies provenant de jeunes américains blancs des années 1930, réunies dans l’atlas de Greulich et Pyle. Il y a détournement méthodologique lorsqu’on compare une radiographie aux clichés présentés dans l’atlas, et qu’on déduit, à partir du cliché le plus proche, un âge réel. Cet âge réel peut en effet se situer au milieu de la distribution, mais aussi à ses extrêmes. L’estimation d’âge illustre la difficulté de prendre en compte les données scientifiques publiées dans une pratique médicale soumise à l’influence des demandes judiciaires. Comme l’ont montré des entretiens semi-structurés menés avec des médecins légistes français, certains médecins disent répondre au magistrat en associant, aux données radiologiques, des données dentaires et des données d’examen clinique général. Associer plusieurs méthodes semble signe de bon sens. L’obscurité d’élaboration de cette synthèse fait violence. L’absence d’argumentation empêche toute contradiction. Le plus souvent, la parole de l’adolescent n’est pas prise en compte par le médecin. L’illégitimité de la réponse médicale provient de la pertinence défaillante des données scientifiques utilisées comme références, d’une pratique des radiographies discutable en raison de l’absence d’indication médicale et de l’irradiation associée, de la faible valeur du consentement aux examens subis de la part d’un adolescent comprenant mal le français et d’une atteinte à la dignité liée à l’examen des organes génitaux d’un adolescent pour évaluer son développement pubertaire, sans indication médicale. Le médecin sollicité par la justice est parfois réticent à admettre son incapacité à répondre aux questions posées par les magistrats.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7148
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 78-86[article] Estimation de l’âge à des fins judiciaires. Pratiques actuelles en France [texte imprimé] / Patrick Chariot, Auteur ; M. Seyller, Auteur . - 2016 . - p. 78-86.
Langues : Français
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 78-86
Mots-clés : "Âge_osseux" Adolescent Expert "Examen_médical" "Médecine_légale" Résumé : .
En France, les magistrats font appel aux médecins légistes pour déterminer l’âge des adolescents. Bien que des différences de maturation osseuse interethniques aient été démontrées, la méthode la plus utilisée consiste encore à comparer la radiographie du poignet et de la main de l’adolescent au cliché le plus proche issu d’un atlas conçu pour détecter, chez des enfants d’âge connu, un trouble de croissance ou de maturation osseuse, à partir de radiographies provenant de jeunes américains blancs des années 1930, réunies dans l’atlas de Greulich et Pyle. Il y a détournement méthodologique lorsqu’on compare une radiographie aux clichés présentés dans l’atlas, et qu’on déduit, à partir du cliché le plus proche, un âge réel. Cet âge réel peut en effet se situer au milieu de la distribution, mais aussi à ses extrêmes. L’estimation d’âge illustre la difficulté de prendre en compte les données scientifiques publiées dans une pratique médicale soumise à l’influence des demandes judiciaires. Comme l’ont montré des entretiens semi-structurés menés avec des médecins légistes français, certains médecins disent répondre au magistrat en associant, aux données radiologiques, des données dentaires et des données d’examen clinique général. Associer plusieurs méthodes semble signe de bon sens. L’obscurité d’élaboration de cette synthèse fait violence. L’absence d’argumentation empêche toute contradiction. Le plus souvent, la parole de l’adolescent n’est pas prise en compte par le médecin. L’illégitimité de la réponse médicale provient de la pertinence défaillante des données scientifiques utilisées comme références, d’une pratique des radiographies discutable en raison de l’absence d’indication médicale et de l’irradiation associée, de la faible valeur du consentement aux examens subis de la part d’un adolescent comprenant mal le français et d’une atteinte à la dignité liée à l’examen des organes génitaux d’un adolescent pour évaluer son développement pubertaire, sans indication médicale. Le médecin sollicité par la justice est parfois réticent à admettre son incapacité à répondre aux questions posées par les magistrats.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7148 L’expertise médico-légale / Bertrand Ludes in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016)
[article]
Titre : L’expertise médico-légale Type de document : texte imprimé Auteurs : Bertrand Ludes, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 87-92 Langues : Français Mots-clés : "Expertise_civile" "Expertise_pénale" "Expertise_administrative" "Expert_judiciaire" "Procédure_contradictoire" "Code_de_déontologie_médicale" "Code_de_déontologie_des_experts_judiciaires" Résumé : .
Cet article ne traite que des procédures d’expertise en France. En effet, l’expertise médicale est un moyen pour un magistrat saisi d’une affaire contentieuse en matière médicale d’obtenir l’éclairage technique indispensable au fondement de son jugement. L’expert désigné en la matière, le plus souvent sur une liste dressée auprès d’une cour d’appel ou de la Cour de cassation, doit répondre précisément aux questions de la mission, uniquement au plan technique. Il doit faire preuve d’indépendance, d’objectivité, d’impartialité et respecter le caractère contradictoire de la procédure civile ou administrative. Il doit scrupuleusement observer les délais fixés pour rendre son rapport. Ce dernier sera clair et exposera le raisonnement médical après avoir rappelé les antécédents médicaux, les commémoratifs, l’examen médical et la discussion des faits litigieux ainsi que les réponses aux questions posées par le magistrat. La responsabilité de l’expert peut être recherchée en cas de manquement aux principes de l’expertise et à sa mission. Une contre-expertise peut alors être ordonnée par le magistrat. Des sanctions peuvent également être prononcées à l’encontre de l’expert négligent. Le magistrat n’est pas lié à l’avis de l’expert et reste maître de la conduite de la procédure.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7149
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 87-92[article] L’expertise médico-légale [texte imprimé] / Bertrand Ludes, Auteur . - 2016 . - p. 87-92.
Langues : Français
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 87-92
Mots-clés : "Expertise_civile" "Expertise_pénale" "Expertise_administrative" "Expert_judiciaire" "Procédure_contradictoire" "Code_de_déontologie_médicale" "Code_de_déontologie_des_experts_judiciaires" Résumé : .
Cet article ne traite que des procédures d’expertise en France. En effet, l’expertise médicale est un moyen pour un magistrat saisi d’une affaire contentieuse en matière médicale d’obtenir l’éclairage technique indispensable au fondement de son jugement. L’expert désigné en la matière, le plus souvent sur une liste dressée auprès d’une cour d’appel ou de la Cour de cassation, doit répondre précisément aux questions de la mission, uniquement au plan technique. Il doit faire preuve d’indépendance, d’objectivité, d’impartialité et respecter le caractère contradictoire de la procédure civile ou administrative. Il doit scrupuleusement observer les délais fixés pour rendre son rapport. Ce dernier sera clair et exposera le raisonnement médical après avoir rappelé les antécédents médicaux, les commémoratifs, l’examen médical et la discussion des faits litigieux ainsi que les réponses aux questions posées par le magistrat. La responsabilité de l’expert peut être recherchée en cas de manquement aux principes de l’expertise et à sa mission. Une contre-expertise peut alors être ordonnée par le magistrat. Des sanctions peuvent également être prononcées à l’encontre de l’expert négligent. Le magistrat n’est pas lié à l’avis de l’expert et reste maître de la conduite de la procédure.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7149 Expertise dans les unités médico-judiciaires et ses rapports avec l’expertise psychiatrique de victimes d’agression / I. François-Purssell in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016)
[article]
Titre : Expertise dans les unités médico-judiciaires et ses rapports avec l’expertise psychiatrique de victimes d’agression Type de document : texte imprimé Auteurs : I. François-Purssell, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 93-96 Langues : Français Mots-clés : Psychiatrie Victime Expertise Indemnisation Résumé : .
L’expertise médicale, et plus particulièrement psychiatrique, est imposée à la plupart des victimes d’agression dans le cadre de la reconnaissance des troubles psychiques post-traumatiques. L’expertise précoce met le psychiatre en difficulté entre évaluation médico-légale à destination de la procédure judiciaire et la posture du soin, qui est en théorie incompatible avec l’expertise. L’expertise de réparation du dommage psychiatrique, qui a lieu en fin de procédure, se situe dans un cadre très contraignant peu propice à une réelle prise en compte de la réalité psychique des personnes. Il est proposé de repenser le cadre et la finalité de ces expertises, avec une intégration des blessures physiques et psychiques dans une même expertise, et une évaluation plus globale, au moment de l’indemnisation.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7150
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 93-96[article] Expertise dans les unités médico-judiciaires et ses rapports avec l’expertise psychiatrique de victimes d’agression [texte imprimé] / I. François-Purssell, Auteur . - 2016 . - p. 93-96.
Langues : Français
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 93-96
Mots-clés : Psychiatrie Victime Expertise Indemnisation Résumé : .
L’expertise médicale, et plus particulièrement psychiatrique, est imposée à la plupart des victimes d’agression dans le cadre de la reconnaissance des troubles psychiques post-traumatiques. L’expertise précoce met le psychiatre en difficulté entre évaluation médico-légale à destination de la procédure judiciaire et la posture du soin, qui est en théorie incompatible avec l’expertise. L’expertise de réparation du dommage psychiatrique, qui a lieu en fin de procédure, se situe dans un cadre très contraignant peu propice à une réelle prise en compte de la réalité psychique des personnes. Il est proposé de repenser le cadre et la finalité de ces expertises, avec une intégration des blessures physiques et psychiques dans une même expertise, et une évaluation plus globale, au moment de l’indemnisation.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7150 Expertise odontologique judiciaire / A. Bécart in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016)
[article]
Titre : Expertise odontologique judiciaire Type de document : texte imprimé Auteurs : A. Bécart, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 97-102 Langues : Français Mots-clés : Expertise Odontologie Déontologie Résumé : .
Les missions d’expertise odontologique peuvent viser des objectifs extrêmement divers, sans autre caractère commun que celui de la formation initiale de l’expert. Celui-ci mettra ses connaissances techniques, dans le domaine de l’odontologie, au profit du magistrat qui lui a confié cette mission afin de lui apporter l’éclairage dont il a besoin pour prononcer un jugement. Il est donc essentiel que l’expert judiciaire puisse faire état de connaissances spécifiques dans le domaine expertal tout comme dans celui de l’odontologie, sous tous ses aspects et qu’il atteste de sa formation continue. En Droit français, l’expert aura à répondre auprès de juridictions pénales, civiles ou administratives, selon le type de mission qu’il remplit. Pour une juridiction pénale, l’expert évaluera les lésions bucco-dentaires dans un contexte de coups et blessures ou il procédera à l’identification, au moyen de sa dentition, d’une personne décédée non reconnaissable, ou encore il réalisera l’analyse, sur une victime vivante ou décédée, de traces de morsures. Auprès des juridictions civiles ou administratives, il évaluera la réparation du dommage dentaire ou s’attachera à la recherche de responsabilités fautives dans les dommages liés aux soins dentaires, dans un but d’indemnisation du patient. Les missions sont d’autant plus variées que l’expert peut s’être spécialisé en orthopédie dento-faciale, en implantologie ou se consacrer à l’odontologie polyvalente. Seule la formation initiale est commune ; les missions sont disparates, les formations complémentaires indispensables sont diverses et multiples. Mais les valeurs qui guident l’exercice expertal sont toujours les mêmes : impartialité, loyauté, et rigueur, remplir sa mission personnellement, entretenir ses connaissances techniques et procédurales, garder son indépendance, faire preuve de tact et discrétion, respecter le magistrat, respecter les délais qui lui sont demandés pour la remise du rapport, rester courtois à l’égard des parties, rester confraternel. La complexité des situations à étudier s’accompagne de nombreux devoirs mais c’est ce qui constitue la richesse de cet exercice si particulier.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7151
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 97-102[article] Expertise odontologique judiciaire [texte imprimé] / A. Bécart, Auteur . - 2016 . - p. 97-102.
Langues : Français
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 97-102
Mots-clés : Expertise Odontologie Déontologie Résumé : .
Les missions d’expertise odontologique peuvent viser des objectifs extrêmement divers, sans autre caractère commun que celui de la formation initiale de l’expert. Celui-ci mettra ses connaissances techniques, dans le domaine de l’odontologie, au profit du magistrat qui lui a confié cette mission afin de lui apporter l’éclairage dont il a besoin pour prononcer un jugement. Il est donc essentiel que l’expert judiciaire puisse faire état de connaissances spécifiques dans le domaine expertal tout comme dans celui de l’odontologie, sous tous ses aspects et qu’il atteste de sa formation continue. En Droit français, l’expert aura à répondre auprès de juridictions pénales, civiles ou administratives, selon le type de mission qu’il remplit. Pour une juridiction pénale, l’expert évaluera les lésions bucco-dentaires dans un contexte de coups et blessures ou il procédera à l’identification, au moyen de sa dentition, d’une personne décédée non reconnaissable, ou encore il réalisera l’analyse, sur une victime vivante ou décédée, de traces de morsures. Auprès des juridictions civiles ou administratives, il évaluera la réparation du dommage dentaire ou s’attachera à la recherche de responsabilités fautives dans les dommages liés aux soins dentaires, dans un but d’indemnisation du patient. Les missions sont d’autant plus variées que l’expert peut s’être spécialisé en orthopédie dento-faciale, en implantologie ou se consacrer à l’odontologie polyvalente. Seule la formation initiale est commune ; les missions sont disparates, les formations complémentaires indispensables sont diverses et multiples. Mais les valeurs qui guident l’exercice expertal sont toujours les mêmes : impartialité, loyauté, et rigueur, remplir sa mission personnellement, entretenir ses connaissances techniques et procédurales, garder son indépendance, faire preuve de tact et discrétion, respecter le magistrat, respecter les délais qui lui sont demandés pour la remise du rapport, rester courtois à l’égard des parties, rester confraternel. La complexité des situations à étudier s’accompagne de nombreux devoirs mais c’est ce qui constitue la richesse de cet exercice si particulier.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7151 Penser la violence avec l’expertise psychologique / Christian Ballouard in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016)
[article]
Titre : Penser la violence avec l’expertise psychologique Type de document : texte imprimé Auteurs : Christian Ballouard, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 103-111 Langues : Français Mots-clés : "Expertise_psychologique" "Contre-transfert" Plaignant "Mis_en_cause" Traumatisme Résumé : .
Cet article passe en revue les différents enjeux de l’évaluation psychologique dans le système judiciaire français. Son but est de réaffirmer l’importance de cette intervention comme un moyen de penser/exprimer la violence. Sur ordonnance d’un magistrat, un psychologue examine un plaignant ou un mis en cause pendant la période d’instruction. La plupart des missions d’expertise concernent les plaintes pour agression sans preuve, où la parole de l’un est opposée à celle de l’autre, des situations où l’impact psychologique est évident, où la maladie mentale est suspectée, où l’incompréhension de la motivation à agir est présente. Les objectifs de l’expertise psychologique sont de tracer le portrait d’une personne et de produire une analyse de la situation judiciaire dans laquelle elle se trouve, contrainte. Ce sont des outils essentiels pour décrypter ce qui est en jeu, dans une démarche de co-construction nécessaire, pour exprimer la violence impliquée sous diverses formes et à divers moments. Dans cet espace de compréhension, le travail commun entre juges, experts et acteurs permet de multiples perceptions du traumatisme. L’expertise psychologique montre que le temps judiciaire s’écoule différemment du temps humain.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7152
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 103-111[article] Penser la violence avec l’expertise psychologique [texte imprimé] / Christian Ballouard, Auteur . - 2016 . - p. 103-111.
Langues : Français
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 103-111
Mots-clés : "Expertise_psychologique" "Contre-transfert" Plaignant "Mis_en_cause" Traumatisme Résumé : .
Cet article passe en revue les différents enjeux de l’évaluation psychologique dans le système judiciaire français. Son but est de réaffirmer l’importance de cette intervention comme un moyen de penser/exprimer la violence. Sur ordonnance d’un magistrat, un psychologue examine un plaignant ou un mis en cause pendant la période d’instruction. La plupart des missions d’expertise concernent les plaintes pour agression sans preuve, où la parole de l’un est opposée à celle de l’autre, des situations où l’impact psychologique est évident, où la maladie mentale est suspectée, où l’incompréhension de la motivation à agir est présente. Les objectifs de l’expertise psychologique sont de tracer le portrait d’une personne et de produire une analyse de la situation judiciaire dans laquelle elle se trouve, contrainte. Ce sont des outils essentiels pour décrypter ce qui est en jeu, dans une démarche de co-construction nécessaire, pour exprimer la violence impliquée sous diverses formes et à divers moments. Dans cet espace de compréhension, le travail commun entre juges, experts et acteurs permet de multiples perceptions du traumatisme. L’expertise psychologique montre que le temps judiciaire s’écoule différemment du temps humain.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7152 Approche éthique du débat français concernant l’évaluation de la dangerosité criminologique / G. Lopez ; F. Moquin in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016)
[article]
Titre : Approche éthique du débat français concernant l’évaluation de la dangerosité criminologique Type de document : texte imprimé Auteurs : G. Lopez, Auteur ; F. Moquin, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 112-118 Langues : Français Mots-clés : "Dangerosité_criminologique" "Médecine_fondée_sur_des_preuves" Évaluation "Échelle_actuarielle" Idéologie Résumé : .
La psychiatrie et la psychologie françaises privilégient les approches psychodynamiques et manifestent un certain scepticisme vis-à-vis de la médecine fondée sur des preuves. Les instruments qui évaluent la dangerosité criminologique et le risque de récidive ne sont pas ou très peu utilisés. La conférence de consensus « Pour une nouvelle politique publique de prévention de la récidive » recommande d’étudier des outils et des méthodes de prise en charge évalués à l’étranger et de s’attacher particulièrement aux conditions de leur adaptation au contexte français. Une phase d’expérimentation et d’évaluation lui paraît nécessaire. Cependant, le lobby des psychanalystes s’oppose avec une efficacité qui commence à s’effriter à cette évolution qui nous paraît nécessaire dans la perspective d’une éthique des pratiques fondée sur la recherche scientifique et non pas sur une éthique de conviction fondée sur des opinions d’experts.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7153
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 112-118[article] Approche éthique du débat français concernant l’évaluation de la dangerosité criminologique [texte imprimé] / G. Lopez, Auteur ; F. Moquin, Auteur . - 2016 . - p. 112-118.
Langues : Français
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 112-118
Mots-clés : "Dangerosité_criminologique" "Médecine_fondée_sur_des_preuves" Évaluation "Échelle_actuarielle" Idéologie Résumé : .
La psychiatrie et la psychologie françaises privilégient les approches psychodynamiques et manifestent un certain scepticisme vis-à-vis de la médecine fondée sur des preuves. Les instruments qui évaluent la dangerosité criminologique et le risque de récidive ne sont pas ou très peu utilisés. La conférence de consensus « Pour une nouvelle politique publique de prévention de la récidive » recommande d’étudier des outils et des méthodes de prise en charge évalués à l’étranger et de s’attacher particulièrement aux conditions de leur adaptation au contexte français. Une phase d’expérimentation et d’évaluation lui paraît nécessaire. Cependant, le lobby des psychanalystes s’oppose avec une efficacité qui commence à s’effriter à cette évolution qui nous paraît nécessaire dans la perspective d’une éthique des pratiques fondée sur la recherche scientifique et non pas sur une éthique de conviction fondée sur des opinions d’experts.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7153 Ethical issues on forensic-psychiatric examinations / Norbert Konrad in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016)
[article]
Titre : Ethical issues on forensic-psychiatric examinations : Les problèmes éthiques des examens médico-légaux psychiatriques Type de document : texte imprimé Auteurs : Norbert Konrad, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 119-126 Langues : Anglais Mots-clés : "Psychiatrie_médico-légale" "Examens_médicaux" Éthique Résumé : .
Habituellement, les psychiatres légistes sont concernés par l’évaluation des cas complexes, y compris l’évaluation des risques, et d’agir comme témoin expert devant un tribunal, en commentant par exemple sur les questions de compétence à subir son procès et la responsabilité criminelle. Cet article passe en revue la littérature médico-légale psychiatrique pertinente sur le rôle d’un psychiatre légiste. Alors que les questions éthiques auxquels sont confrontés les psychiatres légistes peuvent être similaires à travers les cultures, elles ne dépendent également sur le système et le service disposition légale spécifique au sein de chaque pays. Par conséquent, un psychiatre légiste ne doit pas seulement regarder sur les directives techniques pour structurer le rapport, mais aussi respecter le cadre éthique ainsi que d’être conscient du contexte culturel et sociétal. Les concepts de « responsabilité pénale » ou « culpabilité » dans la pensée juridique sont examinés sur la base de la réglementation en Allemagne. Ces concepts n’existent pas comme une entité empirique en psychiatrie. Même si un expert psychiatre ne se prononce pas directement sur la responsabilité pénale – et il ne devrait pas faire en tant que question de fait – son opinion d’expert vise à permettre à cette conclusion. Le psychiatre légiste agissant comme témoin expert est confronté à un double dilemme : ou bien il légitime la punition par l’étiquetage seulement une fraction de l’accusé comme désordonnée et dans le besoin d’un traitement ; dans ce cas, il pourrait être appelé un serviteur de la justice. Alternativement, s’il offre un traitement pour un grand nombre de délinquants, il pourrait être accusé de lavage de cerveau et le traitement de la tyrannie. Psychiatres judiciaires ainsi que les psychologues judiciaires ne devraient pas, comme une question de principe, et afin d’éviter un conflit de rôles, évaluer leurs propres patients. Leur tâche est l’analyse psychopathologique de l’état mental de l’acteur et de sa personnalité effectuée sur la base de la connaissance empirique et l’examen de spécialiste compétent. En ce qui concerne l’évaluation des risques, le comportement futur ne peut être prédit avec certitude, peu importe le degré de sophistication que les instruments d’évaluation des risques sont, donnant lieu à des difficultés particulières dans l’équilibre entre les libertés civiles du patient et la protection du public contre les préjudices futurs (potentiel) par ce patient. Dans une société plus que jamais réfractaire au risque, le public demande avec de plus en plus d’insistance la réduction des prédictions négatives avec pour objectif ultime l’élimination du risque. Bien que la légalité de l’engagement et du traitement obligatoire dépend entièrement de l’étiquette « capacité de consentir », il n’y a aucun outil standardisé et validé pour évaluer cette capacité. En pratique médicale, la capacité de consentir est évaluée souvent assez formellement ou basée sur l’expérience personnelle psychiatrique. Malgré l’inconfort, les contradictions et les psychiatres de résistance ne devraient pas se retirer du domaine médico-légal. Les psychiatres peuvent continuer à travailler sur l’humanisation de la gestion des délinquants à faciliter le traitement approprié pour ceux dans le besoin. Cela signifie également que la coopération avec le système juridique ne doit pas être évitée car cela permet des expériences contribuant à la poursuite du développement de la loi, même si, et en gardant à l’esprit que de nombreuses questions se référant au rôle double dilemme ainsi que le traitement obligatoire restent ouvertes et sans réponse. Il est, cependant, important de toujours être vigilant en ce qui concerne les tentatives d’instrumentalisation de la psychiatrie médico-légale.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7154
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 119-126[article] Ethical issues on forensic-psychiatric examinations : Les problèmes éthiques des examens médico-légaux psychiatriques [texte imprimé] / Norbert Konrad, Auteur . - 2016 . - p. 119-126.
Langues : Anglais
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 119-126
Mots-clés : "Psychiatrie_médico-légale" "Examens_médicaux" Éthique Résumé : .
Habituellement, les psychiatres légistes sont concernés par l’évaluation des cas complexes, y compris l’évaluation des risques, et d’agir comme témoin expert devant un tribunal, en commentant par exemple sur les questions de compétence à subir son procès et la responsabilité criminelle. Cet article passe en revue la littérature médico-légale psychiatrique pertinente sur le rôle d’un psychiatre légiste. Alors que les questions éthiques auxquels sont confrontés les psychiatres légistes peuvent être similaires à travers les cultures, elles ne dépendent également sur le système et le service disposition légale spécifique au sein de chaque pays. Par conséquent, un psychiatre légiste ne doit pas seulement regarder sur les directives techniques pour structurer le rapport, mais aussi respecter le cadre éthique ainsi que d’être conscient du contexte culturel et sociétal. Les concepts de « responsabilité pénale » ou « culpabilité » dans la pensée juridique sont examinés sur la base de la réglementation en Allemagne. Ces concepts n’existent pas comme une entité empirique en psychiatrie. Même si un expert psychiatre ne se prononce pas directement sur la responsabilité pénale – et il ne devrait pas faire en tant que question de fait – son opinion d’expert vise à permettre à cette conclusion. Le psychiatre légiste agissant comme témoin expert est confronté à un double dilemme : ou bien il légitime la punition par l’étiquetage seulement une fraction de l’accusé comme désordonnée et dans le besoin d’un traitement ; dans ce cas, il pourrait être appelé un serviteur de la justice. Alternativement, s’il offre un traitement pour un grand nombre de délinquants, il pourrait être accusé de lavage de cerveau et le traitement de la tyrannie. Psychiatres judiciaires ainsi que les psychologues judiciaires ne devraient pas, comme une question de principe, et afin d’éviter un conflit de rôles, évaluer leurs propres patients. Leur tâche est l’analyse psychopathologique de l’état mental de l’acteur et de sa personnalité effectuée sur la base de la connaissance empirique et l’examen de spécialiste compétent. En ce qui concerne l’évaluation des risques, le comportement futur ne peut être prédit avec certitude, peu importe le degré de sophistication que les instruments d’évaluation des risques sont, donnant lieu à des difficultés particulières dans l’équilibre entre les libertés civiles du patient et la protection du public contre les préjudices futurs (potentiel) par ce patient. Dans une société plus que jamais réfractaire au risque, le public demande avec de plus en plus d’insistance la réduction des prédictions négatives avec pour objectif ultime l’élimination du risque. Bien que la légalité de l’engagement et du traitement obligatoire dépend entièrement de l’étiquette « capacité de consentir », il n’y a aucun outil standardisé et validé pour évaluer cette capacité. En pratique médicale, la capacité de consentir est évaluée souvent assez formellement ou basée sur l’expérience personnelle psychiatrique. Malgré l’inconfort, les contradictions et les psychiatres de résistance ne devraient pas se retirer du domaine médico-légal. Les psychiatres peuvent continuer à travailler sur l’humanisation de la gestion des délinquants à faciliter le traitement approprié pour ceux dans le besoin. Cela signifie également que la coopération avec le système juridique ne doit pas être évitée car cela permet des expériences contribuant à la poursuite du développement de la loi, même si, et en gardant à l’esprit que de nombreuses questions se référant au rôle double dilemme ainsi que le traitement obligatoire restent ouvertes et sans réponse. Il est, cependant, important de toujours être vigilant en ce qui concerne les tentatives d’instrumentalisation de la psychiatrie médico-légale.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7154 The medical ethics of hospitalizing inmates with severe mental illness / A.R. Felthous in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016)
[article]
Titre : The medical ethics of hospitalizing inmates with severe mental illness : L’éthique médicale de l’hospitalisation de détenus avec une maladie mentale grave Type de document : texte imprimé Auteurs : A.R. Felthous, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 127-134 Langues : Anglais Mots-clés : "Hospitalisation_des_détenus_atteints_de_maladie_mentale" "Accès_aux_soins_en_correctionnelle" "Éthique_médicale" Résumé : .
Le principe hippocratique de bienfaisance médicale, qui implique le respect du droit d’accès aux soins et la primauté du bien-être du patient, devrait conduire à une hospitalisation des personnes incarcérées atteintes de maladie mentale dès lors que la sévérité de celle-ci le justifierait si elle n’était pas incarcérée. Pourtant aujourd’hui, l’hospitalisation ne fait plus partie de la gamme des services de santé mentale offerts aux personnes détenues, pour des motifs plus économiques que relevant du respect du droit à la liberté. Le plus grand défi éthique pour les psychiatres de correctionnelle aux États-Unis est donc aujourd’hui d’offrir une prise en charge hospitalière aux détenus qui en ont besoin. Les quatre principaux obstacles à l’hospitalisation des détenus psychotiques dont l’état psychiatrique s’aggrave sont les suivants : la nécessité d’une audience contradictoire avant l’approbation légale de transférer le détenu ; une pénurie de lits hospitaliers, responsable de retard, supplémentaires humainement inacceptables ; les décisions administratives refusant catégoriquement les admissions de détenus à l’hôpital, sans prendre en compte le fait que le malade psychotique ait été jugé comme incapable de comparaître au tribunal ou non coupable du fait de sa maladie psychiatrique, et le renoncement des professionnels de la santé mentale qui se tournent plus volontiers vers des solutions partielles qui cautionnent les refus administratifs. C’est cette dernière barrière, l’indifférence, qui pose le plus de question d’ordre éthique. Le défi pour les fournisseurs de soins médicaux et psychiatriques en correctionnelle est donc le devoir de procéder à des choix difficiles pour les modalités de traitement qui doivent être cliniquement et éthiquement adaptés pour les détenus les plus gravement perturbés. Les options comprennent : la réorientation des efforts vers les détenus qui peuvent être traités correctement sans transfert de l’hôpital, la démission des professionnels de soins de santé mentale en milieu correctionnel, la mise en œuvre au sein des établissements pénitentiaires non médicalisés des méthodes hospitalières et le changement de pratiques destinés à apporter les soins hospitaliers pour les malades les plus graves, au prix du déploiement de beaucoup de créativité et de détermination. Cet article examine le bien-fondé de chacune de ces quatre approches dans un cadre d’éthique médicale, et conclut que la quatrième option est la plus éthiquement défendable.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7155
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 127-134[article] The medical ethics of hospitalizing inmates with severe mental illness : L’éthique médicale de l’hospitalisation de détenus avec une maladie mentale grave [texte imprimé] / A.R. Felthous, Auteur . - 2016 . - p. 127-134.
Langues : Anglais
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 127-134
Mots-clés : "Hospitalisation_des_détenus_atteints_de_maladie_mentale" "Accès_aux_soins_en_correctionnelle" "Éthique_médicale" Résumé : .
Le principe hippocratique de bienfaisance médicale, qui implique le respect du droit d’accès aux soins et la primauté du bien-être du patient, devrait conduire à une hospitalisation des personnes incarcérées atteintes de maladie mentale dès lors que la sévérité de celle-ci le justifierait si elle n’était pas incarcérée. Pourtant aujourd’hui, l’hospitalisation ne fait plus partie de la gamme des services de santé mentale offerts aux personnes détenues, pour des motifs plus économiques que relevant du respect du droit à la liberté. Le plus grand défi éthique pour les psychiatres de correctionnelle aux États-Unis est donc aujourd’hui d’offrir une prise en charge hospitalière aux détenus qui en ont besoin. Les quatre principaux obstacles à l’hospitalisation des détenus psychotiques dont l’état psychiatrique s’aggrave sont les suivants : la nécessité d’une audience contradictoire avant l’approbation légale de transférer le détenu ; une pénurie de lits hospitaliers, responsable de retard, supplémentaires humainement inacceptables ; les décisions administratives refusant catégoriquement les admissions de détenus à l’hôpital, sans prendre en compte le fait que le malade psychotique ait été jugé comme incapable de comparaître au tribunal ou non coupable du fait de sa maladie psychiatrique, et le renoncement des professionnels de la santé mentale qui se tournent plus volontiers vers des solutions partielles qui cautionnent les refus administratifs. C’est cette dernière barrière, l’indifférence, qui pose le plus de question d’ordre éthique. Le défi pour les fournisseurs de soins médicaux et psychiatriques en correctionnelle est donc le devoir de procéder à des choix difficiles pour les modalités de traitement qui doivent être cliniquement et éthiquement adaptés pour les détenus les plus gravement perturbés. Les options comprennent : la réorientation des efforts vers les détenus qui peuvent être traités correctement sans transfert de l’hôpital, la démission des professionnels de soins de santé mentale en milieu correctionnel, la mise en œuvre au sein des établissements pénitentiaires non médicalisés des méthodes hospitalières et le changement de pratiques destinés à apporter les soins hospitaliers pour les malades les plus graves, au prix du déploiement de beaucoup de créativité et de détermination. Cet article examine le bien-fondé de chacune de ces quatre approches dans un cadre d’éthique médicale, et conclut que la quatrième option est la plus éthiquement défendable.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7155 Les soins de support en oncologie : dispositif d’appui ou grain de sable des machines à guérir hospitalières ? / R. Chvetzoff ; I. Chazot ; G. Chvetzoff in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016)
[article]
Titre : Les soins de support en oncologie : dispositif d’appui ou grain de sable des machines à guérir hospitalières ? Type de document : texte imprimé Auteurs : R. Chvetzoff, Auteur ; I. Chazot, Auteur ; G. Chvetzoff, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 135-141 Langues : Français Mots-clés : "Soins_de_support" Éthique "Machines_à_guérir_hospitalières" "Bio-pouvoir" "Institutions_absolues" Résumé : .
Les soins de support ont permis des progrès importants pour la qualité de vie et des soins des patients en oncologie. Nouveau paradigme du prendre soin en oncologie, les soins de support peuvent en même temps faire naître une inquiétude que les auteurs entendent discuter dans cet article. Une inquiétude ayant trait au pouvoir de la médecine sur l’homme vulnérabilisé par la maladie grave et à l’origine du risque majeur du soin : l’aliénation du malade au sein d’institutions de santé absolues. Une aliénation accentuée par des bio-pouvoirs ancrés dans un processus global de médicalisation indéfinie de la vie. Un concept d’institutions absolues amenant une stratégie d’adaptation des patients pour ressembler le plus possible au bien-mourir, au bien-vieillir, enfin aux bons malades construits par toute une série de normes issues des idéologies dominantes. Questionner aujourd’hui l’institutionnalisation des soins de support consiste à ne pas désespérer d’elle comme résolument absolue et comme l’incarnation unique du bien et du bon. C’est considérer ce paradigme comme le lieu d’un débat continué sur le sens final des soins en oncologie. Mais un questionnement qui ne consisterait pas à faire des soins de support un unique dispositif d’appui des machines à guérir hospitalières. Ils doivent également en être le grain de sable afin d’empêcher une recherche absolue du bien au sein d’une bio-politique d’éradication du mal car des soins de support assujettis à une politique dont l’objectif serait d’éradiquer le mal viserait également à éradiquer la liberté de l’homme, et donc son humanité.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7156
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 135-141[article] Les soins de support en oncologie : dispositif d’appui ou grain de sable des machines à guérir hospitalières ? [texte imprimé] / R. Chvetzoff, Auteur ; I. Chazot, Auteur ; G. Chvetzoff, Auteur . - 2016 . - p. 135-141.
Langues : Français
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 135-141
Mots-clés : "Soins_de_support" Éthique "Machines_à_guérir_hospitalières" "Bio-pouvoir" "Institutions_absolues" Résumé : .
Les soins de support ont permis des progrès importants pour la qualité de vie et des soins des patients en oncologie. Nouveau paradigme du prendre soin en oncologie, les soins de support peuvent en même temps faire naître une inquiétude que les auteurs entendent discuter dans cet article. Une inquiétude ayant trait au pouvoir de la médecine sur l’homme vulnérabilisé par la maladie grave et à l’origine du risque majeur du soin : l’aliénation du malade au sein d’institutions de santé absolues. Une aliénation accentuée par des bio-pouvoirs ancrés dans un processus global de médicalisation indéfinie de la vie. Un concept d’institutions absolues amenant une stratégie d’adaptation des patients pour ressembler le plus possible au bien-mourir, au bien-vieillir, enfin aux bons malades construits par toute une série de normes issues des idéologies dominantes. Questionner aujourd’hui l’institutionnalisation des soins de support consiste à ne pas désespérer d’elle comme résolument absolue et comme l’incarnation unique du bien et du bon. C’est considérer ce paradigme comme le lieu d’un débat continué sur le sens final des soins en oncologie. Mais un questionnement qui ne consisterait pas à faire des soins de support un unique dispositif d’appui des machines à guérir hospitalières. Ils doivent également en être le grain de sable afin d’empêcher une recherche absolue du bien au sein d’une bio-politique d’éradication du mal car des soins de support assujettis à une politique dont l’objectif serait d’éradiquer le mal viserait également à éradiquer la liberté de l’homme, et donc son humanité.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7156 Décisions médicales et coûts de santé : cas des patients sans couverture sociale / Germain Pomares in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016)
[article]
Titre : Décisions médicales et coûts de santé : cas des patients sans couverture sociale Type de document : texte imprimé Auteurs : Germain Pomares, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 142-151 Langues : Français Mots-clés : Décision Coût "Couverture_sociale" Santé Soins Résumé : .
Les décisions médicales induisent des coûts de santé de plus en plus contrôlés. Cela est dû à l’importance grandissante des problématiques médico-économiques. Quels sont les déterminants de nos décisions médicales dans ce contexte ? La recherche des dossiers médicaux des patients sans couverture sociale, dans notre service, a été effectuée auprès de la facturation. En 2013, 23 patients ont été identifiés, avec un coût de forfait hospitalier de 104 500 euros. Un questionnaire a été remis aux personnels soignants des services de chirurgie ostéo-articulaire de Nancy, Metz et Nantes. Il s’attachait à déterminer à qui incombe la responsabilité de l’hospitalisation, la recherche systématique d’une couverture sociale et la décision d’arrêt des soins. Étaient également évalués les déterminants motivant la sortie d’hospitalisation, l’impact du contexte socio-économique et l’existence de pressions extérieures. Le nombre de patients déclarés était minoré par abandon des dettes. Deux cent onze réponses ont été analysées. La majorité des personnes interrogées étaient favorables à la prise en charge de ces patients. La responsabilité de l’hospitalisation revenait presque exclusivement au médecin. Le critère d’arrêt des soins et la prise en charge globale du patient ont davantage divisé les personnes questionnées. Par ailleurs, plusieurs soignants attestent avoir été victimes de pressions dans ce type de situation. Deux patients sans couverture sociale en moyenne sont pris en charge chaque mois dans le service de chirurgie de la main de Nancy. Lorsque l’hospitalisation se déroule sur un mode ambulatoire, cela pose peu de problèmes. En revanche, lorsque le séjour se prolonge, celle-ci devient une source de tensions autour du patient, et de sa prise en charge. Les résultats messins en faveur d’une prise en charge intégrale des patients peuvent s’expliquer par l’existence d’un régime local de sécurité sociale et d’une tradition d’immigration et d’accueil en Lorraine. Lorsque les problèmes médicaux et sociaux se trouvent intriqués autour d’un même patient, il peut être difficile pour le soignant de prendre du recul. Aux lumières des réponses apportées, le devoir de délivrer des soins appropriés reste une priorité.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7157
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 142-151[article] Décisions médicales et coûts de santé : cas des patients sans couverture sociale [texte imprimé] / Germain Pomares, Auteur . - 2016 . - p. 142-151.
Langues : Français
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 142-151
Mots-clés : Décision Coût "Couverture_sociale" Santé Soins Résumé : .
Les décisions médicales induisent des coûts de santé de plus en plus contrôlés. Cela est dû à l’importance grandissante des problématiques médico-économiques. Quels sont les déterminants de nos décisions médicales dans ce contexte ? La recherche des dossiers médicaux des patients sans couverture sociale, dans notre service, a été effectuée auprès de la facturation. En 2013, 23 patients ont été identifiés, avec un coût de forfait hospitalier de 104 500 euros. Un questionnaire a été remis aux personnels soignants des services de chirurgie ostéo-articulaire de Nancy, Metz et Nantes. Il s’attachait à déterminer à qui incombe la responsabilité de l’hospitalisation, la recherche systématique d’une couverture sociale et la décision d’arrêt des soins. Étaient également évalués les déterminants motivant la sortie d’hospitalisation, l’impact du contexte socio-économique et l’existence de pressions extérieures. Le nombre de patients déclarés était minoré par abandon des dettes. Deux cent onze réponses ont été analysées. La majorité des personnes interrogées étaient favorables à la prise en charge de ces patients. La responsabilité de l’hospitalisation revenait presque exclusivement au médecin. Le critère d’arrêt des soins et la prise en charge globale du patient ont davantage divisé les personnes questionnées. Par ailleurs, plusieurs soignants attestent avoir été victimes de pressions dans ce type de situation. Deux patients sans couverture sociale en moyenne sont pris en charge chaque mois dans le service de chirurgie de la main de Nancy. Lorsque l’hospitalisation se déroule sur un mode ambulatoire, cela pose peu de problèmes. En revanche, lorsque le séjour se prolonge, celle-ci devient une source de tensions autour du patient, et de sa prise en charge. Les résultats messins en faveur d’une prise en charge intégrale des patients peuvent s’expliquer par l’existence d’un régime local de sécurité sociale et d’une tradition d’immigration et d’accueil en Lorraine. Lorsque les problèmes médicaux et sociaux se trouvent intriqués autour d’un même patient, il peut être difficile pour le soignant de prendre du recul. Aux lumières des réponses apportées, le devoir de délivrer des soins appropriés reste une priorité.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7157 Synopsis: Vers une politique publique contre les maltraitances à enfant : le colloque du 30 septembre 2014 « Dialogue université–associations pour des propositions effectives contre la maltraitance à enfant » / G. Lopez ; A. Jacquet in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016)
[article]
Titre : Synopsis: Vers une politique publique contre les maltraitances à enfant : le colloque du 30 septembre 2014 « Dialogue université–associations pour des propositions effectives contre la maltraitance à enfant » Type de document : texte imprimé Auteurs : G. Lopez, Auteur ; A. Jacquet, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 152-155 Langues : Français Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7158
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 152-155[article] Synopsis: Vers une politique publique contre les maltraitances à enfant : le colloque du 30 septembre 2014 « Dialogue université–associations pour des propositions effectives contre la maltraitance à enfant » [texte imprimé] / G. Lopez, Auteur ; A. Jacquet, Auteur . - 2016 . - p. 152-155.
Langues : Français
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 152-155
Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7158 Synopsis: Two regards on forensic expertises: Crisis of migrants and autopsies / Philippe Charlier ; C. Dagenais-Everell in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016)
[article]
Titre : Synopsis: Two regards on forensic expertises: Crisis of migrants and autopsies : Deux angles sur les expertises médico-légales : crise des migrants et autopsies Type de document : texte imprimé Auteurs : Philippe Charlier (1977-....), Auteur ; C. Dagenais-Everell, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 156-158 Langues : Anglais Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7159
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 156-158[article] Synopsis: Two regards on forensic expertises: Crisis of migrants and autopsies : Deux angles sur les expertises médico-légales : crise des migrants et autopsies [texte imprimé] / Philippe Charlier (1977-....), Auteur ; C. Dagenais-Everell, Auteur . - 2016 . - p. 156-158.
Langues : Anglais
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°1 (Janvier-Mars 2016) . - p. 156-158
Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7159
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