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L'éthique de la discussion et la question de la vérité / Jürgen Habermas
Titre : L'éthique de la discussion et la question de la vérité Type de document : texte imprimé Auteurs : Jürgen Habermas, Auteur ; Patrick Savidan, Traducteur Editeur : Paris : B. Grasset Année de publication : 2003 Collection : Nouveau collège de philosophie Importance : 87 p. Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-246-63941-1 Prix : 12 € Langues : Français Catégories : Philosophie:Philosophie morale - Morale, éthique, valeurs Mots-clés : "Éthique_de_la_discussion" Morale Vérité Résumé : .
Jürgen Habermas est né en 1929, et il est un des représentants majeurs de la philosophie contemporaine. Son œuvre se déploie dans tous les registres de la philosophie: épistémologie, philosophie de l'histoire, philosophie du langage, philosophie morale et politique, théorie sociale, psychologie. Dans chacun de ces registres, il a introduit de très profondes innovations, tout particulièrement à la faveur du fameux "changement de paradigme" qu'il place au principe de ses travaux. Dans cet ouvrage, Habermas revisite magistralement la question de la vérité, afin de répondre à quelques-unes des objections qui furent adressées à son "éthique de la discussion"...Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4054 L'éthique de la discussion et la question de la vérité [texte imprimé] / Jürgen Habermas, Auteur ; Patrick Savidan, Traducteur . - Paris : B. Grasset, 2003 . - 87 p. ; 19 cm. - (Nouveau collège de philosophie) .
ISBN : 978-2-246-63941-1 : 12 €
Langues : Français
Catégories : Philosophie:Philosophie morale - Morale, éthique, valeurs Mots-clés : "Éthique_de_la_discussion" Morale Vérité Résumé : .
Jürgen Habermas est né en 1929, et il est un des représentants majeurs de la philosophie contemporaine. Son œuvre se déploie dans tous les registres de la philosophie: épistémologie, philosophie de l'histoire, philosophie du langage, philosophie morale et politique, théorie sociale, psychologie. Dans chacun de ces registres, il a introduit de très profondes innovations, tout particulièrement à la faveur du fameux "changement de paradigme" qu'il place au principe de ses travaux. Dans cet ouvrage, Habermas revisite magistralement la question de la vérité, afin de répondre à quelques-unes des objections qui furent adressées à son "éthique de la discussion"...Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4054 Exemplaires
Code-barres Cote Support Disponibilité 10511 03HAB Ouvrage Disponible De l'éthique de la discussion / Jürgen Habermas
Titre : De l'éthique de la discussion : Titre original: Erläuterungen zur Diskursethik Type de document : texte imprimé Auteurs : Jürgen Habermas, Auteur ; Mark Hunyadi, Traducteur Editeur : Paris : Éd. du Cerf Année de publication : 1992 Collection : Passages, ISSN 0298-9972 Importance : 202 p. Présentation : couv. ill Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-204-04591-8 Note générale : La couv. porte en plus : "Que signifie le terme "Diskursethik" ? Langues : Français Langues originales : Allemand Catégories : Ethique
Philosophie:Philosophie morale - Morale, éthique, valeursMots-clés : "Éthique_de_la_discussion" Discours Morale "ETAT_MORAL" "Communication--Aspect_moral" ETHIQUE Résumé : .
«Avec ce volume, écrit J. Habermas, je poursuis les recherches concernant Morale et communication. Ce qui relance la discussion ce sont surtout les objections faites aux concepts universalistes de la morale qui remonte à Aristote, Hegel et le contextualisme contemporain. Il s'agit de dépasser l'opposition stérile entre un universalisme abstrait et un relativisme qui se contredit lui-même. Je tente donc de défendre la prééminence du juste, compris dans un sens déontologique, sur le bien. Mais cela ne signifie pas que les questions éthiques, au sens étroit du terme, doivent être exclues du questionnement rationnel.»
Comme l'indique le traducteur, M. Hunyadi, «dans cette perspective, la question morale centrale n'est plus, on le voit bien, la question existentielle de savoir comment mener une vie bonne, mais la question déontologique de savoir à quelles conditions une norme peut être dite valide. Le problème se déplace de la question du bien vers la question du juste — de celle du bonheur vers celle de la validité prescriptive des normes. Les questions morales - concernant le juste, et décidables au terme d'une procédure argumentative - sont à distinguer des questions éthiques - concernant les choix axiologiques préférentiels de chacun, par nature subjectifs —, c'est l'une des entreprises originales de ce livre que de le montrer.»
Jürgen Habermas, né en 1929, a d'abord enseigné la philosophie et la sociologie de 1961 à 1964 à Heidelberg et de 1964 à 1971 à Francfort. Directeur du Max-Planck-Institut de 1971 à 1983, il enseigne à nouveau à Francfort depuis 1983. Parmi ses nombreuses œuvres, ont été publiées aux Éditions du Cerf: Morale et communication (1986), Martin Heidegger (1988) et Écrits politiques: culture, droit, histoire (1990).
Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=74 De l'éthique de la discussion : Titre original: Erläuterungen zur Diskursethik [texte imprimé] / Jürgen Habermas, Auteur ; Mark Hunyadi, Traducteur . - Paris : Éd. du Cerf, 1992 . - 202 p. : couv. ill ; 24 cm. - (Passages, ISSN 0298-9972) .
ISBN : 2-204-04591-8
La couv. porte en plus : "Que signifie le terme "Diskursethik" ?
Langues : Français Langues originales : Allemand
Catégories : Ethique
Philosophie:Philosophie morale - Morale, éthique, valeursMots-clés : "Éthique_de_la_discussion" Discours Morale "ETAT_MORAL" "Communication--Aspect_moral" ETHIQUE Résumé : .
«Avec ce volume, écrit J. Habermas, je poursuis les recherches concernant Morale et communication. Ce qui relance la discussion ce sont surtout les objections faites aux concepts universalistes de la morale qui remonte à Aristote, Hegel et le contextualisme contemporain. Il s'agit de dépasser l'opposition stérile entre un universalisme abstrait et un relativisme qui se contredit lui-même. Je tente donc de défendre la prééminence du juste, compris dans un sens déontologique, sur le bien. Mais cela ne signifie pas que les questions éthiques, au sens étroit du terme, doivent être exclues du questionnement rationnel.»
Comme l'indique le traducteur, M. Hunyadi, «dans cette perspective, la question morale centrale n'est plus, on le voit bien, la question existentielle de savoir comment mener une vie bonne, mais la question déontologique de savoir à quelles conditions une norme peut être dite valide. Le problème se déplace de la question du bien vers la question du juste — de celle du bonheur vers celle de la validité prescriptive des normes. Les questions morales - concernant le juste, et décidables au terme d'une procédure argumentative - sont à distinguer des questions éthiques - concernant les choix axiologiques préférentiels de chacun, par nature subjectifs —, c'est l'une des entreprises originales de ce livre que de le montrer.»
Jürgen Habermas, né en 1929, a d'abord enseigné la philosophie et la sociologie de 1961 à 1964 à Heidelberg et de 1964 à 1971 à Francfort. Directeur du Max-Planck-Institut de 1971 à 1983, il enseigne à nouveau à Francfort depuis 1983. Parmi ses nombreuses œuvres, ont été publiées aux Éditions du Cerf: Morale et communication (1986), Martin Heidegger (1988) et Écrits politiques: culture, droit, histoire (1990).
Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=74 Exemplaires
Code-barres Cote Support Disponibilité 10508 03HAB Ouvrage Disponible Argumenter en situation difficile / Philippe Breton
Titre : Argumenter en situation difficile : que faire face à un public hostile, aux propos racistes, au harcèlement, à la manipulation, à l'agression physique et à la violence sous toutes ses formes? Type de document : texte imprimé Auteurs : Philippe Breton, Auteur Editeur : Paris : la Découverte Année de publication : 2004 Importance : 130 p. Présentation : couv. ill. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-7071-4206-9 Langues : Français Catégories : Enseignements - Communications:Communication Mots-clés : "Communication_interpersonnelle" "Argumentation_logique" "Argumentation_linguistique" "Éthique_de_la_discussion" Résumé : .
Que faire face à un public hostile, aux propos racistes, au harcèlement, à la manipulation, à l’agression physique et à la violence sons toutes ses formes?
Nous sommes souvent confrontés, au quotidien, à des situations difficiles : prise de parole devant un public intimidant ou hostile, discussion avec des personnes qui ont un point de vue radicalement opposé au notre, disputes familiales, rencontre avec des partisans de thèses racistes ou extrémistes, manipulation commerciales ou publicitaires, désinformation, harcèlement moral, voire agression physique. Ce livre propose, à partir d'expériences vécues et d’analyses de situations concrètes, une réflexion et une méthode originale pour mieux affronter les situations difficiles de toutes nature.
Cette méthode s’appuie sur trois principes qui forment un protocole applicable sur toutes sortes de terrains: l'objectivation. l'écoute active, l'affirmation argumentée. Philippe Breton l'a mise au point à partir de son expérience, mais également grâce à l’étude des ressources mises eu œuvre à certains moments de l'histoire, au moins en Occident, pour réduire la violence civile.
Cette méthode s'adresse à tous ceux qui ont été confrontés à de telles situation, et qui veulent les comprendre, à ceux qui veulent s’y préparer et qui, à la violence ou à l’évitement, préféreront une troisième option: l'argumentation, qui permet d'appliquer une force exempte de domination, et de faire ainsi reculer la violence. Ce livre très concret et pratique est ancré dans une certitude: une société plus douce à vivre est possible et chacun d'entre nous a un rôle à y jouer.
Philippe Breton, né en 1951, docteur d'Etat en sciences de l'information et de la communication, est chercheur au CNRS, chargé de cours à l'université Paris-1-Sorbonne et à l'université Marc-Bloch de Strasbourg. Il est notamment l'auteur, à La Découverte, de Le Culte de l'Internet (2000) et de l’Argumentation dans la communication (coll. Repères, 2003).
Note de contenu : Bibliogr., 1 p. Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1136 Argumenter en situation difficile : que faire face à un public hostile, aux propos racistes, au harcèlement, à la manipulation, à l'agression physique et à la violence sous toutes ses formes? [texte imprimé] / Philippe Breton, Auteur . - Paris : la Découverte, 2004 . - 130 p. : couv. ill. ; 22 cm.
ISBN : 2-7071-4206-9
Langues : Français
Catégories : Enseignements - Communications:Communication Mots-clés : "Communication_interpersonnelle" "Argumentation_logique" "Argumentation_linguistique" "Éthique_de_la_discussion" Résumé : .
Que faire face à un public hostile, aux propos racistes, au harcèlement, à la manipulation, à l’agression physique et à la violence sons toutes ses formes?
Nous sommes souvent confrontés, au quotidien, à des situations difficiles : prise de parole devant un public intimidant ou hostile, discussion avec des personnes qui ont un point de vue radicalement opposé au notre, disputes familiales, rencontre avec des partisans de thèses racistes ou extrémistes, manipulation commerciales ou publicitaires, désinformation, harcèlement moral, voire agression physique. Ce livre propose, à partir d'expériences vécues et d’analyses de situations concrètes, une réflexion et une méthode originale pour mieux affronter les situations difficiles de toutes nature.
Cette méthode s’appuie sur trois principes qui forment un protocole applicable sur toutes sortes de terrains: l'objectivation. l'écoute active, l'affirmation argumentée. Philippe Breton l'a mise au point à partir de son expérience, mais également grâce à l’étude des ressources mises eu œuvre à certains moments de l'histoire, au moins en Occident, pour réduire la violence civile.
Cette méthode s'adresse à tous ceux qui ont été confrontés à de telles situation, et qui veulent les comprendre, à ceux qui veulent s’y préparer et qui, à la violence ou à l’évitement, préféreront une troisième option: l'argumentation, qui permet d'appliquer une force exempte de domination, et de faire ainsi reculer la violence. Ce livre très concret et pratique est ancré dans une certitude: une société plus douce à vivre est possible et chacun d'entre nous a un rôle à y jouer.
Philippe Breton, né en 1951, docteur d'Etat en sciences de l'information et de la communication, est chercheur au CNRS, chargé de cours à l'université Paris-1-Sorbonne et à l'université Marc-Bloch de Strasbourg. Il est notamment l'auteur, à La Découverte, de Le Culte de l'Internet (2000) et de l’Argumentation dans la communication (coll. Repères, 2003).
Note de contenu : Bibliogr., 1 p. Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1136 Exemplaires
Code-barres Cote Support Disponibilité 11876 11 BRE Ouvrage Disponible La délibération éthique / Florence Quinche
Titre : La délibération éthique : contribution du dialogisme et de la logique des questions Type de document : texte imprimé Auteurs : Florence Quinche, Auteur Editeur : Paris : éd. Kimé Année de publication : 2005 Collection : Philosophie en cours Importance : 437 p. Présentation : couv. ill. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-84174-374-8 Prix : 33 € Langues : Français Catégories : Ethique Mots-clés : "Éthique_de_la_discussion" "Communication--Aspect_moral" "Éthique_médicale" Résumé : .
Quels sont les éléments nécessaires pour qu'un langage éthique puisse se déployer? Plusieurs types de conditions de nécessité sont examinées: génétiques, structurales, logiques et pragmatiques. Repenser l'éthique à partir de l'interrogation, sortir de la réflexion monologique pour inclure cette interrogation dans un authentique dialogue, voici quelques uns des objectifs poursuivis par l'auteur. Cette nouvelle approche de l'éthique, prenant appui sur la philosophie du langage et la pragmatique tout en s'inspirant des apports de la logique des questions et de la théorie des mondes possibles propose une éthique comprise comme processus d'interrogation se déployant sur plusieurs niveaux. Comment se développent ces questionnements dans une délibération pratique? Quelles sont les conditions communicationnelles de la délibération éthique? L'analyse des échecs et des limites des délibérations permettra de proposer notamment une définition dialogique du mensonge, de la promesse et du pardon ainsi qu'une typologie des dialogues en éthique. Des exemples littéraires et cliniques leur donneront chair.
La seconde partie s'interroge sur les conséquences d'une éthique repensée à partir du langage et de l'interrogation, notamment face à la recrudescence des naturalismes en bio-éthique. Cette seconde partie a pour objet un type de dialogue à la croisée des sciences et de l'éthique, à savoir les délibérations des comités d'éthique de la recherche en médecine. Apparaissent alors les processus communicationnels en jeu dans l'examen d'un protocole de recherche. On y voit le questionnement éthique au travail, au cœur même du texte scientifique.
Florence Quinche, docteur en philosophie, enseigne la philosophie à l'Université de Paris 3-Sorbonne nouvelle. Elle est membre de deux comités d'éthique et coordonne le Département interfacultaire d'éthique de l'Université de Lausanne. Ses recherches portent sur la philosophie de la communication, la pragmatique et l'éthique médicale.
Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3105 La délibération éthique : contribution du dialogisme et de la logique des questions [texte imprimé] / Florence Quinche, Auteur . - Paris : éd. Kimé, 2005 . - 437 p. : couv. ill. ; 22 cm. - (Philosophie en cours) .
ISBN : 2-84174-374-8 : 33 €
Langues : Français
Catégories : Ethique Mots-clés : "Éthique_de_la_discussion" "Communication--Aspect_moral" "Éthique_médicale" Résumé : .
Quels sont les éléments nécessaires pour qu'un langage éthique puisse se déployer? Plusieurs types de conditions de nécessité sont examinées: génétiques, structurales, logiques et pragmatiques. Repenser l'éthique à partir de l'interrogation, sortir de la réflexion monologique pour inclure cette interrogation dans un authentique dialogue, voici quelques uns des objectifs poursuivis par l'auteur. Cette nouvelle approche de l'éthique, prenant appui sur la philosophie du langage et la pragmatique tout en s'inspirant des apports de la logique des questions et de la théorie des mondes possibles propose une éthique comprise comme processus d'interrogation se déployant sur plusieurs niveaux. Comment se développent ces questionnements dans une délibération pratique? Quelles sont les conditions communicationnelles de la délibération éthique? L'analyse des échecs et des limites des délibérations permettra de proposer notamment une définition dialogique du mensonge, de la promesse et du pardon ainsi qu'une typologie des dialogues en éthique. Des exemples littéraires et cliniques leur donneront chair.
La seconde partie s'interroge sur les conséquences d'une éthique repensée à partir du langage et de l'interrogation, notamment face à la recrudescence des naturalismes en bio-éthique. Cette seconde partie a pour objet un type de dialogue à la croisée des sciences et de l'éthique, à savoir les délibérations des comités d'éthique de la recherche en médecine. Apparaissent alors les processus communicationnels en jeu dans l'examen d'un protocole de recherche. On y voit le questionnement éthique au travail, au cœur même du texte scientifique.
Florence Quinche, docteur en philosophie, enseigne la philosophie à l'Université de Paris 3-Sorbonne nouvelle. Elle est membre de deux comités d'éthique et coordonne le Département interfacultaire d'éthique de l'Université de Lausanne. Ses recherches portent sur la philosophie de la communication, la pragmatique et l'éthique médicale.
Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3105 Exemplaires
Code-barres Cote Support Disponibilité 10308 02 QUI Ouvrage Disponible L'éthique en comités / Gilbert Hottois in Journal International de Bioéthique, Vol.18 N°1-2 (Mars - Juin 2007)
[article]
Titre : L'éthique en comités Type de document : texte imprimé Auteurs : Gilbert Hottois, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : p. 35-46 Langues : Français Mots-clés : "Comité_éthique" "Ethique_biomédicale" Débat Pluralisme Consensus Droit "Ethique_de_la_discussion" Résumé : .
La gestion de sociétés technoscientifiques et multiculturelles, ouvertes et évolutives, n'est ni concevable ni réalisable sur la base de règles fondamentalistes et essentialistes, caractéristiques des sociétés closes et immobiles. Au sein d'une civilisation globale, les fondamentalismes ne sont guère acceptables que comme des croyances individuelles ou de communautés. Sur fond de notre civilisation en voie chaotique de globalisation ainsi décrite, quelles règles méthodologiques pour les comités de bioéthique?
Une première règle concerne la composition des comités: elle doit être pluridisciplinaire et pluraliste.
La deuxième règle concerne la distinction des genres, moins évidente a une époque qui cultive le postmodernisme. Les «genres» qu'il est indispensable de distinguer sont: la science, l'éthique, la morale, le droit, la politique.
La troisième règle concerne les procédures de conclusion.
Une procédure de vote à la majorité après une information et une discussion limitée permet de conclure aisément et rapidement. Mais elle apparaît, en général, comme peu éthique, surtout si elle ne permet pas aux minorités de faire figurer, d'une manière explicite et argumentée, leurs avis divergents parmi les conclusions.
Il faut éviter cependant également le «dissensus paresseux»: il consiste à ne pas engager vraiment la discussion interdisciplinaire et pluraliste, à se contenter d'exposer et d'expliciter chaque position, sous prétexte que le pluralisme est le respect de la diversité, la liberté de croire, de penser et de s'exprimer chacun pour soi ou au nom de sa communauté ou tradition. Une telle méthodologie «postmodeme», individualiste et communautarienne à l'extrême, est en porte-à-faux par rapport à la vocation éthique du comité.
Il est donc capital qu'un comité d'éthique engage vraiment la discussion et exprime, dirions-nous, une préférence pour le consensus. Cette préférence est l'expression de sa nature «éthique»: dans ce mot (comme dans le mot «morale», d'ailleurs), il y a la référence à ce qui est commun, à ce qui unit et rend possible la vie sociale. La visée de consensus, l'idée qu'il vaut mieux s'entendre que s'ignorer ou s'opposer, est méthodologiquement prévalente en éthique. Mais à condition expresse que l'accord soit librement et consciemment accepté. Le danger symétrique de celui du «dissensus paresseux» qui perd de vue la visée de l'entente, est le «consensus forcé».
Les consensus pragmatiques sont extrêmement précieux et même indispensables dans nos sociétés complexes si l'on veut instituer des règles opératoires communes tout en préservant la liberté de penser et la diversité des croyances. Ils garantissent aussi la possibilité de rouvrir le débat: un accord pragmatique est sans commune mesure avec un dogme essentialiste ou une norme fondamentaliste, qui veut réguler non seulement les comportements mais encore la pensée.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3864
in Journal International de Bioéthique > Vol.18 N°1-2 (Mars - Juin 2007) . - p. 35-46[article] L'éthique en comités [texte imprimé] / Gilbert Hottois, Auteur . - 2007 . - p. 35-46.
Langues : Français
in Journal International de Bioéthique > Vol.18 N°1-2 (Mars - Juin 2007) . - p. 35-46
Mots-clés : "Comité_éthique" "Ethique_biomédicale" Débat Pluralisme Consensus Droit "Ethique_de_la_discussion" Résumé : .
La gestion de sociétés technoscientifiques et multiculturelles, ouvertes et évolutives, n'est ni concevable ni réalisable sur la base de règles fondamentalistes et essentialistes, caractéristiques des sociétés closes et immobiles. Au sein d'une civilisation globale, les fondamentalismes ne sont guère acceptables que comme des croyances individuelles ou de communautés. Sur fond de notre civilisation en voie chaotique de globalisation ainsi décrite, quelles règles méthodologiques pour les comités de bioéthique?
Une première règle concerne la composition des comités: elle doit être pluridisciplinaire et pluraliste.
La deuxième règle concerne la distinction des genres, moins évidente a une époque qui cultive le postmodernisme. Les «genres» qu'il est indispensable de distinguer sont: la science, l'éthique, la morale, le droit, la politique.
La troisième règle concerne les procédures de conclusion.
Une procédure de vote à la majorité après une information et une discussion limitée permet de conclure aisément et rapidement. Mais elle apparaît, en général, comme peu éthique, surtout si elle ne permet pas aux minorités de faire figurer, d'une manière explicite et argumentée, leurs avis divergents parmi les conclusions.
Il faut éviter cependant également le «dissensus paresseux»: il consiste à ne pas engager vraiment la discussion interdisciplinaire et pluraliste, à se contenter d'exposer et d'expliciter chaque position, sous prétexte que le pluralisme est le respect de la diversité, la liberté de croire, de penser et de s'exprimer chacun pour soi ou au nom de sa communauté ou tradition. Une telle méthodologie «postmodeme», individualiste et communautarienne à l'extrême, est en porte-à-faux par rapport à la vocation éthique du comité.
Il est donc capital qu'un comité d'éthique engage vraiment la discussion et exprime, dirions-nous, une préférence pour le consensus. Cette préférence est l'expression de sa nature «éthique»: dans ce mot (comme dans le mot «morale», d'ailleurs), il y a la référence à ce qui est commun, à ce qui unit et rend possible la vie sociale. La visée de consensus, l'idée qu'il vaut mieux s'entendre que s'ignorer ou s'opposer, est méthodologiquement prévalente en éthique. Mais à condition expresse que l'accord soit librement et consciemment accepté. Le danger symétrique de celui du «dissensus paresseux» qui perd de vue la visée de l'entente, est le «consensus forcé».
Les consensus pragmatiques sont extrêmement précieux et même indispensables dans nos sociétés complexes si l'on veut instituer des règles opératoires communes tout en préservant la liberté de penser et la diversité des croyances. Ils garantissent aussi la possibilité de rouvrir le débat: un accord pragmatique est sans commune mesure avec un dogme essentialiste ou une norme fondamentaliste, qui veut réguler non seulement les comportements mais encore la pensée.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=3864 Quel rôle pour le Comité consultatif national d’éthique au sein de la cité ? / Pierre Le Coz in Ethique et santé, Vol.11 N°2 (Juin 2014)
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