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Legal aspects of the risks raised by nanotechnologies in the field of medicine / Isabelle Poirot-Mazères in Journal International de Bioéthique, Vol.22 N°1-2 (Mars-Juin 2011)
[article]
Titre : Legal aspects of the risks raised by nanotechnologies in the field of medicine Type de document : texte imprimé Auteurs : Isabelle Poirot-Mazères, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 99-118 Langues : Anglais Mots-clés : nanotechnologie nanomédecine science technologie "risque_pour_la_santé" "contrôle_social_de_la_science" bienfaisance respect "relation_médecin-patient" législation risque "risque_bénéfice" "principe_de_précaution" médecine "autorisation_de_mise_sur_le_marché" "sécurité_sanitaire" évaluation "évaluation_du_traitement" "consentement_éclairé" "essai_thérapeutique" "industrie_pharmaceutique" responsabilité "responsabilité_juridique" "droit_international" "dépistage_génétique" "médecine_prédictive" "test_génétique" "vie_privée" confidentialité Résumé : .
Les avancées majeures réalisées dans les nanotechnologies ouvrent de nouvelles pistes dans le domaine des soins de santé – une aide au diagnostic, une mise à jour de l’efficacité d’un traitement médical, la mise au point de la médecine régénératrice. Mais elles sont également associées à des risques, d’où un besoin croissant de législation. Jusqu’à présent, très peu de recherche a été réalisé sur cette technologie dont les applications sont encore limitées et dont les dangers potentiels ne sont pas encore clairement compris. L’usage de plus en plus fréquent des nanoparticules dans l’imagerie médicale et dans des projets actuels de recherche traitant de l’ingénierie des tissus ou de RFID soulève la question suivante: le cadre actuel de la législation est-il pertinent étant donné les spécificités des nano-objets? Le défi est double: l’approche juridique doit englober l’élément nanométrique lui-même comme «objet juridique» mais elle doit inclure l’usage des nanotechnologies et leur finalité. Il existe encore un degré d’incertitude concernant le caractère inoffensif des nanoparticules; ainsi l’usage des nano-éléments comme aide au diagnostic médical et lors d’essais cliniques doit anticiper et tenir compte des effets nocifs potentiels sur les patients et sur les équipes de recherche biomédicale. Mais comme il manque encore la compréhension claire des nanoparticules comme objets spécifiques avec des caractéristiques nouvelles, la réglementation existante sur les substances chimiques, les produits médicinaux, les appareils médicaux ou la cosmétique ne semble pas être appropriée. Ainsi, la considération des nanoparticules comme des objets juridiques «singuliers» constitue un préalable qui nécessite une approche basée sur le principe de précaution. Le mauvais usage des nanotechnologies dans le domaine médical provoque aussi beaucoup d’inquiétude. Les menaces pour la liberté individuelle et pour la vie privée ainsi que pour l’identité humaine sont réelles, soulevant des questions récurrentes. Les éventuelles déviations dans l’usage de ces techniques, la tentation d’«outrepasser les limites» sont également communes à l’informatique et aux biotechnologies, mais les menaces declenchées par les nanotechnologies sont augmentées par les possibilités offertes par la taille nanométrique et par la convergence attendue de ces différentes technologies. On devrait se référer aux principales directives afin de résoudre les conflits futurs entre les différentes ensembles de valeurs, surtout dans le domaine médical en se rappelant toujours le serment d’Hippocrate «primum non nocere, deinde curare».Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5487
in Journal International de Bioéthique > Vol.22 N°1-2 (Mars-Juin 2011) . - p. 99-118[article] Legal aspects of the risks raised by nanotechnologies in the field of medicine [texte imprimé] / Isabelle Poirot-Mazères, Auteur . - 2011 . - p. 99-118.
Langues : Anglais
in Journal International de Bioéthique > Vol.22 N°1-2 (Mars-Juin 2011) . - p. 99-118
Mots-clés : nanotechnologie nanomédecine science technologie "risque_pour_la_santé" "contrôle_social_de_la_science" bienfaisance respect "relation_médecin-patient" législation risque "risque_bénéfice" "principe_de_précaution" médecine "autorisation_de_mise_sur_le_marché" "sécurité_sanitaire" évaluation "évaluation_du_traitement" "consentement_éclairé" "essai_thérapeutique" "industrie_pharmaceutique" responsabilité "responsabilité_juridique" "droit_international" "dépistage_génétique" "médecine_prédictive" "test_génétique" "vie_privée" confidentialité Résumé : .
Les avancées majeures réalisées dans les nanotechnologies ouvrent de nouvelles pistes dans le domaine des soins de santé – une aide au diagnostic, une mise à jour de l’efficacité d’un traitement médical, la mise au point de la médecine régénératrice. Mais elles sont également associées à des risques, d’où un besoin croissant de législation. Jusqu’à présent, très peu de recherche a été réalisé sur cette technologie dont les applications sont encore limitées et dont les dangers potentiels ne sont pas encore clairement compris. L’usage de plus en plus fréquent des nanoparticules dans l’imagerie médicale et dans des projets actuels de recherche traitant de l’ingénierie des tissus ou de RFID soulève la question suivante: le cadre actuel de la législation est-il pertinent étant donné les spécificités des nano-objets? Le défi est double: l’approche juridique doit englober l’élément nanométrique lui-même comme «objet juridique» mais elle doit inclure l’usage des nanotechnologies et leur finalité. Il existe encore un degré d’incertitude concernant le caractère inoffensif des nanoparticules; ainsi l’usage des nano-éléments comme aide au diagnostic médical et lors d’essais cliniques doit anticiper et tenir compte des effets nocifs potentiels sur les patients et sur les équipes de recherche biomédicale. Mais comme il manque encore la compréhension claire des nanoparticules comme objets spécifiques avec des caractéristiques nouvelles, la réglementation existante sur les substances chimiques, les produits médicinaux, les appareils médicaux ou la cosmétique ne semble pas être appropriée. Ainsi, la considération des nanoparticules comme des objets juridiques «singuliers» constitue un préalable qui nécessite une approche basée sur le principe de précaution. Le mauvais usage des nanotechnologies dans le domaine médical provoque aussi beaucoup d’inquiétude. Les menaces pour la liberté individuelle et pour la vie privée ainsi que pour l’identité humaine sont réelles, soulevant des questions récurrentes. Les éventuelles déviations dans l’usage de ces techniques, la tentation d’«outrepasser les limites» sont également communes à l’informatique et aux biotechnologies, mais les menaces declenchées par les nanotechnologies sont augmentées par les possibilités offertes par la taille nanométrique et par la convergence attendue de ces différentes technologies. On devrait se référer aux principales directives afin de résoudre les conflits futurs entre les différentes ensembles de valeurs, surtout dans le domaine médical en se rappelant toujours le serment d’Hippocrate «primum non nocere, deinde curare».Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5487
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