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Les implications éthiques de la conservation des échantillons biologiques in Journal International de Bioéthique, Vol.20 N°3 (Septembre 2009)
[article]
Titre : Les implications éthiques de la conservation des échantillons biologiques Type de document : texte imprimé Auteurs : Amal Tazzite, Auteur ; Rachida Roky, Auteur ; D. Avard, Auteur Année de publication : 2010 Article en page(s) : p. 87-96 Langues : Français Mots-clés : "banque_de_tissus_organes_cellules" "banque_ADN" "consentement_éclairé" confidentialité "vie_privée" stigmatisation "étude_comparative" Maroc Résumé : .
Les pratiques de collecte, de conservation et d’utilisation des échantillons biologiques humains existent depuis longtemps. Cependant, cette activité connaît actuellement un grand essor dans le monde entier. Le sang des participants vivants représente le spécimen le plus fréquent dans les laboratoires. Les gamètes, les sérums et les transplants, les tissus reproducteurs, les embryons, des tissus fœtaux après avortement voir même des spécimens des spécimens de donneurs morts peuvent aussi être collecté et conservés. Ce qui a suscité de nombreuses questions auprès du public qui se relient essentiellement aux normes éthiques y compris l’information des participants, leur consentement, le respect de leur vie privée, de la confidentialité des données personnelles, la discrimination et la stigmatisation qui peuvent découler des grands projets de recherche sur les échantillons biologiques d’origine humaine. Les pratiques dans la recherche biomédicale au Maroc s’effectuent actuellement en l’absence d’encadrement juridique. Parmi les problèmes éthiques les plus fréquents au Maroc celui se reliant au consentement éclairé libre et explicite. L’analphabétisme et la vulnérabilité économique de la plus grande proportion de la population rendent le consentement vide de son sens.
Dans le but de donner un état de lieu sur les pratiques concernant la conservation des échantillons biologiques observées au Maroc, un questionnaire anonyme a été envoyé aux différents laboratoires et établissements de recherche. Le taux de réponse était de 59,2%. Les échantillons dans les laboratoires d’analyses au Maroc sont généralement collectés et conservés pour une courte durée et se limite principalement dans un cadre de diagnostic et de suivi. Les laboratoires pratiquant une activité de recherche ne représentaient que 13,6%. Ces derniers ont déclaré ne pas demandé d’une façon systématique le consentement des personnes concernées. Ces résultats montrent un manque d’information et d’encadrement en matière de bioéthique au Maroc.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4919
in Journal International de Bioéthique > Vol.20 N°3 (Septembre 2009) . - p. 87-96[article] Les implications éthiques de la conservation des échantillons biologiques [texte imprimé] / Amal Tazzite, Auteur ; Rachida Roky, Auteur ; D. Avard, Auteur . - 2010 . - p. 87-96.
Langues : Français
in Journal International de Bioéthique > Vol.20 N°3 (Septembre 2009) . - p. 87-96
Mots-clés : "banque_de_tissus_organes_cellules" "banque_ADN" "consentement_éclairé" confidentialité "vie_privée" stigmatisation "étude_comparative" Maroc Résumé : .
Les pratiques de collecte, de conservation et d’utilisation des échantillons biologiques humains existent depuis longtemps. Cependant, cette activité connaît actuellement un grand essor dans le monde entier. Le sang des participants vivants représente le spécimen le plus fréquent dans les laboratoires. Les gamètes, les sérums et les transplants, les tissus reproducteurs, les embryons, des tissus fœtaux après avortement voir même des spécimens des spécimens de donneurs morts peuvent aussi être collecté et conservés. Ce qui a suscité de nombreuses questions auprès du public qui se relient essentiellement aux normes éthiques y compris l’information des participants, leur consentement, le respect de leur vie privée, de la confidentialité des données personnelles, la discrimination et la stigmatisation qui peuvent découler des grands projets de recherche sur les échantillons biologiques d’origine humaine. Les pratiques dans la recherche biomédicale au Maroc s’effectuent actuellement en l’absence d’encadrement juridique. Parmi les problèmes éthiques les plus fréquents au Maroc celui se reliant au consentement éclairé libre et explicite. L’analphabétisme et la vulnérabilité économique de la plus grande proportion de la population rendent le consentement vide de son sens.
Dans le but de donner un état de lieu sur les pratiques concernant la conservation des échantillons biologiques observées au Maroc, un questionnaire anonyme a été envoyé aux différents laboratoires et établissements de recherche. Le taux de réponse était de 59,2%. Les échantillons dans les laboratoires d’analyses au Maroc sont généralement collectés et conservés pour une courte durée et se limite principalement dans un cadre de diagnostic et de suivi. Les laboratoires pratiquant une activité de recherche ne représentaient que 13,6%. Ces derniers ont déclaré ne pas demandé d’une façon systématique le consentement des personnes concernées. Ces résultats montrent un manque d’information et d’encadrement en matière de bioéthique au Maroc.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4919 Legal aspects of the risks raised by nanotechnologies in the field of medicine / Isabelle Poirot-Mazères in Journal International de Bioéthique, Vol.22 N°1-2 (Mars-Juin 2011)
[article]
Titre : Legal aspects of the risks raised by nanotechnologies in the field of medicine Type de document : texte imprimé Auteurs : Isabelle Poirot-Mazères, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 99-118 Langues : Anglais Mots-clés : nanotechnologie nanomédecine science technologie "risque_pour_la_santé" "contrôle_social_de_la_science" bienfaisance respect "relation_médecin-patient" législation risque "risque_bénéfice" "principe_de_précaution" médecine "autorisation_de_mise_sur_le_marché" "sécurité_sanitaire" évaluation "évaluation_du_traitement" "consentement_éclairé" "essai_thérapeutique" "industrie_pharmaceutique" responsabilité "responsabilité_juridique" "droit_international" "dépistage_génétique" "médecine_prédictive" "test_génétique" "vie_privée" confidentialité Résumé : .
Les avancées majeures réalisées dans les nanotechnologies ouvrent de nouvelles pistes dans le domaine des soins de santé – une aide au diagnostic, une mise à jour de l’efficacité d’un traitement médical, la mise au point de la médecine régénératrice. Mais elles sont également associées à des risques, d’où un besoin croissant de législation. Jusqu’à présent, très peu de recherche a été réalisé sur cette technologie dont les applications sont encore limitées et dont les dangers potentiels ne sont pas encore clairement compris. L’usage de plus en plus fréquent des nanoparticules dans l’imagerie médicale et dans des projets actuels de recherche traitant de l’ingénierie des tissus ou de RFID soulève la question suivante: le cadre actuel de la législation est-il pertinent étant donné les spécificités des nano-objets? Le défi est double: l’approche juridique doit englober l’élément nanométrique lui-même comme «objet juridique» mais elle doit inclure l’usage des nanotechnologies et leur finalité. Il existe encore un degré d’incertitude concernant le caractère inoffensif des nanoparticules; ainsi l’usage des nano-éléments comme aide au diagnostic médical et lors d’essais cliniques doit anticiper et tenir compte des effets nocifs potentiels sur les patients et sur les équipes de recherche biomédicale. Mais comme il manque encore la compréhension claire des nanoparticules comme objets spécifiques avec des caractéristiques nouvelles, la réglementation existante sur les substances chimiques, les produits médicinaux, les appareils médicaux ou la cosmétique ne semble pas être appropriée. Ainsi, la considération des nanoparticules comme des objets juridiques «singuliers» constitue un préalable qui nécessite une approche basée sur le principe de précaution. Le mauvais usage des nanotechnologies dans le domaine médical provoque aussi beaucoup d’inquiétude. Les menaces pour la liberté individuelle et pour la vie privée ainsi que pour l’identité humaine sont réelles, soulevant des questions récurrentes. Les éventuelles déviations dans l’usage de ces techniques, la tentation d’«outrepasser les limites» sont également communes à l’informatique et aux biotechnologies, mais les menaces declenchées par les nanotechnologies sont augmentées par les possibilités offertes par la taille nanométrique et par la convergence attendue de ces différentes technologies. On devrait se référer aux principales directives afin de résoudre les conflits futurs entre les différentes ensembles de valeurs, surtout dans le domaine médical en se rappelant toujours le serment d’Hippocrate «primum non nocere, deinde curare».Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5487
in Journal International de Bioéthique > Vol.22 N°1-2 (Mars-Juin 2011) . - p. 99-118[article] Legal aspects of the risks raised by nanotechnologies in the field of medicine [texte imprimé] / Isabelle Poirot-Mazères, Auteur . - 2011 . - p. 99-118.
Langues : Anglais
in Journal International de Bioéthique > Vol.22 N°1-2 (Mars-Juin 2011) . - p. 99-118
Mots-clés : nanotechnologie nanomédecine science technologie "risque_pour_la_santé" "contrôle_social_de_la_science" bienfaisance respect "relation_médecin-patient" législation risque "risque_bénéfice" "principe_de_précaution" médecine "autorisation_de_mise_sur_le_marché" "sécurité_sanitaire" évaluation "évaluation_du_traitement" "consentement_éclairé" "essai_thérapeutique" "industrie_pharmaceutique" responsabilité "responsabilité_juridique" "droit_international" "dépistage_génétique" "médecine_prédictive" "test_génétique" "vie_privée" confidentialité Résumé : .
Les avancées majeures réalisées dans les nanotechnologies ouvrent de nouvelles pistes dans le domaine des soins de santé – une aide au diagnostic, une mise à jour de l’efficacité d’un traitement médical, la mise au point de la médecine régénératrice. Mais elles sont également associées à des risques, d’où un besoin croissant de législation. Jusqu’à présent, très peu de recherche a été réalisé sur cette technologie dont les applications sont encore limitées et dont les dangers potentiels ne sont pas encore clairement compris. L’usage de plus en plus fréquent des nanoparticules dans l’imagerie médicale et dans des projets actuels de recherche traitant de l’ingénierie des tissus ou de RFID soulève la question suivante: le cadre actuel de la législation est-il pertinent étant donné les spécificités des nano-objets? Le défi est double: l’approche juridique doit englober l’élément nanométrique lui-même comme «objet juridique» mais elle doit inclure l’usage des nanotechnologies et leur finalité. Il existe encore un degré d’incertitude concernant le caractère inoffensif des nanoparticules; ainsi l’usage des nano-éléments comme aide au diagnostic médical et lors d’essais cliniques doit anticiper et tenir compte des effets nocifs potentiels sur les patients et sur les équipes de recherche biomédicale. Mais comme il manque encore la compréhension claire des nanoparticules comme objets spécifiques avec des caractéristiques nouvelles, la réglementation existante sur les substances chimiques, les produits médicinaux, les appareils médicaux ou la cosmétique ne semble pas être appropriée. Ainsi, la considération des nanoparticules comme des objets juridiques «singuliers» constitue un préalable qui nécessite une approche basée sur le principe de précaution. Le mauvais usage des nanotechnologies dans le domaine médical provoque aussi beaucoup d’inquiétude. Les menaces pour la liberté individuelle et pour la vie privée ainsi que pour l’identité humaine sont réelles, soulevant des questions récurrentes. Les éventuelles déviations dans l’usage de ces techniques, la tentation d’«outrepasser les limites» sont également communes à l’informatique et aux biotechnologies, mais les menaces declenchées par les nanotechnologies sont augmentées par les possibilités offertes par la taille nanométrique et par la convergence attendue de ces différentes technologies. On devrait se référer aux principales directives afin de résoudre les conflits futurs entre les différentes ensembles de valeurs, surtout dans le domaine médical en se rappelant toujours le serment d’Hippocrate «primum non nocere, deinde curare».Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5487 The rise of big data and genetic privacy / D. Koepsell ; V. Gonzalez Covarrubias in Ethics, Medicine & Public Health, Vol.2 N°3 (Juillet-Septembre 2016)
[article]
Titre : The rise of big data and genetic privacy : Big data et confidentialité des données génétiques Type de document : texte imprimé Auteurs : D. Koepsell, Auteur ; V. Gonzalez Covarrubias, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 348-355 Langues : Anglais Mots-clés : ADN Biobanques "Bases_de_données_génétiques" "Vie_privée" "Information_génétique" Résumé : .
La notion du secret médical a vu le jour, y compris dans le domaine du droit, en réponse à un besoin utilitaire : encourager les patients à partager sans crainte l’ensemble de leurs inquiétudes avec leur médecin. Comme pour le secret professionnel entre un avocat et son client, ou le secret confessionnel, sans l’assurance que les confidences révélées dans le contexte d’une relation exceptionnelle seraient protégées contre toute divulgation dans un autre contexte (par exemple, légal ou gouvernemental), on ne pourrait pas percevoir la pleine nature bénéfique de cette relation exceptionnelle (Cass et Curran, 1965). Les notions modernes de la vie privée n’ont émergé que récemment dans les domaines de l’éthique et du droit. L’idée même d’une « sphère » privée où est gouverné ce qui se passe derrière les portes fermées, au sein de la maison ou à l’intérieur de son propre corps, n’a pris forme en droit Américain qu’au milieu du 20e siècle avec les décisions séminales de la Cour Suprême (par exemple, le cas Griswold v. Connecticut) qui ont introduit la notion de vie privée opposable à l’état et garantissant l’inviolabilité des décisions personnelles comme celle d’utiliser une contraception (Griswold v. Connecticut, 1965). Néanmoins, les différents états des États-Unis ont toujours le pouvoir d’imposer, à des degrés variables, des règles de conduite interpersonnelle et sexuelle. De même, ailleurs dans le monde, différents états prennent des positions plus ou moins arrêtées sur la notion du « droit » à la vie privée. Le secret biomédical par contre s’est grandement compliqué avec l’émergence de nouvelles technologies comme la carte de santé électronique et surtout, comme nous l’examinerons plus loin, la nouvelle science rendue possible par la rapidité extraordinaire du calcul informatique. Une complication supplémentaire est l’émergence de nouvelles technologies permettant la manipulation de quantités importantes de données particulièrement utiles pour les études génomiques où l’information est en général complexe et multidimensionnelle. Avant de prendre en considération ces différents aspects, il faut examiner la notion de « vie privée », son histoire, sa définition et ses implications en termes de moralité et de droit. On confond souvent l’intimité personnelle, un droit éthique ou moral, avec d’autres concepts apparentés comme l’obligation professionnelle de confidentialité reconnue en médecine depuis l’antiquité avec le serment d’Hippocrate. La confusion est entretenue par la notion légale de « relation fiduciaire » qui existe dans certaines circonstances (Levine, 1986). Les technologies génomiques modernes ainsi que les technologies et pratiques émergentes sont un défi pour chacun de ces concepts. Néanmoins, il est possible que le fait d’examiner en profondeur le problème du fondement moral du droit à la vie privée puisse révéler la clé qui permettra la résolution de ces questions nouvelles. La solution sera compliquée car en face des promesses des nouvelles technologies génomiques, surtout leur commercialisation et l’accès direct des consommateurs, les anciennes notions de secret médical ou de relation fiduciaire ne seront pas suffisantes pour définir comment s’effectuera le contrôle personnel sur les informations potentiellement privées. Nous regarderons d’abord les concepts de responsabilité fiduciaire, puis examinerons une nouvelle définition potentielle d’un droit moral plus large de la vie privée.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7274
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°3 (Juillet-Septembre 2016) . - p. 348-355[article] The rise of big data and genetic privacy : Big data et confidentialité des données génétiques [texte imprimé] / D. Koepsell, Auteur ; V. Gonzalez Covarrubias, Auteur . - 2016 . - p. 348-355.
Langues : Anglais
in Ethics, Medicine & Public Health > Vol.2 N°3 (Juillet-Septembre 2016) . - p. 348-355
Mots-clés : ADN Biobanques "Bases_de_données_génétiques" "Vie_privée" "Information_génétique" Résumé : .
La notion du secret médical a vu le jour, y compris dans le domaine du droit, en réponse à un besoin utilitaire : encourager les patients à partager sans crainte l’ensemble de leurs inquiétudes avec leur médecin. Comme pour le secret professionnel entre un avocat et son client, ou le secret confessionnel, sans l’assurance que les confidences révélées dans le contexte d’une relation exceptionnelle seraient protégées contre toute divulgation dans un autre contexte (par exemple, légal ou gouvernemental), on ne pourrait pas percevoir la pleine nature bénéfique de cette relation exceptionnelle (Cass et Curran, 1965). Les notions modernes de la vie privée n’ont émergé que récemment dans les domaines de l’éthique et du droit. L’idée même d’une « sphère » privée où est gouverné ce qui se passe derrière les portes fermées, au sein de la maison ou à l’intérieur de son propre corps, n’a pris forme en droit Américain qu’au milieu du 20e siècle avec les décisions séminales de la Cour Suprême (par exemple, le cas Griswold v. Connecticut) qui ont introduit la notion de vie privée opposable à l’état et garantissant l’inviolabilité des décisions personnelles comme celle d’utiliser une contraception (Griswold v. Connecticut, 1965). Néanmoins, les différents états des États-Unis ont toujours le pouvoir d’imposer, à des degrés variables, des règles de conduite interpersonnelle et sexuelle. De même, ailleurs dans le monde, différents états prennent des positions plus ou moins arrêtées sur la notion du « droit » à la vie privée. Le secret biomédical par contre s’est grandement compliqué avec l’émergence de nouvelles technologies comme la carte de santé électronique et surtout, comme nous l’examinerons plus loin, la nouvelle science rendue possible par la rapidité extraordinaire du calcul informatique. Une complication supplémentaire est l’émergence de nouvelles technologies permettant la manipulation de quantités importantes de données particulièrement utiles pour les études génomiques où l’information est en général complexe et multidimensionnelle. Avant de prendre en considération ces différents aspects, il faut examiner la notion de « vie privée », son histoire, sa définition et ses implications en termes de moralité et de droit. On confond souvent l’intimité personnelle, un droit éthique ou moral, avec d’autres concepts apparentés comme l’obligation professionnelle de confidentialité reconnue en médecine depuis l’antiquité avec le serment d’Hippocrate. La confusion est entretenue par la notion légale de « relation fiduciaire » qui existe dans certaines circonstances (Levine, 1986). Les technologies génomiques modernes ainsi que les technologies et pratiques émergentes sont un défi pour chacun de ces concepts. Néanmoins, il est possible que le fait d’examiner en profondeur le problème du fondement moral du droit à la vie privée puisse révéler la clé qui permettra la résolution de ces questions nouvelles. La solution sera compliquée car en face des promesses des nouvelles technologies génomiques, surtout leur commercialisation et l’accès direct des consommateurs, les anciennes notions de secret médical ou de relation fiduciaire ne seront pas suffisantes pour définir comment s’effectuera le contrôle personnel sur les informations potentiellement privées. Nous regarderons d’abord les concepts de responsabilité fiduciaire, puis examinerons une nouvelle définition potentielle d’un droit moral plus large de la vie privée.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7274 Cultural diversity in nanotechnology ethics / Joachim Schummer in Journal International de Bioéthique, Vol.22 N°1-2 (Mars-Juin 2011)
[article]
Titre : Cultural diversity in nanotechnology ethics Type de document : texte imprimé Auteurs : Joachim Schummer, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 37-55 Langues : Anglais Mots-clés : nanotechnologie "contrôle_social_de_la_science" science technologie "pratique_culturelle" "représentation_sociale" langage "philosophie_des_sciences" "risque_pour_la_santé" Europe États-Unis Japon "politique_de_la_recherche" amélioration "vie_privée" "financement_par_le_gouvernement" profit "pays_en_développement" "pays_industrialisé" "système_politique" débat relativisme progrès Résumé : .
En même temps que la rapide progression mondiale de la nanotechnologie, les débats sur les questions éthiques associées se sont propagés du niveau local au niveau international. Cependant, à la différence des questions de science ou d’ingénierie, les perceptions internationales des questions éthiques sont très diverses. Cet article donne une analyse de la façon dont les facteurs socioculturels tels que la langue, le patrimoine culturel, l’économie et la politique peuvent influencer la manière de percevoir les questions éthiques de la nanotechnologie. En esssayant de clarifier la signification des questions socioculturelles dans les considérations éthiques mon but est de soutenir le dialogue international en cours sur la nanotechnologie tout en posant la question générale du relativisme éthique dans l’éthique de l’ingénierie, c’est-à-dire si des points de vue éthiques différents sont incompatibles au niveau fondamental.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5483
in Journal International de Bioéthique > Vol.22 N°1-2 (Mars-Juin 2011) . - p. 37-55[article] Cultural diversity in nanotechnology ethics [texte imprimé] / Joachim Schummer, Auteur . - 2011 . - p. 37-55.
Langues : Anglais
in Journal International de Bioéthique > Vol.22 N°1-2 (Mars-Juin 2011) . - p. 37-55
Mots-clés : nanotechnologie "contrôle_social_de_la_science" science technologie "pratique_culturelle" "représentation_sociale" langage "philosophie_des_sciences" "risque_pour_la_santé" Europe États-Unis Japon "politique_de_la_recherche" amélioration "vie_privée" "financement_par_le_gouvernement" profit "pays_en_développement" "pays_industrialisé" "système_politique" débat relativisme progrès Résumé : .
En même temps que la rapide progression mondiale de la nanotechnologie, les débats sur les questions éthiques associées se sont propagés du niveau local au niveau international. Cependant, à la différence des questions de science ou d’ingénierie, les perceptions internationales des questions éthiques sont très diverses. Cet article donne une analyse de la façon dont les facteurs socioculturels tels que la langue, le patrimoine culturel, l’économie et la politique peuvent influencer la manière de percevoir les questions éthiques de la nanotechnologie. En esssayant de clarifier la signification des questions socioculturelles dans les considérations éthiques mon but est de soutenir le dialogue international en cours sur la nanotechnologie tout en posant la question générale du relativisme éthique dans l’éthique de l’ingénierie, c’est-à-dire si des points de vue éthiques différents sont incompatibles au niveau fondamental.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5483 L'espace national de réflexion éthique sur la maladie d'Alzheimer / Emmanuel Hirsch in Journal International de Bioéthique, Vol.23 N°3-4 (Septembre - Décembre 2012)
[article]
Titre : L'espace national de réflexion éthique sur la maladie d'Alzheimer : Une autre approche de la maladie et de la responsabilité éthique Type de document : texte imprimé Auteurs : Emmanuel Hirsch, Auteur Année de publication : 2012 Article en page(s) : p. 87-94 Langues : Français Mots-clés : "maladie_d_Alzheimer" "population_vulnérable" "représentation_sociale" "vie_privée" "annonce_de_la_maladie_grave" "recherche_biomédicale" Résumé : .
La création en 2010 d’un Espace national de réflexion éthique sur la maladie d’Alzheimer dans le cadre du Plan Alzheimer 2008-2012 illustre l’évolution dans le contexte français vers une institutionnalisation de la réflexion éthique en matière de maladies chroniques et de prises en charge au long cours. La genèse de cet Espace, son fonctionnement et ses objectifs sont exposés ainsi que deux réalisation concrètes: la Charte Alzheimer Ethique et Société 2011 et l’avis «Alzheimer, éthique et société», publié en septembre 2012.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6357
in Journal International de Bioéthique > Vol.23 N°3-4 (Septembre - Décembre 2012) . - p. 87-94[article] L'espace national de réflexion éthique sur la maladie d'Alzheimer : Une autre approche de la maladie et de la responsabilité éthique [texte imprimé] / Emmanuel Hirsch, Auteur . - 2012 . - p. 87-94.
Langues : Français
in Journal International de Bioéthique > Vol.23 N°3-4 (Septembre - Décembre 2012) . - p. 87-94
Mots-clés : "maladie_d_Alzheimer" "population_vulnérable" "représentation_sociale" "vie_privée" "annonce_de_la_maladie_grave" "recherche_biomédicale" Résumé : .
La création en 2010 d’un Espace national de réflexion éthique sur la maladie d’Alzheimer dans le cadre du Plan Alzheimer 2008-2012 illustre l’évolution dans le contexte français vers une institutionnalisation de la réflexion éthique en matière de maladies chroniques et de prises en charge au long cours. La genèse de cet Espace, son fonctionnement et ses objectifs sont exposés ainsi que deux réalisation concrètes: la Charte Alzheimer Ethique et Société 2011 et l’avis «Alzheimer, éthique et société», publié en septembre 2012.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6357 Metaphors of AIDS from around Asia in Journal International de Bioéthique, Vol.11 N°3-4-5 (Septembre-Décembre 2000)
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