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La bioéthique de la possession du corps humain: le concept de propriété de la recherche in Journal International de Bioéthique, Vol.9 N°4 (Décembre 1998)
[article]
Titre : La bioéthique de la possession du corps humain: le concept de propriété de la recherche Type de document : texte imprimé Auteurs : José A. Mainetti, Auteur ; Teodora Zamudio, Auteur Année de publication : 2004 Article en page(s) : p. 23-36 Langues : Français Mots-clés : "Corps_humain" "Recherche_biomédicale" "Droit_de_la_propriété" Brevet "Philosophie_des_sciences" Progrès Transplantation AMP Don "Recherche_en_génétique" "Déclaration_universelle_sur_le_génome_humain_et_les_droits_de_la_personne_humaine" "Protection_des_droits" Résumé : .
A l'heure actuelle, la «résurrection de la chair» annoncée par Ortega vers 1920 est devenue une réalité planétaire car la culture du corps est notre culture, aussi bien par son mode de vie que par son intérêt intellectuel(1). La phénoménologie - ayant été la première à avoir la vision philosophique contemporaine du corps - doit nous conduire maintenant vers une somatologie ou une théorie intégrale du corps humain, où celui-ci soit simultanément compris sous les aspects biologique, culturel et de l'expérience vécue(2). Ce défi part donc d'une révolution somatoplastique de la biomédecine actuelle qui est capable de transformer la nature humaine et de recréer l'homme, dont le corps n'est plus un abri naturel ou une condition immuable, par le biais d'une remise en cause de son statut ontologique et axiologique. On entend par intercorporéité une dimension phénoménologique inaugurée par les nouvelles techniques du corps qui réalisent la chimère; par exemple, les transplantations d'organes ou de tissus, le don de gamètes et d'embryons ou l'intervention génétique. De nos jours, la biomédecine impose la considération du corps en tant qu'objet de droit - avec l'ambivalence phénoménologique du corps que l'on est et du corps que l'on a - se traduisant en des doctrines biojuridiques contradictoires sur la propriété corporelle et la licéité de sa commercialisation. Cette question récente, qui concerne l'appartenance et la disponibilité du corps, est un exemple venant valider les virtualités de la somatologie comme base de la bioéthique, c'est-à-dire la nouvelle éthique de la vie(3).
(1) Pedro Lain Entraleo, dans son livre El cuerpo humano. Teoria actual. (Madrid, Espasa-Universidad, 1968), reprend l'expression d'Ortega dans «Vitalité, âme, esprit», de 1926: «Quand la culture occidentale que nous appelons actualité taisait ses premiers pas, Ortega aperçut que l'homme européen - nous citons - va tout droit vers une revendication démesurée de son corps, vers une résurrection de la chair. C’était l’année 1926. Soixante-dix ans plus tard, tous les hommes de la planète, non pas seulement les Européens, vivent la résurrection totale de la chair. La passion pour le corps est clairement manifestée dans la pratique et la contemplation du sport, dans le soin exquis de la santé, dans l'essor envahisseur de la diététique et de la cosmétique, dans le sexe comme facteur dominant; bref, dans une interminable quantité de traits de la vie actuelle. D'ailleurs, depuis Nietzsche, Bergson et Husserl, la méditation sur le corps est un thème obligé pour ceux qui veulent connaître la réalité du monde à partir de ce qui est plus immédiat dans cène réalité. Partout et de mille façons différentes, notre corps est devenu pour nous plus-que-corps» (p. 15-16). Sur l'apport d Ortega à la philosophie contemporaine du corps, voir mon étude «el problema del cuerpo en Ortega», in: Estudios Bioéticos II, Quiron, La Plata, 1993.
(2) Se reporter à José Alberto Mainetti, Realidad, fenomeno y misterio del cuerpo humano. La Plata, Quiron, 1972.
(3) Cf. José Alberto Mainetti, "Filosofia del cuerpo", in: Estudios Bioéticos, La Plata, Ouirôn, 1993.
Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1818
in Journal International de Bioéthique > Vol.9 N°4 (Décembre 1998) . - p. 23-36[article] La bioéthique de la possession du corps humain: le concept de propriété de la recherche [texte imprimé] / José A. Mainetti, Auteur ; Teodora Zamudio, Auteur . - 2004 . - p. 23-36.
Langues : Français
in Journal International de Bioéthique > Vol.9 N°4 (Décembre 1998) . - p. 23-36
Mots-clés : "Corps_humain" "Recherche_biomédicale" "Droit_de_la_propriété" Brevet "Philosophie_des_sciences" Progrès Transplantation AMP Don "Recherche_en_génétique" "Déclaration_universelle_sur_le_génome_humain_et_les_droits_de_la_personne_humaine" "Protection_des_droits" Résumé : .
A l'heure actuelle, la «résurrection de la chair» annoncée par Ortega vers 1920 est devenue une réalité planétaire car la culture du corps est notre culture, aussi bien par son mode de vie que par son intérêt intellectuel(1). La phénoménologie - ayant été la première à avoir la vision philosophique contemporaine du corps - doit nous conduire maintenant vers une somatologie ou une théorie intégrale du corps humain, où celui-ci soit simultanément compris sous les aspects biologique, culturel et de l'expérience vécue(2). Ce défi part donc d'une révolution somatoplastique de la biomédecine actuelle qui est capable de transformer la nature humaine et de recréer l'homme, dont le corps n'est plus un abri naturel ou une condition immuable, par le biais d'une remise en cause de son statut ontologique et axiologique. On entend par intercorporéité une dimension phénoménologique inaugurée par les nouvelles techniques du corps qui réalisent la chimère; par exemple, les transplantations d'organes ou de tissus, le don de gamètes et d'embryons ou l'intervention génétique. De nos jours, la biomédecine impose la considération du corps en tant qu'objet de droit - avec l'ambivalence phénoménologique du corps que l'on est et du corps que l'on a - se traduisant en des doctrines biojuridiques contradictoires sur la propriété corporelle et la licéité de sa commercialisation. Cette question récente, qui concerne l'appartenance et la disponibilité du corps, est un exemple venant valider les virtualités de la somatologie comme base de la bioéthique, c'est-à-dire la nouvelle éthique de la vie(3).
(1) Pedro Lain Entraleo, dans son livre El cuerpo humano. Teoria actual. (Madrid, Espasa-Universidad, 1968), reprend l'expression d'Ortega dans «Vitalité, âme, esprit», de 1926: «Quand la culture occidentale que nous appelons actualité taisait ses premiers pas, Ortega aperçut que l'homme européen - nous citons - va tout droit vers une revendication démesurée de son corps, vers une résurrection de la chair. C’était l’année 1926. Soixante-dix ans plus tard, tous les hommes de la planète, non pas seulement les Européens, vivent la résurrection totale de la chair. La passion pour le corps est clairement manifestée dans la pratique et la contemplation du sport, dans le soin exquis de la santé, dans l'essor envahisseur de la diététique et de la cosmétique, dans le sexe comme facteur dominant; bref, dans une interminable quantité de traits de la vie actuelle. D'ailleurs, depuis Nietzsche, Bergson et Husserl, la méditation sur le corps est un thème obligé pour ceux qui veulent connaître la réalité du monde à partir de ce qui est plus immédiat dans cène réalité. Partout et de mille façons différentes, notre corps est devenu pour nous plus-que-corps» (p. 15-16). Sur l'apport d Ortega à la philosophie contemporaine du corps, voir mon étude «el problema del cuerpo en Ortega», in: Estudios Bioéticos II, Quiron, La Plata, 1993.
(2) Se reporter à José Alberto Mainetti, Realidad, fenomeno y misterio del cuerpo humano. La Plata, Quiron, 1972.
(3) Cf. José Alberto Mainetti, "Filosofia del cuerpo", in: Estudios Bioéticos, La Plata, Ouirôn, 1993.
Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=1818 Nanotechnologies, bioethics and human dignity / Silvia Visciano in Journal International de Bioéthique, Vol.22 N°1-2 (Mars-Juin 2011)
[article]
Titre : Nanotechnologies, bioethics and human dignity Type de document : texte imprimé Auteurs : Silvia Visciano, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 17-36 Langues : Anglais Mots-clés : nanotechnologie "contrôle_social_de_la_science" science technologie dignité "principe_de_précaution" "représentation_sociale" "financement_par_le_gouvernement" profit "droit_international" États-Unis "Union_Européenne" progrès "Déclaration_universelle_sur_le_génome_humain_et_les_droits_de_la_personne_humaine" "protection_des_droits" "politique_de_la_recherche" Résumé : .
La science, la recherche et la technologie à l’échelle de la nanotechnologie présentent une série complexe de circonstances. Tout d’abord, ce domaine couvre de nombreux sujets différents, comprenant la biologie, la chimie, la physique et les sciences de l’environnement. Deuxièmement, bien que les scientifiques travaillent de plus en plus au niveau des molécules, la nanotechnologie ne se résume pas à une réduction d’échelle. En effet, la nanoscience et les nanotechnologies nous offrent la possibilité sans précédent de contrôler et de manipuler la nature, ce qui nous permet d’espérer progresser.
Les perspectives éthiques varient énormément dans ce domaine, mais les commentateurs et les chercheurs se font du souci concernant une question particulièrement inquiétante: le manque de principes et de procédés éthiques et juridiques appropriés (ainsi que des questions comprenant les riques pour la santé, la manipulation du corps humain, et la violation de la vie privée), pour guider la recherche et le développement, la commercialisation et l’utilisation finale des nanotechnologies. Certains auteurs rejettent ce souci en partie en suggérant que la nanoscience et les nanotechnologies ne constituent pas une catégorie autonome, et qu’elles ne sont que le résulatat opérationnel de la combinaison d’autres domaines d’étude traditionnels. Cependant, le débat nanotechnologique pose les questions sémantiques et les questions de contenu de la bioéthique et nourrit le contentieux qui souligne la dignité humaine. Les problèmes comprennent l’amélioration contre l’intervention thérapeutique, la traçabilité contre la vie privée, et les bienfaits pour la société contre les risques.
Après ces considérations préliminaires nous discuterons (I) de la relation traditionnelle, bien que toujours controversée, entre la bioéthique et la dignité humaine, et (II) nous reviendrons vers le sujet de la nanotechnologie. Nous examinerons comment aujourd’hui en Europe, bien qu’encore mal défini, le principe du respect de la dignité humaine est bienvenu en tant que contribution à la «vigilance éthique» concernant le développement incertain des nouvelles nanotechnologies. Nous noterons également comment la stratégie des USA à cet égard manque tout simplement et ne paraît que comme «une question clé dans le long terme» purement discursive.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5482
in Journal International de Bioéthique > Vol.22 N°1-2 (Mars-Juin 2011) . - p. 17-36[article] Nanotechnologies, bioethics and human dignity [texte imprimé] / Silvia Visciano, Auteur . - 2011 . - p. 17-36.
Langues : Anglais
in Journal International de Bioéthique > Vol.22 N°1-2 (Mars-Juin 2011) . - p. 17-36
Mots-clés : nanotechnologie "contrôle_social_de_la_science" science technologie dignité "principe_de_précaution" "représentation_sociale" "financement_par_le_gouvernement" profit "droit_international" États-Unis "Union_Européenne" progrès "Déclaration_universelle_sur_le_génome_humain_et_les_droits_de_la_personne_humaine" "protection_des_droits" "politique_de_la_recherche" Résumé : .
La science, la recherche et la technologie à l’échelle de la nanotechnologie présentent une série complexe de circonstances. Tout d’abord, ce domaine couvre de nombreux sujets différents, comprenant la biologie, la chimie, la physique et les sciences de l’environnement. Deuxièmement, bien que les scientifiques travaillent de plus en plus au niveau des molécules, la nanotechnologie ne se résume pas à une réduction d’échelle. En effet, la nanoscience et les nanotechnologies nous offrent la possibilité sans précédent de contrôler et de manipuler la nature, ce qui nous permet d’espérer progresser.
Les perspectives éthiques varient énormément dans ce domaine, mais les commentateurs et les chercheurs se font du souci concernant une question particulièrement inquiétante: le manque de principes et de procédés éthiques et juridiques appropriés (ainsi que des questions comprenant les riques pour la santé, la manipulation du corps humain, et la violation de la vie privée), pour guider la recherche et le développement, la commercialisation et l’utilisation finale des nanotechnologies. Certains auteurs rejettent ce souci en partie en suggérant que la nanoscience et les nanotechnologies ne constituent pas une catégorie autonome, et qu’elles ne sont que le résulatat opérationnel de la combinaison d’autres domaines d’étude traditionnels. Cependant, le débat nanotechnologique pose les questions sémantiques et les questions de contenu de la bioéthique et nourrit le contentieux qui souligne la dignité humaine. Les problèmes comprennent l’amélioration contre l’intervention thérapeutique, la traçabilité contre la vie privée, et les bienfaits pour la société contre les risques.
Après ces considérations préliminaires nous discuterons (I) de la relation traditionnelle, bien que toujours controversée, entre la bioéthique et la dignité humaine, et (II) nous reviendrons vers le sujet de la nanotechnologie. Nous examinerons comment aujourd’hui en Europe, bien qu’encore mal défini, le principe du respect de la dignité humaine est bienvenu en tant que contribution à la «vigilance éthique» concernant le développement incertain des nouvelles nanotechnologies. Nous noterons également comment la stratégie des USA à cet égard manque tout simplement et ne paraît que comme «une question clé dans le long terme» purement discursive.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5482 The bioethics debate: transdisciplinary requirements in the multicultural context / Georges Kutukdjian in Journal International de Bioéthique, Vol.20 N°1-2 (Mars - Juin 2009)
[article]
Titre : The bioethics debate: transdisciplinary requirements in the multicultural context : Culture, langage et technoscience Type de document : texte imprimé Auteurs : Georges Kutukdjian, Auteur Année de publication : 2009 Article en page(s) : p. 31-40 Langues : Anglais Mots-clés : "Ethique_biomédicale" "Aspect_international" "Organisme_international" "Pluralisme_culturel" "Conférence_de_consensus" "Conférence_de_citoyens" Débat "Opinion_publique" Unesco "Convention_sur_les_droits_de_l_homme_et_la_biomédecine" "Déclaration_universelle_sur_le_génome_humain_et_les_droits_de_la_personne_humaine" "Déclaration_universelle_sur_la_bioéthique_et_les_droits_de_l_homme" Résumé : .
Pourquoi faut-il un débat public sur des questions de bioéthique? Comment l’organiser? Qui? Quelle peut en être la portée? Quelles en sont les limites? L’auteur essaie de répondre à ces questions, en mettant en évidence la nécessité de dépasser les cloisonnements disciplinaires et d’assurer le pluralisme des perspectives dans de tels débats et en instant sur la prise en compte des facteurs culturels pour une communication accessible et efficace. Il donne à cet effet plusieurs exemples de débats publics qui correspondent à des objectifs différents.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4749
in Journal International de Bioéthique > Vol.20 N°1-2 (Mars - Juin 2009) . - p. 31-40[article] The bioethics debate: transdisciplinary requirements in the multicultural context : Culture, langage et technoscience [texte imprimé] / Georges Kutukdjian, Auteur . - 2009 . - p. 31-40.
Langues : Anglais
in Journal International de Bioéthique > Vol.20 N°1-2 (Mars - Juin 2009) . - p. 31-40
Mots-clés : "Ethique_biomédicale" "Aspect_international" "Organisme_international" "Pluralisme_culturel" "Conférence_de_consensus" "Conférence_de_citoyens" Débat "Opinion_publique" Unesco "Convention_sur_les_droits_de_l_homme_et_la_biomédecine" "Déclaration_universelle_sur_le_génome_humain_et_les_droits_de_la_personne_humaine" "Déclaration_universelle_sur_la_bioéthique_et_les_droits_de_l_homme" Résumé : .
Pourquoi faut-il un débat public sur des questions de bioéthique? Comment l’organiser? Qui? Quelle peut en être la portée? Quelles en sont les limites? L’auteur essaie de répondre à ces questions, en mettant en évidence la nécessité de dépasser les cloisonnements disciplinaires et d’assurer le pluralisme des perspectives dans de tels débats et en instant sur la prise en compte des facteurs culturels pour une communication accessible et efficace. Il donne à cet effet plusieurs exemples de débats publics qui correspondent à des objectifs différents.Permalink : http://www.2em.org/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4749
pour une recherche utilisant le catalogue AMU: